D&D 20(24) : Nagas & Nécromants

Inspis, théories, conseils ...
sk8bcn
Messie
Messages : 1100
Inscription : ven. juil. 24, 2020 9:45 am

Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants

Message par sk8bcn »

John Crowley a écrit : mar. août 26, 2025 2:38 pm Je trouve ça assez fou de donner un avis sur la gamme des campagne/univers parus en DnD 5.0 sans les avoir lu?!
J'ai eu et lu Le Vol des Dragons (rien à voir avec un dragon...) et Descente en Averne, et je trouve que l'approche de l'éditeur est très intéressante et complète : une campagne et un bout d'univers décrit avec assez de détails pour créer son propre matos de jeu. En bref, du matériel pour jouer de suite (avec préparation tout de même) ou pour élaborer sa propre aventure.

En fait personne n' a critiqué la qualité des ouvrages.
Je pense que Dany40, comme moi, aimons les gammes avec de nombreux ouvrages.

Ça veut ni dire que les ouvrages 5eme sont mauvais ni incomplets, mais juste qu on aime bien lire plein de choses dans un univers donné. (Et pour ma part, les pages sont pas collées)
Avatar de l’utilisateur
Virgile
Banni
Messages : 1386
Inscription : mar. juil. 09, 2013 11:54 am
Localisation : Lille

Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants

Message par Virgile »

Entre  un lore anémique et encyclopédique, il y a toute une gamme et Wotc peut se positionner maintenant un peu entre les deux, en  se limitant aux infos essentielles. Ceux qui en veulent plus ont Internet ou toutes les gammes d'ouvrages antérieurs. Le lore offre des points de départ d'aventures, il complète parfois les "trous dans la raquette" de certains scénarios, ou vient simplement amener une richesse, une complexité dont certains restent friands.
Je prends deux exemples :
Dans "Le Vol des Dragons", on a des infos sur Laeral Silverhand, suffisante pour la campagne. La page wiki amène des précisions qui permettent de la jouer avec plus de finesse (par exemple, son rapport aux Harpers, du fait de son implication dans les Moonstars). C'est du détail, mais ça donne une existence au personnage en dehors de l'intrigue et des PJ, et ça peut renforcer la "solidité" de l'univers de jeu.

Dans "Par delà le Carnaval de Sorcelume", il manque toute une partie du lore sur l'histoire du Carnaval, qu'on peut trouver sur le net ou dans le Van Richten. Perso, je trouve ça dommage, car sans y avoir accès, il faut combler ce trou soi-même et ce n'est pas forcément évident sans plus d'info (surtout qu'il y a une cohérence entre ce lore et la campagne). Là, on est sur des infos qui sont pour moi nécessaires pour avoir une bonne vue d'ensemble de la campagne, de ses implications.
Avatar de l’utilisateur
Islayre d'Argolh
Dieu des coiffeurs zélés
Messages : 13285
Inscription : ven. août 17, 2007 5:11 pm
Localisation : Paris
Contact :

Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants

Message par Islayre d'Argolh »

sk8bcn a écrit : mar. août 26, 2025 4:43 pm Je pense que Dany40, comme moi, aimons les gammes avec de nombreux ouvrages.

Ça veut ni dire que les ouvrages 5eme sont mauvais ni incomplets, mais juste qu on aime bien lire plein de choses dans un univers donné. (Et pour ma part, les pages sont pas collées)

Le message d'origine de Dany40 étai quand même sensiblement plus "engagé" que ça :

Dany40 a écrit : ven. août 22, 2025 12:27 pm Il y a quand même un point que je trouve extrêmement positif pour le moment dans la nouvelle édition de D&D5, c’est qu’ils se sont enfin rappelés que la grande richesse de D&D est en bonne partie ses univers.
Avoir enfin une vrai gamme structurée comme tel pour les Royaumes oubliés , et maintenant un vrai espoir de voir un retour sérieux de Dark Sun … il y a vraiment du mieux on va croiser les doigts pour que cela se confirme sur le long terme :)

Sur cette base nous sommes juste quelques forumistes a rappeler que - vue de notre fenêtre - le choix éditorial de WotC depuis 2014 n'était pas faute de mieux mais bien au contraire pour le meilleur.

Et il semblerait qu'économiquement ça ne leur ait pas trop mal réussi non plus, indiquant que ce choix s'est révélé pertinent au moins vis a vis d'une partie notable de leur clientèle.
You are the rulebook. There is no other rulebook.
Make it fast, make it colorful and make it full of decisions for the players


la Cité sans Nom, CdO et autres bêtises au d20
Squatte la chaine des Vieux Geeks ainsi que JdR Passion
Mes jeux MtG au format Commandeur (multi/casual)
sk8bcn
Messie
Messages : 1100
Inscription : ven. juil. 24, 2020 9:45 am

Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants

Message par sk8bcn »

Islayre d'Argolh a écrit : mar. août 26, 2025 5:55 pm
Le message d'origine de Dany40 étai quand même sensiblement plus "engagé" que ça


Oui certes. Et les réponses l étaient encore plus je crois. J imagine que chacun essaie de défendre le modèle qu il aime.


En revanche, juste pour l argumentation, je suis pas certain que le succès commercial de DD soit une preuve suffisante. Le truc, c est que le public qui aime les gammes développées peuvent s y retrouver avec DD5 possiblement parce qu'ils trouvent ce qu ils cherchent dans la production tiers ou dans les anciennes productions. Par conséquent, je pense qu ils brassent un public plus large qu une production originale.

Je pense qu un mètre étalon en la matière sera daggerheart. Pour l instant, j ai visiblement tort, quand bien même, perso, j attends de voir ce qui sera produit pour décider si j achète.
sk8bcn
Messie
Messages : 1100
Inscription : ven. juil. 24, 2020 9:45 am

Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants

Message par sk8bcn »

En fait, je ne suis pas sur de ce que je dis. J ai aimé channel fear, khaos 1795, etc.

Au final il n y a pas de mètre étalon, de règle et d absolu. Je serai content de continuer à suivre shadowrun tout comme je vais surement m éclater avec pax elfica (enfin j espère...qd je le lirai...).
Avatar de l’utilisateur
Tosheros
Dieu parce pourquoi pas ?
Messages : 2588
Inscription : jeu. août 14, 2008 4:53 pm
Localisation : Brüsel

Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants

Message par Tosheros »

Islayre d'Argolh a écrit : mar. août 26, 2025 5:55 pm Et il semblerait qu'économiquement ça ne leur ait pas trop mal réussi non plus, indiquant que ce choix s'est révélé pertinent au moins vis a vis d'une partie notable de leur clientèle.

Effectivement, ils voient bien quels produits ils vendent mieux que d'autres.

Et ça se traduit dans des choix éditoriaux.

Les premières campagnes publiées comportent pratiquement pas d'option de création de personnages (un background ou deux, une race c'était déjà exceptionnel), alors que dans les dernières (Sorcelume, Spelljammer, Planescape...) ont plein de races exotiques.
On trouve des bouquins avec des descriptions assez complètes de grands settings dans la première moitié du cycle de vie de l'édition 2014, alors que vers la fin on a plus des collections de lieux plus petits et décrits de manière peu intense permettant pas mal de flexibilité, en se focalisant sur l'idée de petits lieux souvent par défaut rattachés aux RO mais hyper faciles à transplanter dans n'importe quel monde maison qu'aura créé une table de jeu.

Ça correspond pas mal à ce qui ressort des medias connexes qui font du D&D, avec des bande de héros colorés et hétéroclites dans des mondes créés pour souvent fort représentés dans des podcasts, des nouveaux bouquins fantasy, ou même simplement des fanarts.

Les grosses encyclopédies, j'imagine que ça se vends de manière beaucoup moins garantie. Ptolus de nos jours fait plus figure d'exception non?
Par contre les recueils de scénarios, quasi tous avec un twist type "porte entre les mondes" ou "cité à la croisée du multivers" décrivent les settings propres à leur aventure mais rien au-delà.
Dans le nouveau DMG y'a effectivement un focus sur Greyhawk, mais en mode hyper bac à sable pour mettre des PJs en changeant tout selon là où l'histoire porte.


C'est drôle d'ailleurs, je me souviens que plus jeune je bouffais des encyclopédies d'un monde de JDR et collectionnais les livres décrivant de manière exhaustive des lieux où mes joueurs finiraient par jamais aller.
L'an passé, dans ma phase Eberron, j'avais choppé quelques vieux suppléments de la troisième édition.
Le supplément City of Towers qui décrit la ville très verticale de Sharn, comporte un paragraphe sur chaque quartier où est décrit à chaque fois la population, le nombre de maisons, de tavernes, de bastions de la milice, de temples... pour chacun des QUATRE-VINGT NEUF quartiers. 8)7


Là cette année je lis, dans une gamme qui a rien à voir avec D&D mais toujours à propos d'une ville toute en verticalité, les bouquins de Spire par Grant Howitt, la description est très irrégulière et la moitié des noms intriguants et intéressants de la carte sont pas décrits, parce que l'auteur s'amuse à broder sur certains plutôt que d'autres toujours en offrant des idées de scénario ou des moyens de rattacher un PNJ, une enquête, une conspiration ou une scène rigolote à faire découvrir aux PJs.
On est dans un autre monde, alors que c'est encore considéré comme un JDR qui décrit BEAUCOUP son setting comparé à d'autres.


Bref, je pense qu'ils voient bien ce qui parle au plus grand nombre et ce qui foire en terme de développement de gammes.
Spelljammer était un bel exemple de "trop peu", c'est le cadre d'une campagne en mode attraction Disneyland où on nous balade au milieu de plein de trucs jolis et exotiques mais où on approfondis rien dans le canon, c'est au MJ (et aux joueurs s'il joue bien son jeu) de développer.
Dans le cyberespace, personne ne vous entend URLer
Répondre