Allez, aujourd'hui c'est bonheur, deux épisodes pour le prix d'un.
Épisode - 16 -J5-Amiral et miresse - liste de lames et de dames
Ettore va faire son tour du matin avec Pirate. Il avise dès le petit matin Furetto déjà en poste qui garde le carrefour de liaison entre les deux quartiers. Si proche et si tôt, autant aller le voir pour marquer le coup et s'assurer d'un bon voisinage alors il avance vers lui et commence à discuter des infos du moment. La recherche de Gesufal, les ennuis des lavandières et même maintenant la rumeur qu'Ettore aurait encore été vu avec Gabriella Morelli, celle qu'il avait sorti des griffes de brèche-dent. Si avec cette histoire les Carpones pensent être coincé au milieu d'une alliance Compari Morelli, ça va pas arranger la tension locale. La promenade de pirate sert aussi à faire un tour du quartier, se renseigner et confirmer aux lavandières de faire attention aux phalangistes car une des filles du quartier des Carpone s'est fait embêter le soir en rentrant. Il est temps de profiter un peu du soleil matinal et d'assurer visuellement à tous que les Compari sont encore là et sereins.
Sur la droite, descendant la rue, un homme masqué, les cheveux blancs et de la ferraille longue plus main gauche fonctionnelle plus que d'apparat. Un mercenaire à cheveux blancs qui vient au bœuf rouge.
Ettore le regarde passer puis le suit à l'intérieur avant d'aller réveiller Pidocchi qui n'a en vérité pas dormi. Le visiteur demande après les Compari. C'est le visiteur qui commence à parler à Pidocchi.
SM-/ «-Je vous ai déjà vu et je vous avais confié une mission sur le port. On peut parler discrètement ? Je viens aux nouvelles pour l’exfiltration.
P-/ Ça c'est très bien passé selon le plan. Il reste un solde à verser.
SM-/ Ça sera versé quand il aura fourni le mot de sauvegarde qui confirmera avec son arrivée à Ressine.
P-/ Je venais également pour discuter avec vous.
SM-/ Ma conversation est donc si passionnante ? (un ange passe et emporte l'humour) -Je suis Spada Matado ! »
L'homme de Léonide Ducatore.
P-/ « C'est un nom qui interpelle.
SM-/ Lupo m'a dit que le jour ou le clerc curial Coccio Blattari a été attaqué, vous êtes venu vous enquérir de ses nouvelles.
SM-/ Il m'a dit qu'il y avait Ettore et une autre personne qui était une connaissance du clerc curial.
P-/ Tout à fait, je revendique ce titre. Et en quoi puis-je vous être utile ?
SM-/ Le podestat a été très touché, très atteint par l'assassinat de Coccio et peut être avez-vous des renseignements pour trouver l'assassin. Si vous arrivez à trouver qui est derrière ça.
P-/ Les porte-lames ou le commanditaire ?
SM-/ Les deux.
P-/ Alors, je vais être franc, j'étais un ami de don Blattari.
J'ai cherché qui et pour l'instant sans grand succès.
Apparemment un ou des grands bretteurs seraient en cause dans cette attaque.
SM-/ Il venait vers le palais Ducatore, ce qui fait que j'ai de forts doutes pour les opposants au podestat.
P-/ Il y a bien une histoire grotesque lancée au sénat comme quoi l'assassin serait aussi l'homme de main de Don Ducatore, Gesufal. Chacun cherche le coupable chez les autres.
SM-/ Lupo nous a confirmé que Coccio venait se réfugier chez nous quand il était poursuivi par ses assassins et qu'il avait quitté précipitamment le palais curial. Sans doute pour nous prévenir qu'il a été attaqué.
P-/ Vous avez eu des blessés ?
SM-/ Oui deux.
P-/ Combien d'assaillants ?
SM-/ Un seul.
P-/ Un seul ?
SM-/ Un individu exceptionnel alors car le podestat a les moyens de se payer les meilleures lames.
SM-/ Justement, votre compagnon Ettore...
P-/ Je peux vous assurer qu'il n'était pas concerné.
P-/ J'aurais pu vous aider si j'avais pu voir le corps. Selon le type de blessures...
SM-/ Il n'a pas été tué par la lame en question. : dès la sortie de la piazza Palatino il a été pris à parti et une patrouille d'alguazil est intervenue. Ça a permis qu'il s'enfuie pendant que les alguazils se faisaient étriller. Il a continué et des hommes de faction du palais ont cru pouvoir sauver Don Blattari mais le bretteur s'est interposé. Le bretteur a blessé l'un puis le second en une passe. Des attaques, à l’œil sur Sorezzini et au creux de l'épaule puis il a changé et d'un même mouvement a visé l'artère sur la jambe de Coneoti. Il a calmement posé la pointe sur la gorge de Sorezzini et les a maintenu à distance en se moquant d'eux. Pendant ce temps, les trois autres massacraient le corps de Coccio Blattari et crevant les yeux, perçant le foie et pour finir versé du sel dans la bouche. Le conseiller en matière occulte du podestat nous dit qu'il n'a pas été frappé au hasard mais frappé pour qu'il ne puisse pas parler y compris à des mages ou par sorcellerie. »
Lupo se réveille et en l'absence de Pietra mais aussi de l'ensemble de ses propres vêtements, il sort en tenue d’Adam et croise Soraya qui n'avait pas prévu de le voir comme ça au réveil.
Il l'a salué au passage d'une phrase maritime resinnienne sur la qualité du vent au petit matin et il reste ainsi sans vraiment chercher ses vêtements qui se décideront sans doute à revenir à un moment donné.
Quand il cherche à manger, il aperçoit Speranza qui finit sa nuit roulée contre le chien.
Lupo qui constate qu'elle a dans les cheveux des épluchures et pépins de pomme.
Des épluchures de pommes, quelques grains de raisins parsèment la couche et les cheveux...il vient justement de croiser quelqu'un qui mangeait...
Il jette un œil interrogatif à Soraya qui grignote un trognon de pomme alors il décide d'enlever ce qui a été versé sur Speranza. Ah, les femmes. Soraya remonte en lui souhaitant la bonne journée.
Il décide un fois son repas pris d'aller aux nouvelles ou alors de profiter de l'ambiance de la grande salle au petit matin. Pietra lui sourit et il vient se renseigner sur l'échange qui a lieu dans la pièce.
Speranza s'éveille à son tour, range la couverture. Du fromage et pain. Un tour du regard pour voir si Soraya a laissé traîner autre chose mais comme Lupo a rangé, l'indice est faussé.
Elle descend, souriante, salue Angelo, avise Ettore, Lupo et Pidocchi et rejoint Lupo vu que les autres sont en pleine conversation.
SM-/ « Dans les fines lames capable de faire ça, y'a Ettore Stoccata.
E-/ Ettore Compari
SM-/ Ah, vous vous êtes marié ?
P-/ Oui mais sur ce coup-là c'est pas lui.
E-/ Gentille, c'est pas lui, je lui en ai parlé hier.
SM-/ Rabbia Mezzasole, l'âme damnée du sénateur Sanguinela.
Une seule passe d'arme contre nos gars. Ce type aurait trois bottes à son actif mais qu'on a pas pu identifier car elles ne sont enseignées dans aucune salle d'arme du pays.
SM-/ Bonito Scheggia .
E-/ En ce moment, il travaille pour Schernittore. Une histoire avec votre gars, Gesufal.
SM-/ A oui, cette histoire chez une putain. D'ailleurs il semblerait que vous l'ayez aidé.
P-/ Un simple accident.
SM-/ Don Strigila, c'est un Masstigia et une très fine lame.
P-/ On l'a aperçu qui posait des questions. Il cherchait le gars de votre sénateur.
E-/ Je le vois pas faire le coup dans la rue à couvrir des assassins. C'est pas une lame à louer.
SM-/ En dernier Vezzino Chiodi, la meilleure lame du régiment Burlamuerte
E-/ Il est en ville ?
SM-/ Il garde le palais curial.
P-/ Ça tombe bien, c'était là-bas qu'était Coccio. Voir s'il était sur place.
SM-/ Et enfin la guilde des chuchoteurs.
P-/ Si un contrat a été placé pour rendre silencieux Coccio et qu'il n'ait aucun moyen de révéler quoi que ce soit. Coccio aurait appris quelque chose sur ce qui s'est passé le lendemain du sénat et qu'on l'aurait tué pour cela.
E-/ Et d’où venait le coup au sénat ?
SM-/ Sanguinela et Masstigia qui ont préparé ça contre Don Ducatore.
E-/ Chiodi, j'ai déjà vu ses victimes alors je miserais pas sur lui en premier mais je vous invite à lui poser la question. »
SM-/ « Pas le genre de pratique habituelle. c'est un putain de mage qui a donné des consignes de le faire comme ça pour ne pas laisser parler un mort. Il a été scellé magiquement. »
Au terme de mage, Pidocchi se signe une fois encore comme par réflexe. Deux histoires et de chaque côté des mages, c'est pas bon pour son sommeil.
« -Le commanditaire serait du côté des belliciste, ça serait du coté Mastiggia, ou Sanguinela.
E-/ Gentille, je lui ai parlé et c'est pas le genre.
E-/ Chiodi c'est un salaud mais je le vois pas la dedans.
E-/ Strigila, il y a peu de chances qu'il se soit occupé de ça. Il est pas là pour aider à un crime de rue. Il est venu enquêter et poser des questions à propos de votre gars l'autre jour avec une femme. Il cherche surtout Gesufal.
E-/ Sinon, même si c'est un chuchoteur ? On ne pourrait pas l'identifier.
SM-/ On arrive pas à ce niveau sans s'être fait repérer dans les salles d'arme.
P-/ Qu'est ce qui a décidé Coccio à s'enfuir ?
Matado se tourne vers Pidocchi,
SM-/ « -cela vous intéresserait si nous collaborions pour trouver les assassins.
P-/ évidement et ce à des tarifs défiant toute concurrence.
SM-/ Au cas où il faudrait délier des langues ?
P-/ L'or peut aider »
Ettore hèle Speranza à travers la salle de l'estaminet.
E-/ « Spe, c'était quoi le chien l'autre jour ?
S-/ un lévrier... il appartenait à la femme avec Strigila.
SM-/ Une femme ? Vous êtes sûr ?
SM-/ Un lévrier, c'est le secrétaire de Mastiggia qui a un lévrier, vous êtes sure que c'était une femme ?
S-/ Alors il était très bien déguisé en femme.
P-/ Il s'appelle comment ce secrétaire ?
SM-/ Lusinga.
P-/ Comme la ..
SM-/ ils sont frère et sœur. »
Speranza décrit le jeune homme qu'elle a vu, Dulcino Strigila sans aucun doute possible.
« Et la femme ?
petite, taille étroite, grand cheveux blonds/blancs qui dépassaient »... et elle devrait en être sure très facilement or elle a un doute et doit fournir un gros effort de concentration pour se garantir que les cheveux étaient blanc alors qu'elle pourrait décrire les moindres touffe de poil du chien tandis que l'image de cette femme semble déjà floue.
S-/ « Si mes certitudes commencent à s'envoler ? Mais que m'arrive-t-il ? »
Dans la salle, la conversation continue
SM-/ « il y a aussi autre chose, le podestat s’inquiète des troubles de la ville, qu'en savez-vous ? Sur la disparition des cadavres de jeunes garçons, une sorte de colère populaire.
P-/ Nous sommes au courant et il se peut qu'il y ait un lien.
D'autant plus selon la méthode utilisée pour le meurtre de Coccio.
Deux gamins dont la jeunesse aurait été volé magiquement donc on parle d'un sorcier qui pourrait bien être une sorcière.
S-/ Si on parle des sujets qui fâchent. »
Spada Matado, regarde Speranza quand elle lâche le mot.
P-/ « Je suis au courant d'un autre enfant qui a disparu et une femme est impliqué dans l'histoire, malheureusement je n'ai pas encore de nom mais j'ai quelques pistes dont une concerne justement une dona Lusinga. »
SM-/ Ça serait très bien que la maison Masstigia soit impliquée la dessus.
P-/ La maison Mastiggia est une grande maison et on y rentre pas comme ça pour y poser des questions
En fait ma liste contient trois noms :
Lusinga de la maison Mastiggia (possible mère de Strigila bâtard du sénateur de mère inconnue)
La miresse Belissante médicastre de l'amiral de la maison Phaleri qui vient de rejoindre le clan des souverainistes.
L'enchanteresse Salma de la maison Monatore qui sont eux dans la faction des ploutocrates.
P-/ Si on doit vous laisser un message, on fait comment ?
SM-/ A mon nom au palais Ducatore. Et pour vous ?
P-/ Ici c'est le plus simple.
E-/ Ça sera Lupo ou moi-même.
SM-/ Soyez discret, il serait peut-être mauvais que vous soyez en lien avec les Ducatore si vous semblez chercher les assassins de Blattari.
P-/ A-t-on déjà vu Lusinga en personne ? Pour savoir si elle a les cheveux blancs.
SM-/ Elle est connue pour avoir chanté à la cérémonie d'enterrement de Bucéphale, ce n'est pas anodin. Elle n'est pas connue pour ça même si sa voix était divine.
Épisode - 17 -J5-Amiral et miresse – Un fil de Phaleri
Lupo fait une explication de texte à Soraya sur les épluchures de pommes et que ça ne se reproduise plus. Si elle ne se comporte plus comme une servante, elle va créer des problèmes avec le voisinage. Comme la cohabitation avec Speranza ne se passe pas aussi bien pour des questions de respect des locaux et de la vie des autres, Lupo propose de la loger dans une autre chambre, éventuellement la sienne. Comment agencer ça sans créer un nouveau dilemme concernant Pietra et sa relation libre avec Lupo ?
Pidocchi va préparer Bella à garder un œil sur Soraya tout en suivant des cours de ressinnien auprès de celle-ci. Ça commence aujourd'hui et les leçons auront lieu dans la cour du bœuf rouge. Pour ce qui concerne Zoppa, on est dessus et les souriceaux restent en retrait et limitent les risques. Une certaine jalousie envers Soraya qui est logée sans rien faire.
Un gamin qui n'est pas du quartier arrive dans le bœuf et va vers en Angelo qui désigne Ettore. Sauf qu'il cherche après un Ettore Stoccata alors quand Angelo l'envoie vers la table d'Ettore, l'accueil n'est pas plus convivial que désagréable pour le pauvre gamin qui n'est pas un habitué.
Percevoir un sous pour ramener une lettre et le reste en retour c'est simple sauf quand le destinataire n'en veut pas et t'envoie chier. Qu’Angelo ne t'aide pas plus et que seule Pietra essaye de te comprendre ou t'expliquer avant de te virer par un coup de pied au cul d'assistance au départ.
Pidocchi confirme à Soraya que les cours entre elle et les enfants avec apprentissage réciproque commencent maintenant. Pidocchi veut aller au palais Curial pour poser des questions mais Ettore lui suggère de se faire accompagner par un des deux autres. Lupo pourrait mais il est plus tenté pour poursuivre l'enquête avec Majan, ce qui énerve encore une fois Speranza.
Les quatre Compari sortent dans la rue ou un gamin traîne encore. Toujours piteux avec sa lettre. Il insiste pour la donner à l'Ettore Stoccata comme on lui en a donné l'ordre sauf qu'Ettore lui dit que le mec en question, il est mort. Mais alors qu'est-ce qu'il doit faire avec la lettre ? Ettore le chasse à nouveau et commence à ramasser des cailloux. Speranza protège le gamin, récupère la lettre en disant qu'elle va transmettre puis l'incite à partir sous les jets d'Ettore et de quelques gamins du quartier qui eux en font pas semblant de rater.
Lupo part en direction de l'auberge de Majan.
Pidocchi et Speranza pénètrent dans le palais curial et avisent d'un jeune clerc local.
P-/ « J'ai appris que le ministerial Blattari avait été tué et je voulais savoir si les funérailles étaient programmées. » quelques pièces motivent le mouvement du clerc. Certains anciens ont en apparence reconnu Pidocchi et se passent le mot et se regroupent pour jeter un œil mais de loin vu qu'il arbore ses armes à la ceinture. Le rôle social des armes.
Sur la place, Ettore s'est assis sous les arcades et il reconnaît sans difficulté le chef des gardes et même quelques anciens collègues de son temps dans les phalanges mais il évite de se rappeler à leurs bons et mauvais souvenirs.
Le jeune clerc remonte.
Le corps n'a pas été redonné ici, il est resté chez la maison Ducatore. Il faudrait voir avec eux pour savoir ce qu'il en est. Si il a été remis au desséché, ça serait par la famille Ducatore qui en était très proche vu que celui-ci était un ami proche de la maison. Le podestat a demandé à s'occuper lui-même de Don Blattari et des funérailles vu que ce dernier n'avait pas de famille proche.
Est-il prévu un enterrement officiel ou non au vu des circonstances ? A priori non vu la période agitée et l'incident, ça sera en petit comité. Plusieurs jeunes clercs se sont pressés pour « rendre service » à Speranza mais elle garde ses distances pendant que Pidocchi semble lui servir de garde du corps.
Au mur, l'exposition des toiles pour la gloire de la victoire sur Ressinne sont toujours en cours d'évolution. D'ailleurs Speranza découvre ces toiles dont certaines étonnantes comme celle de Pugapingi.
S-/ « Ça doit faire mal, ça ? »
Celle des quatre cavaliers qui descendent en ville par Fra Albinelo laisse toujours poindre un certain malaise. Celle du Macromuopo fait une esquisse très réaliste et détaillée ou les visages de chacun sont déjà identifiable et distingués. Hormis le côté nudité surprenant, rien de marquant puis c'est pas son centre d'intérêt. Quand Pidocchi sort, un des vieux clercs ose une remarque désobligeante mais après l'avoir identifié, Pidocchi choisit de laisser couler et de passer son chemin. Les trois se retrouvent sous les arcades et vont décider d'aller demander au palais Ducatore ce qu'il en sera
L'un des gardes se méfie de cet Ettore qui demande après Lupo.
Présentation du corps demain matin au palais Ducatore puis procession avec les prêtres du desséché jusqu'au port et finit dans la matinée, avec des collègues du palais et quelques proches du podestat plus deux trois petits nobles qui ne voudraient pas déplaire au Ducatore en oubliant de rendre hommage à un de ses amis. Speranza en profite pour lire la lettre interceptée.
Les trois Compari quittent la zone des palais pour se rendre vers le palais du drap.
Lupo active ses réseaux pour se renseigner sur les souriceaux, la disparition de Zoppa. Vu que Majan n'est plus à l'auberge et qu'elle ne va pas rentrer avant une certaine heure vu ses habitudes. Selon qui il croise et selon les moments, il tire diverses ficelles, se montre mondain avec d'anciennes relations des divers domaines ou on le connaît et ou plus rarement on garde un bon souvenir de lui.
Question ambiance de la ville, c'est surtout la guerre larvée entre les belliciste et les souverainistes qui retiennent l'attention générale.
Dona Lusinga était la maîtresse de tremolo Mastiggia à qui elle avait donné un fils. Sa beauté intemporelle pourrait être due à du sang elfique car elle ne semble pas vieillir. Même le lévrier pourrait être elfique tant il est gracieux.
La miresse Belissante, elle travaille pour le sénateur Phaleri qui tient à sa forme physique alors depuis trois ans il a fait appel à cette femme pour l'aider à se maintenir en bonne santé. C'est sa soigneuse ou médecin personnel.
L'enchanteresse Salma, elle se fait passer pour une étrangère mais en fait c'est une Morelli, issue des bas quartiers. Elle a créé ce personnage et réussit sans doute à tromper son monde mais même son accent n'est pas bien situé.
Au palais du drap, les souvenirs de la couturière ne sont pas revenus.
Ettore tente un « Pagliuso? Petronilla Pagliuso ? »
couturière-/ Oui, c'est elle »
Ah ben on est pas passé loin d'un incident.
P-/ On va voir à l'auberge ou est Majan pour récupérer les tissus à montrer à la couturière.
S-/ On va ou ?
E-/ Voir Majan ?
Speranza décide de quitter le groupe et part se promener à travers la ville.
E-/ « c'est elle qui a les tissus ? C'est pour les gamins et l'enquête ».
Trop tard, Speranza n'écoute déjà plus.
Pidocchi et Ettore tombent sur Lupo et Majan qui partagent les informations trouvées la veille. Une école qui recueillerait les jeunes enfants des rues et cette école serait subventionnée par Dona Lusinga pour leur donner une éducation dans une maison pas très loin du port près de la via Maculata ou Dona Lusinga vient régulièrement voir ses œuvres. Est-ce que Zoppa y serait ? Est-ce que les autres enfants sont passés par ce bâtiment ? Lupo lui parle des soupçons de sang elfique et des autres rumeurs sur Dona Lusinga et des possibles coïncidences avec les rituels. Il joue de son charme habituel pour tester le niveau de réceptivité de la gyrovague qui n'est pas habituée à de telle attentions.
Sur ces entrefaites arrivent Pidocchi et Ettore qui viennent demander après les vêtements parce qu'ils ont trouvé sans doute la couturière qui les aurait fait. Majan demande à ce qu'ils la suivent dans la chambre pour leur remettre les vêtements et elle propose d'accompagner monsieur Compari. Pidocchi hésite un instant puis accepte si ça ne perturbe pas le propre planning de Majan.
Tous repartent en direction des ateliers de Tosatore pour y retrouver Petronilla Pagliuso.
Görd propose de leur laisser son bureau et part chercher la couturière et l'y ramène.
Celle-ci a un geste de recul en voyant qui l'attend.
M-/ « Nous avons des habits à vous montrer madame.
PP-/ Oui, ce sont des habits que j'ai confectionné
M-/ Pour qui ?
PP-/ C'est important ?
P-/ Oui très.
PP-/ En général les maisons n'aiment pas qu'on en parle parce que c'est des commandes privées
P-/ Oui mais là c'est important et vous allez préférer nous en parler
PP-/ C'était pour l'amiral Phaleri.
P-/ Phaleri ?
PP-/ Oui il m'avait commandé ça pour ses enfants mais je n'ai jamais vu ces enfants
J'avais déjà travaillé pour lui et il savait ce qu'il voulait et il avait déjà les mensurations.
M-/ Et le bouton ? C'est quelque chose que vous avez utilisé pour lui ?
PP-/ Non. C'est du cuivre. Possible que ça seigneurie ait ça mais c'est pour des tenues plus courantes
M-/ Il vous a passé d'autres commandes
PP-/ Je ne suis plus couturière à façon depuis que je travaille ici.
Est-ce que vous avez d'autres questions madame ?
M-/ D'autres personnes vous ont elle fait d'autres commandes aussi précieuses et destinées à des enfants
P-/ Vous dites que cette demande était d'une grande discrétion mais comme d'habitude ou encore plus secrète.
PP-/ Comme d'habitude. Les nobles n'aiment pas être copié et les couturières ne posent pas de question si elles veulent continuer à pouvoir travailler.
P-/ Et pourquoi avoir arrêté d'être couturière à façon
PP-/ Pour avoir des revenus plus réguliers et ne plus voir de creux de saisons et aussi parce que je suis moins talentueuse, moins rapide, je vieillis.
M-/ Nous avons besoin de ces informations pour résoudre des affaires populaires et résoudre des grandes injustices qui ont été faites à des enfants.
P-/ Si les conclusions sont positives, nous vous tiendrons informée pour que vous n'ayez pas l'impression d'avoir participé à une mauvaise action ou un crime. »
Petronilla laisse un peu ses nerfs aller et ignore même les pièces que Lupo lui laisse sur la table. Un petit échange entre Ettore et Görd conclue ce passage par les ateliers.