Dans les jeux "old school" de type D&D/AD&D et retroclones (OSE, OSRIC, S&W, pas mal d'autres), la plupart du temps les règles de points de vie restent "à l'ancienne", à savoir que, soit à "0 points de vie le personnage est mort", soit qu'"à 0 points de vie le personnage est inconscient, et perd 1pv par round, et meurt quand il atteint un nombre de pv négatifs égal à son niveau" (en général).
Bon, ça a l'avantage de la clarté, c'est sans ambages. Mais, question souvent posée: quid si l'on veut faire des points de vie, et de l'état "0 points de vie" un outil plus nettement de "gestion de l'histoire"?
Déjà dans l'immédiat: dans DD5, nul n'ignore que les "lancers de survie" (à ne pas rater trois fois) d'une part augmentent la survivabilité des persos, et créent souvent un suspense amusant (quand il faut lui venir en aide). Certains préfèreront un lancer sur une table de "blessures critiques" ad hoc. D'autres des "seuils" de "blessure massive" en dessous desquels on ne peut pas recevoir de coup vraiment mortel (un peu comme suggéré en option dans DD3 ou DD5?)…
Et aussi dans la narration, si, de l'accord du MJ et du joueur, il ne s'agit pas pour le perso de mourir à ce moment: le perso tombe à 0 hp contre des gardes, le MJ déclare: "et tu te réveilles en prison…" (valable aussi pour les TPK!

Dons, pour ceux qui font du Old School/"retroclones D&D": comment interprétez vous l'état '"0 points de vie", et ce qui s'en suit"?
(De mon côté: j'ai tendance d'une part à compter entre 0 et pv négatifs comme de l'inconscience, à faire lancer un "save vs Death" ensuite, et à faire juste perdre 1 pts d'une stat, aléatoire, comme "séquelle" si un perso "devrait être mort" et ne l'est pas. Et quand il y a TPK, les PJ se retrouvent en effet souvent vivants mais en esclavage, envôutés, etc…)