CR - ACKS - Des héros et des Dieux
Publié : lun. juil. 08, 2019 12:00 pm
Thylissos est une cité-Etat portuaire, démocratique, gouvernée par un conseil élu de magistrats.
Il y a quelques jours, la terre a tremblé, causant de nombreux dégâts et affolant la population qui craint d’avoir provoqué la colère de Poséidon
Le conseil des magistrats de la ville a interrogé Diogénie, la prêtresse du temple de Poséidon, mais l'ébranleur du sol n'y est pour rien. Le conseil a donc décidé de tirer un petit groupe au sort parmi les éphèbes, les jeunes gens de la cité arrivés au seuil de l'âge adulte et astreints au service civique, afin de les charger d'aller solliciter l'oracle d'Eumolpe, un prêtre d'Apollon et haruspice reconnu, qui vit en ermite dans un sanctuaire à deux jours de la cité.
Le groupe d'éphèbes se compose ainsi :
Cybèle, une initiée de la lame (Bladedancer), membre d'un ordre clérical féminin dédié à Artémis
Mnésimaque, une arcaniste divine (Wonderworker), dans ses veines coule un sang ancien, sa lignée remonte jusqu’à Aphrodite elle-même
Enfin, le peuple d'Héphaïstos (les nains) a désigné Astérius (Dwarven Delver), le fils du tailleur de pierre, pour le représenter.
Le groupe quitte donc la ville, emportant avec lui de l'orge, du vin ainsi qu'un bélier, offert par Phorios, le marchand de bétail, l’homme le plus riche de la ville, pour le sacrifice.
Après avoir dépassé les terres cultivées de Thylissos, le petit groupe s'est enfoncé dans les collines boisées qui s'étendent au-delà. La première journée et la première nuit se déroulent sans incidents, les éphèbes font connaissance.
Le lendemain, alors qu'ils cheminent sur une route encaissée, le groupe tombe dans une embuscade préparée par un groupe de brigands. Les malandrins offrent de leur laisser la vie sauve contre leurs possessions, mais les éphèbes se refusent à trahir la confiance placée en eux par la cité et engagent le combat.
Dès le début de l'affrontement, Mnésimaque est percée d'une flèche qui la laisse inconsciente, aux portes d’Hadès. Mais Cybèle et Astérius, animés d'une fureur divine, ont tôt fait d'éliminer les brigands. Les dieux veillent sûrement sur le groupe car Mnésimaque reprend conscience avant d'avoir rencontré Charon ou passé le Styx.
A quelques stades de la route, ils découvrent le camp des bandits ainsi que des ballots de tissu teints et une charrette, fruit de leurs rapines précédentes. Le bélier est attelé à la charrette, sur laquelle les éphèbes chargent Mnésimaque, trop affaiblie par ses blessures pour marcher, et ils reprennent leur route.
Le soir venu, ils arrivent au sanctuaire, mais celui-ci est désert, le trésor a été pillé et des traces de lutte sont visibles dans la cabane d'Eumolpe.
Alors que Cybèle et Astérius inspectent le site, Astérius fait la rencontre de Pandion, un kalikantzaroï (une sorte de lutin) qui vit non loin du sanctuaire et a assisté au saccage du site.
Une bande de brigands a capturé Eumolpe, pillé le trésor du sanctuaire, puis est repartie avec son prisonnier. Pandion les a suivis et les a vu précipiter le pauvre Eumolpe dans un gouffre non loin d’ici, un endroit maudit sur lequel courent de sinistres légendes.
Il y a de cela des lustres, un peuple ancien, les Solymes, vénérait un monstre qui habitait dans le gouffre et lui livrait des sacrifices humains pour apaiser sa faim. Un jour, un héros, surement de souche divine mais dont l’histoire a oublié le nom, passa par ces collines et les Solymes complotèrent pour le livrer au monstre plutôt que de sacrifier l’un des leurs. Mais le héros tua le monstre et précipita les Solymes qui le servait au fond du gouffre. A la suite de quoi les Solymes périclitèrent et furent anéantis par un autre peuple au cours d’une vague migratoire.
Après avoir pris du repos, voulant connaître le sort d’Eumolpe, les éphèbes demandent à Pandion de les guider jusqu’au gouffre.
Au fur et à mesure qu’ils gravissent les collines, un brouillard se lève et s’épaissit encore lorsqu’ils arrivent à destination. Le gouffre lui-même est une ouverture circulaire d’une trentaine de mètres de diamètre, qui s’enfonce profondément dans la terre. En en faisant le tour, ils découvrent la plate-forme où avaient lieu les sacrifices. Il en subsiste un pilier de pierre, orné d’anneaux de fer. Des maillons de chaîne brisés jonchent le sol, ainsi que des traces brunes, de rouille ou de sang. De cette plate-forme, un escalier descend dans les profondeurs du gouffre, en longeant sa circonférence. Les marches de pierre sont moussues, humides et glissantes.
Astérius s’engage le premier, suivi de Cybèle et Mnésimaque. Peu après, il distingue des formes humaines, qui montent l’escalier. Un groupe de personnages, revêtus de grand capuchons gris élimés, et armés de faucilles, surgit hors de la brume. Le premier se jette sur Astérius et le taillade de sa faucille. En position précaire, les éphèbes remontent l’escalier, Astérius parant les coups portés contre lui, jusqu’à revenir à la plate-forme. Là, les trois éphèbes peuvent agir de concert et leurs attaquants sont rapidement éliminés.
Sous les capuchons gris, ils découvrent les corps d’humains émaciés, à la peau blafarde, à l’aspect rustique. Ils en déduisent qu’il s’agit de descendants des Solymes adorateurs du monstre, qui auraient survécu au fond du gouffre depuis ces temps anciens.
Les éphèbes reprennent leur descente et découvrent un complexe creusé dans la roches des parois du gouffre.
De chambres secrètes en passages étroits, ils descendent dans les profondeurs de la terre, en combattant au passage des Solymes et des araignées géantes, jusqu’à arriver dans une crypte où reposent des vases canopes et des urnes funéraires. Là, ils affrontent un revenant puis découvrent un passage qui les mène à une grotte oubliée.
Dans cette grotte tapissée de cristaux rouges, repose le squelette couvert de moisissure d’un Solyme, qui est visiblement venu mourir à l’écart. Après avoir résisté aux effets délétères de la moisissure, ils récupèrent une baguette de métal ornée d’un cristal rouge des mains du squelette, puis décident de prendre un peu de repos.
A suivre …
Il y a quelques jours, la terre a tremblé, causant de nombreux dégâts et affolant la population qui craint d’avoir provoqué la colère de Poséidon
Le conseil des magistrats de la ville a interrogé Diogénie, la prêtresse du temple de Poséidon, mais l'ébranleur du sol n'y est pour rien. Le conseil a donc décidé de tirer un petit groupe au sort parmi les éphèbes, les jeunes gens de la cité arrivés au seuil de l'âge adulte et astreints au service civique, afin de les charger d'aller solliciter l'oracle d'Eumolpe, un prêtre d'Apollon et haruspice reconnu, qui vit en ermite dans un sanctuaire à deux jours de la cité.
Le groupe d'éphèbes se compose ainsi :
Cybèle, une initiée de la lame (Bladedancer), membre d'un ordre clérical féminin dédié à Artémis
Mnésimaque, une arcaniste divine (Wonderworker), dans ses veines coule un sang ancien, sa lignée remonte jusqu’à Aphrodite elle-même
Enfin, le peuple d'Héphaïstos (les nains) a désigné Astérius (Dwarven Delver), le fils du tailleur de pierre, pour le représenter.
Le groupe quitte donc la ville, emportant avec lui de l'orge, du vin ainsi qu'un bélier, offert par Phorios, le marchand de bétail, l’homme le plus riche de la ville, pour le sacrifice.
Après avoir dépassé les terres cultivées de Thylissos, le petit groupe s'est enfoncé dans les collines boisées qui s'étendent au-delà. La première journée et la première nuit se déroulent sans incidents, les éphèbes font connaissance.
Le lendemain, alors qu'ils cheminent sur une route encaissée, le groupe tombe dans une embuscade préparée par un groupe de brigands. Les malandrins offrent de leur laisser la vie sauve contre leurs possessions, mais les éphèbes se refusent à trahir la confiance placée en eux par la cité et engagent le combat.
Dès le début de l'affrontement, Mnésimaque est percée d'une flèche qui la laisse inconsciente, aux portes d’Hadès. Mais Cybèle et Astérius, animés d'une fureur divine, ont tôt fait d'éliminer les brigands. Les dieux veillent sûrement sur le groupe car Mnésimaque reprend conscience avant d'avoir rencontré Charon ou passé le Styx.
A quelques stades de la route, ils découvrent le camp des bandits ainsi que des ballots de tissu teints et une charrette, fruit de leurs rapines précédentes. Le bélier est attelé à la charrette, sur laquelle les éphèbes chargent Mnésimaque, trop affaiblie par ses blessures pour marcher, et ils reprennent leur route.
Le soir venu, ils arrivent au sanctuaire, mais celui-ci est désert, le trésor a été pillé et des traces de lutte sont visibles dans la cabane d'Eumolpe.
Alors que Cybèle et Astérius inspectent le site, Astérius fait la rencontre de Pandion, un kalikantzaroï (une sorte de lutin) qui vit non loin du sanctuaire et a assisté au saccage du site.
Une bande de brigands a capturé Eumolpe, pillé le trésor du sanctuaire, puis est repartie avec son prisonnier. Pandion les a suivis et les a vu précipiter le pauvre Eumolpe dans un gouffre non loin d’ici, un endroit maudit sur lequel courent de sinistres légendes.
Il y a de cela des lustres, un peuple ancien, les Solymes, vénérait un monstre qui habitait dans le gouffre et lui livrait des sacrifices humains pour apaiser sa faim. Un jour, un héros, surement de souche divine mais dont l’histoire a oublié le nom, passa par ces collines et les Solymes complotèrent pour le livrer au monstre plutôt que de sacrifier l’un des leurs. Mais le héros tua le monstre et précipita les Solymes qui le servait au fond du gouffre. A la suite de quoi les Solymes périclitèrent et furent anéantis par un autre peuple au cours d’une vague migratoire.
Après avoir pris du repos, voulant connaître le sort d’Eumolpe, les éphèbes demandent à Pandion de les guider jusqu’au gouffre.
Au fur et à mesure qu’ils gravissent les collines, un brouillard se lève et s’épaissit encore lorsqu’ils arrivent à destination. Le gouffre lui-même est une ouverture circulaire d’une trentaine de mètres de diamètre, qui s’enfonce profondément dans la terre. En en faisant le tour, ils découvrent la plate-forme où avaient lieu les sacrifices. Il en subsiste un pilier de pierre, orné d’anneaux de fer. Des maillons de chaîne brisés jonchent le sol, ainsi que des traces brunes, de rouille ou de sang. De cette plate-forme, un escalier descend dans les profondeurs du gouffre, en longeant sa circonférence. Les marches de pierre sont moussues, humides et glissantes.
Astérius s’engage le premier, suivi de Cybèle et Mnésimaque. Peu après, il distingue des formes humaines, qui montent l’escalier. Un groupe de personnages, revêtus de grand capuchons gris élimés, et armés de faucilles, surgit hors de la brume. Le premier se jette sur Astérius et le taillade de sa faucille. En position précaire, les éphèbes remontent l’escalier, Astérius parant les coups portés contre lui, jusqu’à revenir à la plate-forme. Là, les trois éphèbes peuvent agir de concert et leurs attaquants sont rapidement éliminés.
Sous les capuchons gris, ils découvrent les corps d’humains émaciés, à la peau blafarde, à l’aspect rustique. Ils en déduisent qu’il s’agit de descendants des Solymes adorateurs du monstre, qui auraient survécu au fond du gouffre depuis ces temps anciens.
Les éphèbes reprennent leur descente et découvrent un complexe creusé dans la roches des parois du gouffre.
De chambres secrètes en passages étroits, ils descendent dans les profondeurs de la terre, en combattant au passage des Solymes et des araignées géantes, jusqu’à arriver dans une crypte où reposent des vases canopes et des urnes funéraires. Là, ils affrontent un revenant puis découvrent un passage qui les mène à une grotte oubliée.
Dans cette grotte tapissée de cristaux rouges, repose le squelette couvert de moisissure d’un Solyme, qui est visiblement venu mourir à l’écart. Après avoir résisté aux effets délétères de la moisissure, ils récupèrent une baguette de métal ornée d’un cristal rouge des mains du squelette, puis décident de prendre un peu de repos.
A suivre …