Publié : jeu. nov. 05, 2009 5:59 pm
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Cinquième quart
Eh oui faut bien rallonger la sauce quand une deuxième séance est nécessaire.
A 19h30, comme prévu, une voiture noire aux vitres impénétrables vient se garer devant la fontaine. Les autres usagers se mettent à klaxonner derrière, un conducteur essaie d'engueuler le gêneur mais s'enfuit peu après comme s'il avait le diable à ses trousses. Caraba va voir, une vitre s'abaisse sur un des gardes du corps de Montarges, lequel lui remet un paquet sans un mot, avant que le véhicule ne disparaisse dans le lointain. Le colis contient une dague, vraisemblablement ancienne. Louise, mue par une intuition soudaine, demande à Zorbak d'examiner l'objet attentivement. Las, le peu de temps qu'il leur reste ne leur laisse pas le temps de pousser plus loin (ouh le méchant MJ pas foutu de rebondir sur une idée de Melwen et qui préfère dire « t'as pas le temps » !).
Une demi-heure plus tard, le groupe arrive devant le bar où se réunissent les rosicruciens, avec la dague bien ointe (et plutôt deux fois qu'une me dit Zorback). En chemin, un plan est rapidement monté : rentrer, les tuer tous et baste. Ils entrent donc dans le bar comme s'il leur appartenait. Zorback adresse un salut au barman qui se met à trembler : Mr Zorback, quel plaisir inattendu. Oui ils sont là-haut, comme toujours. Les enfermer dedans pour que vous puissiez brûler l'établissement ? Je préfèrerais éviter, monsieur, si cela ne vous embête pas... Finalement les héros montent les escaliers et ouvrent la porte à la volée. Derrière, une quinzaine de types en robe sacrifiant une chèvre sur un autel, et se retournant comme un seul homme. Nos héros se préparent à un âpre combat mais leurs adversaires en voyant les arbalètes et le reste lèvent les bras aussitôt façon reddition. L'un d'eux, un certain Patrick Balkaski, député, commence à discuter avec Zorback. Non nous n'avons envoyé aucun démon, pourquoi voudrions-nous vous tuer ? Le type au poignard chez vous ? Moui, peut-être, c'est possible, mais c'était sans penser à mal... une troupe de ninjas technologiques ? Non. Un démon surpuissant, vous n'y pensez pas ! S'il dit vrai, alors le démon a été envoyé par quelqu'un d'autre !
A ce moment là, Louise qui était restée en arrière, passe en vol plané par dessus ses camarades et s'écrase sur l'autel et les restes de chèvre ensanglantée. Tous se retournent : le Cerullârg est là ! Incroyable qu'il soit arrivé discrètement derrière tout ce monde. Zorback lance la dague à Nick qui fonce sur le monstre, mais ce dernier le balaie d'un coup de patte rageur. Louise tente de prendre la suite mais glissant sur le sang de chèvre se vautre par terre, tandis qu'Adam arrache les volets qui obstruent les fenêtres. Zorback sort son épée, prêt à en découdre : amis rosicruciens, faisons face comme à la vieille époque ! Silence, il se retourne et voit les hommes en robe se tirer par les fenêtres comme des dératés. Oups. Le monstre tente d'écraser Nick au sol, mais ce dernier roule sur le côté, (dépense un point de drame ) et enfonce la dague de St Michel dans les côtes du démon ! Victoire ! Sauf que Louise avait vu juste, la dague se brise sur la carapace comme une vulgaire lame ordinaire... Dépités, les héros battent en retraite, parvenant à peine à sauver leur peau.
L'heure des explications a sonnée. L'espace de Nick fonce à vive allure, direction la place des Vosges. Le véhicule dérape, reprend sa route... et défonce la porte d'entrée de la maison de Montarges ! Les aventuriers plus ou moins K.O. descendent tandis que les deux gardes du corps se mettent en position au sommet de l'escalier. Louise envoie un carreau dans la jambe de l'un d'eux, Adam et Zorback sortant les lames pour se battre pied à pied. Caraba en saisit un entre ses mains et aspire sa vie goulument, Nick fracasse l'autre contre un mur. Il ne faut que quelque secondes à l'équipe pour débouler dans le bureau de Montarges qui lève les mains en signe de paix :
Montarges : vous m'avez eu, bien joué, je reconnais ma défaite, bravo...
Caraba : dis-moi où est la dague salopard où l'autre (désignant Nick) te balance par la fenêtre.
Montarges : dans le tiroir gauche, juste là.
Caraba fouille le tiroir du bureau : la lame est bien là, enroulée dans un chiffon anthédiluvien. Son pouvoir est palpable. C'est alors qu'un bruit inquiétant se fait entendre dans l'escalier : le Cerullârg arrive. La démone lance la dague à Zorback qui se charge de l'astiquer en vitesse ; la porte s'ouvre, enfin un pan de mur tombe, révélant l'invincible démon ; Zorback lance l'arme à Nick au moment où le monstre, écartant les obstacles, s'apprête à écraser ses poings sur sa figure. Le robot choppe l'arme au vol et la lance, pointe en avant, dans le crâne du démon. La lame s'enfonce dans la tête inhumaine, une grande lumière jaillit, aveuglant tout le monde dans la pièce : il ne reste plus du démon et de la dague qu'un petit tas de poussière brûlante sur le sol.
Epilogue
Les sirènes de police se font entendre. Fatigués, vainqueurs, les héros s'en vont non sans avoir fait comprendre à un Montarges trop heureux de survivre qu'il avait intérêt à se tenir à carreaux.
Fin du premier épisode
Cinquième quart
Eh oui faut bien rallonger la sauce quand une deuxième séance est nécessaire.
A 19h30, comme prévu, une voiture noire aux vitres impénétrables vient se garer devant la fontaine. Les autres usagers se mettent à klaxonner derrière, un conducteur essaie d'engueuler le gêneur mais s'enfuit peu après comme s'il avait le diable à ses trousses. Caraba va voir, une vitre s'abaisse sur un des gardes du corps de Montarges, lequel lui remet un paquet sans un mot, avant que le véhicule ne disparaisse dans le lointain. Le colis contient une dague, vraisemblablement ancienne. Louise, mue par une intuition soudaine, demande à Zorbak d'examiner l'objet attentivement. Las, le peu de temps qu'il leur reste ne leur laisse pas le temps de pousser plus loin (ouh le méchant MJ pas foutu de rebondir sur une idée de Melwen et qui préfère dire « t'as pas le temps » !).
Une demi-heure plus tard, le groupe arrive devant le bar où se réunissent les rosicruciens, avec la dague bien ointe (et plutôt deux fois qu'une me dit Zorback). En chemin, un plan est rapidement monté : rentrer, les tuer tous et baste. Ils entrent donc dans le bar comme s'il leur appartenait. Zorback adresse un salut au barman qui se met à trembler : Mr Zorback, quel plaisir inattendu. Oui ils sont là-haut, comme toujours. Les enfermer dedans pour que vous puissiez brûler l'établissement ? Je préfèrerais éviter, monsieur, si cela ne vous embête pas... Finalement les héros montent les escaliers et ouvrent la porte à la volée. Derrière, une quinzaine de types en robe sacrifiant une chèvre sur un autel, et se retournant comme un seul homme. Nos héros se préparent à un âpre combat mais leurs adversaires en voyant les arbalètes et le reste lèvent les bras aussitôt façon reddition. L'un d'eux, un certain Patrick Balkaski, député, commence à discuter avec Zorback. Non nous n'avons envoyé aucun démon, pourquoi voudrions-nous vous tuer ? Le type au poignard chez vous ? Moui, peut-être, c'est possible, mais c'était sans penser à mal... une troupe de ninjas technologiques ? Non. Un démon surpuissant, vous n'y pensez pas ! S'il dit vrai, alors le démon a été envoyé par quelqu'un d'autre !
A ce moment là, Louise qui était restée en arrière, passe en vol plané par dessus ses camarades et s'écrase sur l'autel et les restes de chèvre ensanglantée. Tous se retournent : le Cerullârg est là ! Incroyable qu'il soit arrivé discrètement derrière tout ce monde. Zorback lance la dague à Nick qui fonce sur le monstre, mais ce dernier le balaie d'un coup de patte rageur. Louise tente de prendre la suite mais glissant sur le sang de chèvre se vautre par terre, tandis qu'Adam arrache les volets qui obstruent les fenêtres. Zorback sort son épée, prêt à en découdre : amis rosicruciens, faisons face comme à la vieille époque ! Silence, il se retourne et voit les hommes en robe se tirer par les fenêtres comme des dératés. Oups. Le monstre tente d'écraser Nick au sol, mais ce dernier roule sur le côté, (dépense un point de drame ) et enfonce la dague de St Michel dans les côtes du démon ! Victoire ! Sauf que Louise avait vu juste, la dague se brise sur la carapace comme une vulgaire lame ordinaire... Dépités, les héros battent en retraite, parvenant à peine à sauver leur peau.
L'heure des explications a sonnée. L'espace de Nick fonce à vive allure, direction la place des Vosges. Le véhicule dérape, reprend sa route... et défonce la porte d'entrée de la maison de Montarges ! Les aventuriers plus ou moins K.O. descendent tandis que les deux gardes du corps se mettent en position au sommet de l'escalier. Louise envoie un carreau dans la jambe de l'un d'eux, Adam et Zorback sortant les lames pour se battre pied à pied. Caraba en saisit un entre ses mains et aspire sa vie goulument, Nick fracasse l'autre contre un mur. Il ne faut que quelque secondes à l'équipe pour débouler dans le bureau de Montarges qui lève les mains en signe de paix :
Montarges : vous m'avez eu, bien joué, je reconnais ma défaite, bravo...
Caraba : dis-moi où est la dague salopard où l'autre (désignant Nick) te balance par la fenêtre.
Montarges : dans le tiroir gauche, juste là.
Caraba fouille le tiroir du bureau : la lame est bien là, enroulée dans un chiffon anthédiluvien. Son pouvoir est palpable. C'est alors qu'un bruit inquiétant se fait entendre dans l'escalier : le Cerullârg arrive. La démone lance la dague à Zorback qui se charge de l'astiquer en vitesse ; la porte s'ouvre, enfin un pan de mur tombe, révélant l'invincible démon ; Zorback lance l'arme à Nick au moment où le monstre, écartant les obstacles, s'apprête à écraser ses poings sur sa figure. Le robot choppe l'arme au vol et la lance, pointe en avant, dans le crâne du démon. La lame s'enfonce dans la tête inhumaine, une grande lumière jaillit, aveuglant tout le monde dans la pièce : il ne reste plus du démon et de la dague qu'un petit tas de poussière brûlante sur le sol.
Epilogue
Les sirènes de police se font entendre. Fatigués, vainqueurs, les héros s'en vont non sans avoir fait comprendre à un Montarges trop heureux de survivre qu'il avait intérêt à se tenir à carreaux.
Fin du premier épisode