Abandonné [SPOILERS] [CR PJ] Vampire V5 : Fall of London

[JoKeR]

Je suis PJ ! Joie ! Sur une campagne ! Rejoie ! Un truc publié en plus ! Alors là c'est la teuf,  j'ai décidé de prendre des notes en mode subjectif. Ca m'aide à rester concentré sur la partie en virtuel. Alors tant qu'à les avoir autant partager. Mais du coup je ne met pas de balise spoil parce que je ne sais pas ce qui est sensible ou pas. Dans le doute si vous voulez en profiter, ne lisez pas ;-)

Je joue Tony Castelli, fixer brujah trans.

 28/04 : première session, premier chapitre.

Mort, un peu plus mort, un peu moins mort. Réveil ardu la fin au ventre, le sang aux lèvres. Attaché, saleté ! Je me contient, je ne sais comment. La torpeur m'assèche, m'assomme encore. Quand, comment, qui, qu'importe. Un type, Adelino Da Silvio, m'a versé du sang dans la gueule. Nous a versé, il y a aussi Alice la sorcière, Carl le nosferatu et Catherine l'aristo. On s'était foutu en torpeur ensemble. Un rituel présidé par Mythras. Dur de se rappeler d'autre chose... Un effet de la torpeur je suppose.
 Adelino est « fier » de nous avoir rencontré et participé à notre réveil. Ca me fait une belle jambe. L'affrux râle qu'il a les crocs. Adelino nous invite à le suivre pour le repas. Soit.

 Les lumières sont de longues ampoules blafarde. On est donc pas demain, mais bien plus tard. Quelle année ? En tout cas ils ont pas lésiné sur les mesures de sécurité et les verrous. Pour pas qu'on sorte. Des fois qu'on soit somnambules je suppose.
  
 Enfin ! Da Silvio fait rentrer le repas, loué soit Mythras ! Si chauds et vivants, j'en ai la tête qui tourne. Mais ils sont attachés, contraints, c'est dommage, ça me gâche un peu la fête. Tout mes camarades perdent la têtes, laissent parler la bête et lancent la boucherie. Étonnant que je n'y ai pas cédé non plus. Torpeur, torpeur...
Je repère un petit mignon, terrorisé comme les autres et j'arrive à l'attirer loin de la boucherie, à la rassurer. Ca se passera mieux comme lui dis-je. Je n'ai pas perdu la main. Ses sanglots se tarissent, il se calme, se laisse aller... Je le détache.

 Et
 Je
 Mange...

 J'avais oublié.
 
  
 Je me retiens et le laisse en vie, gardant une petite faim pour la route. Ca aide à rester affûté. A côté mes semblables luttent comme ils peuvent. C'est moche. Pauvres mortels... Adelino se terre de l'autre côté du repas. Pas rassuré le bonhomme. Pourtant il a bien fait les choses.
 Le calme finit par retomber.
  
 Le Nosferatu cède à sa seconde nature : la curiosité et il commence à cuisiner Da Silvio qui se cache derrière un statut de larbin. Il va nous emmener voir « Darius », inconnu au bataillon même si Pater Thomas lui a confié notre réveil.
 
En 2012.

 Putain de merde. 72 ans plus tard. La Guerre doit être finie. Benito doit pourrir en enfer comme il le mérite mais je crains qu'il aie eut une descendance aussi nombreuse que nauséabonde. Chier. Merde. Bordel de merde. C'est trop pour le réveil, même après un café. On prend une douche pour se dépoussiérer avant d'aller faire les frippes avec ce qu'il nous a ramené comme frusque. Je bande mes seins. C'est pratique de ne pas avoir à respirer. Pantalon large, bretelles, col roulé, drôles de godasses sacrément confortables : j'ai toujours l'oeil et la classe. Il y a des trucs qui ne prennent pas la poussière.
  

 On suit le sous fifre entre des entrepôts de briques en série. L'air aussi est différend. Le bureau où il nous mène est encore autre chose. Je sais pas en quoi sont foutu ces tables, ces fauteuils et les trucs plats qui trônent sur leur espace de travail. Le mauvais goût des bibelots a visiblement la peau dure.

 Deux guss, l'un en costard pas si différent que de mon temps. Le genre ultra propre et maniéré, ça a pas beaucoup changé, les bourgeois.
Derrière lui un gros bras avec une coiffure d'indien, comme ça, détendu. Intéressant. Il sent la rue lui.Le bourge c'est Darius, chroniqueur de Mythras. Il nous ressort le couplé de l'honneur de nous rencontrer. La fierté d'être le flagorneur de service de Mythras depuis 60 ans. Au moins les bourgeois ont gagné la guerre et les nazis et fascistes ont dégagé. L’autre c’est Mickey. Darius tourne autour du pot, i la l’air d’avoir du gros à nous lâcher. 

 HOLY FUCKING SHIT !!! Mythras a disparu ! Bombardé peu de temps après notre torpeur. Mort ou planqué ? Fuck. Et ils nous on retrouvé que récemment. 72 ans dans le coltard pour rien, rien que le hasard. Enfin pas selon ce bouffon pour qui tout est prévu par quelqu'un.
Londres a une Prince, on est sous la domination de la Camarilla. Je retire ce que j'ai dit sur les fascistes je suppose.

Mickey rappelle à Darius l'existence d'une enveloppé et celui-ci nous la donne : une lettre de Pater Thomas. Un résumé simple ? C'est la merde. L'enfer vient sur Londres et ils ont tous fuit, nous réveillant pour faire le sale boulot, retrouver des artefact de Mythras. Thomas lui-même est parti depuis six mois.

 Mickey sort des petits objets en plastique, sois disant un téléphone portable et nous assomme d'explications rapides. Comme si c'était évident. On nous donne de la thune, 1000 livres, mais visiblement ça vaut moins qu'avant. Là dessus un truc à hélice passe devant la fenêtre, gabarit piaf. Va falloir réviser fissa. « Un drone » dit Mickey, qui a l'air de paniquer et tout le monde se fait la malle vers la pièce à côté où de petits écrans de cinéma d'une qualité ridicule nous montre des voitures improbables d'où sortent des soldats.

Enfin, la police. Peut être au courant de notre existence, time to run ! Darius se met à tout empaqueter, tranquillement. Il a une issue de secours safe mais on doit quand même lui secouer les puces pour décarer. Après avoir pris « que le stricte nécessaire » on peut enfin le suivre alors que le combat s'engage à l’extérieur.
Les armes à feu claquent comme des furies sèches et de la fumée qui pue l'ail envahit l'entrepôt dès que la police fait exploser la porte. Retour vers le sous sol sous le feu, littéralement parce que les impacts s'enflamment brièvement, de l'ennemi. Catherine se fait toucher de plein fouet et hurle de douleur. Mais elle se relève. Elle est toujours aussi coriace sous ses airs de princesse.

 Heureusement qu'ils ont blindé ce sous sol contre nous. Une fois que Cathy a fermé la porte derrière elle ces balles d'enfer ne sont qu'un mauvais souvenir. Retour sur les lieux du festin où Darius révèle un passage secret dans les douches. Petit malin. Petit tunnel, sombre humide glissant, splarf dans la fange. Mes nouvelles grolles sont foutues. Carl m'aide à me relever mais l'odeur à vomir va me suivre des jours.
On débouche sur la Tamise et on voit la ville et ses lumières. Toutes ces lumières... Canari Warfs (chasse gardée de la Reine Anne). Darius veut se faire la malle, refusant de nous faire un cours d’histoire ou de nous accorder l’hospitalité. On se retrouve dans un hotel propret. Je saurai pas dire si c’est luxe ou pas, mais décidément le temps nous a pas attendu…

Anne était la préfète de Londres en l’absence de Mythras. A sa dispration c’est pas étonnant qu’elle aie prit le trône. On a le numéro de sa secrétaire pour une petite sauterie le lendemain. On se met d’accord sur ma ligne : inutile de gâcher l’avantage de la surprise quand on compte s’incruster et qu’on est pas attendus.

 En attendant la télé à l’air d’avoir profité du temps qui passe. Voyons voir ce qui passe sur les trois chaînes...

[JoKeR]

Hélas trois mille fois hélas un changement d'horaire pro me contraint a quitter cette campagne.

4ème année consécutive sans jouer comme PJ sur une campagne...