Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager notre première partie d'un jeu de Mage qu'on a pour ainsi dire improvisé il y a une dizaine de jours. (Techniquement, les règles sont celles de Sorcerer's Crusade, parce que vu la date, on hésitait entre ça et Ascension, et puis finalement c'est SC qui l'a emporté.)
L'impro en question s'étant passé comme suit après avoir regardé Pirates des Caraïbes 2:
"Tiens, si on jouait des pirates?"
"Des MAGES pirates."
"Ah ouais, c'est cool, ça! On pourrait utiliser les règles de Sorcerer's Crusade?"
"Ouais mais pas dans les Caraïbes, ça a été trop fait."
"On n'a qu'à faire des mages pirates sur le Rhin. Et puis on aurait recruté l'équipage sur le Baggersee." (C'est à côté de là où on vit notre groupe... oui, en Allemagne. )
"C'est un peu réducteur, mais on va dire que ça se passerait en Europe, et puis vous pourriez avoir... oh ouais, tiens, un vaisseau féérique qui se téléporte aléatoirement?"
"Ca marche!!" (tous en choeur)
Bref, tout ceci a donné naissance, en l'espace d'une soirée, à l'équipage de la Vouivre, brigantine pirate écumant les sept mers et surtout celles d'Europe en 1620. C'est whacky, over-the-top, pas forcément correct sur certains points historiques ("TGCM", dira le MJ, alias Peppermint), mais on s'en fiche pas mal, parce que c'est super fun.
Petite présentation rapide du navire et de l'équipage (environ 35 hommes en tout):
La Vouivre est une brigantine fabriquée en bois de la forêt des Carnutes par des Nockers, à la demande du Chaldéen, son capitaine, un Eshu âgé d'un certain nombre de siècles (pas physiquement, mais il se rappelle ses vies antérieures). L'esprit d'une Vouivre mineure y a été invoqué, d'où son nom, habitant désormais le navire et sa figure de proue (une très belle femme à la longue queue de serpent). La Vouivre est fort caractérielle, est si rapide qu'elle a donné naissance à bon nombre de rumeurs, et a la particularité de se téléporter là où elle le désire (mais pas forcément l'équipage!) toutes les 1-2 semaines environ.
PJs:
* Elias Kratos, dit "Le Grec", timonier, Orphelin, grec - chauve, anneau à l'oreille, tatouages. (Joué par le petit frère de Pepper, qui a 10 ans, se débrouille carrément pas mal sachant que c'est sa première partie de JDR, et oui, il joue à God of War )
* Flosshilde, dite "La Vouivre", maître d'équipage (responsable de la manoeuvre), Valdaerfrau, scandinavo-germano-quelque chose - grande, blonde, yeux bleus. (Jouée par Matryoshka.) Vierge de combat investie d'une mission par ses Dieux, qui la plongent régulièrement dans un sommeil faisant qu'elle ne vieillit pas, elle ne se souvient que très peu de ses existences antérieures, et ne peut pratiquer sa magye qu'en tenant son épée, Balmung.
* Evan Le Guen, dit "La Salamandre" (enfin, surtout dans les rumeurs, parce que pour l'équipage, c'est tout simplement "le gamin"), cannonier en chef (responsable du cannonage), Solificato, breton. (Joué par moi-même.) Âgé de 13 ans, il était l'apprenti d'un Solificato chanoine à la cathédrale de Quimper, mais, ayant voulu aller plus vite que la musique et étudier en cachette de son maître, il a accidentellement mis le feu à l'une des tours de la cathédrale en s'endormant à 4h du mat' lors d'une expérience délicate (oui, la cathédrale de Quimper a vraiment cramé en février 1620), et s'est enfui pour trouver refuge sur la Vouivre qui mouillait au port. La lose. Il utilise un tromblon enchanté capable de cracher du feu grégeois.
* Pierre-François Marie Antoine de Froissac La Mirandière, dit "La Pointe", quartier-maître aux vivres, renégat de la Haute Guilde - fort en gueule, petite moustache et royale, très Errol Flynn. (Joué par Merlock.) Renégat parce qu'il leur a notamment dérobé une puissante épée, une rapière dont on raconte qu'elle a appartenu à un Anglais, un certain Solomon Kane... (Elle peut faire des dégâts aggravés, d'ailleurs.)
* Martin Poirier, assistant du chirurgien, Verbena, vendéen.
PNJs d'importance:
* Le Chaldéen, capitaine, Eshu, nationalité inconnue
* Marten van de Welde, second et navigateur (responsable du pilotage), Hermétiste, hollandais
* Gwenned Gwilherm, charpentier (responsable de l'entretien), kinain Nocker, breton
* Sigurd Amundsen, chirurgien et aumônier de bord, renégat du Cercle d'Hippocrate, danois
* Eloi Leborde, vigie, Eveillé Orphelin, français
* Damen Iturri, assistant charpentier, Troll, basque
* Matthaus Arbogast, cuisinier, Orphelin
* Marcus, Eveillé mais pas mage, surnommé "le vaillant sidekick" (promotion PNJ en étant joué aléatoirement par les joueurs entre deux tours de fight).
Compte-rendu de notre première partie dans le post qui suit.
Dernière modification par Zashiki-warashi le dim. juin 20, 2010 8:06 pm, modifié 3 fois.
La Vouivre (le navire, pas Flosshilde seule) se trouvait 3 jours auparavant à Porto, où Froissac a tenté de séduire une jolie jeune épouse, au grand dam de son mari avec qui cela a fini en duel. Deux jours plus tard, l'abordage d'un navire marchand s'est soldé par un retournement de situation troublant: ce vaisseau-là disposait d'une escorte que, chose curieuse étant donné le temps dégagé, la vigie n'avait pas repérée. L'équipage a donc fait retraite en n'ayant pu saisir qu'un butin minimum, afin d'échapper à l'escorte en question, que le Chaldéen soupçonnait être en fait un bateau de l'Ordre de la Raison. Une fois bien au large et à l'abri de toute poursuite, tout ce petit monde a procédé au partage du butin; Froissac n'était pas présent, car en train de cuver la bouteille de porto qu'il s'était descendue après le combat, encore dépité par ses récentes aventures amoureuses à Porto (séduire une femme mariée, c'est bien; mais mieux vaut s'assurer avant que son mari ne vous trouvera pas au lit avec elle, et qu'il ne s'avérera pas meilleur que vous en matière d'escrime, surtout lorsqu'il vous faut vous rhabiller d'une main pendant ce temps). (Ceci pour expliquer l'absence du joueur, hein.) C'est pour cette raison que c'est le capitaine qui a procédé au partage.
Le butin, donc, était maigre. Même Flosshilde a dû se contenter d'un anneau en or plutôt que de plusieurs bijoux. Kratos s'est retrouvé avec de la vaisselle à vendre, et Evan avec un creuset. Bizarrement, une fois le partage terminé, restait un petit coffret en bois cerclé de métal, que personne n'avait touché. Le capitaine a trouvé que ce truc sentait fort mauvais mystiquement parlant (fait corroboré par Evan); contrairement à son habitude, il ne l'a pas ouvert, et l'a laissé au pied du mat pour que Gwenned y jette un oeil, une fois le mât réparé. Ceci fait, chacun est retourné à son poste afin de terminer nettoyage, réparations et autre tâches de rigueur. Ce n'est qu'une heure plus tard qu'on a entendu Gwenned gueuler qu'il fallait "jeter cette saloperie à la mer". La saloperie étant le coffret. Ce dernier contenait en fait un disque de métal, comme une grosse pièce de monnaie, mais sans inscriptions, complètement poli par l'usure due au temps; le coffret ouvert, on sent encore mieux la "puanteur" de l'objet. Sur le disque se trouve aussi une sorte de patine noire.
Personne ne sait vraiment quoi en faire. Qu'on le jette à la mer ou qu'on le garde, le capitaine pressent que dans le deux cas, cela attirera des ennuis au navire et à l'équipage. Il demande donc aux PJs de l'examiner. Les trois larrons se rendent dans la sainte-barbe (qui sert de Sanctum à Evan), où l'objet répand une résonance encore pire, et se mettent au travail à tâtons. Hypothèse première: l'Ordre de la Raison transportait cet objet à Porto pour l'examiner, d'où certainement la présence à bord du navire du creuset neuf. Divers "examens" alchimiques et magyques sont réalisés. Le disque est en fer, mais curieusement pas rouillé; le dépôt noir dessus, qui ressemblait à de l'oxydation d'argent plutôt, ne vient pas de l'objet, mais a été placé dessus ensuite, accélérant sans doute son érosion. D'ailleurs, le fait de faire brûler un peu de cette poudre noire a empli toute la pièce d'une odeur de cadavre épouvantable. Kratos parvient à déterminer que l'objet a environ deux cents ans, et Flosshilde découvre qu'il a sans doute été forgé par des gens de son peuple. Et quand le capitaine vient voir l'avancée des examens (car la Vouivre, à la proue, est fort anxieuse d'avoir ça à bord), elle dit qu'à son avis, c'est un objet maudit par ses Dieux à elle, et que le rejeter tel quel pourrait attirer leur colère.
Ne sachant trop s'il s'agit d'une arme, d'une partie d'un objet plus grand, ou d'autre chose encore, décision est alors prise de faire voile vers le nord, dans la direction d'où était venu le navire de l'Ordre de la Raison. Peu après que la Vouivre a changé de cap, la vigie donne soudain l'alerte: voile au nord. Sur le pont, il apparait que ces voiles sont grises. Le capitaine sait de quoi il s'agit: c'est un vaisseau des Explorateurs, l'un des pires dangers pour la Vouivre, en conséquence de quoi il déclare le branle-bas de combat, ce qui réveille Froissac. Le vent est complètement tombé, la mer d'un calme plat, ce qui révèle que le navire ennemi a certainement à bord un mage capable d'affecter le temps. ledit navire bat d'ailleurs pavillon espagnol, ce qui fait sourire le capitaine, qui dit alors de hisser le drapeau blanc afin d'inviter aux négociations.
Les deux vaisseaux — la Vouivre et la Vigilante (en fait, le vaisseau d'escorte, ayant retrouvé la trace des PJs) — se retrouvent presque parallèles l'un à l'autre, à tout juste deux enjambées de distance. Debout sur le bastingage, le capitaine de la Vigilante, une très belle Espagnole en habits d'homme du nom de Dolores Alvaro, saute sur le pont de la Vouivre d'un mouvement souple pour atterrir face au Chaldéen. Les deux se connaissent visiblement. Le capitaine Dolores offre deux alternatives: se rendre ou être coulés sans sommation. Le Chaldéen, décidant de prendre cela pour un défi, choisit le combat, se réservant sa vieille ennemie, et donne le signal de l'attaque. L'équipage de la Vouivre, déjà prêt et n'attendant que cela, obéit sans délai. L'équipage ennemi attaque bien sûr également, mais pas assez vite.
Evan fait immédiatement donner du canon, visant les bouches de la Vigilante, ce qui détruit déjà trois de leurs canons. Froissac, attaqué par cinq hommes, en met trois hors de combat d'un puissant balayage de sa lame. Kratos, qui avait employé ses capacités magyques pour prévoir les actions de ses adversaires, esquive une attaque et parvient à mettre au tapis deux hommes; leurs deux compagnons sont jetés à l'eau par l'un des marins, Marcus, qui leur rentre dedans en se balançant à une drisse.. Quant à Flosshilde, entrant en transe de combat, elle esquive avec la grâce d'un danseur, attirant sur elle l'attention (et le trouble) de certains des assaillants.
Les hommes de la Vigilante (portant l'uniforme de troupes de l'armée espagnole, apparemment détachées sur ce navire-là) ont l'avantage du nombre, à trois contre un, et celui d'avoir procédé à l'abordage en premier, mais les canons de la Vouivre continuent de se charger suffisamment des leurs pour que cet avantage soit neutralisé (d'autant plus qu'Evan n'hésite pas à user de ses talents particuliers pour fragiliser la coque d'en face, avant d'ordonner de les couler à la mitraille pour causer plus de confusion encore à l'intérieur). Froissac, attaqué par l'un de ses deux assaillants restants, esquive si bien que l'homme plante son épée dans le pont; d'un geste élégant, le Français brise sa lame, et emporté par son élan, son ennemi finit empalé dessus, lui donnant l'occasion de lui mettre un magnifique coup de pied qui l'envoie valdinguer en faisant tomber trois des soldats. Kratos et Marcus improvisent de quoi mettre le feu aux voiles ennemies en remplissant d'alcool et de bouts de toiles quelques uns des verres récupérés dans le butin, ce qui marche fort bien, causant plus de confusion encore sur la Vigilante. Flosshilde parvient, elle, à sauter sur le pont de cette dernière, et s'enfonce dans la mêlée, avec pour cible un lieutenant en train de donner des ordres.
Alvaro et le Chaldéen continuent leur duel personnel; l'Exploratrice s'avère être une adversaire redoutable, dont le style de combat au sabre et à la dague donne du fil à retordre à son adversaire. Voyant cela, Froissac essaye de se diriger vers eux pour aider discrètement son capitaine. Hélas, il glisse sur le pont couvert de sang, percutant au passage un ennemi, et laissant choir son épée; de justesse, il esquive le coup que lui porte l'ennemi en question, parvient à récupérer sa lame. Le combat laisse des morts dans les deux camps, bien que l'avantage semble passer à l'équipage de la Vouivre, aussi bien pour son capitaine que pour ses matelots qui ne déplorent au moins aucun Eveillé dans leurs pertes. Chose fort curieuse, néanmoins, que remarquent Evan, monté sur les cordages pour canarder au tromblon le pont ennemi, ainsi que Flosshilde et Kratos: les soldats de la Vigilante semblent fort déconcentrés et désordonnés (de même que leur mage, apparemment: le vent commence doucement à revenir).
A ce moment, une voix de femme retentit, celle de la Vouivre, qui annonce qu'elle en a assez, et décide de quitter les lieux. Le vent se lève, enveloppant le navire, et balayant à la mer tous les ennemis, sauf Alvaro, qui avait pu se rattraper. Voyant cela, le Chaldéen use de ses talents féériques pour bondir sur le pont de la Vigilante, récupérer Flosshilde, et la ramener à bord — car tous les marins de la Vouivre savent ce que cela annonce: très bientôt, ils vont totalement changer de location. Alvaro cherche à rejoindre son propre navire, mais remarquant soudain l'état pitoyable de ce dernier, est saisie de surprise et a un mouvement d'hésitation, ce qui s'avère fatal: lorsque le sortilège de la Vouivre prend effet, elle se retrouve prise dedans, désormais isolée, entourée par un équipage hostile. Là encore, quelque chose de curieux se produit: cette téléportation-ci est accompagnée de dix secondes d'obscurité et de curieux sifflements qui résonnent, comme ceux de serpents courroucés...
Lorsque tout revient à la normale, la température a bien chuté. Marten prend immédiatement ses instruments pour recalculer la position du navire, tandis que le capitaine donne des ordres pour que Dolores soit mise aux fers. Marten finit par annoncer, très troublé, que la Vouivre est à présent... au sud-ouest de la côte du Groenland, une première pour ses marins. Pris de soupçons, Kratos, Evan et La Pointe se précipitent dans la sainte-barbe pour voir si l'artefact pris à l'Ordre de la Raison est toujours là. En le sortant de son coffret, Evan perçoit une fois encore les curieux sifflements, de même que l'aura malsaine, plus forte qu'auparavant, et croit voire luire brièvement à la surface du disque un curieux symbole. Pensant qu'il s'agit d'une rune, il va chercher Flosshilde, qui confirme gravement que c'est bien cela: il s'agit d'Eihwaz, qui signifie "la fin" (ainsi que, ajoute Kratos, le symbole du néant, et d'absence de magie notamment). Pour Flosshilde, c'est un signe que ses Dieux ont amené la Vouivre ici, dans un but bien précis. Ne reste plus maintenant qu'à faire voile vers le Groenland et à accoster pour réparer ainsi que pour éviter le gros grain qui se prépare...
Dernière modification par Zashiki-warashi le dim. juin 20, 2010 7:23 pm, modifié 1 fois.
Je dois dire que pour le moment, on s'éclate bien. (Même si on pourrait nous reprocher d'être vraiment over the top et un brin bourrin... mais vous noterez qu'on n'a même pas utilisé le pouvoir "dégâts aggravés" de nos armes — c'est que ça suce en Quintessence, ces trucs! )
Le pire c'est qu'on a vraiment envisagé de faire des pirates sur le Rhin.
Et le cuistot du navire a vraiment été ramassé au Baggersee près de Strasbourg. XD
J'aime bien le concept, d'autant plus que j'en ai un du genre depuis des années, autour d'un bateau appelé "le bateau" qui accueille les 13 sources de pouvoir qui existent dans tout le multivers.
Et qui peut recevoir à son bord pour des voyages à travers des lieux ou quelques terres parallèles (une demi douzaine seulement) les pjs et quelques pnjs d'exception.
J'aime beaucoup le principe d'un équipage de bateau pour des pjs (ou de membres d'une caravane).
On a entre autres choisi ce concept parce que justement il permettait le jeu de troupe — et aussi de faire des parties sans forcément s'engager tout de suite dans une campagne, avec possibilité d'accueillir à peu près n'importe qui à l'arrache à la table (un joueur à l'improviste? Et hop, on lui file l'un des autres membres de l'équipage).
En fait, quand je me rappelle nos parties d'Ars Magica, ce qui nous éclatait le plus, c'était de jouer les pécores de base qui allaient faire le marché pendant que les magos étaient bien au chaud dans leur labo. Du coup, on n'est pas obligés de toujours jouer nos mages ici non plus (cf. Marcus le vaillant sidekick).
Boarf, avec le vaisseau qui se téléporte vous finirez bien à un moment où à un autre par vous retrouver à faire un combat épique contre la Lorelei...
Tiens, voilà ce à quoi le concept me faisait penser. C'est un peu comme la guideline de Stargate Universe, avec un vaisseau qui fait des sauts plus rapides que la lumière de manière inconstante et incontrôlée à proximité de planètes diverses et variées.
C'est vrai que du coup les actions sur le terrain ont moins de conséquences sur le long terme alors que la vie à bord peut évoluer tout au fil de la campagne.
Dans le cyberespace, personne ne vous entend URLer
(Oh oui, Odette. Faut que je la dessine un jour, tiens.)
Rigole pas, mais au cours de la phase de création de persos, quand on était encore en train de délirer sur "on va jouer des pirates sur le Rhin", à un moment, le joueur de Flosshilde a effectivement été très, très tenté de jouer la Lorelei (en fait sa Valdaerfrau vient de là, finalement).
Et effectivement, les actions "à terre" auront certainement moins de conséquences. Quoique, en cherchant bien... et puis le navire finira bien par retourner à certains grands ports un jour où l'autre, n'est-ce pas.
Hudson a écrit :Et la Technocratie de l'époque, comment est-ce qu'elle vous course ??
Ben si, ils ont une Convention sur le dos comme le raconte le gros pavé plus haut : les Explorateurs (la Convention qui deviendra les Ingénieurs du Vide en fusionnant avec les Astrologues).
Et certainement la Haute Guilde aussi... J'imagine que la Vigilante agit avec autorisation de l'Ordre.
Hudson a écrit :(sauf si ça n'est pas déjà d'actualité)
A l'époque, l'Ordre de la Raison tient encore debout ; la guerre interne entre Haute Guilde et Francs-Maçons ne démarrera que dans les années 1650. Je pense que le Progrom n'est pas d'actualité : les Gabriélites sont toujours là mais sans doute marginalisés, et les Ksifarai veillent surtout à la sécu interne de l'Ordre.
Les Cosiens, Artificiers et Astrologues s'en foutent, j'imagine.
En ce qui concerne la Vigilante, on n'en sait encore rien pour le moment, mais une chose est sûre, c'est que Alvaro et le Chaldéen se connaissent (y compris, sans doute, dans le sens biblique du terme...hum). Et que pas mal des hommes embarqués à bord étaient un détachement de l'armée espagnole, pas un équipage en tant que tel, donc qu'ils ont certainement été affectés là récemment et rapidement. On a pensé un moment que ce navire avait été envoyés par celui sur lequel on a piqué le coffret et son disque de métal, mais la Vigilante battait pavillon espagnol, et l'autre portugais. Si c'est le cas, ça voudrait dire que récupérer l'objet était suffisamment important pour que ces deux-là s'entendent? Mouiii, ça promet.
En tous cas, oui, pour le moment, on a les Explorateurs sur le dos, et je pense qu'on devrait entendre parler de la Haute Guilde à l'occasion, par rapport à Froissac. Mais on n'a pas encore joué assez souvent pour ça.
Très cool comme concept. C'est là que je me rends compte que j'ai beau adorer Mage, il y a un monde entre ma connaissance de l'univers et celle qu'il faudrait pour se sentir tout de suite à l'aise dans une partie comme ça.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Sammael99 a écrit :Très cool comme concept. C'est là que je me rends compte que j'ai beau adorer Mage, il y a un monde entre ma connaissance de l'univers et celle qu'il faudrait pour se sentir tout de suite à l'aise dans une partie comme ça.
Le MJ vient de lire ça et elle rigole par dessus mon épaule en disant "tu parles, j'ai dû lire 10 pages du bouquin de règles, et encore". (Honnêtement, on n'a pas vraiment bien fait nos devoirs, chaque joueur a balancé dans le tas ses propres connaissances sur l'univers de Mage, et au final on a eu suffisamment d'éléments pour commencer à jouer.)
Ceci dit, je n'irai pas lui jeter la pierre, puisque moi aussi j'improvise beaucoup de choses dans ma propre Chronique avec comme unique support trois bouquins lus il y a 10 ans et quelques pages d'un wiki WiWo.
Ca fait longtemps que je tourne autour de Mage sans arriver à trouver un angle d'attaque satisfaisant, je suis d'autant plus content de lire des CR de parties que ça m'éclaire sur ce qu'on peut faire avec ce jeu.
)
)
)
(sauf si ça n'est pas déjà d'actualité)
(Honnêtement, on n'a pas vraiment bien fait nos devoirs, chaque joueur a balancé dans le tas ses propres connaissances sur l'univers de Mage, et au final on a eu suffisamment d'éléments pour commencer à jouer.)