C'est pour ça qu'il faut lire le roman, et ne pas en rester aux films. Même le premier (que j'aime beaucoup) est un gros cran en dessous du bouquin. Morrell a publié First Blood en 72.
Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
- Johan Scipion
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 2468
- Inscription : mer. mars 17, 2004 11:47 pm
- Localisation : IdF
- Contact :
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
C'est pour ça qu'il faut lire le roman, et ne pas en rester aux films. Même le premier (que j'aime beaucoup) est un gros cran en dessous du bouquin. Morrell a publié First Blood en 72.
-
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 7853
- Inscription : dim. avr. 30, 2017 10:23 am
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
J ai lu la vf en 86.
Mais les année 70 en roman/film/comic sur le retour des vétérans
Cela a donné the punisher, l implacable l exécuteur etc
Mais les année 70 en roman/film/comic sur le retour des vétérans
Cela a donné the punisher, l implacable l exécuteur etc
Dernière modification par Rosco le lun. janv. 20, 2025 3:55 pm, modifié 1 fois.
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
- Blondin
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 4164
- Inscription : jeu. sept. 25, 2014 10:51 am
- Localisation : Six pieds sous terre
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Dieu de la robe de chambre en télétravail
Traducteur ponctuel pour Savage Torgan
Traducteur de : 24XX DRS — 24XX CONFRONTATION — 24XX CONSIGNES D'URGENCE
Auteur de : 1980 LEGION
Traducteur ponctuel pour Savage Torgan
Traducteur de : 24XX DRS — 24XX CONFRONTATION — 24XX CONSIGNES D'URGENCE
Auteur de : 1980 LEGION
-
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 7853
- Inscription : dim. avr. 30, 2017 10:23 am
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Merci la saisie auto sur le tel pro.
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
- Johan Scipion
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 2468
- Inscription : mer. mars 17, 2004 11:47 pm
- Localisation : IdF
- Contact :
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Et Koko aussi, un bon Straub. Et Magnum, qui sous sa chemise hawaïenne trimbale du PTSD. Et L'échelle de Jacob, ce pur bon bon film. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a de tout dans la culture pop US post-Nam, et pas que du reaganien.
-
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 7853
- Inscription : dim. avr. 30, 2017 10:23 am
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
https://shs.cairn.info/revue-vingtieme- ... 61?lang=fr
@Johan Scipion
Un article sur le sujet,
Avec la bascule des années 80, intéressant pour Rambo, car le film est sortie en pleine vague de réécriture de l'histoire des veterans aux usa
https://shs.cairn.info/revue-le-temps-d ... 88?lang=fr
Un autre sur les années 70
Sinon en lisant sur ce sujet j ai trouvé deux films à voir sur ce personnage, deux films de herzog
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieter_Dengler
@Johan Scipion
Un article sur le sujet,
Avec la bascule des années 80, intéressant pour Rambo, car le film est sortie en pleine vague de réécriture de l'histoire des veterans aux usa
https://shs.cairn.info/revue-le-temps-d ... 88?lang=fr
Un autre sur les années 70
Sinon en lisant sur ce sujet j ai trouvé deux films à voir sur ce personnage, deux films de herzog
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieter_Dengler
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
- Johan Scipion
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 2468
- Inscription : mer. mars 17, 2004 11:47 pm
- Localisation : IdF
- Contact :
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
J'ai lu le premier et avoue ne pas avoir été bouleversé par la profondeur d'analyse. Pas le temps pour les autres, j'ai du gros taf sur le feu, mais merci pour les liens. J'y reviendrai plus tard.
Avec la bascule des années 80, intéressant pour Rambo, car le film est sortie en pleine vague de réécriture de l'histoire des veterans aux usa
82, début du reaganisme. Le simple fait que First Blood ait connu un development hell d'une dizaine d'années est signifiant. Mais tu noteras que si le film trahit le livre sur de nombreux points *, il conserve néanmoins son concept de base. Dans le film aussi, Rambo fait le Nam dans le Kentucky. Et c'est mon (double) point, en fait.
1- C'est la même idée que ce que dit Christophe de Civil War (que je n'ai pas vu, je rebondissais juste sur son observation).
2- Cela démontre qu'il y a certaines nuances dans le cinéma reaganien, et plus généralement dans la représentation du Nam et de ses vétérans par la culture pop US eighties. Ce n'est qu'à partir de son deuxième film que Rambo repart se battre en Asie. Dans le premier, c'est à la maison qu'il fout le gros dawa.
* Trois en particulier me gênent :
+ Dans le film, Rambo ne tue pas d'Américains. Stallone l'a refusé. C'est une trahison majeure du livre, qui déréalise la guerre et produit une scène navrante dans la forêt, façon pétage de rotules à la T2. Même délire moisi que l'A-Team et leurs Ruger mini qui ne blessent personne.
+ Stallone est trop vieux pour le rôle. Le livre raconte la confrontation de deux générations de vétérans. Rambo y est un très jeune homme à qui le Nam a fondu le cerveau. Le sheriff est un ancien de la Corée, aigri et qui pourrait être son père.
+ À la fin du bouquin, Rambo meurt.
Dernière modification par Johan Scipion le mar. janv. 21, 2025 1:09 am, modifié 1 fois.
-
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 7853
- Inscription : dim. avr. 30, 2017 10:23 am
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
je suis bien d'accord, pour rambo, ils ont quands même garder l'aveu de trautmanJohan Scipion a écrit : ↑lun. janv. 20, 2025 6:12 pm
J'ai lu le premier et avoue ne pas avoir été bouleversé par la profondeur d'analyse. Pas le temps pour les autres, j'ai du gros taf sur le feu, mais merci pour les liens. J'y reviendrai plus tard.
Avec la bascule des années 80, intéressant pour Rambo, car le film est sortie en pleine vague de réécriture de l'histoire des veterans aux usa
82, début du reaganisme. Le simple fait que First Blood ait connu un development hell d'une dizaine d'années est signifiant. Mais tu noteras que si le film trahit le livre sur de nombreux points *, il conserve néanmoins sont concept de base. Dans le film aussi, Rambo fait le Nam dans le Kentucky. Et c'est mon (double) point, en fait.
1- C'est la même idée que ce que dit Christophe de Civil War (que je n'ai pas vu, je rebondissais juste sur son observation).
2- Cela démontre qu'il y a certaines nuances dans le cinéma reaganien, et plus généralement dans la représentation du Nam et de ses vétérans par la culture pop US eighties. Ce n'est qu'à partir de son deuxième film que Rambo repart se battre en Asie. Dans le premier, c'est à la maison qu'il fout le gros dawa.
* Trois en particulier me gênent :
+ Dans le film, Rambo ne tue pas d'Américains. Stallone l'a refusé. C'est une trahison majeure du livre, qui déréalise la guerre et produit une scène navrante dans la forêt, façon pétage de rotules à la T2. Même délire moisi que l'A-Team et leurs Ruger mini qui ne tuent personne.
+ Stallone est trop vieux pour le rôle. Le livre raconte la confrontation de deux générations de vétérans. Rambo y est un très jeune homme à qui le Nam a fondu le cerveau. Le sheriff est un ancien de la Corée, aigri et qui pourrait être son père.
+ À la fin du bouquin, Rambo meurt.
Spoiler:
Oui le film rambo reste marqué par le retour triomphant des républicains, par descence on evitera de parler de la vague de film qui ont suivi sur le sujet, puis il y a eu platoon.
Et là nouveau ycle, on put parler du vietnam de manière plus réaliste.
L'enfer du devoir es le parfait exemple de l'integration du vietnam dans la culture us, serie diffusé en face du cosby show, cible visé les vétérans qui veulent se retrouver
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
- Erwan G
- Envoyé de la Source
- Messages : 18380
- Inscription : lun. oct. 25, 2004 6:51 pm
- Localisation : Grenoble
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Ca a aussi donné le Gang de la clef à molette, excellent roman d'Edward Abbey en 1975.
L'un des personnages est issu du Nam et il a vraiment, vraiment envie de tout faire sauter. Et de boire des bières. Et d'avoir du sexe avec la belle jeune fille du groupe. Et de marcher pour échapper aux flics. Pour fusiller tout le monde.
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
- Gridal
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 6183
- Inscription : jeu. août 17, 2006 8:13 pm
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Je continue petit à petit ma marotte du moment, les films qui se passent en France fin XIXe début XXe :
Chocolat (Roschdy Zem, 2016) : en 1897, Kananga, fils d'anciens esclaves africains à Cuba, joue un rôle de cannibale dans un petit cirque itinérant français. Il est repéré par Foottit, un clown qui cherche à renouveler son numéro. À eux deux ils vont révolutionner les arts du cirque et Kananga, rebaptisé Chocolat, va devenir le premier artiste noir célèbre en France.
Chocolat a réellement existé, et a largement été oublié pendant des décennies. J'en avais jamais entendu parler, ni de lui ni de sa carrière avec Foottit, à l'origine du duo clown blanc / auguste devenu un classique du cirque. Le film a le mérite de mettre cette histoire en lumière, du génie des deux artistes au racisme dont a été victime Chocolat (dont le vrai nom est Rafael Padilla, on finit par l'apprendre tard dans l'intrigue), les numéros de cirque sont mis en valeur et visuellement la reconstitution est réussie, mais sinon, bof. C'est très très classique, toutes les cases du biopic rise & fall sont cochées, la réalisation de Roschdy Zem sans être mauvaise est basique et le scénario est sur des rails.
J'ai moyennement apprécié le film, tout en étant content d'avoir découvert ces personnages fascinants (de parfaits PNJ pour un scénario de Maléfices ou de Crimes qui se situe dans le milieu artistique parisien). Et c'était marrant de voir les frères Podalydès dans les rôles des frères Lumière !

Sarah Bernhardt, la Divine (Guillaume Nicloux, 2024) : 1915, Sarah Bernhardt, qui vient de se faire amputer d'une jambe, reçoit la visite du jeune Sasha Guitry, que son père Lucien refuse de voir depuis dix ans. L'actrice lui raconte les origines de ce différend, liées à sa propre relation avec Lucien.
Personnage fascinant, casting sympa, réalisateur insaisissable, banco. Nicloux a choisi de ne pas réaliser un biopic classique et de se concentrer sur deux événements de la vie de Sarah Bernhardt : la journée nationale en son honneur en 1896 et le jour de son amputation en 1915. Il y a d'autres allers retours temporels durant le film mais ces deux moments-là occupent l'essentiel du métrage. Autre choix osé, on ne voit quasiment jamais Sarah dans le carde de son travail.
Sarah Bernhardt est considérée comme étant la première star mondiale et c'est bien retranscrit ici, entre bains de foules, caprices de diva, "invention" des autographes et soirées sex drug & rock'n roll. Le casting s'en sort très bien, Sandrine Kiberlain dans le rôle-titre s'en donne à cœur joie, Laurent Lafitte en Lucien Guitry est égal à lui-même, et quel plaisir de revoir Amira Casar.
Par contre deux points m'ont bien refroidi. Tout d'abord le film enchaîne les gros plans, les champ contrechamp, souvent en intérieur ; alors oui c'est sûrement une question de budget (et aussi un choix un peu timide de Nicloux pour filmer au plus près la star) mais l'heure quarante en devient parfois oppressante, les rares plans larges et vues du ciel font se rendre compte que ça manque d'air.
Et puis le name dropping constant m'a fatigué. Alors oui, Sarah Bernhardt est la star des star, la première de toutes, elle connaît tout le monde. Mais là, ça n'arrête pas, et si parfois ça a un sens dans l'intrigue, ce n'est pas toujours le cas. Sarah couche avec Edmond Rostand alors qu'il écrit Cyrano de Bergerac, Sarah discute affiches avec Alfons Mucha, Sarah reçoit un télégramme d'Oscar Wilde, Sarah essaie de convaincre Émile Zola de s'intéresser à l'affaire Dreyfus, Sarah encourage Sasha Guitry à faire carrière, Sarah raconte son aventure passée avec Victor Hugo, et j'en oublie.
Si j'ai pas passé un mauvais moment, j'ai trouvé ça plutôt moyen. Le personnage reste tout de même unique et digne d'intérêt pour du jeu de rôle.

Apaches (Romain Quirot, 2023) : Paris, fin XIXe. Une jeune fille emprisonnée à tort pendant quinze ans pour le meurtre de son frère sort de prison et veut se venger. Pour cela elle intègre la bande d'apaches responsables du crime.
Il y aurait tellement à faire avec les apaches de Paris, typiquement français mais tellement pulp. Le réalisateur tente le coup, réussit quelques belles choses mais malheureusement ne s'éloigne jamais des poncifs attendus. Rien n'est surprenant, quasiment tout est régurgité, sur le fond et sur la forme. Quirot est sûrement un cinéphile passionné mais ça ne suffit pas. C'est un film en costume avec une BO rock'n roll (mille ans après Guns 1748, Chevalier et Marie-Antoinette on a droit à un générique rose fluo avec les Stooges en fond sonore), une voix off pénible, des ralentis, des accélérés, des gueules du cinéma français, des dialogues absolument pas d'époque... Dommage. Les idées sont pas mauvaises, le résultat est oubliable.

Chocolat (Roschdy Zem, 2016) : en 1897, Kananga, fils d'anciens esclaves africains à Cuba, joue un rôle de cannibale dans un petit cirque itinérant français. Il est repéré par Foottit, un clown qui cherche à renouveler son numéro. À eux deux ils vont révolutionner les arts du cirque et Kananga, rebaptisé Chocolat, va devenir le premier artiste noir célèbre en France.
Chocolat a réellement existé, et a largement été oublié pendant des décennies. J'en avais jamais entendu parler, ni de lui ni de sa carrière avec Foottit, à l'origine du duo clown blanc / auguste devenu un classique du cirque. Le film a le mérite de mettre cette histoire en lumière, du génie des deux artistes au racisme dont a été victime Chocolat (dont le vrai nom est Rafael Padilla, on finit par l'apprendre tard dans l'intrigue), les numéros de cirque sont mis en valeur et visuellement la reconstitution est réussie, mais sinon, bof. C'est très très classique, toutes les cases du biopic rise & fall sont cochées, la réalisation de Roschdy Zem sans être mauvaise est basique et le scénario est sur des rails.
J'ai moyennement apprécié le film, tout en étant content d'avoir découvert ces personnages fascinants (de parfaits PNJ pour un scénario de Maléfices ou de Crimes qui se situe dans le milieu artistique parisien). Et c'était marrant de voir les frères Podalydès dans les rôles des frères Lumière !

Sarah Bernhardt, la Divine (Guillaume Nicloux, 2024) : 1915, Sarah Bernhardt, qui vient de se faire amputer d'une jambe, reçoit la visite du jeune Sasha Guitry, que son père Lucien refuse de voir depuis dix ans. L'actrice lui raconte les origines de ce différend, liées à sa propre relation avec Lucien.
Personnage fascinant, casting sympa, réalisateur insaisissable, banco. Nicloux a choisi de ne pas réaliser un biopic classique et de se concentrer sur deux événements de la vie de Sarah Bernhardt : la journée nationale en son honneur en 1896 et le jour de son amputation en 1915. Il y a d'autres allers retours temporels durant le film mais ces deux moments-là occupent l'essentiel du métrage. Autre choix osé, on ne voit quasiment jamais Sarah dans le carde de son travail.
Sarah Bernhardt est considérée comme étant la première star mondiale et c'est bien retranscrit ici, entre bains de foules, caprices de diva, "invention" des autographes et soirées sex drug & rock'n roll. Le casting s'en sort très bien, Sandrine Kiberlain dans le rôle-titre s'en donne à cœur joie, Laurent Lafitte en Lucien Guitry est égal à lui-même, et quel plaisir de revoir Amira Casar.
Par contre deux points m'ont bien refroidi. Tout d'abord le film enchaîne les gros plans, les champ contrechamp, souvent en intérieur ; alors oui c'est sûrement une question de budget (et aussi un choix un peu timide de Nicloux pour filmer au plus près la star) mais l'heure quarante en devient parfois oppressante, les rares plans larges et vues du ciel font se rendre compte que ça manque d'air.
Et puis le name dropping constant m'a fatigué. Alors oui, Sarah Bernhardt est la star des star, la première de toutes, elle connaît tout le monde. Mais là, ça n'arrête pas, et si parfois ça a un sens dans l'intrigue, ce n'est pas toujours le cas. Sarah couche avec Edmond Rostand alors qu'il écrit Cyrano de Bergerac, Sarah discute affiches avec Alfons Mucha, Sarah reçoit un télégramme d'Oscar Wilde, Sarah essaie de convaincre Émile Zola de s'intéresser à l'affaire Dreyfus, Sarah encourage Sasha Guitry à faire carrière, Sarah raconte son aventure passée avec Victor Hugo, et j'en oublie.
Si j'ai pas passé un mauvais moment, j'ai trouvé ça plutôt moyen. Le personnage reste tout de même unique et digne d'intérêt pour du jeu de rôle.

Apaches (Romain Quirot, 2023) : Paris, fin XIXe. Une jeune fille emprisonnée à tort pendant quinze ans pour le meurtre de son frère sort de prison et veut se venger. Pour cela elle intègre la bande d'apaches responsables du crime.
Il y aurait tellement à faire avec les apaches de Paris, typiquement français mais tellement pulp. Le réalisateur tente le coup, réussit quelques belles choses mais malheureusement ne s'éloigne jamais des poncifs attendus. Rien n'est surprenant, quasiment tout est régurgité, sur le fond et sur la forme. Quirot est sûrement un cinéphile passionné mais ça ne suffit pas. C'est un film en costume avec une BO rock'n roll (mille ans après Guns 1748, Chevalier et Marie-Antoinette on a droit à un générique rose fluo avec les Stooges en fond sonore), une voix off pénible, des ralentis, des accélérés, des gueules du cinéma français, des dialogues absolument pas d'époque... Dommage. Les idées sont pas mauvaises, le résultat est oubliable.

- Mugen
- Dieu des bottes de cuir
- Messages : 14747
- Inscription : mer. mai 17, 2006 11:34 am
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Il existe même un dessin de lui par Toulouse-Lautrec :

Et puis le name dropping constant m'a fatigué. Alors oui, Sarah Bernhardt est la star des star, la première de toutes, elle connaît tout le monde. Mais là, ça n'arrête pas, et si parfois ça a un sens dans l'intrigue, ce n'est pas toujours le cas. Sarah couche avec Edmond Rostand alors qu'il écrit Cyrano de Bergerac, Sarah discute affiches avec Alfons Mucha, Sarah reçoit un télégramme d'Oscar Wilde, Sarah essaie de convaincre Émile Zola de s'intéresser à l'affaire Dreyfus, Sarah encourage Sasha Guitry à faire carrière, Sarah raconte son aventure passée avec Victor Hugo, et j'en oublie.
C'est le lot de beaucoup trop de biopics...
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
-
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 7853
- Inscription : dim. avr. 30, 2017 10:23 am
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Grâce à l'échange d'hier, j'ai découvert l'existence de ce film, inspiré d'une histoire vraie
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Great ... r_Run_Ever
Le pitch, un ancien marine, qui se bouge la gueule dans un bar à une discussion sur les boys au vietnam.
Un des alcooliques, déclare il faudrait leur offrir des bières. Notre "heros" accepté le challenge et part pour le vietnam avec un sac à dos remplis de canettes de bières.
Il embarqué sur un bateaux pour le vietnam, et commence sa tournée des boys.
Manque de bol, il arrive juste avant l'offensive du Thet, et se retrouve donc bloqué au vietnam.
Film Apple tv, as tu il été vu?
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Great ... r_Run_Ever
Le pitch, un ancien marine, qui se bouge la gueule dans un bar à une discussion sur les boys au vietnam.
Un des alcooliques, déclare il faudrait leur offrir des bières. Notre "heros" accepté le challenge et part pour le vietnam avec un sac à dos remplis de canettes de bières.
Il embarqué sur un bateaux pour le vietnam, et commence sa tournée des boys.
Manque de bol, il arrive juste avant l'offensive du Thet, et se retrouve donc bloqué au vietnam.
Film Apple tv, as tu il été vu?
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
- Elthaïn
- Evêque
- Messages : 479
- Inscription : lun. févr. 27, 2012 11:11 am
- Localisation : Toulouse
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Derniers visionnages :
Mémoires d'un escargot : un film d'animation d'Adam Elliot (qu'on avait plus revu depuis Mary et Max), qui raconte l'histoire de jumeaux, séparés suite au décès de leur père. Et là, les deux sont confrontés à des situations pas très simples au sein de leurs nouvelles familles adoptives, tout en espérant pouvoir se retrouver un jour (manque de chance, ils sont aux deux bouts de l'Australie). C'est beau, tendre, mais aussi triste et cruel à la fois. Cela parle de nos différences, de celles qui ne sont pas toujours simples à vivre, mais aussi de l'acceptation de celles-ci. Car, derrière cette séparation, il y a deux êtres très singuliers qui sont plongés dans un monde qui n'est pas des plus plaisants envers eux.
J'ai beaucoup apprécié.
Le quatrième mur, de David Oelhoffen. L'histoire d'un metteur en scène qui, pour répondre au souhait d'un ami mourant, va au Liban pour faire jouer la pièce Antigone de Jean Anouilh avec des comédiens venant de toutes les communautés du pays. Cela se passe en 1982, juste avant la guerre, et les tensions entre les différentes communautés seront bien évidemment de la partie.
Je me demandais ce que ça allait donner, car mélanger théâtre et géopolitique, je ne voyais pas trop, mais au final je trouve que le réalisateur a su bien représenter les tensions au sein de la société libanaise à travers ce projet fou.
C'est un film que j'ai trouvé dur, et pas très optimiste, mais quand on voit l'état de la région aujourd'hui, quelque part, cela ne m'étonne pas. Je l'ai beaucoup aimé.
Mémoires d'un escargot : un film d'animation d'Adam Elliot (qu'on avait plus revu depuis Mary et Max), qui raconte l'histoire de jumeaux, séparés suite au décès de leur père. Et là, les deux sont confrontés à des situations pas très simples au sein de leurs nouvelles familles adoptives, tout en espérant pouvoir se retrouver un jour (manque de chance, ils sont aux deux bouts de l'Australie). C'est beau, tendre, mais aussi triste et cruel à la fois. Cela parle de nos différences, de celles qui ne sont pas toujours simples à vivre, mais aussi de l'acceptation de celles-ci. Car, derrière cette séparation, il y a deux êtres très singuliers qui sont plongés dans un monde qui n'est pas des plus plaisants envers eux.
J'ai beaucoup apprécié.
Le quatrième mur, de David Oelhoffen. L'histoire d'un metteur en scène qui, pour répondre au souhait d'un ami mourant, va au Liban pour faire jouer la pièce Antigone de Jean Anouilh avec des comédiens venant de toutes les communautés du pays. Cela se passe en 1982, juste avant la guerre, et les tensions entre les différentes communautés seront bien évidemment de la partie.
Je me demandais ce que ça allait donner, car mélanger théâtre et géopolitique, je ne voyais pas trop, mais au final je trouve que le réalisateur a su bien représenter les tensions au sein de la société libanaise à travers ce projet fou.
Spoiler:
- Gridal
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 6183
- Inscription : jeu. août 17, 2006 8:13 pm
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Je connaissais pas ce dessin, j'adore !Mugen a écrit : ↑mar. janv. 21, 2025 8:17 am
Il existe même un dessin de lui par Toulouse-Lautrec :
Et puis le name dropping constant m'a fatigué. Alors oui, Sarah Bernhardt est la star des star, la première de toutes, elle connaît tout le monde. Mais là, ça n'arrête pas, et si parfois ça a un sens dans l'intrigue, ce n'est pas toujours le cas. Sarah couche avec Edmond Rostand alors qu'il écrit Cyrano de Bergerac, Sarah discute affiches avec Alfons Mucha, Sarah reçoit un télégramme d'Oscar Wilde, Sarah essaie de convaincre Émile Zola de s'intéresser à l'affaire Dreyfus, Sarah encourage Sasha Guitry à faire carrière, Sarah raconte son aventure passée avec Victor Hugo, et j'en oublie.
C'est le lot de beaucoup trop de biopics...
Au sujet des biopics, oui clairement c'est trop souvent sur des rails, du Wikipedia filmé, et le coup de faire intervenir des guests de luxe, c'est une solution de facilité. Dans le cas de Sarah Bernhardt, la divine, j'attendais quand même autre chose de la part de Guillaume Nicloux, qui est un cinéaste inégal mais souvent audacieux. La narration non linéaire et le fait de ne quasiment jamais voir Sarah Bernhardt sur scène donnent une identité et de la vie au film mais bon c'est pas suffisant.
- Mugen
- Dieu des bottes de cuir
- Messages : 14747
- Inscription : mer. mai 17, 2006 11:34 am
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
@Gridal c'est que j'ai vu ce dessin très récemment, dans un documentaire sur Gene Kelly sur Arte (et pour être transparent, ce doc a été réalisé par une amie
)

Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.