La tentative d'éviter le Grand Schisme en 148X rentre dans la définition (càd la tentative de refusionner deux branches du christiannisme en réalité déjà disjointes).Belphégor a écrit : ↑sam. sept. 13, 2025 11:35 pm Je voudrait savoir s'il existe des livres relatant des tentatives sérieuses de fusion œcuménique entre deux religions, je m'intéresse au concept depuis que je me suis replongé dans Dune, avec tout le délire autour de l'Église Catholique orange. C'est probablement très minoritaire mais çà m'intéresse ne serait-ce que pour le raisonnement théologique derrière une telle démarche.
Le monothélisme répond aussi (c'est une tentative de réconcilier les églises orthodoxes orientales et l'orthodoxie). Spoiler alert : ça n'a pas marché.
C'est en fait un rare exemple de compromis théologique :
- aux Eglises orientales, Jésus est une personne, consubstantiel au Père et au SE, et donc de nature dibvine (monophysisme).
- en orthodoxie, Jésus a deux nature, totalement homme et totalement dieu (dyophysisme)
- Le monothélisme confirme le dyophysisme mais avec une seule volonté (d'où le nom, thélos, volonté).
C'est évidemment ad hoc et tiré par les cheveux (les mauvaises langues diront : pas plus que le reste), et ça disparaîtra assez vite.
C'est aussi je crois la base de l'association de l'adjectif byzantin aux considérations absconses.
Je recommande our de faire une idée des controverses religieuses,
- Les Byzantins, Alain Ducelier.
- Histoire de Byzance, Que sais-je, Paul Lemerle
- Histoire de l'Etat byzantin, Georges Ostrogorsky.
Il faut bien voir que ces controverses religieuses, et les tentatives de les réduire, ont été clef dans l'effondrement de l'empire, les provinces orientales préférant être dirigées par des incroyants (genre, zoroastriens ou musulmans) plutôt que par des hérétiques. L'iconodoulisme, à cet égard, a fait des ravages (ravages qu'on appelle, Syrie, Palestine, Egypte
).
