Nous avons joué le premier scénario du livret d'intrigues supplémentaires : Meurtre à l'auberge et mes joueurs ont, semble t'il, bien apprécié. Ils étaient bien leur rôles et se sont démenés pour préserver l'auberge. Avoir des joueurs qui connaissent mieux que vous le dossier de personnage, ça m'aurait presque tiré une larme
.Voici le début de l'article qu'en à tiré Méolme, meilleur journaliste de la gazette "Les Ragots de Laélith" (Enfin, c'est qu'il prétend).
Meurtre à l’auberge
Chronique d’un désastre évité
Comme vous le savez, je m’éloigne périodiquement, et bien à regret de notre magnifique citée. Mais aucun sacrifice n’est trop grand pour vous, mon fidèle lectorat. Et je suis prêt à braver les puces, la crasse et la bêtise pour rapporter de croustillants ragots, mais aussi de belles histoires, depuis nos provinces éloignées.
Heureusement pour moi, l’auberge dont je vais vous parler est ma foi, bien tenu. Un personnel peu éduqué mais diligent, se met à votre service sous la houlette de l’aubergiste, maître Klauss. Cette auberge, nommée l’auberge de l’épée car, parait-il, l’illustre héros local dont la renommée n’a, hélas, pas franchie nos frontières, y aurait laissé son arme.
Ne vous enflammez pas chers lecteurs, il ne s’agit que d’une nouvelle variation de l’histoire (authentique celle-là) de Sancta Gorgeram XIV, trente-huitième roi dieux, qui débarrassa un village de l’hydre qui le terrorisait. Mais ne désespérez pas non plus, car ces petites citées provinciales, pour peu que l’on s’y intéresse, peuvent révéler quelque évènement qui peuvent intéresser la personne de qualité se targuant d’ethnologie.
Or donc, m’étant enfermé dans ma chambre pour écrire mon prochain livre (dont vous pouvez dors et déjà réserver un exemplaire auprès de la haute et immanente imprimerie de Laélith pour un prix ma foi, fors modique), je fus réveillé par un va et vient fors peu courtois, dès le chant du coq. Je m’apprêtais à protester avec force lorsque j’entendis une petite voix dans le couloir ; « Il est mort Monsieur. Il est mort ! » N’écoutant alors que mon courage, je me fis un devoir de prendre tous les risques pour en apprendre plus, et vous révéler la vérité sur ce qu’il s’était réellement passé dans cette auberge ....