[CR] la grande campagne Pendragon

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Harfang2
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Message par Harfang2 »

Anno Dei 532 (partie I)
48 ème année en temps de jeu
Merci @Orlov
@Olivier.Legrand  tu vois jusqu'ou ça peut mener les conséquences du blanc cerf ;)

L'un des joueurs abandonne son personnage, Doha de Gooderstone. Malgré ses quarante-trois, il est physiquement usé et il préfère prendre un nouveau personnage, Ifan, frère cadet d'Afdan de Dunworth, et recommencait, écuyer, à quinze ans. Aurevoir Doha*

Personnages principaux:
- Marc de Silchester, fils de Marcus de Silchester, 16 ans, mêlé de sang Kymri, Romain et Français. Chrétien Romain 
- Ifan de Dunwort, 15 ans; petit-fils d'Afdan de Tisbury (G1), Chrétien Breton.
- Sire James de Blacktower, fils d'Edward de Blacktower, 38 ans environ, Kymri. Chrétien Breton

Personnages secondaires:

- Livaï de Blacktower, 27 ans, frère de James de Blacktower, Kymri, Chrétien breton.
- Sire Afdan de Dunworth, 22 ans, Kymri, chrétien breton, petit-fils d'Afdan de Tisbury, PJ de première génération décédé à Badon 
- Sire Aurélius de Cheval blanc, 32 ans, frère de Marc de Silchester, mêlé de sang Kymri, Romain et Français. Chrétien Romain 



C'est au manoir des roses que commenca l'année lors de la première cour d'hiver organisé par James dans son manoire reculé de Cumbrie aux frontières de la faërie; Manoir de rêve portant vitraux, poutres engravé de sculpture végétale, tapisseries chaleureuse, tables anciennes... Vinrent Afdan de Dunworth et son frère Ifan, Yvain l'avoustre, Wynfer beau-frère de James.
James et son épouse, flora avaient bien prévu les choses, troubadours, chasses d'hiver en forêt.
Il ests surpris et ravis de recevoir la demande de prendre Ifan comme écuyer. Le premier contact entre les écuyers est bon, mais physique, James les faisant s'entraîner à la lance sous le regard amusé de ses filles et de son épouse. Le jeune Marc va pour demander un gage à la très belle Eirin, mais James, promptement et fermement lui explique, que, non, il n'est pas chevalier et c'est pas le moment. Les deux écuyers s'affronteront, Ifan se couvrant de ridicule, maniant la lance comme un cul-terreux, et son assise a cheval est a desespérer. On passe a l'épée ou, là, James s'estime satisfait du niveau, les deux étant, déjà des bretteurs dangereux. Souhaitant poursuive l'entrainement, il demande a Marc d'installer un rondin planté en cours pour l'entrainement à la lance. Celui-ci cherche un poteau, n'en trouve pas et décide de prendre une cognée pour aller abattre un tronc en forêt. jet d'énergique (20 échec critique).
Au bout d'une heure, il n'est pas revenu et Ifan part a sa recherche .... pour le trouver endormi contre un arbre. Il se réveille en sursant, d'un rêve ou chevalier vêtu d'une brillante armure, il démontait adversaire après adversaire portant le gage d'une mystérieuse dame.Il est presque grognon d'être arraché a ses rêveries. 
Ils installeront finalement le poteau et passeront quelques jours tranquilles à s'entraîner, s'initiant aussi à la masse suivant l'engouement de Loïc l'écuyer d'Afdan de Dunworth dont c'est l'arme de prédilection.
Le temps passe, et les invités arrivent, chacun participent à la vie familiale, et les filles de James se montrent d'un caractère bien différent. Eirin est accueuillante, adore voir la maison animée et montre très peu de filtre, Elizabeth, qui, pourtant est l'aîné est plus réservé, n'apprécie pas trop de voir le manoir "envahi"; Elizabeth, d'ailleurs, malgré sa beauté réél (APP 19) semble écraser par celle de sa soeur (APP 28) et celle de sa mère (APP 24), ont l'a ressent souvent, assez morose.
Les festivités commencent marqué par les chants des troubadours, et les danses; Marc en profite pour inviter Eirin et tout deux dansent merveilleusement ( Marc 3! Critique), sous le regard ambiguës de James, qui, décidément, ne lasse de s'inquiéter pour l'avenir. Plus tôt il avait déjà une discussion avec sa femme, partageant sa crainte des conséquence de la beauté extraordinaire d'Eirin. Malgré la Noël on en oublie presque la prière, mais elle aura tout de même lieu, enfin, pour les chrétiens présents. Ifan fera rire tout le monde au banquet démontrant une totale méconnaissance des coutumes en allant se servir une côte directement à la table du seigneur (echec  critique en courtoisie) et récoltera une tape de James sur la main. Flora, en parfaite hôtesse, louera la vitalité dévorante de la jeunsse et le renverra a sa place, l'assurant qu'on ne le laissera pas mourir de faim.
Des chasses ont lieu, des discussions, on devise... A un moment, James se rend compte que sa fille Elizabeth est mal à l'aise, l'impression que sa soeur prend toute la place et il décidera de l'emmener, l'an prochain, a Camelot, elle, seulement, et non sa soeur.
Imbolc arrive et le rite de la libération de la vierge de printemps est réalisé sous la direction de Dame Flora. Yvain l'avoustre est choisit comme prince du feu, Elizabeth comme vierge du printemps et James comme roi de l'Hiver. Chacun est déguisé et ses simulacres de combat ont lieu, jusqu'a ce que le prince du feu, vainque le roi de l'Hiver et qu'Elizabeth réapparaisse dans les bras d'Yvain, magnifiqument habillé, radieuse, rougissante... enfin heureuse.

Les invités commencence ensuite a partir. On reste en famille.
Un soir, on frappe à la porte. Un serviteur est envoyé. Il garde la porte ouverte et bafouille. James se lève et découvre la silouhette de Dame Ilariel, la sidhe chasseresse qui les avait aidé lors de la bataille du manoir des roses. Tout le monde est fasciné, ses pommettes hautes, sa beauté étrange, ses habits de cuir blanc, doublé de petit-gris, sa grâce... Pour Ifan, grande est la fascination.
Durant la discussion, elle regrette de n'avoir été là pour Imbolc et puis leur annonce que cette année sera celle de la visite du roi d'aujourd'hui et d'ailleurs**, le roi Sidhe de Cléopolis, au roi Arthur. Il s'avère que, ces dernières années nombreuses ont été les incursions de chevaliers au sein de son royaume et qu'il compte, en retour autorisé ses chevaliers a faire de même pour le plaisir partagé de l'aventure. James enthousiasmé proposé a Ilariel une chasse pour demain ce quelle accepte avec joie.

Le lendemain, le soleil est beau, l'air froid, la forêt enneigé. On harnache qui les coursiers qui les roncins, on vérifie les épieux et la chasse commence. Marc est absolument ignorant de la chasse, Ifan, lui vient d'une famille de chasseur accompli... et passionné (lui a Impulsif (Chasse) +11). James à l'expérience, et Ilariel est brillante. très vite, Ilariel et Ifan trouve une piste, marc suit Ilariel, James, Ifan. Deux sangliers levés au même moment, les cors soufflent. Du côté de James et Ifan, c'est Ifan qui réussit a traquer la bête et l'approcher au bout d'un courte course, ll blesse la bête, mais furieuse, elle éventre le cheval de l'écuyer. James arrive alors son épieu transperçant la bête de part en part, mais ces bêtes ont la rage tenaillé au corps et bien que mourant elle tente dans un dernier effort de charger le cheval de James. En bon cavalier, il réussit a volter et le sanglier s'effondre, enfin. Ifan, voyant sa bête blessé mais ses intestins sortis décide de l'achever d'un coup de dague non sans l'avoir remercié. Du côté de Marc, Ilariel droite sur ses étriers blesse la bête d'une flèche , celle-ci tente de s'enfuir, ils la débusquent de nouveau et un nouvelle flèche perce le sanglier. Celui blessé gravement, fait enfin face. Tandis qu'Ilariel réencoche, c'est Marc qui l'abat d'un coup d'épieu puis évite l'ultime charge du sanglier.




* Doha mérite une belle mort. C'est l'époque de Sire Turquin, le chevalier saxon rebelle qui tuera plusieurs chebvaliers de la table ronde, l'an prochain, sera, donc, le dernier combat de Sire Doha. Le personnage était un combattant brutal et passionné, courageux et intraitable. Il ne mérite pas de mourir dans son lit, mais l'épée à la main :) : il aura son combat final et périra comme il a vécu, téméraire, hargneux, haineux et pugnace!

** Le roi d'ailleurs et d'aujourd'hui intervient dans un grand scénario de la fin de campagne, rien ne dit que je le jouerais mais, au cas ou, son nom ne sortira pas de nul part.
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Message par Harfang2 »

Anno Dei 532 (partie II)

* Différent jet de vigilance a 15, puis, -10, puis -5 sont tous ratés. Finalement, c'est donc Ilariel qui, la première entend, au lointain des crise détresse.

Ilariel se redresse, vive. "Marc, avec moi, du danger au manoir". Elle sort corne et lance trois longues plaintes. James en chasseur aguerr reconnait les sonnerie, un danger urgent!
Tandis que Marc enchaîne derrière Ilariel. James fait monter Ifan en croupe puis pique des deux suivant les sonneries de cor.

Quand ils arrivent au manoir, c'est une scène terrible. Un corps est étendu, en sang devant la porte, celui du vieux et unique garde du manoir des roses. Flora, et Elizabeth sont dehors. Flora a la visage en sang elle se précipite vers James "Eirin! Ils ont pris Eirin! des saxons!" "par ou sont-ils partis!" Crie Ilariel; Flora indique une direction. Ilariel, pique vers les bois "Je les suis". Les écuyers semblent prêt a la suivre quand James leur hurle de l'équiper vivement, ce qu'ils font tout deux, trés efficacement. Tous se mettent a suivre Elariel. James est le plus promet quand, soudain, alors qu'il a bien du mal a suivre la Sidhe, il la voit vaciller sur son cheval et basculer en arrière. Quant il est a son niveau elle est déjà débout, l'épaule transpercé d'une flèche, tandis que le sang, s'écoule en strie rouge sur son plastron blanc. Une nouvelle flèche frappe sur le bouclier de James, le transpercant d'une coudée de l'autre côté; James repère le tireur et charge. Il tente de fuir, il poursuit, tente de s'inspirer (echec critique - 5 sur tous les jets) il devient furieux hurlant comme un damnée "ou est ma fille! ou est ma fille!"
Les deux écuyers croisent Elariel tandis qu'elle remonte et leur indique la direction, à l'opposé de celle de James. Ils poursuivent les traces et arrivent dans une clairière ou chevalier de haute taille les attends. Ifan, le plus leste, charge. Elariel plonge a cheval sur le côté. Marc a du retard. Ifan croise sa lance avec celle du chevalier; La lance du chevalier lui broie les côtes mais il tient le choc (18 pts de dégats, 16 qui passent, blessure majeur, jet d'inconscience réussi, jet d'équitation réussi, il est blessé mais tiens) et continue sa course rejoignant Elariel. Le chevalier lui a continué, Marc lève son bouclier, la lance vole en éclat, et le combat continue à l'épée, marc prend des positions défensives, il est vêtu, seulement de cuir face a un chevalier lourdement armée et, surtout, au loin dans son dos, entend une cavalcade. Il devine sir James arrivant. Il faut tenir!
En effet pendant ce temps, James a fracassé le crâne de l'archère puis a suivi, au son, les autres cavaliers. Quand il arrive, son écuyer Marc soutient toujours les assauts du chevalier noir. James arrive en trombe, Marc s'écarte et l'épée de James fend l'épaule du chevalier jusqu'au sternum "Eirin! Eirin!" Hurle un James, a la fois furieux et desespéré, certain d'être la cause du malheur qui s'abat sur sa fille.

Ifan et Ilariel, chevauchant de concert détect au même moment deux soudards qui leur saute dessus des arbres. Ifan, tue le sien d'un coup magistral, Elariel blesse l'autre d'un profond coup de poignard. Ils ne s'arrêtent même pas.
Soudain tous deux s'arrêtent net. Sur le sol, la robe d'Eirin déchirée et des traces de sang. Le coeur d'Ifan se serre, il envisage déjà le pire, Elariel et lui cherchent des traces: d'un coté des traces humaines, de l'autre, des pas de biches. Elariel prend sur la gauche, vers les traces humaines, Ifan, part sur la droite. Dans leur dos, James prendra sur la gauche, Ifan sur la droite.
James déboule sur un chablis ou un guerrier saxon vieillissant, le visage griffé, s'est retourné, bouclier haut et hache en main. A trente pas de lui, Elariel vient d'encocher. James charge "Ma fille! ma fille! Ou est-elle!" L'autre hurle un "Wotan" sépulcrale, un corbeau s'envole. Les deux guerriers s'élancent. Le combat est bref. Ils sont toujours bref entre deux combattants agressifs et brutaux: le premier coup de hache blesse James qui encaisse et tient son assise; à la deuxième passe, James décapite le saxon.

Coup de cor d'Ifan pour signaler sa position et il continue à traquer la biche immaculée qu'il a entrevu. Une heure se passe quand, quasiment ensemble Marc, James et Ifan arrive. James est le plus proche cependant. Devant lui, devant une source Eirin, debout, tremblante, les jambes flageolantes. Marc se précipite, il l'enroule de sa cape et l'attrape dans ses bras. Avec brusquerie James arrive, bouscule presque son écuyer et prend sa fille, rajoutant, sa propre cape. Il pleure et implore un pardon, qu'évanouie, elle ne peut entendre.... 
 
Dernière modification par Harfang2 le dim. sept. 22, 2024 9:52 am, modifié 4 fois.
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Message par Harfang2 »

Anno Dei 532 (partie III)

Au manoir, Flora pleure en voyant sa fille, l'enlace et, vite, demande a James de la monter dans sa chambre. Marc fait les premiers soins sur Elariel, qui a eut l'épaule transpercé, puis se rend compte qu'Ifan, n'a, certes rien dit a personne ni ne s'est plaint (jet réussi sous les PdV pour ne pas tomber inconscient) mais à sa cote baigné de sang. Il étanche les blessures. (Ifan - 1 en TAI, c'était une majeure)
Flora s'occupe de sa fille. James redescend, visiblement, choqué et remercie profondément ses écuyers ainsi que dame Elariel.
une longue conversation s'engange. On y parle de l'attaque. Les combattants étaient organisé mais, au manoir se sont montré d'une brutale efficacité: ils ont tué le garde, cassé le nez de dame flora d'un coup de poing envoyé Elizabeth boulé d'un coup de pied dans le ventre... c'était, clairement, Eirin la cible. James évoque une vengeance éventuel des Sidhes, et Elariel dit que la rancune est, certes, une principe chez les Sidhs, elle même ayant récemment tué le frère du comte des épines; Avec ses traits doux, sa voie mélodieuse, elle raconte calememnt de quelle manière elle l'a emprisonné puis, l'a depécé vivant et a assisté sa longue agonie. Marc avale sa salive (jet de Miséricorde impulsé par le joueur), elle le terrifie, et, mêm quand elle explique que sa vengeance tiens au fait que sa mère fut tué et violé par le clan des épines, plus, jamais, son regard ne sera le même sur les fées. La question des pouvoirs de l'enfant se pose. Elariel évoquant le fait que certains humains peuvent manipuler le glamour et propose bien que maigré praticienne d'aller examier l'enfant.
Elariel monte et Flora laisse la Sidhe seule avec l'enfant.
Quand elle redescent, elle confirme qu'Eirin a des pouvoirs et, que, quelle que soit la menace qui pèse sur elle ses pouvoirs doivent être éveillé sous peine d'être possédé par eux. Surtout, elle sent bien qu'un esprit souhaite prendre possession du corps d'Eirin, mais cet esprit, elle ne peut le définir, ce n'est pas une grande pratiquante du glamour.
Des enchanteurs, trois noms, seulement, leur viennent en tête Morgause, Morgane et Viviane. Mais Viviane est une dame du Lac et James se souvient, ému, de son premier amour, Bellisama, qu'il aima alors que son propre chevalier l'escortait a Avalon. Bellisama, qu'il aima, avec qui il perdit sa virginité. Bellisama... Non, sa fille n'ira pas a Avalon, car l'envoyer à Avalon ce serait la perdre à jamais. 
Les voix se font plus sourdes. Dans la cheminée, la flamblée s'est affaiblie. Les corps sont douloureux de courbatures... Morgane.
Il faut la mener à Morgane.
La décision est lourde, mais c'est la seule possible. Sire Wynfer, son beau-frère est envoyé, porteur d'un message à Yvain L'avoustre, reparti au royaume de Gore; Ils ont besoin de lui pour savoir ou se trouverait sa belle-mère Morgane, exilé de Logres depuis qu'elle a tenté de tuer le roi Arthur.
Oui, c'est vers elle qu'il faut se tourner.
Mais, pour sauver Eirin, s'il fallait pactiser avec le diable, alors...
Dans l'attente, Elariel demanda a James s'il pouvait prolonger son hospitalité a son égard, contre quoi, elle se ferait devoir de défendre la maison de son hôte; Touché par son offre grâcieuse, il l'en remercia.
James monte rejoindre sa femme et sa fille. Quand il entre, son épouse est dans le lit chacune de ses filles sur une de ses épaules. Il hésite un instant à trouver une place. Il échange un regard avec sa femme toujours éveillé, ils se sourient. Puis il tire doucement un fauteuil et se pose près du lit, une son épée posant près de lui, veillant sur sa famille.
 
Deux semaines plus tard, Yvain arriva. Il était venu en personne au regard des événement (Yvain l'avoustre fut l'écuyer de sire James) . C'était a Tintagel, qu'elle se trouvait. Il était temps de prendre la route. Il y en avait pour deux ou trois semaines. Le trajet s'avéra lent, chacun le faisait duré a sa manière. Il y eut la halte a cheval Blanc, qui fait partie des domaines de la famille Silchester. Puis la halte a Black tower ou ils apprirent qu'Edward, le vieux père de James était a Sarum. le comte Robert leur fit grande hospitalité, mais le banquet fut marqué de quelques incidents. Burlesque, lorsqu'Ifan (échec critique en courtoisie) se leva tranquillement pour aller se saisir d'un pichet de vin au delà du seul, ou surprenant lorsque Eirin, dressé s'imposa près de son père et capta le regard de tous... Mais dont l'effet fut quelque peu coupé par son grand père venant s'asseoir près d'elle et lui pincé la joue. A Blacktower, on organisa un chasse, classique, mais, Marc voulut proposer d'initier Eirin, a la fauconnerie, ce qu'elle acccepta gaiement. Durant ces quelques heures qu'il passèrent ensemble, Marc se laissa subjuguer par cette beauté et, après avoir lontemps repousser ce moment, il décida de déclarer une passion qui s'avéra au dessus de tout (3d6. +8 pour l'apparence à 28. jet de séduction réussit d'Eirin** réussi +3: 24!!!) Et puis, la route repris; il fallut supporter les défis d'une demi-douzaine de chevaliers cournouaillais qui souhaitait les ranconner*. Yvain se porta volontaire expliquant a James que, lui, avait des devoirs par rapport a sa fille, il en défit cinq avant que d'être capturé. James fut défié par le dernier, mais le blessa si fortement, qu'il proposa d'échanger sa rançon contre celle d'yvain. Il fallut aussi contourner la forêt de Morris,  se perdre dans les collines landeuses de Cornouailles et payer une centaine de deniers a une bande dépenaillée de guerrier cornouaillais se déclarant maîtres des lieux; généreusement payé, ils poussèrent la courtoisie jusqu'à a les mener a Tintagel.

Morgane. Chevelure d'encre tressée en une natte unique, mise en valeur par une chaîne de perle. Regard noir, profond, brillant. L'essentiel de sa beauté, de son pouvoir réside dans ce regard magnétique.
Elle écoute l'histoire puis fait avancer l'enfant.
"Tu seras belle, et tu as du pouvoir. ce sont deux fardeaux qu'il te faudra apprendre a porter avec élégance."
Je passe sur les détails, mais, finalement, elle propose, gracieusement, d'user d'un rituel de divination, auquel, malgré son insistance James ne peut assister, Morgane restant inflexible.
"Je suis reine, fille de reine, soeur de roi, épouse de roi et mère de roi, dans mon sang coule celui d'avalon et c'est Merlin, le haut-druide, fut mon maître. Crois-tu, chevalier, qu'il existe un être sur cette terre qui puisse exiger quoi que ce soit de moi? Tu ne peux qu'espérer ma faveur."

Le lendemain à l'issue du rituel nocturne, Morgane confirma qu'Eirin avait des pouvoirs, certes, mais, aussi que les fils du destin sont tissés de manière que, chez elle, c'était la vierge qui est menacé non point la mère et que, jusqu'a ce qu'elle soit en âge d'être marié et qu'elle ait un enfant, elle sera en danger.
Eirinn ne semble pas effrayer par Morgane***. Et pris a part évoquera un bain purificateur, une grotte aux murs peints, un cercle de sel, une auge de cuivre à l'eau scintillante, et les fragrances des encens...
James doit formuler sa demande. Morgane veut-elle protéger Eirinn et l'instruire?
"Je peux vous accorder cette faveur. Sir James de Blacktower" Le regard est profond, il pèse les âmes, le sourire est étroit.
Une faveur. James sait ce que ça veut dire. Un jour, Morgane aura besoin de lui. Et, ce jour, il ne pourra se dérober.
Morgane, celle qui a voulut tuer le roi.
James a le coeur lourd, il laisse sa fille entre les mains de Morgane.
Marc a le coeur lourd. Eirin est à Tintagel, si loin. Mais il ira, car c'est là qu'est celle qui, un jour, dès qu'il sera chevalier deviendra son épouse.
Yvain l'avoustre est dans ses pensées****.
Ifan, lui, se contenterait bien de manger quelque chose... Mais il se rend compte que ce n'est pas le moment.


Bon, j'ai éludé la fin, j'en avais marre d'écrire. Quoi qu'il en soit une très très bonne partie. De belles interactions entre les joueurs entre, les joueurs et les PNJ, des moments très fort, des émotions fortes, de la peur, de la tendresse, de l'amour, de l'humour, de l'action, des enjeux lourd, des pistes, nombreuses pour plus tard. Bref, autant certaines parties sont un peu difficile a mener quand je dois suivre les éléments scriptés de l'Histoire, autant celle-ci à coulé aisément. Seul point, deux joueurs ayant décidé de repartir avec des écuyers la séquence actuelle a pour point focal le personnage de James. d'un côté, c'est bien, de l'autre, j'ai hâte d''avoir plus de liberté quand chacun aura été adoublé afin de pouvoir augmenter la palette des possibles. je suis très satisfait, aussi, du réemploi de nombreuse PNJ ce qui, toujours, crédibilise le monde. Les PNj qu'on croise ne disparaissent pas de la campagne et toutes les interactions passées avec eux prennent sens. Ici, Yvain l'avoustre tant qu'Elariel ont rajouté beaucoup d'intérêt à l'aventure.
Je laisse également la situation avec pleine d'éléments dynamique:
- L'âme de Camille n'a, donc, pas rejoint l'au delà et, potentiellement pourrait reprendre vie en s'emparant d'un corps (aventure sur un exorcisme possible)
- Eirin a toujours une épée de Damoclès "C'est la vierge qui est menacé, chez elle, pas la mère" tant que ce ne sera pas le cas elle est toujours en danger. Et, ce danger, c'est l'âme vengeresse de Camille qui a jeté son dévolue sur elle.
- L'un des personanges, Marc, s'est crée une passion amor a sens unique et a des niveaux demesurés. ca sent le drame.
- Sire James a une dette vis à vis de Morgane. Elle lui fera payer. Tôt ou tard. Et ce sera lourd. Ou laid. Les deux, sans doute.
- Et puis, in fine, Eirin peut aussi devenir une suivante convaincue de Morgane. Et, là, l'ennemi ce sera Eirin. (en combo avec la passion de Marc et la dette de James, j'ai plein d'idées sombres qui pourraient naitre ^^, en bonne païenne à Camlann, elle pourrait demander a Marc de prendre le partie de Mordred)



* En fait, ceux-ci étaient engagé par un intermédiaire du fantôme de Camille. Car, oui, c'est bien d'elle qu'il s'agit. Son âme n'a pas encore quitté le monde et, guidé par la haine, son esprit s'est tendu vers des corps possédant un pouvoir et, vers la famille de l'un de ceux a qui elle doit la mort: James. Elle fait d'une pierre deux coups, tenté de revenir à la vie et faire souffrir l'un de ses bourreaux en lui prenant un être cher. 
** Oui; Séduction. Eirin n'est, certes pas, amoureuse de Marc. Elle se donne des airs mais, au fond n'est pas du tout mature sur la question, ce n'est q'un jeu pour elle, un rôle qu'elle joue parceque ça l'amuse et qu'elle aime être admiré, mais son coeur est loin encore de pouvoir aimer - amoureusement s'entend - qui que ce soit. Malheureusement pour marc qui vient de se créer une passion explosive pour quelqu'un qui n'aura, peut-être, jamais un quelconque sentiment pour lui.
*** Et elle a bien raison. Morgane est ce qu'elle est mais une jeune fille paienne doté de pouvoirs est, pour elle une allié potentiel est cerainement pas ce qu'elle peut considérer comme une ennemi. Et puis, sans doute, aussi, alors qu'elle était bien jeune Morgane a été séparé de sa mère et a vu ses soeurs être marié a des hommes bien plus âgé et elle même a subit un maraige avec le vieux roi de Gore, on a essayé de la l'enlever également, Eirin correspond a un profil qui ne peut que la toucher personnellement. Des relations positives pourront donc se tisser.
**** Moi aussi, je suis en train de me dire que si les événement suivent leurs cours normal Yvain pourrait bien, dans quelques années demander l'autorisation de courtiser Elizabeth.  
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Message par Harfang2 »

Anno Dei 533 (partie I)


Anglia, mars, Domaine de Gooderstone.

Sire Doha a maintenant 49 ans. L'hiver, encore, a été douloureux et ses articulations s'en ressentent (Dex -3). Depuis des années, déjà, son corps se fait plus faible. Les maladies l'ont frappés, son bras s'est fait moins ferme et le poids des ans se fait, chaque année plus lourd. 
Peu importe, imperturbable il parcourt son domaine. Il a vécu par la guerre, pour la guerre et fait partie des rares Icéniens a être revenu sur ces terres de Caercolun, qu'on appelle aujourd'hui l'Anglia.
Depuis la défaite de Camille, l'an dernier, les Angles sont comme éteints. Probablement étais-ce leur dernière révolte si dieu le veut.
Nous sommes tôt le matin, un brouillard venu des roselières s'étend sur les Brecklands.
Quand une silhouette émerge du brouillard. L'homme est armé et monté sur un lourd destrier. Sa taille est demesurée. Mais Sire Doha ne le reconnait pas.
- "Halte là!"
- "Messire Doha de Gooderstone?" répond une voix rauque aux accents lugubres.
- "je n'ai pas l'heur de vous connaître messire, présentez-vous donc au seigneur des lieux."
- "Sire Turquin de la tour douleureuse, messire. Vous avez fait beaucoup de mal aux miens, et je suis venu pour vous tuer à moins que vous ne vous rendiez a moi."
- "D'autres ont tenté et je suis toujours là." Doha le valeureux ne cille pas. L'homme est un saxon, le nom lui parle, on l'appelle aussi le dernier saxon. Le seul rebelle saxon encore vivant, déjà trois chevaliers de la table ronde ont péri sous ses coups, sa tour, noyée dans des marécages du sud reste introuvable. Sa taille, démesurée, lui vient, dit-on de sa mère, une géante. Mais Doha ne connait pas la peur. ne l'a jamais connu et ne la connaitra jamais.
- "Alors?", insiste le saxon.
- "Alors nous allons en découdre."
- "Je n'en attendais pas moins de vous."
Le veillissant Doha cale sa lance contre son flanc, l'immense saxon aussi et les deux chevaux s'élancent. Fracas du bois de la lance qui éclate sur le bouclier à la Tour gueule, tandis que la lance du saxon frappe Doha en plein torse.( critique, 48 points de dégats, 25 passe. Doha passe à -3. Il chute de cheval, reperd 3 point: -6).
Lourdement, le corps de Doha tombe sur cette terre qui l'a vu naitre, cette terre souillée, un temps par les saxons et les angles qu'il haïssait tant, cette terra pour laquelle il a versé son sang et celui des autres. La vie s'échappe, déjà, c'est ici, qu'il mourra en seigneur, en Icénien intraitable. Son sang, déjà se mêle à la terre; Comme dans un brouillard la silouhette du Saxon s'approche, hache à la main. Doha reste impassible, mais il n'est plus capable de se relever. Une gerbe de sang. La tête de Doha roule sur le sol.

Ici périt Sire Doha de Gooderstone, ancien écuyer de sire Afdan, fils de l'ancien connétable de Caercolun et pair de la table ronde.


Aurélius, qui tenait cour en Silchester apprend la nouvelle par un écuyer envoyé de Gooderstone. Il pique directement vers Camelot et se dirige vers la salle de la table ronde.
Sous les croisés d'ogives montant a plus de six toises de haut, Gauvain, Yvain, des membres du clan de Ganis sont là. Une vingtaine tout au plus. Le chapelain, Baudouin de bretagne l'est également.
Il s'asseoit demande l'attention et il est rejoint autour de la table par ses pairs. Il leur annonce. Emu, d'abord (jet raté en éloquence), il balbutie après son annonce. Puis Baudouin demande a ce que chacun raconte une anecdote sur Sire Doha et fait demander encre et plume tandis qu'il ouvrage un lourd grimoire.
Chacun y va, alors de ses anecdotes. Reprenant courage, Aurélius, conte sa présence à la bataille de Lincoln, à Badon, au Mont St-michel, à la campagne de France, à l'aventure du Chevalier gris, où, seul, sans peur, comme à son habitude* il retint les adversaires, tandis que ses compagnons piquaient vers Camelot et a tant d'autres...
Gauvain, se rémémorant tire son épée et jure de venger sa mort et de ne montrer nul merci à l'encontre de Sire Turquin.
Plus tard, le roi Arthur apprend la nouvelle et, prenant place à la table, debout il dégaine Excalibur, suivi des autres membres présent.
"Un frère nous a quitté et a rejoint le seigneur. Puissions-nous nous souvenir de lui. Puissions-nous, aujourd'hui être digne des exploits d'hier, et puissions nous, aujourd'hui, être des exemples pour ceux qui viendront après nous. Adieu Sire Doha, ton nom est inscrit dans les chroniques pour l'éternité et dans nos mémoires il vivra jusqu'a ce que nous-mêmes te rejoignons à la droite du seigneur."


* Valeureux: 20; Effectivement, la peur il ne connaissait pas. malgré tant et tant de tests, même à malus, jamais il ne flancha.

Le joueur venait de faire prendre sa "retraite" à Doha. La mort de celui-ci devait être à l'aune de sa vie. Il n'allait pas finir dans son lit. J'ai pris lé décision de lui offrir un dernier combat contre "Le dernier des saxons.". J'étais décidé a tout accepté: même que Doha tue Turquin. Ici, la scène a été d'une rare brieveté. Critique à la Lance, ça ne pardonne pas. Le joueur aurait aimé donné un peu plus pour ce dernier combat, mais ce fut ainsi. Au moins la légende de Sire Turquin de la douloureuse Tour est-elle maintenant inscrite chez les joueurs.
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Anno Dei 533 (Partie II)

Sire James avait décidé de passer la cour d'Hiver a Camelot, avec son épouse, ses trois enfants, Elizabeth et les jumeaux, ainsi que ses deux écuyers, Ifan et Marc.
Las, un chevalier eut le mauvais gout de confondre sa fille, très nature malgré sa joliesse, avec une servante. Mal en pris à James qui s'en irrita (Miséricorde échec critique 20!). Il fut donc déménagé dans la deuxième salle de banquet et s'en expliqua avec Kay, sénéchal et frère du bon roi son frère. Il s'en expliqua mal (échec critique courtoisie 20!!) et quand Kay lui demanda de garder son calm, s'emporta derechef (Miséricorde, echec critique 20!!!).
Kay et James, furieux, James décida de quitter la cour et s'empressa de rejoindre Sarum puis son vieux père Edward (précédent personnage du joueur maintenant retraité). Les choses furent là, plus calme. Il était envisagé dès le printemps venu que de se rendre au château des épines, en cornouailles, une gagné de haute lutte lors d'une précédente aventure et qu'il avait confié a son frère Livaï.
Le vieux Edward se montra plaisant, même si le manoir consitué d'une haute tour au milieu d'un bourg
 
L'aventure du Monastère troublé

Histoire de distraire la famille, et apprenant qu'un festival villageois avait lieu en Rodeer, un Hundred du nord de Salisbury, il décida de s'y rendre, sans les deux plus jeunes enfants.
Quelques heures plus tard ils se trouvaient a Eldergroove pour le festival du Roi-cochon. Un chahut avait déjà lieu, à peine accueulli par u, bourgmestre qui s'empressa de leur proposer du vin. Tandis qu'Edward et Flora main dans la main observait tout ce là de loin, lIfan et Marc accompagnés d'Elizabeth allaient voir de quoi il retournait... Pour découvrir un cochon paré de fleurs que les jeunes du village essayaient d'orienté vers un replet boucher qui affutait ses couteaux sur la place du village. Marc s'amusa, comme bien d'autres jeunes à sauter au dessus du cochon.
Nos deux compères et la jeune fille arrivaient sur la place du village. James donna la liberté  ses écuyers de s'amuser et Dame Flora demanda a Marc de veiller sur Elizabeth. Le jeune écuyer repris, soudain un air grave et jura solennellement, manquant de faire rire son camarade et la jeune Elizabeth. 
Le cochon fut prestement égorgé, Ifan allant même montrait sa force en le soulevant pour aider le sang a bien s'écouler. On devisa et les deux écuyers avouèrent a une Elizabeth, curieuse qu'ils n'avaient jamais embrassé de fille *
Quelques dizaines de minutes plus tard, le repas était prêt; Marc, observateur constata que quelques brins de pailles s'étaient égaré dans les vêture du seigneur James et de sa dame.
Epreuve de corde, tir de javelot, tir à l'arc, lancer de lourdes pierres, course, danse... l'après midi passa vite et chacun s'amusa.
Las, le temps passait trop vite et, il fut décidé de se rendre au plus tôt au chateau de Border pour y demander l'hospitalité. Mais le froid tomba aussi vite qu'un brouillard lourd se levait et après avoir errer quelques heures, l'équipée se retrouva devant une lourde porte à double battant, doublé d'un judas. Le monastère de Border.

Accueuilli à l'hostellerie par frère odran, un solide moine, visiblement ancien soldat, ils y firent la connaissance des quatres autres invités. Un pélérin d'une quarantaine d'année, ascétique et qui ne semblait guère avoir toute sa tête, une dame Eléanor, ravissante accompagnée de sa non moins ravissante servante - et qui s'avéra ravi de voir arrivé un peu de compagnie féminine -, un joyeux troubadour arrivé quelques heures avant eux, Aldric, et, enfin, Wilfram, un guerrier au nez cassé peu dissert.

Durant la nuit, une brutale tempête de neige s'abattit sur le monastère semblant rendre difficile tout départ. Seul James semblait avoir les capacités physique (CON > 15) pour affronter le froid glacial et la neige. 
Dès le lendemain, l'atmosphère du monastère sembla peser sur les voyageurs. La bibliothèque massive du monastère semblait sous al garde d'un frère à la fois austère et méprisant tant pour les incultes - aucun des PJ ne sait lire - que pour les femmes. Eléanor confia d'ailleurs être ici pour recherché un ouvrage, en l'espèce, l'évangile de Marie, mais que le bibliothécaire, frère Diarmaid, faisait obstacle.
La nuit, froide, passa, même si certains firent d'étrange rêve (Jet en fier: réussi pour Marc) ***
Durant la journée, Marc et Ifan, aidèrent le frère Seamus, le cellarier, un brave homme qui leur donna une demi-coupe de vin et s'avéra inquiet des événements, Flora et sa fille aidèrent à l'infirmerie, frère Maël, l'infirmier et James fini par rencontrer un père abbé âgé qui lui avoua a demi-mots que plusieurs moines étaient malades et lui donna l'autorisation d'arpenter la bibliothèque. 
A la tombée du soir, les informations furent recoupés. Quatre moines avaient disparus, quatre autres étaient à l'infirmerie, comme catatonique; "comme si leur âmes les avaient quittés" rapporta Flora des paroles du frère infirmier.
Le jour suivant, alors que la tension montait, de fil en aiguilles, ils furent aiguillés par le portier vers frère Calan, le doyen. Homme cultivé mais à la foi profonde, il expliquat que seul le monastère était séparé, grossièrement entre deux clans "les simples " et les "Gnostiques", et que ces derniers étaient pour lui des pécheurs frôlant l'hérésie a croire que la connaissance valait salut, alors que c'était la grâce seule qui y pourvoyait. Dans tous les cas, l'hypothèse première, celle d'une viste de Morgane datant d'un an et qui aurait maudit le monastère fut écarté, visiblement, on leur avait jeté comme un os a ronger à des chiens.

Chacun s'endormit donc...
Douleur à la poitrine, le sang qui gicle, Marc ouvre les yeux tandis que la douleur lui déchire la poitrine (-8 pv, il évite donc, 2 pts la majeure) ; Le pélerin est au dessus de lui un poignard sanglant à la main; Il culbute en bas du lit pour éviter le coup, tandis que son camarade tente d'attraper l'homme. Le pélerin taillade le bras d'Ifan (-5 pdv). pendant ce temps Marc récupère son épée et frappe, étendant raide mort le voyageur. james arrive alors en chemise de nuit, épée à la main.

Fin de la partie en plein climax, donc.

De manière général, une ambiance au nom de la rose, basé sur deux ouvrages, l'évangile de Marie d'un côté, le corpus hermeticum de l'autre. J'ai plus joué avec les croyances païennes qu'avec les croyances chrétiennes jusqu'a maintenant, il était tant d'y remedier. Pour plus de facilité l'aventure sera en huis-clos les personnages étant immobilisés à cause de la tempête. De tant à autres, j'aime assez essayer de montrer certains enjeux théologiques. In fine, on se rend compte qu'on connait mieux, aujourd'hui, certaines mythologie imaginaire plutôt que la mythologie chrétienne qui apparait, souvent figé, alors que durant des siècles, elle fut un lieu vivant de fortes controverses théologiques. Accessoirement, dans mon pendragon, Morgane me semble être dans une phase plus apaisée ou, après avoir affrontée son frère et avoir même tentée de le tuer, elle s'oriente vers la vision de Merlin a savoir un certains syncrétisme - qu'on retrouve, d'ailleurs, au château du graal avec le double symbole Graal-chaudront de Dagda - d'ou cette rechercher de l'évangile de Marie (un vrai texte apocryphe d'ailleurs, généralement analysé comme une disputtio entre Marie Madeleine dépositrice d'un enseignement secret de Jésus et Pierre, gardien du temple.). Je verrais ce que j'en fais, mais peut-être celà orientera-t-il le rôle de Morgane dans la campagne si je choisis cette voie .
Quoi qu'il en soit, et malgré les apparences on sera plus sur un scenario d'ambiance que d'enquête, je connais mes joueurs, l'enquête ce n'est pas leur truc, ni sur le fond, ni sur la forme; J'ai donc prévu une liste d'événements horrifique allant crescendo pour faire monter l'atmosphère jusqu'a la confrontation finale. Chaine qu'ils pourront interrompre s'ils trouvent se montrent efficace.
J'ai de toute manière fait une petite erreur sur ce scenario, j'ai l'habitude que l'un des joueurs ait un personnage sachant lire (Aurélius & son fils Marcus; Malheureusement, le nouveau-venu, Marc, lui n'a jamais appris, ce qui rend toute recherche bibliothécaire impossible. Bon, il restera les PNJ Flora & Eléonor pour gérer cette situation.)

Pour la prochaine partie j'hésite entre plusieurs approche:
- Présence du démon qui aurait corrompu les moines gnostiques les amenant a effectuer des rituels infâmes par pure contrôle mental & peur.
- Pure culpabilité des moines qui, suivant une interprétation de l'évangile de Judas, sacrifieraient les leurs afin de libérer leur âme du monde matériel maléfique (cf Conselamentum cathares et Gnosticisme sethien) ... et absence, pour le coup, de fantastique à proprement parler.
- La version ésotérique où les gnostiques auraient tenté des rituels du corpus hermeticum pour protéger le monastère et aurait invoqué un démon qui se seraient travesti en puissance divine pour les amener a des actes impies sous une apparence de bien (après tout peu importe si on tue des gens du moment que leur âme est sauve n'est-il pas?)


* ca nous change de précédents personnages de l'anarchie et de l'époque d'Uther pour qui la continence paraissait une vertu superflue. A nouvelle époque, nouveau standard visiblement.
**  les joueurs d'ailleurs, ne s'enquirent pas de ces raisons. Et c'est très bien comme ça puisque Eléanor est, en fait une compagne de Morgane à la recherche de l'évangile, elle est sorcière mais, ici, dans le bon camp.
*** Oui, il y a un démon dans le monastère... réveillé par des rites du corpus hermeticum inités par quelques moines et qui, depuis, mène sa vie en ses lieux, troublant les âmes et se repaissant des corps; tant que les personnages resteront au monastère, chaque soir, ils devront tester un péché chrétien.

 
Dernière modification par Harfang2 le sam. oct. 05, 2024 10:03 pm, modifié 2 fois.
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Anno Dei  533 (Partie III)

Le joueur de James était absent, ce qui m'a compliqué la tâche, pouisque je l'ai appris en arrivant sur place. Mais il a fallut y aller. C'était l'occasion de mettre les écuyers en lumière mais il fallait que je gère Sire James en PNJ.

Le monastère n'apprend l'attaque qu'au matin quand le portier apercoit le cadavre qui avait été mis sous linceul à l'entrée de l'Hostellerie. Visiblement choqué, il proposer d'amener le corps à la chapelle. Ifan l'aide et le portier et lui malgé le blizzard réussisse a amener le corps. James explique qu'il va s'entretenir avec le père Abbé. 
Dame Eléanor se rend vers les écuyers et leur explique qu'elle se rend à la bibliothèque. Les deux décident de l'accompagner. Arrivée transi à la bibliothèque les deux écuyers restent un bon moment près des braseros situés prés des deux scribes qui, en mitaines continuent leurs oeuvres malgré le froid glacial. Le bibliothécaire frère Diarmaid se montre tout aussi hostile et, visiblement, Eléanor se plait à le provoquer quelque peu. Puis elle papillone entre les rayonnages suivi par James. Au final, par un discret signe elle encouragera les écuyers a discuter avec le bibliothécaire pour l'occuper, tôle que tiendra parfaitement Marc. Durant le temps ou le bibliothécaire sera occupé a se dépatouiller de la réthorique "Cicéronienne" de Marc, elle mettra la main sur un petit opuscule de travail, notifiant les oeuvres ouvrages sur lesquels ont travaillé ou devraient travaillé les copistes & traducteurs. Durant ce passage à la bibliothèque, Ifan n'appréciera guère certaines privautés dont son camarde fait preuve avec dame Eléanor, comme de se pencher derrière elle pour regarder un ouvrage et se trouver ainsi bien trop près d'elle a son gout. 
Dame Eléanor leur confirmera dans l'après midi mla présence de l'évangile de Marie dans la liste de travail ainsi que d'un ouvrage ésotérique, le corpus hermeticum.
Ifan, sur un coup de tête décidera de demander à l'un des jeunes scribes de lui enseigner un peu les lettres ce que ce dernier bien timide acceptera en parlant trop vite, s'égarant dans la caritas et d'autres détails.
L'après midi passe mollement jusqu'au funéraille brève du pélérin pris de folie quia vait voulu tuer les écuyers. Durant cette cérémonie les personnages on la surprise de voir les moines ouvrir une crypte attenante à l'eglise et de s'enfoncer sous terre. Lieu lugubre, inquiétant aux alcoves encombrés de suaire drapé autours de corps décomposés...
Le soir, Ifan se rend à son cours à la salle du chapitre, une fois celà fini il ne reprend cependant pas le chemin de l'hostellerie et se terre non loin de l'entrée de la bibliothèque. Durant la nuit, vers sexte, il verra quatre silouhettes, à peine éclairé par les rais des chaufferettes entrer dans la bibliothéque; Il reconnaitra au moins deux des visages, ceux des scribes de la bibliothèque.

La nuit s'avère pénible pour tous. Ifan, se réveille avec l'impression que personne ne l'écoute, que les autres semblent se désintéresser de cette histoire et ne font rien (Jet réussi en égoîste, c'est l'influence du démon, je brode, d'ailleurs, sur l'investissement du joueur dans la réflexion), Marc, lui fait des rêves érotiques très troublant où il se voit étreindre fiévreusement dame Eléonor (Jet en luxurieux réussi c'était, avec lui l'angle d'attaque du démon) . Au matin, d'ailleurs, il est réveillé brutalement par Sire James qui lui dit brièvement, qu'il va braver la tempête pour ramener un chariot pour évacuer sa femme et sa fille, et qu'il n'a besoin de personne pour se faire, que Sire james ne va pas se faire arrêter par la neige! (Lui, aussi, bien que PNJiser a fait des rêves... et une réussite critique en fier) Il lui intime l'ordre de veiller sur sa femme et sa fille.
Dès le réveil, Ifan et Marc s'accroche. Ifan attaque Marc sur son air un peu niais et son manque de sérieux. Celui-ci se gausse a moitié, renfrognant Ifan qui s'étonne qu'il n'est rien fait, comme d'habitude pour retenir Sire James. La servante de de dame Eléanor se lève aussi et, visiblement, se terre dans un coin de l'hostellerie silencieuse et prostrée. Alors que dame Eléanor se rendait à la bibliothèque, Ifan l'interroge sur ses rêves très séchement, puis insiste, se montre culpabilisant, à tel point qu'il l'a fait même craqué (elle aussi a été attaqué mentalement par le démon sur la Luxure et elle a, sous emprise, outragé sa servante. Culpabilisant déjà là dessus, elle craque) et qu'elle annule sa visite à la bibliothèque, se rend à l'hostellerie et va s'enfermer dans sa chambre.
Une longue discussion a alors lieu entre Ifan et Marc qui vide leurs sacs, s'engueulent** et, finalement, comprennent avoir été manipulé par leurs rêves. Ils décident alors d'oeuvrer de concert et mène, durant l'après midi une enquête éclair où ils confirment auprès du doyen qu'une part des moines sont des Gnostiques et ipso facto, des hérétiques, que l'abbé est devenu apathique, incapable de décision et que, surtout, il existe sous le monastère des catacombes anciennes datant des débuts de la présence romaine. Ils obtiennent de lui les clefs de la crypte.
Dans l'entredeux, Sire James sera rentré, transi de froid, épuisé et ne sera d'aucune utilité.
Et c'est a sexte qu'ils s'élancent armés vers la chapelle. Leurs lourds pas marque la neige tandis que le blizzard gifle leurs mailles. Arrivé devant la crypte ils s'emparent de long cierges - ils n'ont pas pensé a prendre des torches - et, sans même ciller se servent des suaires et d'os pour composer des torches. Commence un long périple périple d'abord dans les catacombres du monastère, puis, descendant, encore des catacombes plus anciennes, visiblement d'époque romaine. De sombres mélopés semblent provenir de plus profond encore.
Ils s'y dirigent, rentrant dans des corridors étroit creusé à même le roc et portant d'antique peintures rupestres... Les mélopées prennent force et ils débouchant sur une vaste salle, entièrement bordée de mégalithe qui en soutiennent d'autres en aplomb. cinq moines chantant leurs litanies, prêt d'une pierre de sacrifice souillée de traînées noirâtres, le bibliothécaire, Diarmaid tenant par le bras Yfa, la servante enivrée ou droguée le visage et la poitrine recouverts de runes noirâtres. Et derrière eux, un magnifique jeune homme au corps nu, à la beauté presque blessante et arborant deux mangifiques ailes de plumes noires. Les moines s'entaillent le bras à l'aide d'une dague et le sang coulant sur le vieux granit converge vers la pierre d'autel.
Les deux écuyers sont, d'abord choqués par la scène, puis au moment ou Diarmaid tord le bras d'Yfa, ils chargent en hurlant. Marc, d'un coup brutal, fend en deux le moine qui se retournait vers lui avec une dague. Ifan, lui, rate son coup, tandis que la dague du moine l'attend un pleine gorge (20 dégats, pas de boulier, il en prend 10, c'et lourd). Marc arrive sur Diarmaid, au moment même ou celui-ci plonge sa dague dans la poitrine d'Yfa, le coup d'épée l'envoi boulé au sol. Ifan a du mal a se dégager de son adversaire mais y arrive enfin. Marc après avoir pris le temps d'abattre définitivement Diarmaid lève son regard vers l'adolescent ailé. Il lui sourit.
- La corruption de Malachor, puisque tel est son nom, se focalise sur Marc. Il rate un premier jet de pieux. Se retrouve dans un jardin ombragé aux odeurs de rose, face au jeune homme souriant, à la couronne d'or orné d'un rubis. De ses paroles de miel, il lui offre la gloire, l'amour d'Eirin*, la certitude qu'il aura ce à quoi il aspire. Marc jette honneur (pour se défendre) contre amour Eirin (l'instrument de sa corruption). L'amour l'emporte. Il se met à genoux, a cet instant, Marc est prêt a accepter de donner son allégeance au malin...Le joueur, d'habitude combattif, semble prêt a tout abandonné, vaincu...
Quand tout disparait.
 Yfan, s'étant enfin débarassé de son adversaire charge sur le démon en Berserk, le démon se transforme alors, dans un corps répugnant, chitineux, dont un seul oeil rouge orne le front. Une odeur de chair pourrie envahit l'atmosphère. Yfan blesse le démon mais un coup de griffe le laisse a un point de l'inconscience. Les deux se retrouve au contact et, encore une fois Yfan tente le tout pour le tout en prenant une attaque totale attirant, il l'espère l'attention du démon. Les griffes et la queue de la bête le frappe de concert, et il s'effondre (Blessure mortelle -3 ). Marc, lui voit son bouclier s'enflammait sous les crachats acides du démon et il réussit a frapper, entaillant, le démon et faisant couler l'ichor noir. Alors qu'Yfan se sent partir une énergie le rappelle à la vie (+4d6, 21 PV). Au fond de la salle, Eléonor s'était rendu compte du départ de sa servante et avait utilisé ses pouvoirs de divinations pour la retrouver, voyant Yfan tomber elle a alors usé de ses pouvoirs de guérison*** .
Dans un dernier effort Marc plonge son épée dans le corps du démon tandis que sa mailles est fumante de bave, tandis qu'Yfan lui fend le crâne.

Quelques jours plus tard, l'ancien abbé était destitué, le doyen élu abbé, et l'évangile de Marie disparaissait entre les mains d'Eléonor...

Ifan et Marc, s'en trouvent changé. Ifan s'est senti mourir, quitté ce monde, et Marc lui, s'est senti faillir, il était prêt à donner son âme au démon. La vulnérabilité est là, ils ont mûris.

Pressés par le temps, les Joueurs peuvent choisir chacun une scène se déroulant dans l'année.
Pour Marc ce sera une ballade avec Eirinn où elle lui explique sa vie a Tintagel, la difficulté a se sentir loin de sa famille. Très émue la jeune fille fille montre sa vulnérabilité à se sentir coupé des siens, la distance n'a pas émoussé ses sentiments, au contraire, les a exacerbés. Lui essait de se rendre compte de la sincérité de son tempérament, elle l'est.
Ifan lui aura un échange à Tintagel en raccompagnant dame Eléanor où il voudra s'excuser de son comportement irrespecteux a son égard au monastère. Cette dernière, lui expliquera qu'il n'était pas fautif et que c'est de ses propres actes qu'elle avait honte; Il estimera avoir une dette envers elle, du fait qu'elle l'ait sauvé, dette qu'elle refusera, s'estimant, tout autant avoir été sauvée par leurs actes.

Bon, si les joueurs ont beaucoup aimé l'ambiance du scénario et les PNJ très saillant tout autant que les aspects théologiques et le huis-clos, celà a été moins facile pour moi. Je tenais bien le décor et les PNJ... mais mon intrigue était, globalement, assez naze sans d'ailleurs que je n'ai imaginé de moyens de résolutions précis. Bref, note pour plus tard, j'ai tendance a aimer l'immersion et, donc, à bien bosser et interpréter mes PNJ mais il serait bon de travailler beaucoup plus l'intrigue, là, j'étais limite amha.
Dans les points positifs, les joueurs ont bien pris la vague de l'ambiance lourde du monastère, et les éléments chrétiens ont été bien mis en lumière, tant par l'exploration du courant gnostique sethiens, tout autant que par des notions fondamentales quand à la question de la faute, du pardon et de la charité.
Au niveau de la campagne, je suis content que les deux écuyers aient vécu une expérience forte qui influera certainement les chevaliers qu'ils se décident à être. C'était bien pour ça, d'ailleurs qu'ils souhaitaient réincarner des écuyers.
Morgane semble se dessiner sous un nouveau jour, après son exil elle était la paria, la régicide. Là, les joueurs la voit sous un autre jour et le fait qu'elle est mis la main sur l'évangile de Marie indique des interrogations ou projets quand au christianisme. Comme Merlin, prendra-t-elle le chemin d'une sorte de syncrétisme? et, par la même d'une forme de rédemption?


* rappellons qu'il a 24...
-- Les bougres faisaient du Rp, mais ils ont si bien joué qu'à un moment j'ai cru qu'il y avait du vrai.... Mais non.
***PNJ défini avec deux talent, maîtrise des nué et guérison. Ca tombe bien. Je l'aurais laissé mourir sinon. 


 
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Cryoban »

Merci pour ce CR, toujours inspirant et vivant :yes:
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Message par Harfang2 »

Cryoban a écrit : sam. sept. 21, 2024 9:23 pm Merci pour ce CR, toujours inspirant et vivant :yes:

Merci Cryoban. J'essais de faire au mieux. Après tout ce sera mon ultime maîtrise de la grande campagne ^^
Et dire que tout ça à procéder d'une embuscade de mes joueurs il y a de celà quatre ans alors que je ne souhaitais plus reprendre jamais la maîtrise de Pendragon.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Cryoban »

Pourquoi « jamais » ? Tu étais blasé du jeu?
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Cryoban a écrit : dim. sept. 22, 2024 11:32 am Pourquoi « jamais » ? Tu étais blasé du jeu?
Non.
Mais quand je joue a un jeu j'aime bien suivre l'ambiance et le décorum nécessaire. Donc ça nécessite un investissement en temps que ce soit en recherche sur les légendes & l'Histoire. Et j'avais été déçu de l'arrêt des deux campagnes précédentes, alors que j'avais pas mal investi, dans mon souvenir*. D'autres jeux promettaient des expériences aussi satisfaisante, pensais-je, pour moins d'investissements.
Mais, bon, j'avais tort et dès que l'un d'eux m'a demandé "juste un scenario pour voir", nous avons tous plongés, l'expérience étant vraiment différente par son mélange de passage intimiste, de vie de famille, d'exploits, de bataille et merveilleux. 
J'avais même tort, d'ailleurs, de penser que l'investissement serait lourd puisque j'avais déjà mes connaissances antérieurs et toute la documentation tant pour les légendes arthuriennes que l'époque médiéval; mieux encore continuer à me cultiver sur ces deux sujets n'a pas été un effort mais une opportunité de plaisir. 

* Bon, ça correspondait sans doute, aussi, d'avoir à l'époque vu mon groupe se disperser dans toute la France mettant fin à la campagne et j'avais peut-être assimilé, à tort, les deux (beaucoup de "tort" dans ce post ^^)
Dernière modification par Harfang2 le dim. sept. 22, 2024 6:28 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Cryoban »

A ça qu'on reconnait les bons jeux, ça m'a fait la même chose avec Nephilim
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno Dei 534 (partie I)
50 ème année de jeu

PJ:
James de Blacktower, 42 ans, chevalier de la table (G2)
Marc de Silchester, 17 ans, écuyer (G2.2)
Ifan de Dunworth, 17 ans, écuyer (G3)
 
 
Cour d'Hiver

James accompagné de sa famille et de ses écuyers décident de passer la cour d'Hiver à Camelot. Il a le regret de ne pouvoir y voir ni Yvain l'avoustre  ni son frère Yvain le chevalier au lion, le premier étant au chevet du second en Cambrie, lourdement blessé lors d'une aventure.
Ifan, durant cet hiver s'y entraine virilement sous la direction de Tor le fils d'Ariès qui a pris en main l'éduction martiale des écuyers présents. Il se montre fort vaillant tant à la lance qu'à l'épée, qu'à la lance ou, a la spécialité de Tor, le combat rapproché et les saisies de corps.
Marc, lui, n'a la tête à rien ( Introspection du à la conjonction de l'inaction et d'une passion élevé; conséquence -10 en vigilance et - 10 en intrigue). Il se montre médiocre à l'épée en entrainement. James essaiera de discuter avec lui, mais ni l'un ni l'autre n'arrive vraiment a s'exprimer. Marc aime Eirin à la folie (Amor 24), mais la jeune fille n'a pas semblé avoir la moindre inclination pour lui, ni pour quiconque, d'ailleurs, n'ayant marqué nul attention encore aux choses de l'amour. Qui plus est il n'est même pas chevalier. James lui se retrouve dans l'impossibilité de donner quelques conseils a son écuyer et qu'il est là question de sa fille, et que la situation est fort malaisante.
James, après que sa fille, Elizabeth ait été pris pour une paysanne a décidé de lui faire confectionner par les meilleurs tailleurs et la jeune fille, qui, elle aussi, a commencé a apprendre les règles de la cour, se présente donc comme transformé, recevant l'accueil du a son charme.
Par contre, il est alarmé par les rumeurs courant sur son compte, on le dit maintenant proche de Morgane et, par là même suspect dans sa loyauté eu égard à la réputation sulfureuse de Morgane qui, par deux fois a tenté de tuer le roi.
Gauvain, d'ailleurs l'entreprendra quand au choix qu'il a fait de confier sa fille Morgane! James, sera franc lui expliquant les menaces qui planaient sur sa fille, ce à quoi Gauvain répliquera que, si la même menace avait plané sur sa fille et, malgré le fait que Morgause soit sa mère et Morgane sa tante, jamais il ne leur aurait confié et aurait plutôpt fait confiance à l'Eglise pour protéger l'enfant des maléfices.
James tentera aussi de se faire pardonner de l'esclandre de la précédente cour; il se heurtera à la rancune, tenace de Kay (Jet d'opposition entre la miséricorde de James - Réussite avec 6 - et la rancune de Kay, réussite 12)
James et son épouse sentent leur échapper leurs deux filles, entre Eirinn, auprès de Morgane et Elizabeth qui, maintenant fait très jeune fille à la cour. Le coeur de Flora est serré. Accessoirement, James réussit à s'equiver pour aller voir son amante, Sybille qui vit non loin de Camelot sur l'un des domaines de James, avec les deux fils qu'elle a eut de lui. Flora ne se rend compte de rien (Jet  en Trompeur contre Trompeur, les deux ratent). Ils échangent, aussi, sur le mariage a venir d'Eirin, ce qui ne lasse pas d'angoisser Flora qui, pourtant, est obligée de faire remarquer a son époux que sa proposition de tuer l'époux si celui-ci ne s'avère pas à la hauteur est insensé en l'état. Il l'admet mais, homme d'action, il se sent un peu démuni.
Avant que la cour ne se termine, les écuyers verront Sire Gauvain et son frère, Sire Agravain, partir de Camelot armés pour la guerre mais ne mentionneront pas l'évenement.
Désireux de venger la mort de son ami, sire Doha tué par Sire Turquin, James décide de partir tôt de Camelot pour ramener sa famille au Manoir des Roses, avant que de ne revenir à Camelot pour piquer vers la forêt de Quinqueroi où, dit-on, s'élève la tour douloureuse du derniers des saxons, le fléau des chevaliers. 
 
Ainsi s'achève la cour d'Hiver.
Prochaine épisode "Douloureux détours"
Un temps notable consacré à la gestion au long cours des interactions personnelles, James a le grand rôle, mais c'est la loi du genre quand on joue des écuyers; Bientôt la situation risque de s'inverser quand les écuyers seront adoubés et que James commencera a jouer l'un de ses fils. Cette idée des rumeurs sur James, que je n'avais pas anticipé s'est lancé à la suite du jet des évenements familiaux avec "Scandale" suivi de "accusations de nécromancie", ce qui m'a amené vers cet événement.
Dernière modification par Harfang2 le sam. sept. 28, 2024 5:13 pm, modifié 9 fois.
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Orlov
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Orlov »

Toujours aussi intéressant à lire que ce soit pour l'intrigue ou ce qu'on peut jouer Pendragon. Milles mercis m'sieur.
Cryoban a écrit : lun. juin 26, 2023 7:56 am Le vrai problème c'est les gens.

Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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Harfang2
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno Dei 534 (partie II)
50 ème année de jeu

PJ:
James de Blacktower, 42 ans, chevalier de la table (G2)
Marc de Silchester, 17 ans, écuyer (G2.2)
Ifan de Dunworth, 17 ans, écuyer (G3)

L'aventure des Douloureux détours

L'aller retour au manoir des roses avait duré six semaines et c'est dans le printemps bien entamé que se découpait, de nouveau, les blanches murailles de Camelot, les flèches de saint-Etienne et les hautes tours du château royal.

A peine James avait-il mis un pied dans la salle de la table ronde, qu'il se rendit compte de l'ambiance pesante. parmis les présents, Lamorak de Galles, Lancelot, Bohor, Lionel, Gareth Beaumains, Sire Lupin...
Le père baudouin, chapelain de la table ronde est également là. 
Surtout, le roi, grave.
Dodinas le sauvage, Gauvain, Kay, Agravain, Sagramore, tous sont portés disparus et il semble que plusieurs soit prisonnier du sinistre sir Turquin.
"Messires maints bons chevaliers ont disparus en Quinqueroi. Tous, chercher à venger la mort des plusieurs des nôtres de la main de l'infâme Sire Turquin. Aucun n'est revenu et le pire est à craindre.
Vos frères doivent être libérés ou vengés, il en va de notre honneur à tous. Qu’un seul homme puisse menacer ainsi la paix du roi et la dignité de la table ronde ne saurait être toléré plus longtemps. »
« Messires revenez en vainqueur ! »
Lamorak murmure un peu fort, qu’effectivement, Gauvain était en petite forme en ce moment et qu’il se ferait un plaisir de lui venir en aide ; Certains chevaliers sourient, pas Gareth Beaumains.
Immédiatement, les chevaliers sortent de la salle. Des cris d’appels, des écuyers affairés, les hennissement des chevaux, les affaires vont vite et tous les chevaliers s’empresse pour partir au plus vite.
Dans l’agitation, Ifan et Marc se montre fort rapide. James lui se dirige vers Lamorak et lui propose de faire aventure ensemble. Lamorak, qui est un de leur bon camarade, part d’un grand sourire « ha ça ! Sire James hors de question que je partage la gloire de damer le pion à Gauvain avec quiconque. Mais, par contre, parions à savoir qui ramènera la tête de ce sauvage. Si vous gagnez, je vous donne mon destrier, si c’est moi… » « Vous aurez mon destrier, dont la vitesse et l’endurance sont sans communes mesures » Les deux chevaliers se serrent la main et se souhaitent bonne chance. Tous deux sont membres de la table Ronde depuis quinze ans maintenant et ont partagés nombre de beuveries, de batailles et de veillés d’armes qu’ils sont devenus intimes. Ça vaut, d’ailleurs, pour le clan de Galles dans son ensemble.
 
Alors que Sir James s’apprêtait à partir il a la surprise de voir un jeune chevalier s’approchait de lui. Bel homme, les traits aristocratiques, les cheveux roux flamboyants, bouc et moustaches soigné et de perçant yeux bleu sombre. Ils reconnaissent le dernier des frères d’Orcanie, Mordred arrivé il y a seulement deux, peut-être trois, ans à la cour.
« Sire James, permettez-moi. »
« Sire Mordred. »
« Comme vous le savez, deux de mes frères ont disparu et quand j’ai appris cela, j’ai immédiatement voulu leur venir en aide et je suis allé demander conseil à ma tante, Morgane. Elle m’a donné quelques conseils qui, je crois, nous serons utiles. A mon sens, vous êtes le seul, avec Lancelot, a pouvoir vaincre sire Turquin, et il m’importe fort de venir en aide à mes frères, peut-être puis-je vous apporter mon aide dans cette quête ? »
La proposition est gracieusement acceptée et Mordred leur livre les conseils de Morgane, à savoir que le père Blaise, qui fut le confesseur de Merlin, s’est retire au prieuré de Sainte-Séraphie en lisière de Quinqueroi. De son avis, nulle victoire ne peut être espéré contre Turquin sans ses conseils.
James et ses écuyers s’interroge sur la nature chrétienne de merlin, ce qui leur parait étrange, ce n’était point les récits de leurs pères.
 
Sans plus tergiverser, ils chevauchent vers la forêt, sise entre le Hartland et l’Essex. Le voyage se déroule sans encombre et il découvre un Mordred agréable et respectueux
 
Quinqueroi s’avère une forêt bien sombre, formé de haute futaies qui ne laisse guère de lumière y pénétrer, aussi est ce dans un puits de lumière qu’apparait le prieuré.
Passant le porche ils entrent dans le jardin a demi-sauvage, un vieillard est assis sur un banc de pierre, tandis qu’un jeune femme à la longue tresse noire semble affairer avec une faucille et un gibecière. James se présente, et le vieil homme semble chercher dans ses souvenirs « J’ai entendu parler d’un Blacktower…. Oui, c’est bien cela. Edward ? »
« C’est mon père, vénérable abbé. »
« ha oui, ça doit être ça. »
L’accueil qui leur est fait est des plus bienveillants ; et très vite, font connaissance des quatre habitants du monastère ; Père blaise, le vénérable vieillard qui chroniqua les récits que lui fit Merlin et le confessa, Ayla, une jeune femme apothicaire de son état, Frère Alaric, un moine dans la force de l’âge et Garrick un jeune d’une vingtaine d’année moinillon de son état.
Alors que Mordred et James entre à l’intérieur découvrant une grande pièce ou les herbes laissés a sécher cotoie la cuisine et qu’une salle de travail semble servir tant au repas qu’au travaux de copie, Ifan et Marc se retrouve avec Ayla et Garrick après avoir offert leurs services pour remettre quelques tuiles en place. Marc, agile monte vivement, a près de quinze mètres suivi par Ifan. (test de valeureux 20 échec critique). Ifan s’arrête en haut tétanisé. Marc lui parle bloque l’échelle essayes de l’inciter à redescendre. Ifan tente de se concentrer et doit tester couard (réussite critique). Non, vraiment, il ne bougera pas. Un instant Marc joue avec l’idée de faire mettre de la paille en dessous et de faire basculer l’échelle, trouve l'idée stupide, puis il engueule Ifan, lui demandant s’il compte être chevalier un jour, S’il compte se couvrir de honte sous les yeux de son chevalier ? (Jet en fier d’Ifan, réussi) L’argument touche, Ifan n’étant pas particulièrement modeste et il réussit, blême a redescendre.
(Je laisse le choix au joueur de transformer sa croix en couard en acquisition d’un trait dirigé Couard (vide), ce qu’il accepte ; Il lance. 11. Gain du trait dirige Couard (Vide) +11)
Marc, lui besogne vite ses ardoises et redescend tranquillement.
Durant la soirée, quelques souvenirs des pères sont évoqués auprès de Blaise, en effet Edward de Blacktower et Marcus de Silchester furent, quelque fois embarqués dans des aventures par Merlin, notamment, ce sont eux qui escortèrent Merlin quand il partit de Tintagel portant l’enfant Arthur dans ses bras, il y a de cela quarante ans maintenant.
Blaise les mettra en garde contre les forces obscures qui soutiennent Turquin. Il leur indique la direction à suivre, leur donne un talisman pour ne pas être obscurci par les illusions des premiers abords de la forêt et Ayla leur remet une potion du guérison (la première qu’ils reçoivent de toute la campagne) ; Surtout, il insiste sur la nécessaire miséricorde vis-à-vis des autres et d’eux-mêmes dont ils devront faire preuve et que, si Turquin est bien un puissant adversaire de chair et de sang, encore faut-il arriver près de lui, le cœur ferme et l’âme droite. Le soir ils décident de faire une veille de prière. Durant cette nuit, seul Marc aura un moment mystique, se sentant un maillon entre Aurélius Ambrosius qui apprit la chevalerie à Leddicus, son grand-père, qui, lui-même l’apprit à Marcus, son père qui lui-même fit prêter ses vœux de courtoisie à Arthur. Il se sent une responsabilité vis-à-vis de ses compagnons. Mordred, lui s’endormira.
Dès le lendemain, la chevauchée commence et, habile chasseur, James tient bon la direction.

Première épreuve, la forêt des illusions
 Si la forêt semble effectivement sombre et inquiétante, aucune des illusions qui devait ralentir et perturber ceux qui s’y aventuraient ne les affecte ; Entre leur grand courage, et le talisman, les ombres sont là, mais aucune ne prend forme (c’était la première épreuve, celle des illusions).

Deuxième épreuve, le labyrinthe de ronces
Ils s’enfoncent ensuite dans un labyrinthe de ronces, James a quelques hésitations, mais Ifan est impulsif en chasse ; Il teste, réussit, enchaine avec un jet d’honneur pour s’inspiré (honneur) et fait critique en chasse. Le labyrinthe de ronce, ne les arrêtera pas non plus.

Troisième épreuve, le gouffre des souffrances
Et là se retrouve devant un antique pont de bois enjambant un long ravin, profond de plusieurs dizaines de mètres. Des brumes flottent sur le pont. James s’avance et une silhouette fantomatique se dessine, un vieillard saxon portant une cotte de mailles troué qui laisse entrevoir un corps meurtri. Ce juge de l'au delà va lur envoyer des visions, les invectiver, vouloir les faire sombrer dans la dépression et l'abandon.
James se verra confronté à une version alternative du passé lors de l’enlèvement de sa fille. Elle est là dans ses bras, corps blanc répandant son sang sur la neige ; C’est sa faute, sa grande faute ; Il pleure et pleure encore, n’arrive pas à sortir de sa douleur. Marc s’approche lui pose les mains sur les épaules, l’incite à se pardonner. James finira par réussir un jet de miséricorde mais ce fut laborieux. Il traverse, mais son cœur est froid, habité de chagrin (il perd la possibilité de s’inspirer jusqu’à nouvel ordre)
Marc s’avance, en prière. Il se sait pécheur. Le chagrin passe ; Il se sait indigne, mais l’influence du lieu ne le pénétrera pas (jet en pieux)
Ifan s’avance. La silhouette apparait. Il a dix ans, la vie est belle au manoir de Mere ; La forêt est proche, la famille est tellement gai entre ses parents toujours dynamique, ses jeux avec ses frères et sœurs et puis… Il a dix ans, elle est train de mourir de maladie, étendu sur son lit. Le monde s'effondre, devient triste sans les rires de sa mère*. Il n’a rien fait pour elle, elle meure et c’est sa faute… Il crie je ne pouvais pas ! Je ne pouvais pas ! Le fantôme l’invective, il aurait dût, faire quelque chose, c’est à cause de lui, de lui, qu’elle est morte.
In fine, il finira par passé, mais ses yeux sont rougies, il est abattu, silencieux. Marc lui pose la main sur l’épaule tandis qu’il voit le visage défait de sir James. Lui non plus ne pourra plus faire appel a ses passion.
Mordred s’avance vers le pont. Il hurle non ! Non ! Pose les mains sur ses oreilles en hurlant ! Puis dégaine son épée et hurle en balançant des grands coups dans la brume. Marc et James tente de crier de l’appeler mais il ne les entends pas ; Il les rejoint, tombe a genoux, vomi. Tremble. Vomi encore. Les larmes ont mouillé son visage…
C’est un groupe pathétique, clôt dans ses pensées, les cœurs serrés qui reprend la route.
 
Quatrième épreuve, le chemin des nornes.
Un obscur sentier s’enfonce pour les mener à une clairière brumeuse. C’est le dernier maléfice, le chemin des nornes. La clairière est sombre, le sol recouvert de racines entrelacées évocation des vies entrelacés dans le chaos.
Chacun d’eux avancant devra faire face aux questions d’Urd sur son passé, puis de Verdandi sur le présent et enfin de Skuld sur le futur.
Ici, aussi, l’avancée sera pénible, douloureuse pour le cœur et l’âme. Chacun aura sa propre aventure intérieure. James se remémorera dans son passé, son premier amour Bellisama et de fin fils coupant comme des rasoirs le blesseront, l’inquiétude lui entaillera le ventre, aussi, quand assistant a un rituel païen nocturne il verra un homme, est-ce un homme ? couvert d’une peau de bête les mains baignées de sang, et la tête couronné de bois de cert s’avancer, menaçant vers sa fille et elle impuissante ou s’offrant à la bête ? (- 5 pdv au total). Il repensera aussi a son écuyer Atarexès mort en le défendant, et a ses nouveaux écuyers qui aujourd’hui peut être périront…
Ifan s’en sortira mieux, sans blessures. Il n’a pas hésité. Face au démon il était prêt à perdre la vie et encore aujourd’hui l’état d’esprit est le même. Il n’est peut-être pas grand-chose mais sa vie, son seul bien, il est prêt à l’offrir: hier, aujourd'hui et demain.
Marc Il se sortira, d’un dilemme entre sauver ses comapgnons ou sauver Eirin. Une autre scène apparait, scène qui, il le sait déjà le hantera longtemps : Il est plus âgé, armé et combat sous l’antique bannière du dragon rouge, face à un Blacktower plus jeune, face à la bannière d’azur aux trois couronnes, la bannière d’arthur. Bousculé et quelque part, aussi, fataliste comme face au démon.
Mordred passera aussi, blessé au visage, à la cuisse et à la poitrine.
 
C’est à la tombée du jour que les cavaliers arrivent devant une tour haute et large sans nul fossé. La double porte s’ouvre.
L’immense Sir Turquin apparait, plus haut qu’un homme, plus haut que ne l’était Pellinore. On dit que sa mère était une géante.
« Messires, quel plaisir de vous voir arriver jusqu’à moi. » dit-il d’une voix sépulcrale.
James s’entretient un peu avec lui, hésite a savoir si c’est un adversaire envers qui les règles de la chevalerie doivent être respecté ou non, il songe a une attaque a plusieurs… Puis tranche. Non, il l’affrontera seul (Je lui donne une croix en honneur).
James demande sa lance à ses écuyers. Il la bloque contre son flanc. En face, Turquin fait de même, puis, alors qu’il avait été courtois jusque là, lance un « Crève Kymri ! »
(et là je lance son jet de passion, il a 19 en haine des kymris. Je fait 19 et lâche un putain ; Immédiatement, mes joueurs savent que, soit c’est un échec critique soit une réussite critique. De fait, Turquin qui a 23 en lance passe a 46 ; Il fera automatiquement un critique)
Les chevaux s’élancent l’un contre l’autre et le choc est d’une violence inouïe, (James a 19 en lance, avec le +5 1/4 de faire un critique, il lance, 18 :critique de James ! critique automatique de Turquin !) ; Les deux lances trouvent leur cible, 58 dégâts sur Turquin, 58 sur James.
Les deux colosses sont jetés de leurs chevaux, retombe lourdement, ne bougent plus. James est en blessure mortelle à -5 ; Marc se précipite et fait boire la potion à sir James (+11 pdv, il repasse a six toujours inconscient. 3 jets de vieillissement: -2 en CON). De son côté Mordred plonge son épée dans le cœur de Turquin puis le décapite ; il intime ensuite l’ordre a Marc de protéger James et à Ifan de le suivre. Mordred et Ifan expédie rapidement les quelques soudards présents, quatre sont tombés, les autres s’enfuient.
Dans un cave obscur, Gauvain, Agravain, Sagramore, Kay et Dodinas tous mal en point, les blessures infectés. Ifan et Morded les font sortir. Ifan fait également, seul, un tour dans les étages, Mordred ne lâchant pas ses frères. Il y trouve deux saxonnes et une prisonnière Kymri.
Décision et prise de se replier vers le prieuré pour tenter de sauver la vie des blessés. très vite ils y seront rejoint par Lancelot qui restera quelques temps jusqu'a ce que des secours arrivent.**
 

Conclusion de l'année dans la partie III

* Fille du premier personnage du joueur Afdan. Un PNJ très solaire.
** canoniquement c'est lui dans Pendragon qui tue sire Turquin

Une très belle aventure. Très prenante. Un seul combat, d'un seul round. Mais d'une formidable tension quand les deux colosses tombent au sol, apogée d'une progression moralement et émotionnellement pesante durant les épreuves.
Par ailleurs, c'était l'année de la bascule de Mordred, il fallait donc que je profite de cette dernière possibilité de leur présenter un Mordred respectueux, respectable et même humble et sympathique. Les joueurs ont eu l'impression d'assister a son basculement "comme Dark Vador a Mustafar" (sic) (Du coup, ce n'est pas canonique non plus, mais, effectivement, j'acte que ce sera durant cette aventure qu'il aura reçu les sombres révélations qui le font basculer face à l'indicible vérité), je pense donc que les scènes leur ont plut. Ils étaient d'ailleurs content le joueur de James disant que c'était exactement comme ça qu'il imaginait un double choc entre deux chevaliers s'élancant l'un contre l'autre. Marc devient intéressant aussi, je le trouve mené par trois grand point, d'un côté sa passion amoureuse, de l'autre sa foi familiale et un point négatif, une certaine tendance au fatalisme.
La scène ou Marc se bat contre Arthur, c'est, bien sûr Camlann; On ne tombe pas impunément amoureux d'une jeune fille qui sera instruite par Morgane. Quand viendra le temps des choix, il risque fort d'être dans le camp de Mordred... dans 30 ans, si dieu lui prête vie (c'est ça de la projection long-termiste ^^)
Dernière modification par Harfang2 le sam. oct. 05, 2024 10:01 pm, modifié 2 fois.
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Orlov
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Orlov »

@Harfang2 Je ne comprends pas cette note de bas de page, sachant que l'astérisque se rapporte au mot destrier.
* Fille du premier personnage du joueur Afdan. Un PNJ très solaire.
Cryoban a écrit : lun. juin 26, 2023 7:56 am Le vrai problème c'est les gens.

Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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