CasusNO

Islayre d'Argolh a écrit : ↑ven. juil. 05, 2024 10:09 am …
- le quatrième crossover, le bestiaire d'Eldraine, est sorti directement sur D&D Beyond sous la forme d'un mini supplément payant alors même qu'Eldraine (setting que je connais très bien vu que c'est mon monde favori du multivers Magic) est un monde absolument parfait pour faire du Donj' a l'ancienne, beaucoup plus adapté que la grosse majorité des autres options issues de la franchise.

Donj’ a l’ancienne tu m’intrigues !
Peux tu en dire un peu plus ?

Papyrolf a écrit : ↑sam. juil. 06, 2024 4:50 pm Donj’ a l’ancienne tu m’intrigues !
Peux tu en dire un peu plus ?

Avec plaisir !

Eldraine est en un plan entièrement basé sur l'opposition entre le Royaume (sur lequel est centré le premier set Magic : Throne of Eldraine) et le Sauvage (sur lequel est centré le deuxième set Magic : Wilds of Eldraine).

Au début tout était le Sauvage ou, pour le dire en langage D&D, le plan entier était l'équivalent du Feywild mais en mode hardcore puisque les couleurs dominantes chez les fées d'Eldraine sont le Bleu et le Noir.
Donc en gros c'était un Feywild dans lequel la Unseeli Court aurait obtenu la majorité absolue a l'assemblée nationale.
Autrement dit : c'était moyen l'éclate pour les peuples mortels.

C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a eu une grande rébellion des humains et que ces derniers ont "taillé" dans le Sauvage un espace dont ils ont chassé les Fées, c'est devenu le Royaume, avec ses 5 grande cours (une par couleur), chacune liée a un grand Artefact (idem) et son Haut-Roi, arbitre suprême.

Le Royaume d'Eldraine est un monde Arthurien complètement recomposé : on y retrouve l'équivalent de quasi tous les éléments importants du cycle (Arthur, Morgane, le Graal, Excalibur, la Table Ronde, la Dame du Lac, Merlin, etc.).
La rivalité entre les 5 cours et leurs modèles politiques très différents permet donc de disposer d'un vaste espace pour jouer social/intrigues ou façon "game of thrones".

Le Sauvage est là pour assurer la partie exploration, il y a même la "dernière petite ville avant la frontière" a savoir Edgewall/Bornemur avec ses tavernes et ses aventuriers. Donc tout ce qu'il faut pour se la jouer "Château fort aux confins du pays" sachant qu'une expédition dans le Sauvage sera tout aussi dangereuse que potentiellement lucrative.
Les PJ pourraient même croiser la mythique Bête des Quêtes (Questing Beast) susceptible de leur confier une Quête (donc) et le destin qui va avec (de nombreux chevaliers du Royaume s'aventurent dans le Sauvage précisément dans l'espoir de croiser la Bête. Ils sont beaucoup moins nombreux a faire le chemin retour).

A coté de ça on a tout le bestiaire nécessaire pour s'éclater avec du Géant, du Dragon, de la Guenaude, du Tréant, du Zombie, etc.

Quelques classiques brilleront par leur absence (pas de Vampires, Diables/Démons ou Anges par exemple) mais le plan propose aussi quelques monstres uniques comme les fameux bonbons tueurs (revisite du conte d'Hansel & Gretel) ou les elfes-renards-garous (revisite de la Belle & la Bête).

Bref il y a tout ce qu'il faut pour jouer la proposition d'origine de D&D mais avec la "patine" Eldraine : Table Ronde vs Contes de Fées.

Intriguant effectivement.
Merci Islayre

Islayre d'Argolh a écrit : ↑sam. juil. 06, 2024 5:32 pm
Avec plaisir !

Eldraine est en un plan entièrement basé sur l'opposition entre le Royaume (sur lequel est centré le premier set Magic : Throne of Eldraine) et le Sauvage (sur lequel est centré le deuxième set Magic : Wilds of Eldraine).

Au début tout était le Sauvage ou, pour le dire en langage D&D, le plan entier était l'équivalent du Feywild mais en mode hardcore puisque les couleurs dominantes chez les fées d'Eldraine sont le Bleu et le Noir.
Donc en gros c'était un Feywild dans lequel la Unseeli Court aurait obtenu la majorité absolue a l'assemblée nationale.
Autrement dit : c'était moyen l'éclate pour les peuples mortels.

C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a eu une grande rébellion des humains et que ces derniers ont "taillé" dans le Sauvage un espace dont ils ont chassé les Fées, c'est devenu le Royaume, avec ses 5 grande cours (une par couleur), chacune liée a un grand Artefact (idem) et son Haut-Roi, arbitre suprême.

Le Royaume d'Eldraine est un monde Arthurien complètement recomposé : on y retrouve l'équivalent de quasi tous les éléments importants du cycle (Arthur, Morgane, le Graal, Excalibur, la Table Ronde, la Dame du Lac, Merlin, etc.).
La rivalité entre les 5 cours et leurs modèles politiques très différents permet donc de disposer d'un vaste espace pour jouer social/intrigues ou façon "game of thrones".

Le Sauvage est là pour assurer la partie exploration, il y a même la "dernière petite ville avant la frontière" a savoir Edgewall/Bornemur avec ses tavernes et ses aventuriers. Donc tout ce qu'il faut pour se la jouer "Château fort aux confins du pays" sachant qu'une expédition dans le Sauvage sera tout aussi dangereuse que potentiellement lucrative.
Les PJ pourraient même croiser la mythique Bête des Quêtes (Questing Beast) susceptible de leur confier une Quête (donc) et le destin qui va avec (de nombreux chevaliers du Royaume s'aventurent dans le Sauvage précisément dans l'espoir de croiser la Bête. Ils sont beaucoup moins nombreux a faire le chemin retour).

Ça fait plusieurs fois que je te lis présenter des éléments du setting Eldraine, que j'aime beaucoup (à la fois l'esthétique, la relecture des mythes et contes...), et je me demande : en dehors de tes posts sur CNO, il y a d'autres endroits où on trouve une description du setting, ou ce que tu en présentes là est le résultat de ton analyse des cartes uniquement ?
Autrement dit : est-ce qu'il existe ou ou plusieurs documents synthétiques qui présente le setting et son histoire ?

Kalem a écrit : ↑sam. juil. 06, 2024 7:17 pm est-ce qu'il existe ou ou plusieurs documents synthétiques qui présente le setting et son histoire ?

Puisque le sujet est D&D : A Planeshifted Guide to the Wilds of Eldraine pour D&D5. Et plus généralement le patreon qui va avec.
C'est une suite de créations dans la lignée des Planeshift réalisés par WotC.

Kalem a écrit : ↑sam. juil. 06, 2024 7:17 pm Ça fait plusieurs fois que je te lis présenter des éléments du setting Eldraine, que j'aime beaucoup (à la fois l'esthétique, la relecture des mythes et contes...), et je me demande : en dehors de tes posts sur CNO, il y a d'autres endroits où on trouve une description du setting, ou ce que tu en présentes là est le résultat de ton analyse des cartes uniquement ?
Autrement dit : est-ce qu'il existe ou ou plusieurs documents synthétiques qui présente le setting et son histoire ?

Je connais bien les cartes des deux sets (que je collectionne de façon informelle) et je complète les trous avec le MTG Wiki sur lequel j'ai beaucoup surfé et qui est une mine d"infos (notamment sur des aspects plus meta/game design).

Merci à vous deux !

Question à sire @Islayre d'Argolh . Dans les Élucubrations #3, je n'ai pas compris ce passage, en fait, à quel passage du PHB ou DMG il fait référence : "Quel que soit le montant des dégâts, cette frappe fera donc perdre instantanément deux sauvegardes contre la mort au personnage." Pour un personnage à terre et inconscient. Ce que je ne comprends pas, c'est l'échec automatique de deux sauvegardes contre la mort.

John Crowley a écrit : ↑lun. juil. 08, 2024 10:27 am Question à sire @Islayre d'Argolh . Dans les Élucubrations #3, je n'ai pas compris ce passage, en fait, à quel passage du PHB ou DMG il fait référence : "Quel que soit le montant des dégâts, cette frappe fera donc perdre instantanément deux sauvegardes contre la mort au personnage." Pour un personnage à terre et inconscient. Ce que je ne comprends pas, c'est l'échec automatique de deux sauvegardes contre la mort.

Quand on attaque au contact un personnage qui souffre de l'état préjudiciable "Inconscient", non seulement l'attaque bénéficie de l'avantage mais, si elle touche, c'est automatiquement un coup critique.
Et un coup critique fait perdre deux death saves

Je ne l’avais pas compris comme ça dans les règles, je n’avais pas compris que ça faisait perdre deux jet de saves.

Et pourtant, c'est noir sur blanc : quand un personnage est à terre, autrement dit dans l'état Unconscious, le moindre PV perdu vaut une sauvegarde ratée, le moindre coup au contact devient coup critique, et le moindre coup critique, peu importe ses dégâts, vaut deux sauvegardes ratées.

PHB p.197 a écrit :Damage at 0 Hit Points. If you take any damage while you have 0 hit points, you suffer a death saving throw failure. If the damage is from a critical hit, you suffer two failures instead. If the damage equals or exceeds your hit point maximum, you suffer instant death.

Unconscious
[...]
Attack rolls against the creature have advantage.
Any attack that hits the creature is a critical hit if the attacker is within 5 feet of the creature.

Taper un perso à terre, c'est la base pour rendre ce jeu nettement plus mortel qu'on le dit.

Merci beaucoup, c’est une règle que je n’ai pas encore utilisée et que j’avais omis. Excellent.

BenjaminP a écrit : ↑lun. juil. 08, 2024 11:10 am
Taper un perso à terre, c'est la base pour rendre ce jeu nettement plus mortel qu'on le dit.

Taper un perso a terre releve de la volonté de tuer un personnage mais ça rend pas un jeu mortel. Un jeu est mortel si tu peux mourir sur un jet de dés ou tu te pensais sauf

Mince j'ai cherché dans le forum, le sujet sur mon adaptation à métal a disparu dans les limbes.

Cela prouve une fois de plus que DD5 est aussi un jeu relativement hardcore s'il est bien manié par le mj. Et oui, c'est mortel de tuer un perso à terre. Ce que pourront faire les gobelins mais moins dans la philosophie des hobgobelins si je suis bien. Des ennemis avec une bonne intelligence tueront le mage...