[Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
On a eu un président (Trump) qui s'est pris en selfie avec des membres des forces spéciales US sur base... alors qu'ils ne sont pas sensés révélés leur identité... bref, tout le monde peut faire des erreurs. (bon, là, c'était Trump, donc pas n'importe qui en terme d'erreurs...)
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Marin français à ses potes sur FB : "je pars en mission !".
Les Russes et les Chinois : "Donc le Charles de Gaulle part le X ou le Y du mois, ce n'était pas prévu".
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Un bon ami m'a envoyé un petit truc fessedebouc que je relaye ici, ça peut toujours servir dans un scénar OSS117.. :
Le Vespa lance-roquettes des parachutistes français
Toujours considéré comme une fable ou une blague, le scooter-bazooka de l'armée française a réellement existé !
Fabriqué pour les parachutistes français dans les années 1950, ce Vespa à gros calibre a été utilisé au front en Algérie avec succès, étant parachuté depuis le ciel. Mais tordons le coup à la légende : oui, le scooter pouvait rouler et tirer en même temps ! Mais non, il n'a pas été utilisé ainsi !
Cette idée un peu saugrenue est, au début des années 1950, à contre-courant des inventions américaines et soviétiques, ces armées développant des machines gigantesques et dévastatrices. L'armée française pense plutôt au besoin opérationnel de ses troupes d'élite, les parachutistes, qui sont déployés en Indochine ou en Afrique du nord. L'idée est simple : équiper les paras d'un véhicule léger, simple et agile qui peut être déployé au combat à l'aide d'un parachute et qui peut amener une puissance de feu importante
Et très vite, l'idée d'un scooter lance-roquette fait son chemin. Des ingénieurs et des officiers de l'armée tombent d'accord sur une idée folle : fabriquer des Vespa 150 en déclinaison TAP (pour Troupes Aéroportées). Le Vespa est l'un des premiers scooters fabriqués en nombre. La société automobile française des Ateliers de Construction de Motocycles et Automobiles est retenue pour produire les scooters : installée près de Dijon, elle va, entre 1956 et 1959, en produire près de 600, tous à destination des forces militaires françaises.
Plusieurs modifications sont apportées : cadre renforcé, supports supplémentaires pour l'armement, nouvelle peinture olive ou sable et évolution du bloc moteur qui doit lui permettre d'atteindre les 65 km/h, du moins en théorie. Mais le principal ajout reste l'arme principale : un canon sans recul de type M20 américain d'un calibre de 75 mm, qui n'est pas à proprement parlé un bazooka, mais qui tire un projectile de 10 kg à l'aide d'une douille d'artillerie perforée.
Cette arme n'a aucun recul, est toute légère et n'a pas besoin d'un bloc de culasse lourd. C'est l'arme parfaite pour être transportée par un scooter ! Le canon peut tirer des obus explosifs antichars capables de percer 10 centimètres de blindage. Pour installer l'arme sur le Vespa, il faut placer sur le scooter le canon entre le garde-boue arrière, sous le siège et à travers un trou dans le cadre, bien au-delà du pneu avant ! L'ensemble est un peu ... ridicule !
Comme précisé dans le titre, il est possible de tirer avec le canon en déplacement. Mais il n'y a alors aucun moyen de viser de manière fiable : les paras français ont donc privilégié des tirs de précision à l'arrêt, après avoir été parachutés depuis un avion ! Les Vespas sont délivrés par paire, chaque scooter étant attaché à une palette, debout sur un coussin de balles de foin pour réduire l'impact à la fin de la descente en parachute. Pour chaque scooter à canon, un véhicule identique est envoyé pour transporter des projectiles supplémentaires ou avec une petite remorque qui contient des outils, de l'équipement, du carburant ou un supplément de munitions !
Les Vespa 150 TAP ont été déployés au combat, principalement en Algérie française : le canon M20, s'il ne peut pas abattre de chars, est parfaitement utilisé dans la guérilla qui se déroule alors sur place, pouvant faire sauter des fortifications, des véhicules légers et même des blindés légers. Le Vespa TAP va être très apprécié des paras français : facile à produire, facile à réparer sur le théâtre d'opérations, il ne coute qu'environ 400 euros d'aujourd'hui et le canon M20 est très facile à trouver, la France possédant d'énormes stocks d'après-guerre.
Aujourd'hui, les quelques encore visibles appartiennent à des musées et à quelques collectionneurs privés. Si vous en voyez un, n'oubliez pas de le prendre en photo ! Le prix de vente tourne autour des 35000 euros pour un exemplaire en état de rouler !
Source : popularmechanics.com
Autre source :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Vespa_150_TAP
Le Vespa lance-roquettes des parachutistes français
Toujours considéré comme une fable ou une blague, le scooter-bazooka de l'armée française a réellement existé !
Fabriqué pour les parachutistes français dans les années 1950, ce Vespa à gros calibre a été utilisé au front en Algérie avec succès, étant parachuté depuis le ciel. Mais tordons le coup à la légende : oui, le scooter pouvait rouler et tirer en même temps ! Mais non, il n'a pas été utilisé ainsi !
Cette idée un peu saugrenue est, au début des années 1950, à contre-courant des inventions américaines et soviétiques, ces armées développant des machines gigantesques et dévastatrices. L'armée française pense plutôt au besoin opérationnel de ses troupes d'élite, les parachutistes, qui sont déployés en Indochine ou en Afrique du nord. L'idée est simple : équiper les paras d'un véhicule léger, simple et agile qui peut être déployé au combat à l'aide d'un parachute et qui peut amener une puissance de feu importante
Et très vite, l'idée d'un scooter lance-roquette fait son chemin. Des ingénieurs et des officiers de l'armée tombent d'accord sur une idée folle : fabriquer des Vespa 150 en déclinaison TAP (pour Troupes Aéroportées). Le Vespa est l'un des premiers scooters fabriqués en nombre. La société automobile française des Ateliers de Construction de Motocycles et Automobiles est retenue pour produire les scooters : installée près de Dijon, elle va, entre 1956 et 1959, en produire près de 600, tous à destination des forces militaires françaises.
Plusieurs modifications sont apportées : cadre renforcé, supports supplémentaires pour l'armement, nouvelle peinture olive ou sable et évolution du bloc moteur qui doit lui permettre d'atteindre les 65 km/h, du moins en théorie. Mais le principal ajout reste l'arme principale : un canon sans recul de type M20 américain d'un calibre de 75 mm, qui n'est pas à proprement parlé un bazooka, mais qui tire un projectile de 10 kg à l'aide d'une douille d'artillerie perforée.
Cette arme n'a aucun recul, est toute légère et n'a pas besoin d'un bloc de culasse lourd. C'est l'arme parfaite pour être transportée par un scooter ! Le canon peut tirer des obus explosifs antichars capables de percer 10 centimètres de blindage. Pour installer l'arme sur le Vespa, il faut placer sur le scooter le canon entre le garde-boue arrière, sous le siège et à travers un trou dans le cadre, bien au-delà du pneu avant ! L'ensemble est un peu ... ridicule !
Comme précisé dans le titre, il est possible de tirer avec le canon en déplacement. Mais il n'y a alors aucun moyen de viser de manière fiable : les paras français ont donc privilégié des tirs de précision à l'arrêt, après avoir été parachutés depuis un avion ! Les Vespas sont délivrés par paire, chaque scooter étant attaché à une palette, debout sur un coussin de balles de foin pour réduire l'impact à la fin de la descente en parachute. Pour chaque scooter à canon, un véhicule identique est envoyé pour transporter des projectiles supplémentaires ou avec une petite remorque qui contient des outils, de l'équipement, du carburant ou un supplément de munitions !
Les Vespa 150 TAP ont été déployés au combat, principalement en Algérie française : le canon M20, s'il ne peut pas abattre de chars, est parfaitement utilisé dans la guérilla qui se déroule alors sur place, pouvant faire sauter des fortifications, des véhicules légers et même des blindés légers. Le Vespa TAP va être très apprécié des paras français : facile à produire, facile à réparer sur le théâtre d'opérations, il ne coute qu'environ 400 euros d'aujourd'hui et le canon M20 est très facile à trouver, la France possédant d'énormes stocks d'après-guerre.
Aujourd'hui, les quelques encore visibles appartiennent à des musées et à quelques collectionneurs privés. Si vous en voyez un, n'oubliez pas de le prendre en photo ! Le prix de vente tourne autour des 35000 euros pour un exemplaire en état de rouler !
Source : popularmechanics.com
Autre source :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Vespa_150_TAP
Spoiler:
Je ne suis pas vieux, je suis vintage et à jamais Sochalien !
- Ravachol
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Connaissez-vous le projet Habakkuk ?
En 1943, pour reprendre le contrôle de l'océan Atlantique face aux U-boot, l'amirauté anglaise travaille sur l'idée d'un porte avions géant en glace. L'idée est vite abandonnée, la glace cédant la place au pikrete, un mélange de glace + pâte à bois.
Tout est inspirant dans ce projet, pour un jdr Pulp.
- la présentation du projet par Lord Mountbatten (il pose un bloc de glace et un bloc de pikrete, sort son flingue, pulvérisé la glace. La deuxième balle rebondie sur le pikrete et frôle un membre de l'état major)
- les dimensions du navire
- la présence d'un moteur pour refroidir la glace
Le projet est finalement abandonné pour des raisons financiers, malgré un prototype fonctionnel
En 1943, pour reprendre le contrôle de l'océan Atlantique face aux U-boot, l'amirauté anglaise travaille sur l'idée d'un porte avions géant en glace. L'idée est vite abandonnée, la glace cédant la place au pikrete, un mélange de glace + pâte à bois.
Tout est inspirant dans ce projet, pour un jdr Pulp.
- la présentation du projet par Lord Mountbatten (il pose un bloc de glace et un bloc de pikrete, sort son flingue, pulvérisé la glace. La deuxième balle rebondie sur le pikrete et frôle un membre de l'état major)
- les dimensions du navire
- la présence d'un moteur pour refroidir la glace
Le projet est finalement abandonné pour des raisons financiers, malgré un prototype fonctionnel
J'ai diplomatie comme compétence. Ça fait combien de dégâts ?
- KamiSeiTo
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Pourquoi le fait que le porte-avions soit en glace était censé être un avantage ? o_O
Proposer un jeu qui soit au service d’une façon de jouer spécifique et, surtout sans tomber dans le piège de ne pas en permettre d’autre, néanmoins tout inféoder à cette dernière.
Brand.
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Un glaçon, ça flotte... Difficile de le couler.
Et, si j'ai tout compris, ça permettait de réduire certaines contraintes technologiques de l'époque, et construire un porte avions 30 fois plus gros que les autres navires.
Dernière modification par Ravachol le ven. août 27, 2021 9:57 pm, modifié 1 fois.
J'ai diplomatie comme compétence. Ça fait combien de dégâts ?
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Et ça permettrait de garder the beer and the coke fresh, c'est important pour le moral des soldats.
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- Lord Foxhole
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Le tout était de rester dans des eaux froides, proches du cercle polaire....
Parce qu'un glaçon, même très gros, ça finit par fondre.

Gary Gygax réveille-toi ! Ils sont devenus fous !
- Ravachol
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Le projet incluait un système de refroidissement. Et le prototype (150 fois plus petit que le porte avion prévu), une fois abandonné, a mis 3 ans à fondre totalement...Lord Foxhole a écrit : ↑sam. août 28, 2021 12:29 amLe tout était de rester dans des eaux froides, proches du cercle polaire....
Parce qu'un glaçon, même très gros, ça finit par fondre.![]()
Bon, après, si ils l'ont abandonné, c'est qu'il y a des contraintes. Mais pour un univers Pulp, on s'en fout un peu
J'ai diplomatie comme compétence. Ça fait combien de dégâts ?
- Kyorou
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Si vous jouez à Castle Falkenstein, ceci doit apparaître à un moment où un autre.
Accessoirement, toute cette chaîne est un délice pour les lecteurs de ce fil.
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Do not bite the hand that feeds you. Grab it first. Take the keys. Set yourself free. Then bite the hand… and run.
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Un nouveau jouet pour les ricains avec un look très Traveller 2300.

Le lien au cas où :
https://magazine.education.investing.co ... y-LP-3.jpg

Le lien au cas où :
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- WolfRider
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Si un truc pareil existe c'est uniquement à l'état de concept. Trop gros, trop lourd, trop complexe, maintenance hors de prix = truc qui ne verra jamais le jour.
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
C'est quoi ? Je ne vois pas le rôle de la grosse boule devant. (le lien vers l'article renvoie juste à la photo)
Dieu du Vrai, Ultime et Tant Envié Foie Gras Véritable
- Léonard
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- Inscription : lun. oct. 09, 2006 9:25 pm
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
C'est le seul moyen qu'ils ont trouvé pour nous gagner à la pétanque, té !
Dime Legends et Pack Horse Library, mes jeux sur lulu.com...
...et sur itch.io
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Moi, c'est @Léonard, pas @leonard.
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- XO de Vorcen
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Re: [Histoire] Machines de guerre & autres joyeux engins de mort
Un camion démineur il me semble.
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