CasusNO

Mugen a écrit : ↑mar. août 05, 2025 3:51 pm définition d'Orson Welles :
" Un bon film c'est celui qui vaut le prix du ticket, du restaurant et de la baby-sitter.

En ma qualité de célibataire muni d'une carte UGC, cette définition ne me concerne pas du tout.

rien n'empêche d'inviter la b...-sitter a venir voir le film et lui offrir le resto

Mric a écrit : ↑mer. août 06, 2025 5:26 pm

Mugen a écrit : ↑mar. août 05, 2025 3:51 pm définition d'Orson Welles :
" Un bon film c'est celui qui vaut le prix du ticket, du restaurant et de la baby-sitter.

En ma qualité de célibataire muni d'une carte UGC, cette définition ne me concerne pas du tout.

rien n'empêche d'inviter la b...-sitter a venir voir le film et lui offrir le resto

Tout depends de son taux de sucre,



Je parles de Mugen
 

Mric a écrit : ↑mer. août 06, 2025 5:26 pm

Mugen a écrit : ↑mar. août 05, 2025 3:51 pm définition d'Orson Welles :
" Un bon film c'est celui qui vaut le prix du ticket, du restaurant et de la baby-sitter.

En ma qualité de célibataire muni d'une carte UGC, cette définition ne me concerne pas du tout.

rien n'empêche d'inviter la b...-sitter a venir voir le film et lui offrir le resto

Vu l'âge moyen des baby-sitter et mon âge, ça risque de mal se passer.

Bien, j'ai vu les Quatre Fantastiques, et je suis déçu, parce que je me suis copieusement ennuyé.
Notamment dans la seconde partie du film, qui me semble traiter par-dessus la jambe les antagonistes (Galactus, la surfeuse) auxquels on n'accorde que trois lignes de dialogue purement informatif.
Les héros pourrait en profiter pour gamberger vraiment sur le caractère cosmique de ces entités costaudes - mais ils traitent la situation comme un simple problème à résoudre.
Bon, on a l'impression également que les Fantastiques prennent soin à ne pas utiliser leurs pouvoirs (qui dans la situation présente effectivement ne serviraient pas à grand-chose) : c'est donc un match nul, plutôt une nullité de match.

J'en suis à trouver les vieux FF des années 90-2000 meilleurs !

Vu après tout le monde Nous Les Leroy (2024). Scénarisé et réalisé par Florent Bernard (Golden Moustache, Le Floodcast), je m'attendais à une comédie française nouvelle génération, avec des bonnes vannes et une certaine finesse d'écriture, d'autant plus à l'aune des excellents retours que j'avais entendu.

Honnêtement, je me suis emmerdé devant ce film. C'est une comédie française tout ce qu'il y a de plus banale, des relations familiales « compliquées » dans un couple au bord du divorce et deux enfants empêtrés dans leurs angoisses adolescentes. Aucune sympathie pour Christophe (José Garcia), « gentil » beauf passéiste égocentré, ni pour Sandrine (Charlotte Gainsbourg), qui passe le plus clair du film à pleurer. Sous couvert de moderniser un schéma de couple vu et au revu, le scénario a juste assez de subtilité pour cacher ses réflexes sexistes sous l e tapis, mais jamais suffisamment pour renouveler le genre. Qui plus est, c'est rarement drôle. L'humour s'appuie soit sur des gags éculés (« oh là là vous avez jamais remarqué comme les sèche-mains dans les toilettes publics marchent jamais ? »), soit sur de la vulgarité « mignonne » (« oh là là les ados sont gênés de parler branlette avec leur père ! »). Le jeu d'acteur est artificiel, les dialogues sonnent faux, j'en suis ressorti avec l'impression que les ados ont été écrits par un quadra et les quadras écrits par un trentenaire. La représentation de la « France moyenne » et de ses petites villes de province, vantée dans les interviews, ne m'a fait ni chaud ni froid parce qu'elle est tout simplement absente du film. En comparaison des excellents Vingt Dieux et Je ne me laissera plus faire, c'est sans aucune saveur.

Dans l'ensemble j'ai vu un film qui n'a pas grand chose à dire et qui recycle les mêmes poncifs que nous a produit le cinéma français de comédie familiale depuis trente piges. Alors peut-être que c'est fait exprès, peut-être que Florent Bernard avait ces références en tête en écrivant. Mais moderniser un genre, ce n'est pas juste caler tous ses potes de YouTube dans des petits rôles. Je suis déçu parce qu'en tant que scénariste, j'ai trouvé que FloBer proposait de belles idées (et drôles) aussi bien en tant que vidéaste YouTube puis en (co-)scénariste à la télé. Mais là, je me suis ennuyé pendant 90 minutes devant un film passéiste.

Heureusement, j'ai aussi vu Palm Springs (2020), chouette comédie romantique avec Andy Samberg et Cristin Milioti, coincés dans une boucle temporelle et résignés à revivre la même journée du mariage auquel ils ont été invités. C'est drôle, bien joué et pas si idiot dans son questionnement philosophique sur la nature de l'amour et de l'engagement. Le fait que le film soit sorti pendant le confinement est thématiquement très approprié (même si involontaire) dans ce qu'il décrit un couple « coincé » dans une bulle hors du temps, sans possibilité de voir d'autres gens. Une belle découverte.

Si vous voulez revoir le Dracula de Coppola sur grand écran pour vous laver les yeux du Besson, il passe en ciné-concert à la Philharmonie de Paris en octobre. Je dis ça...
 

Et vu I Love Peru (2025) de Hugo David et Raphaël Quenard. 68 minutes, c'est déjà trop long pour un égotrip faussement humble et pas bien drôle.

Sorry, Baby
Où une jeune femme se reconstruit après un évènement traumatique, sur sur plusieurs années.
C'est assez lent et bavard, mais ce non-rythme est plutôt agréable.

Altay a écrit : ↑sam. août 09, 2025 7:00 pm Et vu I Love Peru (2025) de Hugo David et Raphaël Quenard. 68 minutes, c'est déjà trop long pour un égotrip faussement humble et pas bien drôle.

Je m'autocite parce que j'ai vu le court-métrage L'Acteur (2023), qui est un prototype du film centré sur les débuts de Quenard dans Les Chiens de la Casse. C'est un peu plus supportable, le personnage étant remis à sa place de bouffon grand-guignolesque grâce aux entretiens avec les autres « personnages » (le réal, la régie, etc.). Indépendamment de ses talents de comédien, Quenard a la fibre publicitaire et a réussi à se créer un personnage public. Moi, je trouve ça vaniteux et fade, mais peut-être que certains aimeront. Ça dure 25 minutes et ça se visionne en replay sur France.tv.

J'ai vu Eddington. J'ai plutôt apprécié le début, qui rend assez bien la confusion de la période Covid. Mais le grand n'importe quoi de la fin m'a fait globalement détester le film.

En revanche, on a un bon pitch de scénario pour B.I.A. :

Vu le dernier Jurassik World. Bouh, le seul truc bien, c'est l'absence de Chris Pratt.

Quel dommage que la mort des enfants/ados ne passe pas dans les films en occident, parce que comme dans à peu près tous les Jurassik précédents, y a des gamins qui sont insupportables.

Bon, disons que c'est bien fait, pour autant qu'on mette son cerveau hors-service.

Vu The Retirement Plan (2023), comédie d'action un peu cheap avec l'inénarrable Nicolas Cage en ex-commando à la retraite qui doit protéger sa fille et sa petite-fille de la mafia. Les inspirations pillent allègrement du côté des Guy Ritchie, de John Wick et ses sosies (à commencer par Nobody). Il paraît que le film a pas mal de similarités avec The Baker (2022), idée renforcée par la présence de Ron Perlman au casting des deux longs-métrages. Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment, le scénario est bête à manger du foin mais c'est rythmé et plutôt drôle. C'est aussi pas mal réalisé en dépit de quelques décors franchement miteux (l'open space de la CIA...) et de quelques VFX un peu hasardeux. Un bon film de catégorie B pour qui veut voir de l'action et quelques jolis décors (réels !) des îles Caïmans.

Ma femme m a traîné voir
Souviens toi l'été dernier 4

Comment dire...

Que de l'attendu sauf la découverte du tueur

Revu L'enfer des zombies ("Zombi 2") par Lucio Fulci, 1979. Je dis "revu", parce que je l'avais vu il y a au moins 25 ans – et je gardais du film un souvenir horrifié et dégouté. Ça avait très bien marché sur moi quand j'étais plus jeune, comme film d'horreur! Le temps ayant passé, j'ai ici surtout constaté un bon savoir-faire d'artisan au service d'une succession de scènes hétéroclites (et d'ailleurs filmées parfois comme des scènes de comédie ou d'exploitation, ou carrément incongrues). L'histoire tient en une ligne, suffisante pour une partie de jeu de rôle, mais pas très crédible ; les personnages, américains, ont des noms qui sonnent comme des onomatopées et de carton-pâte (« Peter West, journaliste », et c'est à peu près tout). Fulci donne à son spectateur ce que celui-ci attend, non sans faire des clins d'œil en étirant les séquences ou en créant des chocs (eh, vous allez voir !). C'est donc pratiquement un spectacle "familial", même si les zombies sont très moches, et lents – ils préfigurent les trois autres films de la "tétralogie de l'horreur de Fulci", que je trouve plus réussi. Un détail positif qui persiste, c'est de créer l'ambiance en accompagnant toutes les scènes sur l'île du rythme des tambours vaudous : cela crée un effet d'obsession, ça c'est pas mal.

Tgx a écrit : ↑dim. août 10, 2025 8:38 pm Quel dommage que la mort des enfants/ados ne passe pas dans les films en occident, parce que comme dans à peu près tous les Jurassik précédents, y a des gamins qui sont insupportables.

Dans les Gojira classiques aussi...