Black Dougal a écrit : ↑mer. déc. 20, 2023 7:22 am Une petite question technique, au passage
(...)
À la cour, joueurs sont accusés par une espionne d’être eux mêmes des espions à la solde de l’ennemi. Le Roi pourrait les faire emprisonner ou même pendre si elle le convainc. L’elfe du groupe (Charisme 24), nie en bloc et tente re confondre la menteuse,
Comment gérer une telle situation? Comparer les jets de Charisme comme pour la force? Oui mais là, ce n’est pas si simple: l’espionne est une Spécialiste de type « meneuse » dont les MEP de charisme sont ramenées au niveau 1, un avantage énorme que je n’arrive pas à traduire de façon satisfaisante en terme de jeu.
Des idées?
La réussite automatique du meneur doit être tempérée par le bon sens du MJ et adaptée à chaque situation.
Dans ce cas précis, il serait possible de doubler le coup de dés de la meneuse et de procéder pour le reste comme pour un duel d'épreuves classique.
Le duel peut se faire entre le charisme de la meneuse et l'intelligence d'un membre du groupe (baratin de l'une contre logique implacable de l'autre), et pas nécessairement sur le CHR de part et d'autre.
Petite subtilité des règles : "le talent de persuasion s’exerce en principe sur un seul monstre (une seule personne) à la fois". Or, le roi peut devoir tenir compte de l'opinion de son conseil, de son mage, de son prêtre, de la reine, etc. Voilà qui va compliquer la tâche de l'espionne.
Cependant, je serais assez enclin à laisser la meneuse espionne toute latitude pour exercer son art. Les contes et légendes fourmillent d'exemples de héros injustement jetés en prison sur la foi des mensonges d'un manipulateur ou d'une manipulatrice... Aux aventuriers de se tirer de ce guêpier...
Il peut être possible, cependant, de contrer par la magie le talent quasi-magique d'une meneuse. Souvenez-vous de la confrontation entre Gandalf et Gríma "Langue-de-Serpent"... en précisant qu'il est toujours possible d'inventer un sort en cours de partie...
