Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Publié : sam. juil. 05, 2025 8:22 pm
@Mugen Si tu n'as pas vu les précédents films du duo Cattet / Forzani, je me permets de te les conseiller, surtout les deux premiers, Amer et L'Étrange Couleur des larmes de ton corps, de très beaux hommages aux gialli italiens. J'ai pas encore vu Reflet dans un diamant mort mais c'est prévu.
Sinon :
Seules les bêtes (Dominik Moll, 2019) : lors d'une tempête de neige par une nuit d'hiver dans le Massif central, une femme disparaît. Plusieurs personnes sont liées, de près ou de loin, à cet événement.
Le film utilise un procédé que j'aime bien. Il est divisé en quatre chapitres, chacun portant le nom de son protagoniste. Tous ces personnages vivent les mêmes événements et donc des scènes sont répétées, avec à chaque fois le point de vue subjectif de l'un d'eux.
Pendant les trois premiers chapitres j'étais à fond, j'ai adoré le décor rural sauvage, les personnages tous plus tordus les uns que les autres, les pièces du puzzle qui s'assemblent peu à peu, la noirceur générale, ces quiproquos, coïncidences et non-dits qui semblent tout d'abord presque anodins et qui mènent à une série de drames... Puis arrive Amandine, le quatrième chapitre, et là j'ai complètement décroché. Le changement de décor (on passe du Massif central à Abidjan) m'a fait sortir du film, le protagoniste n'est pas intéressant, j'ai pas cru aux réactions de Michel, il y a de loooongues scènes qui se résument à des plans fixes sur des écrans d'ordinateurs avec deux personnes qui s'écrivent des messages, bref c'est relou. Est-ce que c'est vraiment mauvais ou bien c'est moi qui n'ai pas été client du virage opéré par Moll, j'en sais rien. Le film finit quand même par retomber sur ses pattes, le toutélié est réussi, au-delà du "simple" polar rural le réalisateur a une vraie vision et traite avec talent de la solitude, de la détresse et des drames qu'elles peuvent engendrer.
Très chouette casting également : Laure Calamy, Valeria Bruni Tedeschi, Denis Ménochet, Bastien Bouillon, Damien Bonnard, Nadia Tereszkiewicz...
Si quelqu'un ici l'a vu, je suis curieux de connaître votre avis sur le film, en particulier sur le passage à Abidjan.

Première Affaire (Victoria Musiedlak, 2024) : Nora, avocate tout juste diplômée, se retrouve à défendre un jeune homme accusé de meurtre.
C'est le premier long métrage de la réalisatrice, et si le sujet ne m'intéressait pas forcément, je l'ai quand même vu pour Noée Abita, une actrice que j'adore et qui est bien trop rare. Elle est parfaite dans le rôle, avec son visage poupin et sa petite voix, elle semble tout juste sortie de l'adolescence et se retrouve face à des faits extrêmement graves. Sa naïveté et son inexpérience vont lui faire commettre de grosses erreurs et elle va se prendre en plein la gueule le mur de la réalité, qui va la changer profondément.
C'est pas trop mal, loin d'être génial quand même, il y a vraiment des trucs inutiles qui cassent le rythme (la relation entre Nora et le policier), la dernière scène a la finesse d'un char d'assaut, mais ça passe et Noée Abita est excellente.

La Secte des morts-vivants (Kostas Karagiannis, 1976) : dans un village grec, des touristes disparaissent. Le prêtre local mène l'enquête, aidé par son ami détective privé américain.
Houlala c'est nul. Même pas assez drôle pour une soirée nanar, non c'est un vrai navet. C'est incroyablement mou et cheap, le scénario n'a aucun sens. Il y a bien une certaine vibe Hammer si on est bien luné, et surtout la présence de Peter Cushing et et Donald Pleasance qui font ce qu'ils peuvent, j'espère qu'ils en ont au moins profité pour passer de bonnes vacances en Grèce. Ah et, classique, le titre français est mensonger puisqu'il n'y a aucun mort-vivant dans l'histoire.

Sinon :
Seules les bêtes (Dominik Moll, 2019) : lors d'une tempête de neige par une nuit d'hiver dans le Massif central, une femme disparaît. Plusieurs personnes sont liées, de près ou de loin, à cet événement.
Le film utilise un procédé que j'aime bien. Il est divisé en quatre chapitres, chacun portant le nom de son protagoniste. Tous ces personnages vivent les mêmes événements et donc des scènes sont répétées, avec à chaque fois le point de vue subjectif de l'un d'eux.
Pendant les trois premiers chapitres j'étais à fond, j'ai adoré le décor rural sauvage, les personnages tous plus tordus les uns que les autres, les pièces du puzzle qui s'assemblent peu à peu, la noirceur générale, ces quiproquos, coïncidences et non-dits qui semblent tout d'abord presque anodins et qui mènent à une série de drames... Puis arrive Amandine, le quatrième chapitre, et là j'ai complètement décroché. Le changement de décor (on passe du Massif central à Abidjan) m'a fait sortir du film, le protagoniste n'est pas intéressant, j'ai pas cru aux réactions de Michel, il y a de loooongues scènes qui se résument à des plans fixes sur des écrans d'ordinateurs avec deux personnes qui s'écrivent des messages, bref c'est relou. Est-ce que c'est vraiment mauvais ou bien c'est moi qui n'ai pas été client du virage opéré par Moll, j'en sais rien. Le film finit quand même par retomber sur ses pattes, le toutélié est réussi, au-delà du "simple" polar rural le réalisateur a une vraie vision et traite avec talent de la solitude, de la détresse et des drames qu'elles peuvent engendrer.
Très chouette casting également : Laure Calamy, Valeria Bruni Tedeschi, Denis Ménochet, Bastien Bouillon, Damien Bonnard, Nadia Tereszkiewicz...
Si quelqu'un ici l'a vu, je suis curieux de connaître votre avis sur le film, en particulier sur le passage à Abidjan.

Première Affaire (Victoria Musiedlak, 2024) : Nora, avocate tout juste diplômée, se retrouve à défendre un jeune homme accusé de meurtre.
C'est le premier long métrage de la réalisatrice, et si le sujet ne m'intéressait pas forcément, je l'ai quand même vu pour Noée Abita, une actrice que j'adore et qui est bien trop rare. Elle est parfaite dans le rôle, avec son visage poupin et sa petite voix, elle semble tout juste sortie de l'adolescence et se retrouve face à des faits extrêmement graves. Sa naïveté et son inexpérience vont lui faire commettre de grosses erreurs et elle va se prendre en plein la gueule le mur de la réalité, qui va la changer profondément.
C'est pas trop mal, loin d'être génial quand même, il y a vraiment des trucs inutiles qui cassent le rythme (la relation entre Nora et le policier), la dernière scène a la finesse d'un char d'assaut, mais ça passe et Noée Abita est excellente.

La Secte des morts-vivants (Kostas Karagiannis, 1976) : dans un village grec, des touristes disparaissent. Le prêtre local mène l'enquête, aidé par son ami détective privé américain.
Houlala c'est nul. Même pas assez drôle pour une soirée nanar, non c'est un vrai navet. C'est incroyablement mou et cheap, le scénario n'a aucun sens. Il y a bien une certaine vibe Hammer si on est bien luné, et surtout la présence de Peter Cushing et et Donald Pleasance qui font ce qu'ils peuvent, j'espère qu'ils en ont au moins profité pour passer de bonnes vacances en Grèce. Ah et, classique, le titre français est mensonger puisqu'il n'y a aucun mort-vivant dans l'histoire.
