Islayre d'Argolh a écrit : ↑ven. janv. 17, 2025 12:06 pm
Je vais probablement me débarrasser d'une partie de ses œuvres. Tout ce qui est purement récréatif va rester, mais des œuvres plus ambitieuses comme Sandman (avec ses dimensions symboliques et philosophiques), je ne vais plus jamais pouvoir les relire de la même manière : de grandes et belles phrases écrites a un bureau dont on se lève pour essayer d'aller coincer des jeunes femmes en deuxième
Idéalement, pour moi, je peux avoir la dissonance précise (et un peu conservatrice) : si j'avais la motiv, je vérifierais l'époque de déroulement dans les témoignages.
Je pense que Sandman, c'est un peu trop pratique pour être honnête de ma part, mais ça date d'avant : c'est plutôt ses débuts, fin des années 80, début 90. Je veux dire que l'homme qui écrit à cette époque est, pas forcément un ange, mais pas encore un homme si influent, qui présente ce risque, encore moins à une échelle conséquente. Pour avoir des amours ancillaires nulles, faut encore avoir les moyens de se payer des domestiques, pour se foirer avec plusieurs jeunes fans, faut que le statut se consolide.
C'est du doigt mouillé (pas le moment de s'attarder sur l'expression). Faudrait avoir le témoignage d'Amanda Palmer - la pauvre - pour se faire une idée précise... et j'ai aucune envie de l'avoir, en même temps.