Anno Dei 536 (Parti II)
52 ème année de jeu
Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Sire Yfan de Donwood (G3)
Marc, écuyer (G2)
Après la victoire à Rouen, un conseil de guerre royale a lieu à la forteresse de Rouen.
Délivré de ses obligations, le comte de Salisbury étant au conseil,
James et
Yfan déambule dans la ville quand ils voient deux hommes d'armes du Nord, refoulé d'une auberge dont des chants paillards se font entendre jusqu'à la rue. la voix dit quelque chose à James et il entre dans l'auberge.
Ils y découvrent Lamorak le gallois, Dornar son frère et quelques uns de leurs fidèles en train de faire bonne chair. Le tonneau est en perc, l'aubergiste mouille les porcelets qui tournent dans l'âcre et Lamorak, une fille sur les genoux semblent déjà bien avancée. James a une pensée pour les nuits romaines qu'ils passa avec le clan, et
Marc se souvient des quelques souvenirs genés que lui lacha son frère
Aurélius; Les retrouvailles, comme toujours, sont amicales, franches et virils. Lamorak s'enquerra de ce nouveau chevalier
Yfan et de cette aventure du Roi-spectre,
Yfan voudra faire le timide, mais s'emportera dans la relation de ses exploits (Jet en éloquence 3! critique), et celà lui vaudra l'attention et les félicitations de tous! Durant les agapaes, James s'enquerra de l'absence de Lamorak aux deux précédents tournoi. On se gaussa fort de Gauvain, "sire second", comme l'appelle Lamorak. Puis il contera, tout d'abord la manière dont il a alpagé un envoyé de Morgane portant une coupe magique suceptible de se renverser sur toute femmes infidèles et la manière dont il vaincu celui-ci et l'a envoyé porté le présent a la cour du Roi Mark... et les consquences aussi, quand Mark déidera de brûler les femmes infidèles, dont la sienne, et que, alors même qu'il avait déjà décider de faire preuve de clémence cette dernière fut enlevé par Tristan! Triste histoire où, à la fin, Tristan ramena Yseult, malade, à la cour et fut lui-même condamné a l'exil. Lamorak s'égara ensuite sur des "aventures dans la nord", après avoir pris des nouvelles de cet Eirinn, la splendide fille de
James autour de laquelle enfle les rumeurs.
James, toujours intriguant le fit boire, et il fut question d'une dame d'une irrépressible beauté dont il ne voulait dévoiler le nom. le vin, coula,
James connaissait son affaire; Enfin, après lui avoir fait jurer sur son honneur de ne rien dévoiler il lacha le nome de Morgause, la propre mère de Gauvain.
James fut sidéré! Fallait-il bien être fol pour s'énamourer de celle-ci, mais, las, Lamorak, lui fit l'éloge des dames aux grands vécus par rapport aux jeune fleurs de la cour, certes, fraiche et douce, mais dont la conversation et la présence ne valait pas celle d'une dame bien faites; Las, c'était pire qu'une simple aventure, tant les yeux de Lamorak brillaient en parlant d'elle!
Le lendemain, Salisbury donna ses ordres; lui superviserait la gestion de la couverture ouest de l'armée en prenant le contrôle ou, tout au moins, désarmant, le Maine: fourrageage en règles, prise des manoirs, dispersions des troupes légères. James prendant le contrôle des troupes de Salisbury auquel s'adjoindrait les Wereside*, des amis de longues dates des Blacktower et des Silchester**. Ce fut plaisir que de retrouver ce bon vieux Wereside. Les condoléances furent présenté et, Evan de Wereside dut leur apprendre la mort de son oncle, une bonne connaissance aussi. Ainsi allait la vie.
Au final,
James de Blacktower se retrouvait à la tête de trente-cinq chevaliers, quatre-vingt piétons et une dizaine de chiens de guerre (la spécialité des Wereside).
Yfan vint lui demander de joindre sa lame a sa troupe, en effet, vassal de Roestoc, royaume indépendant, il était ici, sans attache.
"Mais, alors, pourquoi donc es-tu venu te battre?"
" Mes dettes, Sire
James, je dois les rembourser."
James soupira tandis qu'Evan de Wereside ricana.
"Tu es, bien sûr le bienvenu".
James prendra un temps pour jauger ses hommes, il s'ait pouvoir tenir sur Tilshead, petit-fils, d'un allié de l'époque de l'anachie qu'on dit lunatique mais féroce, Crassus de Chalkhill, un romain, plutôt distant a, aussi, une excellente réputation. Evan de Wereside, lui est déjà un ami, vétéran des guerres françaises et de quelques autres aventures, dont celle du chevalier gris.
Durant six semaines, la troupe vadrouillera en Maine.
Des moments de fourrageage, bien sûr, mais aussi la prise d'un château mal défendu entre Laval et Aleçon.
Prise qui manquera de tourner à la catastrophe. Bien que défendu par seulement un jeune chevalier, Gatien de la Hêtraie, une demi-douzaine d'hommes d'armes et une dizaine de paysan, le jeune chevalier refusera toute reddition et, face à la faible garnison,
James tentera de réemployer le stratagéme qui avait réussit face au château de Camille, à savoir un coup de main pour ouvrir le pont-levis. Des échelles seront construites et un petit groupe de coutiliers, mené par
Marc, s'approchera subrepticement des remparts; Après un premier coup de stress, quand un défenseur entendra du bruit et que le petit groupe se plaquera in extremis dans l'ombre noire des remparts, les cordes seront jetés et l'ascencion commencera. ... Tout dérapera en haut. Ils tobment nez à nez avec un garde qui hurlera l'alerte, un attaquant verra sa main tranchée sur les remparts et tombra en hurlant,
Marc lui-même, seulement vêtu de son gambison sera blessé durement par un paysan, dans le trouble du moment il tentera même une feinte , avant de se rendre compte de son inutilité face a un adversaire a peine armurée. Très vite des renforts arriveront rendant impossible la percée jusqu'au pont-levis et très aléatoire la survie de la tête de pont.
James ordonnera l'assaut
(Il en surnombre +5, des troupes qualité supérieur +5, mais les remparts impose un -12 au jet de bataille. James a 20, il passe donc à 18). Et c'est le drame (20, echec critique), une première échelle est renversée, tuant cinq hommes alors que personne n'arrive a prendre pied sur les remparts la défense galivinisé par Gatien. L'assaut, toutefois continue, les chevaliers montés, attendant que les piétons fassent leur travail, et c'est, de nouveau dramatique, une pierre basculé des remparts pulvérise une autre échelle, emportant une demo-douzaine d'hommes encore... Le château tombera enfin, mais il aura couté la vie a une vingtaine d'hommes, la victoire sera là, mais cher.
S'en suivront une semaine de Garnison, la troupe de
james refaisant ses forces et tenant ce château important sur l'axe Laval - Alençon. Des échanges de messager auront lieu avec le comte Robert de Salisbury: Il faut tenir le château, des forces sont envoyés pour relever les troupes.
Au bout d'une semaine, les renforts chargés de tenir le château arriveront et James donnera le signal d'un nouveau départ.
Une bonne semaine sera passé a battre la campagne, pillant les réservers, abattant des bêtes... la routine d'une armée en campagne.
Alors que celà fait déjà plus d'un mois depuis Rouen que
James mène se troupes, la routine sera brisée par une attaque nocturne. Feulement des flèches enflammées, hurlement des gardes égorgés, une centaine d'écorcheurs épaulés de soudoiers mène une attaque de nuit sur le campement.
James donne des ordres, mais partout le combat est engagé. Il s'avère brutale et chaotique, de nuit, pas complétement armée, démonté, la chevalerie est prise dans des combats de coupe-gorges qui la rendent moins efficace (
Combat de nuit -5 a tous les compétences, pas de bonus monté, tout de suite, les combats deviennent plus aléatoire face a des adversaire peut-être inférieurs mais déterminés).
T1: -
Réussite relative - Alors que
James crie ses ordres
Marc intercepte un écorcheurs qui venait pour attaquer son seigneur, deux coups de haches l'amèneront à la blessure grave. Soudain son adversaire s'effondra un chien de guerre lui a sauté dans le dos, l'homme se débat, un piquier le blesse et le chien finit de lui arracher la gorge.
Yfan, lui verra un piquier tué d'une flèche près de lui, puis être pris a parti par deux écorcheurs; Son écuyer se portera a ses côtés; Il n' a plus qu'un adversaire, il le rate de peu dans la pénombre, l'autre lui n'échoue pas porté par la fureur (attaque berserk), et les côtés d'
Yfan craquent. Il encaisse, repart à l'assaut, pare pendant quelques tours ( Défense), est touché, sans gravité, puis, décidé a abréger, il attaque aussi furieusement, subit un nouveau coup et abat son adversaire. Prêt de lui son écuyer a abattu son adversaire, mais il est a genoux, en sang.
T2: -
Réussite -
James, crie toujours au rassemblement, du coin de l'oeil il voit Crassus réussir a rassembler une poignée de chevaliers montés, enfin! Le camp commence a s'organiser mais ça se bat encore partout; A tous le moins les chevaux sont toujours en leur possession.
Marc, épuisé, est soigné. Les soins diligents l'arrachent à la blessure grave. Il se relève reprend sa place prêt de son seigneur.
Yfan, libre d'ennemis, fera les premiers soins à son écuyer.
T3: Les écorcheurs semblent décrocher, en ordre, mais ça se bat toujours.
Yfan se rue à l'assaut sur un grand chevalier soudoier qui vient d'entrer dans son périmètre, un cheval tenu par la bride et la masse à la main. Il charge (Berserk!), un revers de masse l'envoit bouler au sol (Dex raté); La fureur du combat les sépare. Il se relève, voit une flèche se planter dans son bouclier, ne repère pas le tireur mais voit un écorcheur achevait un de leur piquier, il charge derechef, et abat l'écorcheur.
Poursuite :
James ne veut pas en rester là, il rassemble ses chevaliers ainsi que les coutiliers de Wereside et les chiens. pas question de lacher les égorgeurs, pas question de garder ça comme menace. La nuit durant, la traque a lieu, quelques combats sporadiques ont lieu, les bretons ne lache pas (
Jet en chasse -5 pour la nuit +5 avec les chiens: réussite) ; A l'aube, une cinquantaine d'écorcheurs, ont fait masse derrière un ruisseau, ils ne peuvent plus espérer échapper à la traque.
Ce sera l'assaut.
T1:
James donne l'ordre de la charge.
Marc empale un premier adversaire, poursuite en seconde ligne et brise sa lance sur un bouclier; Il dégaine et frappe tandis que son adversaire vise son cheval; Il n'aura pas le temps de l'atteindre, il s'effondre, le crâne fendu.
James éperonne, deux flèches claquent sans effet sur son armure, enfonce sa lance dans un corps, mais en basculant, celle-ci lui est arraché des mains. Il dégaine, abat un colosse armé d'une marteau à deux mains.
Yfan lui, parti sans lance jette son cheval dans la mêlée sent l'acier mordre sa cuisse abat un écorcheur, fait ruer son cheval repousse la ligne, saisi au corps à corps par un écorcheur désarmé il lui défonce le crâne d'un coup de pommeau.
Les écorcheurs se disloquent et fuit, la poursuite sera une boucherie.
James revient au camp, a peine deux de ses chevaliers sont blessés. Il y a des pertes parmis les piétons mais ses chefs sont indemnes et on en est quitte pour cette menace.
A peine quelques heures plus tard, un messager arrive du Comte Robert, il faut rejoindre les troupes;
James hésite, il a des blessés intransportables et des blessés tout court; la troupe les rapatriera au château puis partira, ça ne prendra jamais que deux ou trois jours. On ne va pas abandonner des hommes.
Quelques jours plus tard alors qu'on est plus qu'a deux jours du gros de l'armée vers Pontoise, les éclaireurs repèrent une troupe adverse se dirigeant vers Paris. Une trentaine de chevalier, cinquante piquiers et une vingtaine d'arbalètriers, la force est équivalente. Doit-on la rejoindre et engager? L'éviter?
James en décide autrement, silencieusement il fait surveiller la troupe par les coutiliers et les veneurs de Wereside a distance, et attend qu'elle campe dans un petit village, Versailles, pour engager un combat de nuit, mais cette fois-ci, ce sera eux qui auront l'avantage de la surprise.
T1: -
Réussite - Le combat s'engagera avec une charge de cavalerie dans le village endormi, les sentinelles seront balayés, prenant complétement par surprise la troupe adverse. Mark chargera tuant une sentinelle, verra deux piquiers faire retraite brusquement dans une maison.
Yfan éliminera un ennemi en garde, en alpagera un deuxième
T2: -
Réussite pleine -
James voyant que l'ennemi s'est replié dans les maisons donne l'ordre de les incendier; L'atmosphère devient vite irrespirable et les défenseurs deci, delà engageront le combat.
Marc, recoit un carreau tiré d'une fénètre il accuse le coup et rejoint son maître, pâle comme la mort et vacillant sur son cheval
(il est repassé en chirugie nécessaire). Yfan, lui voit un chevalier débouler à cheval d'une porte de cour intérieur. L'homme lève haut son arme et se la fait arracher heurtant le haut de la porte. Le coup maladroit d'
Yfan ripe sur son armure; Au contact l'homme s'apprête a se jeter sur lui,
Yfan lève l'épée mais trop tard, les deux roulent au sol, perdant armes et boucliers. Le coup de coude de l'homme ne fait pas grand chose a
Yfan; Les deux hommes roulent en se battant, le breton réussit à le saisir mais l'homme se dégage, chacun cours vers son épée;
Yfan poursuit, l'homme, lame au poing, se retourne in extremis; aucun n'a de bouclier.
Yfan porte un premier coup, les os craquent l'ennemi est bloqué contre le mur, et l'achève, percant d'estoc la pansière. Le chevalier s'écroule devant un
Yfan haletant.
L'ennemi entame sa retraite, en désordre.
James se rend compte que si nombre de chevaliers sont monté chez l'ennemi, ils abandonnent nombre de chevaux et de ravitaillement. Il ordonne de ne pas poursuivre. La victoire est là, le butin aussi; pas la peine d'insister. Seul regret, Tilshead est gravement blessé, un troncon de lance dans le corps et un autre chevalier a reçu un carreau dans l'oeil.
Deux jours plus tard, la masse de l'armée bretonne est en vue; quinze centaines de chevaliers, peut être cinq milliers de piétons. On s'organise, le comte recoit James, visiblement, le contrôle du Maine s'est bien passé, une autre troupe mené par Tefgan de Jagent est même aller chatouiller l'ennemi jusqu'en Touraine et Judicaël de Dorchester, fils du praëtor à mis la main sur le trésor du duc d'Aleçon. James prendra le commandement d'une lance. Là-même. Il a le plaisir de voir Lamorak et Dornar lui proposer de se joindre à lui "Ta lame ne se refuse pas, mon ami!"
Le lendemain l'armée avance et se déploie, en face l'oriflammes de St-denis claque au vent, vingt centaine de chevalier français, et sept milliers de fantassins, dont de solide piquiers et des arbalétriers. Pire, il semble que, face à Robert c'est l'un des plus expérimenté seigneur français, Gontrand de Blois qui leur fera fasse. Au loin, en réserve, le roi franc, Claudas, bien protégé par de puissants chevaliers aux bannières chatoyantes et aux armures aussi solides que celles des bretons. La partie risque d'être chaude.
Marc est en chirugie nécessaire. Il ne peut donc pas combattre. Je propose au joueur de jouer Aurélius, son ancien personnage principal, devenu secondaire. Il en décidera autrement et crée Hadrien, le dernier des fils de Marcus. Je choisi son chevalier, ce sera Erec d'estregalles. Pour mémoire cet Erec est le fils du roi Lak d'estregalles qui fut l'écuyer de Sire Marcus et le Héros de Erec et Enide
* Des connaissances de longues dates! Aussi surnommé, plus petit baron de Bretagne, les Weresides possèdent quelques terres a cheval sur le Comté de Salisbury et celui de Jagent.
** La lignée Marcus - Aurélius & Marc, ex Cheval blanc, ex Winterbourne.