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Re: Pendragon et grande campagne

Publié : dim. juin 08, 2025 4:12 pm
par Arthus
@Cassius Clef @Mugen merci pour les infos! Je resterai donc à l'affut du late pledge et des sorties boutiques, et ce sont probablement les frais de port et le prix/exclu du foulancement qui me feront pencher pour l'un ou l'autre. 😀

Concernant cette V6, je me demande comment elle est articulée si la grande campagne, qui formait la trame/colonne vertébrale sur laquelle vient se greffer tout le rester en V5 (si j'ai bien compris) n'est pas encore sortie.

Mais ce qui est déjà annoncé a l'air sympa.

@Harfang2 il semblerait que tu n'aies pas du tout aimé la V5 Icare... 😅

En ce qui me concerne, c'est la seule que j'ai et j'ai bien apprécié.

Concernant les scénarios de Mahyar, je ne me suis pas trop posé la question, car ma suspension d'incrédulité était déjà bien présente avec le jeu en lui-même.

Si j'ai bien compris, Pendragon se situe dans les années 500, mais avec les règles féodales du 11e siècle, des siècles d'évolution des tournois ramassées en 40 ans, et les armures de plates du début de la renaissance qui font leur apparition à la fin du jeu... et le fantastique présent tout du long, et qui explose littéralement pendant la phase arthurienne.

Bref, ça m'a paru être un gros melting-pot, qu'il faut pouvoir accepter en "lâchant prise" pour pouvoir en savourer tout le charme (bien présent à mes yeux, et qui fait selon moi partie intégrante de l'imaginaire arthurien en général). Un peu comme pour les bretonniens de Warhammer.

A partir de là, le fantastique dans les scénarios de Mahyar ne m'a pas trop choqué, et j'ai plutôt apprécié ces scénarios qui avaient beaucoup de charme à mes yeux. Je regrette juste d'avoir hésité trop longtemps à commander le second livret à l'époque.

Enfin, de manière plus générale, ce que j'ai beaucoup aimé dans Pendragon, c'est ce système de campagne au long cours avec des phases cycliques par années, et sa gestion du patrimoine et des contacts. C'est un système simple et élégant, que je trouve vraiment intéressant pour créer (et surtout structurer!) facilement des campagnes au long cours sans avoir nécessairement besoin de beaucoup de mécanisation.

Ce concept me semble par ailleurs facilement déclinable pour d'autres univers et époques (j'imagine bien couvrir les 2 guerres de 100 ans comme ça, ou la série/les livres Last Kingdom, ou...), et il me semble d'ailleurs que c'est ce qu'a fait l'anneau unique (en particulier avec la campagne :"ténèbres sur la forêt noire").

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : dim. juin 08, 2025 5:02 pm
par Mugen
@Arthus cette volonté de faire de la GPC le centre de la 5e édition était une spécificité de la VF.

En VO, elle n'était qu'un supplément, même si pas vraiment comme les autres.

D'ailleurs, elle n'a rien d'indispensable, et il est tout à fait possible de jouer sans.
C'est un cadre historique, où des évènements se déroulent à des moments bien identifiés mais rien n'oblige à ce que les joueurs y soient impliqués.
Bon, la guerre d'Arthur contre ses rivaux est un peu inévitable, ainsi que celle contre Lancelot. Mais entre, les évènements peuvent n'être que reportés pendant la phase hivernale.
Tous les PJ ne seront pas chevaliers de la Table Ronde.

Au final, on peut la jouer sans jamais vraiment la jouer. :D

Edit: sinon, j'aime bien présenter Pendragon comme un double voyage au cœur de l'épopée arthurienne, mais aussi au cœur des étapes de son élaboration, du quasi-historique de l'ère d'Uther à la lourdeur et la décadence de la fin de la chevalerie.

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : dim. juin 08, 2025 6:02 pm
par Harfang2
Arthus a écrit : dim. juin 08, 2025 4:12 pm @Cassius Clef @Mugen merci pour les infos! Je resterai donc à l'affut du late pledge et des sorties boutiques, et ce sont probablement les frais de port et le prix/exclu du foulancement qui me feront pencher pour l'un ou l'autre. 😀

Concernant cette V6, je me demande comment elle est articulée si la grande campagne, qui formait la trame/colonne vertébrale sur laquelle vient se greffer tout le rester en V5 (si j'ai bien compris) n'est pas encore sortie.

Mais ce qui est déjà annoncé a l'air sympa.

@Harfang2 il semblerait que tu n'aies pas du tout aimé la V5 Icare... 😅

En ce qui me concerne, c'est la seule que j'ai et j'ai bien apprécié.

Concernant les scénarios de Mahyar, je ne me suis pas trop posé la question, car ma suspension d'incrédulité était déjà bien présente avec le jeu en lui-même.

Si j'ai bien compris, Pendragon se situe dans les années 500, mais avec les règles féodales du 11e siècle, des siècles d'évolution des tournois ramassées en 40 ans, et les armures de plates du début de la renaissance qui font leur apparition à la fin du jeu... et le fantastique présent tout du long, et qui explose littéralement pendant la phase arthurienne.

Bref, ça m'a paru être un gros melting-pot, qu'il faut pouvoir accepter en "lâchant prise" pour pouvoir en savourer tout le charme (bien présent à mes yeux, et qui fait selon moi partie intégrante de l'imaginaire arthurien en général). Un peu comme pour les bretonniens de Warhammer.

A partir de là, le fantastique dans les scénarios de Mahyar ne m'a pas trop choqué, et j'ai plutôt apprécié ces scénarios qui avaient beaucoup de charme à mes yeux. Je regrette juste d'avoir hésité trop longtemps à commander le second livret à l'époque.

Enfin, de manière plus générale, ce que j'ai beaucoup aimé dans Pendragon, c'est ce système de campagne au long cours avec des phases cycliques par années, et sa gestion du patrimoine et des contacts. C'est un système simple et élégant, que je trouve vraiment intéressant pour créer (et surtout structurer!) facilement des campagnes au long cours sans avoir nécessairement besoin de beaucoup de mécanisation.

Ce concept me semble par ailleurs facilement déclinable pour d'autres univers et époques (j'imagine bien couvrir les 2 guerres de 100 ans comme ça, ou la série/les livres Last Kingdom, ou...), et il me semble d'ailleurs que c'est ce qu'a fait l'anneau unique (en particulier avec la campagne :"ténèbres sur la forêt noire").
Elle a le mérite d'exister. Mais la maquette est vraiment mauvaise.
Après, oui, tu as raison sur le "melting-pot".
Mais il y a une proposition Stafordienne qui, à mon sens est brillante et riche de renouvellement en donnant à chaque phases sa saveur.
Comme le dit  @Mugen 
 sinon, j'aime bien présenter Pendragon comme un double voyage au cœur de l'épopée arthurienne, mais aussi au cœur des étapes de son élaboration, du quasi-historique de l'ère d'Uther à la lourdeur et la décadence de la fin de la chevalerie.
C'est à dire qu'il y a évolution historique acceléré et aussi, accélération du merveilleux, jusqu'à, à la fin du cycle retombait dans le non merveilleux et le boueux. Un cycle, en sommes, avec la parenthèse enchantée de Bretagne (déterrement de la tête de Bran, visite du roi d'ajourd'hui et d'ailleurs etc...) et qui commence à se refermer, ou se referme avec la découverte du Graal.

Et, disant celà, soyons clair, chacun joue comme il veut*, mais la proposition Staffordienne est, vraiment puissante et pour l'avoir pratiqué elle peut donner quelque chose de vraiment fort.

En fait, in fine on peut même raccourcir le jeu, autant qu'on veut. Chaque phase à son ambiance

On peut jouer Geste d'Uther  + Anarchie (485 - 510) se cloturant par Arthur tirant l'épée ou (485-518) avec Badon
Geste d'arthur (510-531), c'est à dire d'arthur tirant l'épée jusqu'a son sacre comme empereur qui, quelque part est une apogée
Zénith et quête (531 - 557) avec la grandeur ( Romance & tournoi), le déclin et le Salut par le Graal
Ou l'hiver de Bretagne (555-565), avec la quête et la guerre civile, concluent par le TPK de Camlann. **

Dans tous les cas, le sacre d'Arthur comme Haut-roi en 513, Badon en 518, le sacre d'arthur empereur à Rome en 531, ou la découverte du Graal sont des points d'orgues permettant la clôture.

Bref, pleine d'ambiance et d'enjeux complétement différent mais qui forme l'aspect multiface du jeu et permet, en fait, d'aborder plusieurs ambiances et enjeux à travers les âges.

* J'ajouterais que des campagnes alternatives sont tout à fait possible, comme la campagne saxonne commencant plus tôt, faire jouer a partir de Constantin, ciblé les pices, la petite Bretagne... Bref, un même joyau, beaucoup de faces.
Et, pour rebondir, les différents supplémentes, moyennant parfois, un peu d'huile de coude permettent, des campagnes très différentes jusqu'en 531, a près quoi a lieu le nécessaire resserement jusqu'à la quête du Graal.
** On pourrait même faire un 545 - 565, très Trône de fer, en mettant l'emphase sur les trois grands clans de Bretagne: orcanie, Galles et Ganis. Ou bien encore 462 -494, avec la lutte d'Aurélius Ambrosius et Uther contre Vortigern puis les tentatives d'Uther de devenir haut-roi jusqu'au désastre de St-Alban.

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : dim. juin 08, 2025 11:51 pm
par Arthus
Merci à tous les deux pour ces explications!

Comme je le disais, je n'ai que la version Icare que je trouvais sympathique, et donc pas vraiment d'autre point de comparaison.

Mais ce que vous m'en dites me laisse entrevoir d'auttes axes de jeu, et surtout une grande liberté qui donne très envie.

D'après ce que je comprends, outre sa structure caractéristique (le jeu qui se déroule en années avec la cour de Noël, l'importance des traits et la mécanisation de la féodalité, en gros), la grande trame du jeu pourrait se résumer à un point de départ sombre et terre à terre, un crescendo vers le merveilleux et la lumière, puis un déclin ramenant l'histoire vers le sombre et le terre à terre après une dernière flamboyance, ne laissant derrière elle que le beau rêve de ce qui fut.

En entre tout ça, on fait un peu ce qu'on veut.

Ça me plaît beaucoup (y compris la possibilité de construire "son" cadre Arthurien, ou de sortir dudit cadre comme évoqué plus haut).

Et en même temps, ça me fait me poser une question fondamentale que je ne m'étais jamais posée : que représente le Graal dans tout ça?

D'un côté, il est censé représenter le remède des malheurs de la Bretagne (si j'ai bien compris), mais de l'autre le fait de le trouver referme la parenthèse du merveilleux et met fin à l'âge d'or Arthurien.

Cela renvoie sans doute à ce que tu décrivais plus haut @Harfang2, mais j'avoue que la signification et l'utilité profonde de cet élément scénaristique m'échappe (même si j'ai l'impression de la caresser du bout des doigts... je vous ai déjà dit que mon Chevalier favori était Perceval au fait?).

Je suis d'autant plus confus que je suis en pleine lecture du cycle d'Arthur de Bernard Cornwell, et que la signification de ce que je suppose être le Graal y semble être très particulière, et sans doute différente de celle de Pendragon.

En tous cas, merci pour vos explications, cela me conforte dans mon envie d'acquérir cette V6 à un moment ou l'autre, à commencer par la boîte d'initiation (et à continuer par le dyptique de base, qui devrait se suffire à lui-même si je comprends bien). 😀

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 7:09 am
par Harfang2
Arthus a écrit : dim. juin 08, 2025 11:51 pm

D'après ce que je comprends, outre sa structure caractéristique (le jeu qui se déroule en années avec la cour de Noël, l'importance des traits et la mécanisation de la féodalité, en gros), la grande trame du jeu pourrait se résumer à un point de départ sombre et terre à terre, un crescendo vers le merveilleux et la lumière, puis un déclin ramenant l'histoire vers le sombre et le terre à terre après une dernière flamboyance, ne laissant derrière elle que le beau rêve de ce qui fut.
Voilà, résumé parfait.

 
Et en même temps, ça me fait me poser une question fondamentale que je ne m'étais jamais posée : que représente le Graal dans tout ça?
D'un côté, il est censé représenter le remède des malheurs de la Bretagne (si j'ai bien compris), mais de l'autre le fait de le trouver referme la parenthèse du merveilleux et met fin à l'âge d'or Arthurien.
Cela renvoie sans doute à ce que tu décrivais plus haut, mais j'avoue que la signification et l'utilité profonde de cet élément scénaristique m'échappe (même si j'ai l'impression de la caresser du bout des doigts... je vous ai déjà dit que mon Chevalier favori était Perceval au fait?).
Quant au Graal...
La bonne nouvelle c'est que tu n'auras pas à te poser la question avant un bon bout de temps et que celà dépend, aussi, de la manière dont tes personnages vont s'investir.
Personnellement, je me suis pas mal posé la question en amont et, surtout, n'avais-je guère de motivations ni d'idées...mais plus on s'en rapproche, avec le paradoxe, d'avoir, d'un côté, des années festives et tournoyantes, riches en gloire... et de l'autre l'extension des terres gastes, plus elle prend sens et s'impose en évidence. Tes joueurs, aussi, s'ils sont impliqués feront prendront leurs propres responsabilités à leurs personnages: qui se mettra a étudier la Bible, qui essaiera de lutter contre ses vices, qui commencera, déjà a arpenter les fausses pistes que tu proposeras/ inventeras, qui sait si un autre ne tentera pas de s'établir en Ibérie ou à Byzance? 
Le Graal c'est l'épreuve du feu ultime, la conclusion d'un âge d'or. A ce moment, les joueurs seront probablement puissant individuellement, puissant politiquement, riches et membre d'un clan étendu mais aussi fort, préparé, pieux que les joueurs soient, ils échoueront. Comment? Pourquoi? peu importe, mais le démon appuiera là ou ça fait mal, là où ils sont faibles, ils chuteront et paieront le prix.* L'épreuve du Graal sera celle de leur humilité, de leur vanité et de leur impuissance... Punition et/ ou  rédemption.(Franchement, je ne m'y attendais pas avec mes joueurs... et pourant, ça prend! L'un semble faire un revirement et s'en vouloir maintenant pour avoir entretenu une deuxième famille, un autre ressort de sa retraite et cite Augustin d'Hippone, et le dernier organise messe sur messe et sacrifie tout ses moyens pour tenter de lutter contre le désert)

De toute manière, au delà de l'intérêt scénartistique, il y a en tous cas un grand intérêt ludique: celà renouvelle le jeu et donne cette impression aux joueurs qu'on avance droit vers l'Iceberg et qu'ils ne vont pouvoir faire autrement que se le prendre et tenter de survivre au naufrage et que celà peut être, aussi, quatre ans d'aventures non-stop sans retour à la maison.

* Où trouveront le Graal, ou le frère immortel de Jésus (Option Bogomiles/cathare), ou la descendance de celui-ci (option R+C), ou participeront àux combat des Seelis contre les unseelies corrompus sous les ordres d'Obéron (Option bis  Staffordienne), ou iront jusqu'a Jérusalem, ou, qui sait, le prince des menteurs décidant lui-même pour corrompre un nouvel espoir du paradis terrestre sous le règne du "roi parfait"... en fait, tout ce qui, toi, t'inspirera pour leur proposer ce tu trouveras le plus beau, sombre et adapté à eux.

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 11:41 am
par Mugen
Arthus a écrit : dim. juin 08, 2025 11:51 pm Et en même temps, ça me fait me poser une question fondamentale que je ne m'étais jamais posée : que représente le Graal dans tout ça?

Chrétien de Troyes étant mort sans achever son œuvre, il n'y a pas de réponse définitive à cette question.

Et si la suite la plus connue -et qui sert de référence à Pendragon- en fait le réceptacle du sang du Christ, et donc un symbole très chrétien, elle n'est pas la seule.
D'une simple réécriture du mythe de la Corne d'abondance à Dan Brown, en passant par Gabriel Knight (variante du précédent), Wolfram von Eschenbach, Excalibur ou Fate/Stay Night, il y a l'embarras du choix.

Dan Brown : c'est la descendance du Christ, son sang au sens héréditaire, cachée par les cathares ;
Gabriel Knight : les cathares encore, mais avec une histoire de vampires ;
Wolfram von Eschenbach : c'est une émeraude tombée du front de Lucifer pendant sa rébellion ;
Excalibur : c'est le symbole du lien entre Arthur et sa Terre ;
Etc...

Et je ne suis pas très fan de l'"officielle", qui vole son rôle à Perceval, pas assez pieux, pour le donner à Galahad.

Je crois que si j'avais à le refaire, j'en ferais le symbole de la lutte entre la foi ancienne, qui périclite et entraîne avec elle le pays, et la foi chrétienne, qui doit la remplacer pour arrêter son déclin.
Ou alors une version Bretonne de Mononoke Hime, où le Graal est la tête d'un Dieu ancien...

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 11:59 am
par Harfang2
@Mugen 
Je ne connaissais pas l'hypothèse de l'émeraude tombée du front de Lucifer. J'aime beaucoup.
En tous cas, je ne ferais pas jouer l'officiel (qui au fond, n'a pas pour projet d'être "gagné), surtout car elle est trop attendue.

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 12:10 pm
par Mugen
Harfang2 a écrit : lun. juin 09, 2025 11:59 am @Mugen 
Je ne connaissais pas l'hypothèse de l'émeraude tombée du front de Lucifer. J'aime beaucoup.
En tous cas, je ne ferais pas jouer l'officiel (qui au fond, n'a pas pour projet d'être "gagné), surtout car elle est trop attendue.

https://kaamelott.fandom.com/fr/wiki/En ... aal/Script

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 12:35 pm
par Sans Visage
J'ai commencé à acheter les suppléments pour la 6ème édition en anglais écrits par the Arthur companions, certains des auteurs travaillant sur la gamme Chaosium.
Le premier que je vais critiquer ici est Heirs and Spares sous titré "fleshing out the Starter Set Player Knights and Dames".
Alors c'est un supplément hyper situationnel puisque si vos joueurs ne jouent pas les personnages du Starter Set, l'utilité est nulle (pas tout à fait mais pas loin). Par contre si vous prévoyez de les faire jouer les prétirés, ce supplément est indispensable !
Donc le supplément part du principe suivant : qu'arrive-t-il si un des prétirés meurt ? Normalement si c'est une campagne de Pendragon classique, vous pouvez jouer l'héritier ou l'héritière ou un parent proche ou autre. Un problème se pose dans le cas des chevaliers du Starter set, ils viennent d'horizons parfois lointains (un syrien, une Bretonne, une irlandaise etc...) et ces personnages sont rassemblés par les circonstances mais s'ils meurent au milieu de la campagne, c'est difficile d'inventer à la volée un parent qui reprend le flambeau.
Ici chacun des huit prétirés est détaillé sur plusieurs pages avec ses parents, son histoire familiale, les enjeux dramatiques et l'identité de l'heritier que l'on pourrait jouer en cas de mort.

Prenons un exemple: Sire Asterius est un Syrien venu de Constantinople. C'est à peu près tout ce que l'on pouvait déduire du Starter Set. Ici on a les raisons de sa venue, il a été envoyé par Anastasius pour vérifier les rumeurs comme quoi le Roi Nanteleod de Cambria est en passe de devenir Haut Roi et donc pour établir un contact diplomatique. On a également des informations sur sa famille qui a rencontré un des personnages important pour un scénario du Starter Set (le roi Pellanore) qui travaillait en tant que mercenaire pour les Sassanides.
En parallèle, Sire Asterius a fait le voyage avec Sire Callinicus son cousin. Celui-ci a dû quitter Byzance puisque il a participé à détourner des fonds impériaux lorsqu'il servait son oncle. Donc ils sont poursuivis par les services secrets impériaux et Callinicus est également à l'opposé de son cousin. C'est un courtisan administrateur, il n'apprécie pas sa terre d'exil l'Angleterre. Il y a un enjeu dramatique fort c'est que Callinicus fonctionne à la byzantine donc si Asterius prend parti pour le camp d'Arthur alors lui prendra partie pour Loth. Comme ça on a des pions dans tous les camps.
Évidemment si Asterius meurt, l' appel de la famille prendra le pas sur le reste et Callinicus pourra rejoindre le jeune roi.
Enfin pour Sire Asterius son écuyer est décrit : un jeune gamin des rues de Londinium (ou un matelot rencontré sur le bateau) avec quelques accroches pour les faire se rencontrer. Là encore pour un peu balancer le côté un étranger perdu dans une contrée étrange d'Asterius, on a ce jeune gamin des rues débrouillard et malin.
Voilà pour Sire Asterius, comme vous le voyez on a creusé le personnage, on laisse toujours au joueur une grande liberté mais on lui donne des lignes directrices et des opportunités.
Et c'est comme ça pour les sept autres prétirés. Le cas de Dame Lynelle est encore plus développé avec une description du domaine familiale, les circonstances de l'attaque des Pictes sur sa famille avec les raisons de cette tuerie. On peut facilement développer une mini aventure avec ça.

Bref si vous jouez le starter set avec les prétirés c'est un supplément INDISPENSABLE !

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 12:55 pm
par Florentbzh
Harfang2 a écrit : lun. juin 09, 2025 11:59 am @Mugen 
Je ne connaissais pas l'hypothèse de l'émeraude tombée du front de Lucifer. J'aime beaucoup.


De la couronne de Lucifer plus précisément, elle s'est détachée en affrontant Michaël...l'émeraude est aussi la pierre papale, et elle symbolise à la fois la pureté des origines, l'abondance et le savoir.

Autrement, pour le Graal on a aussi la version chaudron du Dagda, qui représente à la fois l'abondance et le pouvoir de résurrection.

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 1:23 pm
par Cassius Clef
Sans Visage a écrit : lun. juin 09, 2025 12:35 pmUn problème se pose dans le cas des chevaliers du Starter set, ils viennent d'horizons parfois lointains (un syrien, une Bretonne, une irlandaise etc...) et ces personnages sont rassemblés par les circonstances [...].

Comment ces personnages se comprennent-ils ? Ils ont une langue commune ?

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 1:49 pm
par Harfang2
Cassius Clef a écrit : lun. juin 09, 2025 1:23 pm
Sans Visage a écrit : lun. juin 09, 2025 12:35 pm Un problème se pose dans le cas des chevaliers du Starter set, ils viennent d'horizons parfois lointains (un syrien, une Bretonne, une irlandaise etc...) et ces personnages sont rassemblés par les circonstances [...].

Comment ces personnages se comprennent-ils ? Ils ont une langue commune ?
Droite ligne des légendes. Les langues différentes, rien à foutre. Pour info "ludique" c'était le cas dans Pendragon 1er ed, Stafford a laissé tombé, ce n'était pas ludique.
 

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 2:00 pm
par Sans Visage
Cassius Clef a écrit : lun. juin 09, 2025 1:23 pm
Sans Visage a écrit : lun. juin 09, 2025 12:35 pmUn problème se pose dans le cas des chevaliers du Starter set, ils viennent d'horizons parfois lointains (un syrien, une Bretonne, une irlandaise etc...) et ces personnages sont rassemblés par les circonstances [...].

Comment ces personnages se comprennent-ils ? Ils ont une langue commune ?
J'avais commencé un post pour te répondre qui s'est perdu :grmbl:
Je m'étais fait la même réflexion quand sur la description de l'attaque du château de Dame Lynelle, elle entend deux Pictes discuter en Cymri.
Pour Lynelle d'ailleurs elle a grandi dans la partie ouest du pays de Galles (considéré comme irlandais).
Pour la Bretonne elle parle le même langage.
Pour le syrien, c'est un lettré qui doit parler grec et latin et sans doute un peu de Cymri (ou peut l'apprendre façon 13e guerrier).

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 3:18 pm
par Cryoban
Harfang2 a écrit : lun. juin 09, 2025 1:49 pm Droite ligne des légendes. Les langues différentes, rien à foutre

Tout est dit :yes:

Sans Visage a écrit : lun. juin 09, 2025 12:35 pm Bref si vous jouez le starter set avec les prétirés c'est un supplément INDISPENSABLE !

Arf, effectivement j'aurais bien aimé avoir ce supplément quand j'ai fait joué la campagne du Starter

Re: Pendragon et grande campagne

Publié : lun. juin 09, 2025 4:31 pm
par Cassius Clef
@Harfang2 et @Sans Visage : Merci pour vos réponses. Je comprends très bien le parti-pris.