Vaesen
Publié : mar. mai 28, 2024 4:56 pm
Quelques thèmes abordés ici : et les Samis - Cathédrale d'Upsala - Qualité des scénarios du Supplément L'Inavouable secret - L'Alsace mythique
Pour les possesseurs du jeu, la gamme évoque-t-elle les Samis et leur exotisme propre à instiller l'étrange pour nos personnages XIXème Siècle ?
Cela semble être du grain à moudre pour les meneurs !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Samis
L’ancienne religion des Samis n’est plus pratiquée depuis longtemps. Les premiers missionnaires chrétiens entrèrent en contact avec les Samis dès le XIIIe siècle. Ils s’attachèrent à éradiquer les croyances traditionnelles, ce qui fut pratiquement achevé au début du XVIIIe siècle. Le luthéranisme puritain prôné par Lars Levi Læstadius (1800–1861) à partir de 1840 en extirpa les derniers éléments.
Une des traditions sames particulièrement intéressantes est le chant joik (prononcé yoïk). Les joiks se chantent traditionnellement a cappella, généralement lentement et du fond de la gorge, en faisant transparaître de la colère ou de la douleur.
Chaque Sami a son propre joik, qui lui sert de portrait musical. De même, les Samis attribue un joik aux espèces animales et aux entités naturelles (les montagnes, les lacs, etc.). Le joik ne parle pas de quelqu'un ou de quelque chose, il incarne ce dont il est question6. Il peut être utilisé pour faire voyager l'auditoire par la pensée ou pour transmettre le caractère d'un animal. C'est à travers le joik que les enfants samis apprennent à se méfier du loup affamé.
Les missionnaires les ont qualifiés de «chansons du diable». De nos jours, les joiks sont fréquemment accompagnés par des instruments.
Le Mémorial de Steilneset (2011) commémore la mort de plus de 150 Samis exécutés à partir de 1621 pour sorcellerie.
À partir de 1621, sous le règne de Christian IV, une série de procès de chasse aux sorcières a lieu en Norvège, dont le premier est parmi les plus importants. Plus de 150 de personnes, la plupart d'origine Samis, ont été emprisonnées puis jugées dans la forteresse de Vardøhus pour sorcellerie par une juridiction protestante comprenant des émissaires venus d'Écosse, d'Allemagne et du Danemark, spécialisés dans ce genre de procès et convaincus que « le mal vient du Nord » : le premier procès conduit à l'exécution de 77 femmes et 14 hommes qui finissent brûlés sur le bûcher1. Le district nord de Finnmark, dans lequel Vardø se trouve, connaît le taux le plus élevé d'accusations de sorcellerie, de toute la Norvège, et une proportion anormalement élevée d'exécutions découlant des procès. Le nombre de procès culmine entre 1662 et 16632. Le mémorial est construit 348 ans plus tard.
Pour les possesseurs du jeu, la gamme évoque-t-elle les Samis et leur exotisme propre à instiller l'étrange pour nos personnages XIXème Siècle ?
Cela semble être du grain à moudre pour les meneurs !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Samis
L’ancienne religion des Samis n’est plus pratiquée depuis longtemps. Les premiers missionnaires chrétiens entrèrent en contact avec les Samis dès le XIIIe siècle. Ils s’attachèrent à éradiquer les croyances traditionnelles, ce qui fut pratiquement achevé au début du XVIIIe siècle. Le luthéranisme puritain prôné par Lars Levi Læstadius (1800–1861) à partir de 1840 en extirpa les derniers éléments.
Une des traditions sames particulièrement intéressantes est le chant joik (prononcé yoïk). Les joiks se chantent traditionnellement a cappella, généralement lentement et du fond de la gorge, en faisant transparaître de la colère ou de la douleur.
Chaque Sami a son propre joik, qui lui sert de portrait musical. De même, les Samis attribue un joik aux espèces animales et aux entités naturelles (les montagnes, les lacs, etc.). Le joik ne parle pas de quelqu'un ou de quelque chose, il incarne ce dont il est question6. Il peut être utilisé pour faire voyager l'auditoire par la pensée ou pour transmettre le caractère d'un animal. C'est à travers le joik que les enfants samis apprennent à se méfier du loup affamé.
Les missionnaires les ont qualifiés de «chansons du diable». De nos jours, les joiks sont fréquemment accompagnés par des instruments.
Le Mémorial de Steilneset (2011) commémore la mort de plus de 150 Samis exécutés à partir de 1621 pour sorcellerie.
À partir de 1621, sous le règne de Christian IV, une série de procès de chasse aux sorcières a lieu en Norvège, dont le premier est parmi les plus importants. Plus de 150 de personnes, la plupart d'origine Samis, ont été emprisonnées puis jugées dans la forteresse de Vardøhus pour sorcellerie par une juridiction protestante comprenant des émissaires venus d'Écosse, d'Allemagne et du Danemark, spécialisés dans ce genre de procès et convaincus que « le mal vient du Nord » : le premier procès conduit à l'exécution de 77 femmes et 14 hommes qui finissent brûlés sur le bûcher1. Le district nord de Finnmark, dans lequel Vardø se trouve, connaît le taux le plus élevé d'accusations de sorcellerie, de toute la Norvège, et une proportion anormalement élevée d'exécutions découlant des procès. Le nombre de procès culmine entre 1662 et 16632. Le mémorial est construit 348 ans plus tard.