[CR] AMI - Par delà le miroir
Publié : jeu. juin 18, 2009 10:40 pm
Chapitre I : Voyage au cœur de la ceinture d’Eden.
Hier soir nous avons, 3 camarades joueurs et moi-même découvert et testé Aventures dans le Monde Intérieur.
Comme d’hab, je suis arrivé en retard (Zakhy pas de commentaire, merci … la facilité c’est le mal), en ayant survolé le sourcebook il a quelques semaines déjà. La bonne nouvelle c’est que le sauna qui fait aussi métro m’avait laissé 40 mn de sudation pour préparer et adapter le scénar qu’une bonne âme (Penpen) m’avait e-mailé en catastrophe dans la nuit.
Tout commence lorsque deux jeunes recrues du Club Arcadia (« ONG » richissime dédié à l’élévation de l’humanité), sont invité à déjeuner par le responsable du Club Londonien ce qui clairement est un honneur rare.
Nos deux (futurs) héros, un anthropologue subtil répondant au patronyme d’Irwin Mc Allister, et une jeune teutonne du nom d’Ilda Übersachs, technicienne ingénieuse de son état.
Sir Faraday, lors d’un déjeuner raffiné et courtois propose à ses invités de s’impliquer d’avantage dans les affaires et les actions du Club, et leur offre la possibilité de se rendre « de l’autre côté du miroir ». S’ils se sentent prêt, ils n’ont qu’a se présenter ce soir sur les docks, et embarquer à bord du Princess. Il ne leur fourni aucune autre explication, sauf qu’ils ont tout à fait le droit de refuser, et sans que cela nuise à leur position au sein du Club, ou sans que cela ne leur ferme les portes s’ils souhaitent se lancer dans l’inconnu par la suite. Pas de pression, Sir Faraday est un gentleman droit et probe. La seule indication qu’il accepte de donner, est de se munir de vêtements adaptés à une vie aventureuse et exotique, et destinés à les prémunir aussi bien du froid que de la chaleur. Sur la durée du périple, il ne dit rien, sur la destination, il souhaite rester silencieux et laisser nos amis profiter du plaisir de la découverte.
Un vrai sang d’aventuriers, bouillonne dans les veines d’irwin et d’Ilda, et le soir venu, les deux se présentent sur les quais, La jeune femme, toujours coquette accompagnée de 4 malles plus qu’imposantes. Le Princess est bien là, pas de prime jeunesse, commandé par un irlandais rugueux, et chargé jusqu’à la gueule d’équipements et de machineries lourdes. Le navire prend rapidement la mer, se dirige vers le large, et là aussi les marins comme le capitaine, très occupé par la gestion du bateau, ne donne aucune indication sur leur destination. Irwin profite d’une opportunité pour aller jeter un œil aux cartes maritimes qu’utilise le navigateur, et découvre que leur destination est apparemment une Île minuscule, un bout de rocher perdu dans l’océan, à environ trois jours de navigation, et répondant au doux nom de l’Île du Diable …
Arrivés sur place, l’endroit est surprenant, un éperon rocheux qui déchire le ciel, agrémenté de quelques touches de verdure, d’une plage minuscule, d’un port, ou plutôt d’un ponton et d’un minuscule village d’une dizaine de maisons de bois, préfabriquées, mais agrémenté d’une british touch inimitable. L’accueil est assuré par deux gentlemen anglais, aux favoris disproportionnés, aux bedaines surdéveloppées, et teints rougeauds que seule la consommation régulière de bière brune peut délivrer. Comme d’habitude, il n’en apprenne pas beaucoup plus, si ce n’est que le Princess repartira le lendemain, sans eux, après avoir délivré sa cargaison. A la vue de la frêle grue qui orne le ponton, ça ne va pas être ni facile ni rapide. Le temps d’une nuit pour se ressourcer, et le lendemain matin, après un déjeuner copieux et éventuellement alcoolisé, leur hôtes les accompagnent jusqu’à une modeste clairière, rocailleuse et moussue. Serait-ce cela le but de leur expédition ? Quelle déception, quelle incongruité ! Ceci dit, peut-il en être autrement ? L’île est minuscule, quasi désertique, et il ne semble ni avoir rien, mais alors strictement rien à y faire. Et pourquoi apporter tout ce matériel sur ce grain de sable au milieu de nulle part ? Pendant qu’Irwin et Ilda arborent des mines dépitées, un de leur guide farfouille, un objet indistinct à la main, sous la mousse. La densité de l’air se met à subtilement changer, un raclement sourd se fait entendre, un bruit de pierre broyé, et lentement la roche bouge, et fait place à un passage circulaire, de plus de 20 pieds de diamètre, parfaitement rond, qui donne sur un boyau qui s’enfonce dans les profondeurs de l’île … Quelques pas plus loin, à l’intérieur, un ascenseur aux dimensions démentes attends ceux qui oseront se lancer dans l’inconnu, par delà le miroir. Quelques minutes plus tard, Irwin Mc Allister, Ilda übersachs et deux de ses malles s’enfoncent lentement dans les entrailles du monde. La descente est interminable, sur plusieurs dizaines de kilomètres, et certainement beaucoup plus, mais nos amis, absourdis, déconcertés, désorientés par tout ça, perdent finalement tout repère. Enfin, après des heures et des heures, l’acenseur s’immobilise, s’ouvre, et un homme de haute taille, au teint étrangement cuivré, aux cheveux noirs et longs, et à la densité musculaire improbable les accueille, une lance à la lame cristalline à la main.
La suite bientôt
Hier soir nous avons, 3 camarades joueurs et moi-même découvert et testé Aventures dans le Monde Intérieur.
Comme d’hab, je suis arrivé en retard (Zakhy pas de commentaire, merci … la facilité c’est le mal), en ayant survolé le sourcebook il a quelques semaines déjà. La bonne nouvelle c’est que le sauna qui fait aussi métro m’avait laissé 40 mn de sudation pour préparer et adapter le scénar qu’une bonne âme (Penpen) m’avait e-mailé en catastrophe dans la nuit.
Tout commence lorsque deux jeunes recrues du Club Arcadia (« ONG » richissime dédié à l’élévation de l’humanité), sont invité à déjeuner par le responsable du Club Londonien ce qui clairement est un honneur rare.
Nos deux (futurs) héros, un anthropologue subtil répondant au patronyme d’Irwin Mc Allister, et une jeune teutonne du nom d’Ilda Übersachs, technicienne ingénieuse de son état.
Sir Faraday, lors d’un déjeuner raffiné et courtois propose à ses invités de s’impliquer d’avantage dans les affaires et les actions du Club, et leur offre la possibilité de se rendre « de l’autre côté du miroir ». S’ils se sentent prêt, ils n’ont qu’a se présenter ce soir sur les docks, et embarquer à bord du Princess. Il ne leur fourni aucune autre explication, sauf qu’ils ont tout à fait le droit de refuser, et sans que cela nuise à leur position au sein du Club, ou sans que cela ne leur ferme les portes s’ils souhaitent se lancer dans l’inconnu par la suite. Pas de pression, Sir Faraday est un gentleman droit et probe. La seule indication qu’il accepte de donner, est de se munir de vêtements adaptés à une vie aventureuse et exotique, et destinés à les prémunir aussi bien du froid que de la chaleur. Sur la durée du périple, il ne dit rien, sur la destination, il souhaite rester silencieux et laisser nos amis profiter du plaisir de la découverte.
Un vrai sang d’aventuriers, bouillonne dans les veines d’irwin et d’Ilda, et le soir venu, les deux se présentent sur les quais, La jeune femme, toujours coquette accompagnée de 4 malles plus qu’imposantes. Le Princess est bien là, pas de prime jeunesse, commandé par un irlandais rugueux, et chargé jusqu’à la gueule d’équipements et de machineries lourdes. Le navire prend rapidement la mer, se dirige vers le large, et là aussi les marins comme le capitaine, très occupé par la gestion du bateau, ne donne aucune indication sur leur destination. Irwin profite d’une opportunité pour aller jeter un œil aux cartes maritimes qu’utilise le navigateur, et découvre que leur destination est apparemment une Île minuscule, un bout de rocher perdu dans l’océan, à environ trois jours de navigation, et répondant au doux nom de l’Île du Diable …
Arrivés sur place, l’endroit est surprenant, un éperon rocheux qui déchire le ciel, agrémenté de quelques touches de verdure, d’une plage minuscule, d’un port, ou plutôt d’un ponton et d’un minuscule village d’une dizaine de maisons de bois, préfabriquées, mais agrémenté d’une british touch inimitable. L’accueil est assuré par deux gentlemen anglais, aux favoris disproportionnés, aux bedaines surdéveloppées, et teints rougeauds que seule la consommation régulière de bière brune peut délivrer. Comme d’habitude, il n’en apprenne pas beaucoup plus, si ce n’est que le Princess repartira le lendemain, sans eux, après avoir délivré sa cargaison. A la vue de la frêle grue qui orne le ponton, ça ne va pas être ni facile ni rapide. Le temps d’une nuit pour se ressourcer, et le lendemain matin, après un déjeuner copieux et éventuellement alcoolisé, leur hôtes les accompagnent jusqu’à une modeste clairière, rocailleuse et moussue. Serait-ce cela le but de leur expédition ? Quelle déception, quelle incongruité ! Ceci dit, peut-il en être autrement ? L’île est minuscule, quasi désertique, et il ne semble ni avoir rien, mais alors strictement rien à y faire. Et pourquoi apporter tout ce matériel sur ce grain de sable au milieu de nulle part ? Pendant qu’Irwin et Ilda arborent des mines dépitées, un de leur guide farfouille, un objet indistinct à la main, sous la mousse. La densité de l’air se met à subtilement changer, un raclement sourd se fait entendre, un bruit de pierre broyé, et lentement la roche bouge, et fait place à un passage circulaire, de plus de 20 pieds de diamètre, parfaitement rond, qui donne sur un boyau qui s’enfonce dans les profondeurs de l’île … Quelques pas plus loin, à l’intérieur, un ascenseur aux dimensions démentes attends ceux qui oseront se lancer dans l’inconnu, par delà le miroir. Quelques minutes plus tard, Irwin Mc Allister, Ilda übersachs et deux de ses malles s’enfoncent lentement dans les entrailles du monde. La descente est interminable, sur plusieurs dizaines de kilomètres, et certainement beaucoup plus, mais nos amis, absourdis, déconcertés, désorientés par tout ça, perdent finalement tout repère. Enfin, après des heures et des heures, l’acenseur s’immobilise, s’ouvre, et un homme de haute taille, au teint étrangement cuivré, aux cheveux noirs et longs, et à la densité musculaire improbable les accueille, une lance à la lame cristalline à la main.
La suite bientôt