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CR Noodles: Parties avec enfants

Publié : jeu. juil. 23, 2009 8:58 pm
par CANARD
CR d’un début de partie de Noodles avec quatre enfants (12 à 6 ans).

Noodles est un jeu hybride entre un livre dont vous êtes le héros, un jeu de plateau et un vrai jeu de rôle. Les règles sont simples sans être simpliste. Le matériel de jeu est de toute beauté et permet une immersion rapide. L’univers est tiré de la BD éponyme (deux exemplaires parus à ce jour il me semble et qui me servent à illustrer l’histoire). C’est un jeu idéal pour initier de jeunes joueurs selon moi.

Ce n’est pas la première fois que nous y jouons, ma fille, mon fils et moi. Il y a deux ans, cela leur avait bien plus mais trop jeune j’avais reporté à plus tard une seconde tentative. Les cousines étant en vacances cette semaine, mon fils s’en est soudain souvenu et m’a tanné pour que nous y rejouions.

Les joueurs et leur perso

Mayoke, un jeune dragon, joué par la grande cousine de 12 ans.

Peko, un jeune porcelet raleur, correctement interprété par la petite cousine de 8ans.

Kikitte, jeune fille héroine de la BD, très bien jouée par ma fille de 9 ans.

Isha, un ours panda sensé être le sage du groupe, fougueusement interprété par mon fiston de 6 ans.

J’ai choisi le niveau de difficultés débutant afin de leur offrir suffisamment d’or au début pour qu’ils puissent s’acheter une arme. Ils reçoivent également une pierre de destinée qui leur permet de revivre une fois ! De leur coté, les adversaires seront plus faibles. Tout ceci ne sera pas inutile comme on pourra s’en rendre compte !

L’aventure commence à Shigai, ville où nos héros ont eu la chance de suivre les cours d’arts martiaux de maitre Sentetsu (maitre machin car ils ne parviendront jamais à prononcer son nom). Le tirage au sort ayant désigné ma fille comme chef de groupe pour ce tour (la première de l’ordre de marche/ concept bien connu des rolistes mais qui prend plus d’ampleur içi puisque le premier prend les décisions pour le groupe) et celle-ci s’étant rendu compte que son perso était très doué pour se battre au bâton, nos amis prennent immédiatement la direction du marchand d’armes le plus proche. Ca tombe bien c’est prévu dans le livret d’aventure. Mataku accueille poliment les jeunes élèves de son vieil ami mais est très vite échaudé par le ton des plus jeunes. Il décide donc d’exiger un mot de Sentetsu prouvant qu’ils ont le droit de porter des armes. Retour au dojo ! :x

Le maitre, en méditation avancée, est dérangé subitement par la troupe bruyante faisant irruption dans ses appartements. Kikitte, excitée comme jamais, se lance alors dans une longue et pénible formulation de la requête. Le vieil homme irrité, tance le groupe pour leur conduite mais finit par donner son autorisation. Il le fait d’autant plus volontiers qu’il a profité de l’occasion pour leur demander de partir à la recherche des quatre oracles élémentaires (les quatres quoi ?). Aidé d’une vieille carte (le plateau de jeu) et quelques indications vagues, nos héros doivent parcourir le monde et trouver les objets magiques avant qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains. Le dernier conseil du vieux maitre est de rester uni et de s’entraider ! Je suis assez heureux de cette trouvaille du moment. Elle va ressortir à maintes reprises pour exiger que chacun se conforme aux décisions du groupe. :mrgreen:

Retour chez l’armurier ! Les deux grandes se comportent de manière adéquate, tentant de marchander les armes en expliquant l’extrême dangerosité de leur mission. Ce faisant, elles en expliquent tous les tenants et aboutissants à un inconnu et se font traiter d’écervelées par ce dernier qui leur ordonne de se taire et de garder pour elles ces informations capitales. Les deux jeunes rentrent alors en scène et prétendent se servir sans payer. Le marchand faisant de la résistance, ils menacent de le violenter mais sont arrêtés dans leur élan par les grandes qui les sermonnent. Sortie de table des petits qui prétendent ne plus vouloir d’armes mais reviennent rapidement pour mettre leur menace à exécution. Le rusé marchand leur propose alors un combat loyal dans l’arrière cour. S’ils le perdent, ils donnent leur argent sans contrepartie. S’ils le gagnent ils reçoivent en échange l’arme de leur choix. S’ils refusent le combat ils n’auront pas d’armes. (Où comment donner une bonne leçon à deux vilains garnements persuadés que la force règle toute chose.) :)


Le défi relevé, Mataku se saisit de son sabre de maitre et fait appel à son plus puissant employé muni d’une non moins impressionnante chaine de maitre. Mataku est un bretteur expérimenté mais âgé donc faible. Le costaud est résistant et il frappe fort mais est incapable de se défendre efficacement. (Où comment créer de toute pièce deux PNJ puissants pour corriger les jeunes présomptueux désarmés). Le combat tourne court. Peko croyait s’en tirer avec le vieux mais a déchanté après les premières blessures. La jeune cousine parvient malgré tout à réaliser un coup critique et obtient joyeuse de pouvoir échanger d’adversaire. A peine se trouve-t-elle face à la brute qu’elle reçoit un coup de chaine qui l’envoie valdinguer (et accessoirement l’oblige à utiliser sa pierre de destinée). Mon fiston perplexe devant l’évolution rapide de la situation me demande alors : « Je me retrouve face à deux adversaires alors ?» Et suite à ma réponse affirmative il décide très sagement de se rendre. 8O

Après cette intermède (qui m’a donné un goût de déjà vu) la petite troupe (moins armée, moins riche et en moins bonne santé que prévu) se met en route vers la ville de Gosuto . En chemin, elle croise des bandits qui leur réclament leur or. Il leur est répondu qu’ils n’en ont plus (pas vraiment exact puisque les deux grandes ont obtenu une réduction et ont donc sauvegardé une pièce d’or chacune). Et l’attaquant devient l’attaqué quand il leur est demandé de donner leur or en retours. Les malandrins refusent, se prennent une correction et se font dépouiller à la satisfaction générale. 8)

Gosuto est une ville remarquable pour ces nouilles aux crabes, ses parties de jeux de dés, la quête de Konpaku et ses voleurs. Ces derniers dépouillent le jeune dragon qui ne s’en aperçoit qu’au moment de payer son repas de nouilles. Stupéfaction générale, mouvement d’humeur contre cette injustice et menace de représailles immédiates contre cette engeance ….. invisible et introuvable. (J’ai bien cru devoir improviser un scénario de toute pièce). Finalement le soir tombant, c’est en maugréant qu’ils se dirigent vers l’auberge la plus proche. Quelques fructueuses parties de dés plus tard, les voila se préparant à dormir dans la salle commune (les chambres sont trop chères). Oui mais les voleurs risquent de revenir. Comment allons nous nous protéger ? Et voila comment nait en direct devant mes yeux ébahis l’ébauche d’un tour de garde. Sauf que les petits se proposent de veiller ensemble toutes la nuit, simultanément et non tour à tour. Je leur enlève donc un point de vie pour simuler leur fatigue et j’en donne un aux deux chanceuses qui se réveillent fraiches et dispos. (J’ai cru que la partie allait s’arréter là !) :D

Après un bref déjeuner offert par l’aubergiste, l’ours devenu leader décide d’emmener son petit monde vers l’arène du mont Tengai où a lieu la quête. Ca le démangeait depuis qu’il en avait entendu parler chez le marchand de nouilles. Comme d’habitude, ils n’ont pas pu s’empêcher de raconter ce qu’ils étaient en train de faire et le marchand de leur rétorquer que s’ils étaient en route pour le bout du monde à la recherche d’aussi prodigieux trésors, ils étaient certainement aptes à relever le défi ! Quel défi ? Et voila c’était amorcé! 8)

Nos quatre héros dont deux sans armes aboutissent après une longue ascension sur le flanc du mont Tengai dans une arêne de pierre déserte et parsemée de rochers épars. A leur arrivée, les blocs se mettent en branle et devant leur yeux stupéfaits se tranforment en un démon de la terre, insensible à tout ce qui n’est pas une arme bien entendu. Les deux inutiles se retranchent bien vite près du gong que l’on peut mettre en branle pour signifier la reddition et l’échec de la quête. Je dois avouer à leur décharge que le combat fût acharné et son issue incertaine. Le dragon fut efficace mais encourait de ce fait toute la vindicte du démon. Bref sonné et pris de peur, il fuit le combat laissant une arme inutilisée qui aurait pu permettre à un des observateurs de monter à l’assaut. Ils n’y pensèrent pas. Kikitte restée seule brisa son bâton . La situation devenait critique mais pas désespérée, l’adversaire démoniaque n’ayant plus qu’un point de vie et notre héroine ayant utilisé sa pierre de la destinée pour revenir plus forte. L’ours ne le comprit pas ainsi et fit retentir le gong de la défaite ainsi que les cris de colère de sa sœur ! La descente fut morose et l’humeur autour de la table n’était pas très bonne. Je décidais sagement de faire une pause. :bierre:

La reprise voyait enfin le petit porcelet prendre le pouvoir. Elle attendait cela depuis le début. Malheureusement la situation après l’échec de la quête était critique et elle n’eut pas trop voix au chapitre. Le dragon était blessé, Kikitte sans arme. Les pierres de la destinée n’étaient plus que des souvenirs sauf étrangement pour l’ours belliqueux. Retourner en ville c’était risquer de se faire voler. Et l’or était tout ce qui leur restait. Ne pas se reposer et repartir à l’aventure c’était s’exposer à une mauvaise rencontre peut-être fatale pour Mayoke. Il fut donc décidé de contourner la ville et de se reposer non loin de là dans la campagne en dehors du chemin. Je tirais néanmoins la rencontre aléatoire et tombait sur des petits démons des cavernes. :lol:

La nuit tomba alors et avec elle vint le vent et les gros nuages noirs. La troupe n’eut d’autre solution que de s’abriter dans les cavernes que je leur indiquais. Ils étaient extrêmement méfiants vu qu’ils m’avaient vu tirer la rencontre. Ils refusaient de fouiller les grottes et se tenaient à l’entrée. Mais l’obscurité de cette nuit sans lune leur fit plus peur encore. Ils essayèrent de faire du feu et y parvinrent lorsque je rappelais à la grande cousine qu’elle jouait un dragon auquel j’attribuais un petit souffle de rien du tout mais suffisant pour embraser le bois mort de la caverne. Armés de torches, ils se sentirent mieux armés pour s’aventurer plus avant dans la caverne. Je refis donc l’ordre de marche en donnant la préséance au dragon puisqu’il était le seul à vouloir se porter volontaire pour ouvrir, le cochon préférant la dernière. Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait perdu le leadership, j’ai cru que j’allais la perdre mais elle resta finalement boudeuse et suiveuse. :roll:

Les démons leur tombèrent du plafond. Ils étaient nombreux mais faibles. Le premier surgit sur les épeaules du cochon au moment même où son interprête se plaignait d’entendre du bruit près de son oreille (une mouche en fait mais j’utilisais cet incident en élevant la voix et en décrivant l’horrible bête qui venait d’apparaître sur son dos. La réalité et la fiction fusionnèrent un bref instant provoquant la stupeur.) :D

Le combat fut bref et les deux derniers adversaires fuirent sans demander leur reste. La situation n’en était pas moins délicate. Ils pouvaient revenir et les dépouiller durant leur sommeil. Les vaincus gisant par terre pouvaient se réveiller et reprendre l’offensive. Un jet de pouvoir plus tard (improvisation totale sur le fonctionnement des règles) kikitte se souvint que les démons portaient une pierre leur permettant de se maintenir sur Terre. Cette pierre valait de l’argent. Il ne fallait pas en dire plus pour qu’une fouille systématique s’organisa. Malheureusement Isha n’avait vaincu qu’un seul démon et ne reçut en retour qu’une pierre pour deux pour ses cousines et sœur. Se rendant compte de la situation, il lâcha sa pierre et annonça que puisqu’il en était ainsi il préférait ne rien prendre du tout ! Le dragon, plus prompt, hurla qu’il la prenait, laissant bouche bée les trois autres. A nouveau, les yeux noirs réapparaissaient à ma table. :P

Le feu les attendait à l’entrée de la caverne déjà plus sécure. Pas encore suffisamment à leurs yeux. Il en restait deux, prêt à les dépouiller et ils étaient riches comme jamais, enfin certains plus que d’autres. Brefs qui allaient monter la garde ? Chacun la fera à tour de rôle mais Peko se propose immédiatement pour le premier et voit avec grande satisfaction son pion reprendre le contrôle de la situation sur le tableau de l’ordre de marche ! :o La nuit se passe sans accroc.

Le lendemain nos « amis » traversent les marais de Shoutaku. Ils y entendent le chant d’une femme sans l’apercevoir. Le cochon méfiant refuse d’aller y voir de plus prêt et donne l’ordre de fuir. La justesse de son action est confirmée par son cousin qui sans que je m’en aperçoive a jeté un coup d’oeuil vers le bouquin et y a aperçu un dessin de brigands illustrant la page que j’étais en train de lire. :x Bref l’astuce était éventée. Ils se prennent une volée de flêches sans gravité et quittent ce piège. Le livre prévoit qu’ils tombent sur un coffre à trésor à moitié enfoui dans la vase pour renflouer leur caisse mais je me dis qu’une tricherie doit être punie. Ils ne sauront donc pas qu’ils eussent pu être plus riches.

Nous étions sur le point de pénétrer l’hostile désert de Sabaku quand un coup de fil vint interrompre la partie. Le frère et la sœur en profitèrent pour régler un vieux différent. :x Je séparais les belligérants et décidais de les envoyer faire une sieste pour calmer les énervés. La partie reprendra peut-être vendredi !

Elle leur a plu mais les a aussi beaucoup excités, surtout durant une journée orageuse comme aujourd'hui. J'ai été surpris souvent par leurs réactions, bonnes ou mauvaises. Ils se prennent très vite au jeu et la frontière entre réalités et fictions est très vitre franchie surtout chez les petits. Bon ca fait un peu mal lorsque pour illustrer le coup de poing que mon fils inflige à un brigand, je le rreçois réellement dans le bras! Ce sont les risques du métier! :)

To be continued !

Publié : jeu. juil. 23, 2009 9:18 pm
par CANARD
djaal a écrit :peux tu m'en dire plsu sur noodles s'il te plait? ;)
Je crois que le mieux est d'aller voir sur le site des producteurs
http://www.7emecercle.com/nekocorp/ca/noodles.htm

de Tric Trac pour avoir des critiques puisque le Grog ne l'a pas fiché:
http://www.trictrac.net/index.php3?id=j ... image2.y=9

Ce n'est pas un jeu pour adultes, pour jeunes ado à la limite. Son intérêt premier est la qualité du matériel. Les persos ont droit à une jolie carte (feuille de perso) avec les caracs. Les points de vie, pièces d'or, objets, plats de nouilles (potions magiques de l'univers) sont tous représentés par des pions. Pas besoin de maintenir les différents compteurs sur une feuille de perso. Il suffit de gérer son stock. C'est nettement plus simple pour des petits. Ils n'ont pas dix pièces d'or virtuelles indiqués sur un bout de papier. Ils les ont réellement dans la main et ca change tout. Idem pour les points de vie.

Ils visualisent très bien l'univers grace à la carte mais également grace aux deux BD. De même chaque adversaire à droit à sa propre carte joliment illustrée. L'esthétisme de l'ensemble est vraiment le point fort. La mécanique est juste un peu trop complexe pour les petits mais n'empêche pas réellement de jouer. Il suffit de leur dire quoi faire et de les corriger le cas échéant. Le scénario offert n'est pas très complexe et ne permet pas réellement de jouer indéfiniment! Raison pour laquelle ce n'est pas considéré comme un jeu de rôle à proprement parler sans doute.

Publié : ven. juil. 24, 2009 9:21 am
par djaal
merci pour les liens et les infos, c'est clair c'est pas trop pour adulte (quoi que?! pour du fun sur un temps court).

mais pour l'init (des plus jeunes) en douceur c'est du bon, je ne connaissais pas du tout

:bierre:

Publié : jeu. juil. 30, 2009 10:14 pm
par Sammael99
J'ai jamais vu les BD ni le jeu, mais les deux m'intéressent carrément pour initier les miens de petits !

Super CR. Ce que j'en lis entre les lignes, c'est que tes enfants et leurs cousins apprennent aussi à gérer les conflits autrement que par les actes. C'est surement rugueux au début, mais à mon avis très formateur à la longue...

Publié : ven. juil. 31, 2009 10:41 am
par CANARD
Des cousines des cousines! Avec des cousins le scénario aurait certainement été plus porté encore sur les combats. Je n'imagine même pas! :roll:

Le JdR est effectivement très formateur pour les enfants! Cela leur permet de confronter leur représentation de la réalité à celle d'un adulte! Cela leur permet de se rendre compte que tout comportement a des conséquences pour autant que l'adulte ne soit pas trop laxiste ou à l'inverse trop autoritaire en limitant la liberté d'action des personages (Il est par exemple tentant d'interdire à priori à un enfant de tenter une action délictueuse alors qu'il est tellement réjouissant dans un JdR de lui en montrer les conséquences).

Je n'ai pas insité sur la partie rôle. Il y avait déja beaucoup à faire pour s'embarrasser en plus par l'interprétation d'un dragon peureux, d'un ours sage ou d'un cochon grognon. Ils se sont donc contentés de se jouer eux-mêmes. Il s'agit donc plus d'un jeu de mise en situation.

Publié : ven. juil. 31, 2009 11:01 am
par KamiSeiTo
Mise en situation, mais pas totale, typiquement dans la réalité ils n'auraient pas agi comme celà (tentatives de vol...) même si ça leur serait passé par la tête.
Ca reflète effectivement certaines idées, et leur permet de "tester" ces actions et d'en voir les conséquences, sans que ce soient des conséquences qui aient un réel impact sur leur vie, très formateur en effet!! n_n

Publié : ven. juil. 31, 2009 12:38 pm
par CANARD
Les enfants aiment le JdR car ils peuvent plus que des adultes s'y libérer des contraintes de la vie réelle. Ils profitent à plein du sentiment de liberté que nous avons tous ressenti en pratiquant notre hobby! On ne s'imagine pas assez ou on a oublié, je pense, les frustrations que ressentent quotidiennement les enfants. Alors quand ils ont la possibilité de jouer un adulte ou un personnage en ayant presque tous les attributs, je pense qu'ils ont tendance à faire ce qui leur est justement interdit (et qu'ils doivent d'ailleurs apprendre à s'interdire de faire).

Publié : lun. sept. 14, 2009 9:27 am
par CANARD
On s'y est remis ce WE! Il ne faisait pas trop beau et je n'avais pas envie qu'ils regardent encore un dessin animé en soirée. Mon fils a démarré au quart de tour, ma fille était moins chaude mais c'est montrée conciliante. Elle jouera Kikitte et lui Isha l'ours. Nous avons repris l'histoire au début puisque les cousines ne sont plus là! Le but est d'arriver au bout du scénar en plusieurs séances!

Intro: J'essaie d'aller plus dans les détails par rapport à la fois précédente. Damned encore loupé! Ils n'ont rien retenus sauf qu'il y a quatre objets à retrouver et beaucoup de danger! L'excitation est bien présente par contre.

L'armurerie de maitre Mataku: Mon fils a exigé d'être le leader pour ce tour (il n'avait pas tout oublié l'animal :D ). Sa sœur n'ayant pas fait d'objections, il décide d'aller à l'armurerie. Va-t'il y commettre les mêmes erreurs? Et bien non! Il ne fait aucun esclandre mais entame une négociation pour obtenir un rabais. Le marchand accepte de lui vendre son sabre une pièce d'or en moins à condition d'aller châtier un chef de bande qui le rackette. Mission acceptée (impro).

La maison du chef de bande : est surveillée par trois gardes, mis assez facilement en déroute. A l'intérieur, mes enfants ont la surprise de découvrir un vieil homme obèse avachi dans des coussins et profitant du spectacle offert par une danseuse accompagnée d'une musicienne. Les deux artistes s'enfuient assez vite effrayées par les intrus menaçants. Mmhh menaçants est peut-être un peu vite dit! Après avoir copieusement molesté les gardes, nos héros se contentent de réprimander le vieillard qui n'en demandait pas tant! De retour chez le marchand d’armes, celui-ci leurs demande bien évidemment s’ils ont rapporté l’argent pris aux commerçants de la ville. Stupeur et tremblements pour parodier un écrivain de chez nous. Il va falloir y retourner.

La maison du chef de bande, deuxième partie : cette fois-ci il y a six gardes autour de la maison et ils n’ont pas l’air content du tout. Mon fiston trouve la confrontation trop ardue et demande s’il ya moyen de s’approcher en douce. Je ne sais plus qui a eu l’idée de passer par les toits mais c’est ce qu’ils ont fait ! L’ours a eu un peu de mal. Une corniche s’est brisée sous son poids et il s’est rattrapé de justesse grâce a ses longues griffes. Alors qu’ils n’ont plus qu’à sauter une dernière fois pour atteindre l’objectif, ils s’arrêtent et décident de détourner l’attention des gardes en faisant du bruit. C’eut été une bonne idée s’ils avaient lancé un objet au loin mais ils optent pour frapper une gouttière et gratter le toit ! Bref ils se font bêtement repérer. 8O :D S’en suit une brève échauffourée qui débouche sur la capture de Kikitte emmenée dans la planque par les trois gardes encore valides. Isha, qui est resté sur le toit, se décide enfin à franchir le rubicond. Il pénètre dans le repère par le toit et surprend le chef par derrière. Double cinq et il le décapite. (C’est lui qui a décidé de l’effet/ Yeux écarquillés de ma fille pour qui la situation est un peu trop gore) Les seconds couteaux fuient sans demander leur reste et nos héros peuvent s’en retourner avec la satisfaction d’une mission accomplie. Sauf qu’ils ont encore oublié de reprendre l’or. Je me montre gentil, trop sans doute, et je le leur rappelle. Le butin est conséquent mais l’armurier en réclame la totalité. Mon fils refuse et propose de lui en céder la moitié. Devant tant de mansuétude, je, enfin le marchand s’incline.

Le dojo du maitre : La nuit étant toute proche, ils décident de différer leur départ (les chambres en auberge ca coûte cher trop cher :) ) et de s’en retourner auprès de leur maitre qui les accueille vertement pour avoir mis leurs vies en péril pour une mission qui n’était pas la leur et d’avoir pris du retard dans celle qui doit décider du destin du monde. Bref au lit et sans tarder. Ca tombait bien il était dix heures et leur maman me faisait déjà des signes depuis quelques temps pour que j’abrège. Concerts de récriminations. Depuis ils me tannent pour que nous continuions.

Publié : mar. nov. 10, 2009 3:12 pm
par CANARD
Deux jours de congé à tuer en compagnie des enfants. Que pourrions nous faire ? Une partie de Noodles mais oui ! :bravo:

Où en étions nous ? Surprise ils se souviennent parfaitement des noms et de la mission. C'est toujours surprenant la mémoire d'un enfant. Mon fiston se souvient par exemple du nom de pratiquement tous ses pokemons alors qu'il ne sait pas encore lire.

Bien qu’ayant le choix entre plusieurs itinéraires, nos héros choisissent une fois de plus de se rendre directement à Gosuto plutôt que de passer par le village du sorcier au nom bien trop mystérieux.

A Gosuto si vous vous en souvenez il y a des voleurs, des nouilles, des jeux d’argents et l’épreuve de Konpaku. Mais rien de tout cela ne semble les intéresser. Ils veulent poursuivre leur chemin sans plus attendre. Minute papillon ! Il va faire nuit et ce n’est pas sérieux de vouloir dormir à la belle étoile. Riches comme vous êtes, vous vous devez de profiter de la meilleure auberge ! Ca ne les convainc pas fort mais l’angoisse de tout perdre en restant dehors l’emporte sur la certitude de se faire dépouiller un peu en restant dedans.

La ville est toujours aussi animée et les voleurs toujours aux aguets. Kikite est cependant attentive et surprend le voleur en train de lui faire les poches. Isha est prompt à sortir son sabre et à poursuivre le gredin à travers la foule hurlante. Lorsque la garde arrive enfin, elle découvre nos deux amis au pied d’un homme sanguinolent. L’officier décide de désarmer et d’emmener tout le monde dans le palais de justice tout proche.

Les minutes s’écoulent lentement dans le cachot sombre où les trois protagonistes ont été enfermés. Les râles du blessé, ses appels au secours, ses demandes répétées pour qu’on lui donne de l’eau ne semblent pas émouvoir ses compagnons d’infortune qui le laisseront agoniser sans lever le petit doigt. (Je comprendrai plus tard, lors du débriefing de la partie qu’ils pensaient ne pas avoir d’eau et ne pas pouvoir le soigner. Ca m’a rassuré un peu car je n’imaginais pas qu’ils puissent être aussi insensibles à la douleur d’autrui. )

Finalement un fonctionnaire impérial, faisant office de juge, les reçoit, les écoute mais ne peut trancher en leur faveur, le seul témoin disponible venant de décéder faute de soins. Il exige une amende de cinq pièces d’or pour perturbation de l’ordre publique et les libère après les avoir menacés d’être plus sévère si jamais ils devaient avoir à recomparaître devant lui. Morale de cette aventure, il n’y a pas plus grand voleur que l’état et l’absence de miséricorde est toujours punie.

A l’auberge où les deux piteux voyageurs finissent par aboutir, ils ne se rendent pas compte tout de suite qu’ils sont observés par deux paires d’yeux malveillantes. Kikitte finit par se rendre compte de leur présence et reconnait même en eux deux brutes chassées de Shigai lors de leur précédente aventure. Ils n’ont pas le temps de les prendre en chasse cependant et c’est peu rassurés qu’ils s’en vont coucher dans la salle commune. Isha décide de monter la garde durant la première partie de la nuit mais finit par s’endormir. Il est réveillé par un cri dans le noir. Un homme vient de trèbucher sur un corps et un autre, un poignard à la main est penché sur Kikitte endormie. Son sang ne fait qu’un tour. La bataille qui s’ensuit est confuse. Les voyageurs endormis se réveillent en hurlant alors que les combattants roulent sur eux. Les plus chanceux parviennent à quitter la salle commune en hurlant à plein poumons ce qui alerte immanquablement la garde. Lorsqu’elle pénètre dans l’auberge elle ne trouve que nos deux récidivistes au milieu du vide et du désordre qu’ils ont créés autour d’eux. L’une est blessée et l’autre passablement énervé. Ils tentent de fuir par l’étage mais l’ours se fait coincer par quatre gardes plus prompts. Kikitte, courageuse, se lance les pieds en avant depuis l’escalier et dégage son ami de l’étreinte adverse. Ce n’est malheureusement que partie remise car la charge suivante contraint notre vaillant duo à plier sous le nombre des adversaires.

A l’aube, ils comparaissent attachés devant le même fonctionnaire. Leur sort semble être des plus funeste. Le vieux mandarin les menace en effet d’une mort atroce, par pendaison. Kikitte tente une dernière fois de plaider leur cause et ses propos finissent par trouver leur chemin auprès du petit juge écarlate. « Vous prétendez avoir aperçu vos deux agresseurs ? Sauriez-vous les reconnaitre dans une foule et les désigner à la garde ? Cette bande de détrousseurs se joue de nous depuis trop longtemps, nous ridiculisant devant trop de monde ! Je vais vous laisser une dernière chance de vous racheter mais vous avez intérêt à être efficace. »

La journée suivante se passe sous le soleil de la grand place à observer patiemment le moindre visage tout en dissimulant le sien sous un capuchon. Les heures se passent mais pas la moindre trace des bandits. Alors que le soir est en train de tomber, Kikitte repère enfin les truands mais son agitation attire leurs attentions leur offrant une possibilité de fuite. C’est toute la garde qui se met à leur poursuite dans les ruelles encore encombrées. Après un moment d’hésitation, Kikitte les suit de loin alors que l’ours tout content d’être enfin libre se propose à prendre lui aussi la poudre d’escampette. Il n’ira pas très loin cependant puisque quatre hommes patibulaires le coincent et le forcent à les suivre sans résistance. Isha désarmé préfère obtempérer et c’est complètement désabusé qu’il se laisse guider dans le dédale de ruelles qui conduisent vers le bas quartier et une lugubre maison en ruine.

Pendant ce temps, Kikitte, bien loin de se douter du drame qui se joue non loin de là, tente de suivre au plus prêt la poursuite infernale. De l’arrière, elle est la seule à apercevoir les deux fugitifs trompant la vigilance des gardes, planqués sous une charrette. Elle les suit et finit par aboutir elle aussi à une vieille maison lugubre dans un coin de la ville qui ne l’est pas moins. La faune locale la regardant d’un drôle d’oeuil, elle se décide à entrer.

L’intérieur est dévasté, l’étage inaccessible. Seul l’escalier de la cave est praticable mais des voix venant dans bas lui déconseillent d’aller plus avant. Elle reconnait sans peine les cris de son compagnon qui passe visiblement un très mauvais moment. Etonnamment, elle va rester là un bon bout de temps, tétanisée par la souffrance qu’endure Isha, n’osant descendre pour le sauver et ne sachant que faire d’autre pour l’aider. (Pour finir c’est mon fiston qui a soufflé à sa sœur la solution évidente à mon sens et qui consistait à aller chercher la garde. J’ai laissé faire !)

De retour sur la grand place, Kikitte tombe sur les gardes un peu dépités de s’être fait berner. L’officier réagit promptement et quelques instant plus tard, ils débouchent dans la cave pour sauver le pauvre panda géant tout proche d’y laisser son dernier point de vie ! Ramené une nouvelle fois au palais de justice, il y est cette fois beaucoup mieux traité, leur mission ayant été une complète réussite puisqu’elle a débouché sur la découverte du repère de la bande et leur arrestation complète.

To be continued!

Publié : mer. nov. 25, 2009 11:27 am
par CANARD
La suite,

La situation de nos jeunes amis s'est complètement rétablie. De criminels, ils sont devenus alliés des autorités. Ils ne sont pas loin du statut de héros, le juge ayant envoyé un messager à Shigai et celui ci étant revenu en confirmant leurs exploits face à la pègre locale. Leurs armes leurs ont donc été rendues. Tout irait pour le mieux si on leur avait également restitué leurs pièces d'or et si l'ours n'était pas si mal en point. Il doit se reposer et panser ses blessures.

Nos amis obtiennent l'autorisation de séjourner au sein de la caserne avec les gardes qui leur ont tant causé de soucis (à moins que cela soit l'inverse). Deux jours se passent à se reposer et à s'entrainer avec les soldats. Ces derniers sont positivement impressionnés par leur adresse au combat et les poussent à se lancer dans la grande quête de Konpaku. Pour rappel, il s'agit de monter au sommet du mont Tengai, de vaincre le démon gardien et de s'emparer des baguettes d'un ancien samourai célèbre pour avoir vaincu Oni, un démon très cruel.

Mes enfants ne sont pas très chauds à l'idée de se recoltiner cette épreuve. Le souvenir de leur cuisante défaite lors de la première partie avec les cousines est toujours bien présent dans leur mémoire. Comment pourrait-il réussir à deux ce qu'ils n'ont pas réussi à quatre? Je dois admettre qu'ils n'ont pas tord. Raison pour laquelle je leurs adjoints quatre soldats enthousiasmés par leurs prouesses. Cela ne suffit pas à les décider à retenter leur chance! Le juge intervint alors et leur proposa un marché afin de récupérer l'or confisqué lors de leur arrestation. Ne pouvant pas aller le rechercher dans les caisses, il leur propose de miser son propre argent sur la réussite de leur quête (les côtes sont très bonnes) et de partager les éventuels bénéfices. Soudainement, les visages s'éclairent et l'envie dans découdre refait surface.

A six, l'issue du combat ne faisait pas trop de doute. Cependant, Kikitte dut y mettre du sien pour vaincre le démon. Plus faible que les autres et s'exposant plus que ceux-ci, elle dût utiliser sa pierre du destin avant de pouvoir brandir les fameuses baguettes.

Le retour fût triomphal. La ville fit une fête splendide à ses nouveaux héros. Ceux-ci ne s'attardèrent pas et repartirent pour de nouvelles aventures, la bourse regarnie, l'esprit serein et pourvus d'armes de meilleures qualités. Elles allaient bientôt servir.

La traversée des marais fut plus compliquée que prévu. Contrairement à la fois précédente, ils ne purent fuir, ayant été blessés par des flêches. Ils livrèrent donc courageusement combat contre un ennemi supérieur en nombre. Alors que l'ours se débarassait de son dernier opposant, Kikitte prenait un coup mortel qu'elle ne pouvait plus annuler n'ayant plus de pierre de destin. Isha se jeta sur l'assassin et l'acheva promptement sa rage décuplant ses forces (double six au jet de dés aussi :roll: Ca aide!). S'agenouillant devant son amie, il n'hésita pas trop longtemps à sacrifier sa propre pierre pour lui sauver la vie (mais un peu quand même, à la grande colère de sa soeur qui l'enjoignait de le faire :) )

Dans le désert, ils rencontrèrent un génie. Après discussions, celui-ci leur indiqua l'entrée d'un mausolée dans lequel ils pourraient trouver le premier oracle et un indice pour ne pas tomber dans le piège de ce labyrinthe. Ils utilisèrent cette information au mieux et judicieusement ne tombèrent pas dans le panneau. Impressionnant! :bravo: La convoitise aurait pu leur jouer un bien mauvais tour mais ils ne cédèrent pas à la tentation. Pas facile sachant à quel point l'or les motive!

L'obstacle suivant était une montagne à traverser. Le chemin étant barré par un éboulis, ils s'engagèrent dans un passage sous la montagne qui devait se révéler être l'antre d'un dragon à l'affut. La bête était impressionnante avec ses jets de flamme mais avait le ventre un peu mou. C'est ce qui la perdit. Légèrement brulé, nos héros se jettèrent de coté pour éviter un retour de flamme puis attaquèrent chacun de leur coté. Le sabre de l'ours trouvait facilement son chemin dans ce bas ventre peu protégé. kikitte avait plus de mal aves ses baguettes et arriva ce qui devait arriver. Elle fut à nouveau sur le point de passer de vie à trépas. Isha (refit un double six sur le coup 8O ) acheva la bête d'un grand coup vengeur et se précipita vers elle.

Ils n'avaient plus de pierre et l'aventure allait donc s'arréter là. C'était la consternation générale, la stupeur la plus grande. Vous vous souvenez de la mort de votre premier perso? Moi non! Mais là, l'émotion était forte, l'incrédulité profonde! Ma fille rangeait déja le matériel quand j'annonçais à son frère qu'il appercevait quelquechose de brillant derrière le dragon mort. Il s'agissait d'un tas d'or sur laquelle il pouvait appercevoir quelques pierres du destin. Il fut très prompt cette fois-ci et sauva sa soeur in-extremis.

Publié : mer. nov. 25, 2009 11:52 pm
par muleouest
Rapports trés intéressants et merci de les avoir posté.

J'ai initié mon fils il y a peu avec Petites Sorcières. Donc Noodles me parait assez sympa aussi dans cette optique.

Questions si tu le permets.

Est ce que Noodles est très orienté baston où permet il une expression rolistique libres aux débutant?

Selon toi vaut il mieux initier des très jeunes joueurs avec des jeux comme Noodles (qui me semble assez dirigistes et très cadrés (ce qui n'est pas un point de vue négatif, loin de là)) ou plutôt commencer avec du jdr plus ouvert?

Publié : jeu. nov. 26, 2009 10:38 am
par CANARD
Je leur ai déja fait joué à "Petite sorcière", avec les cousines il y a deux ans. Ca s'était très bien passé! Mais je pense, pour répondre à ta question, qu'une structure un peu plus rigide, moins libre, n'est pas une mauvaise chose à cet âge là! Avec Noodles, les enfants n'ont qu'à suivre la carte. C'est concret et les choix sont limités. C'est plus facile pour eux. Une histoire trop ouverte risque de les laisser déboussolés. Ils ont besoin parfois d'un grand panneau indicateur "C'est par là" pour progresser. Donc le dirigisme c'est bien à cet âge là! J'ai d'ailleurs toujours pensé que D&D était un jeu pour enfants! :mrgreen:

Sinon ne te fie pas trop à mes CR. Ils donnent une image un peu déformée de ce qu'est Noodles. J'improvise énormément pour étoffer la partie qui ne serait sinon qu'une suite d'épreuves (majoritairement des combats). Je ne sais pas trop ce que tu entends par expression rolistique libre. Mes enfants ne savent pas encore jouer un rôle. Ils sont eux-mêmes et prennent rarement des initiatives. Bref une fois de plus, une structure dirigiste leur convient très bien!

Publié : jeu. nov. 26, 2009 11:12 am
par muleouest
Merci pour ta réponse.
Je ne sais pas trop ce que tu entends par expression rolistique libre.
Je te donne un exemple. les livres dont vous êtes le héros ne te permettent pas d'exprimer un rôle, les choix sont possibles mais pas libres.

Tu as le choix entre aller à gauche (page25) ou aller à droite (page96).

Comme tu le dis cela peut être très rassurant pour des enfants.

Dans le jdr, les choix sont plus libres en général. C'était le sens de ma phrase.

Sinon, je crois que je vais me laisser tenter également par Noodles. Ce sera intéressant pour moi de voir la différence de jeu de mon fils entre 2 types d'approches différentes. L'une ouverte et l'autre plus dirigiste.

Publié : jeu. nov. 26, 2009 11:30 am
par CANARD
Merci pour tes questions! :)

Noodles est très proche du livre dont vous êtes le héros. D'ailleurs il est possible de jouer en solitaire comme un LDVEH.

J'attends avec impatience le moment où mes enfants vont quitter le chemin bien tracé par la carte. Ils ne se sont pas encore rendus compte qu'ils auraient pu "couper à travers champs", "prendre des raccourcis". Ils respectent les règles et font ce qu'on leur propose de faire. Pour l'instant c'est une évidence qu'ils doivent suivre les flêches.