CasusNO

Whimpering Vote a écrit :Uphir, Thoryn,

Merci pour votre intéressant retour sur GodBound.

Si ça peut servir

Tholgren a écrit :ça a l'air très sympa, mais question : pour les Sith, tu as créé des profils ?

J'ai essayé d'aller au plus simple en proposant une classe "guerrier sith" avec un ensemble de dons en guise de pouvoirs de la Force.
Pour l'heure, ça fait le boulot. On verra bien à l'usage s'il faut étoffer les règles.
Tu trouveras tout ça ici http://doc.jeepeeonline.be/starwars-rules-draft.pdf

Hier soir suite de la campagne Pendragon où j'incarne un jeune chevalier chrétien.

Nous avons rencontré Uther, sauvé un seigneur d'une tentative d'assassinat saxonne puis un début d'exploration d'un marais missionné par Merlin.

Coté système heureusement que le MJ favorise le RP car sinon c'est compliqué de se sentir compétent. Bon ensuite une fois que l'on passe deux/trois phases hivernales on a pas mal d'amélioration (1d6+1 points de comp, mais que c'est idiot si tu as la poisse ton perso galère ensuite).

A voir la suite.

JeePee a écrit :

Tholgren a écrit :ça a l'air très sympa, mais question : pour les Sith, tu as créé des profils ?

J'ai essayé d'aller au plus simple en proposant une classe "guerrier sith" avec un ensemble de dons en guise de pouvoirs de la Force.
Pour l'heure, ça fait le boulot. On verra bien à l'usage s'il faut étoffer les règles.
Tu trouveras tout ça ici http://doc.jeepeeonline.be/starwars-rules-draft.pdf

Je vais regarder avec beaucoup d'attention ! Merci monsieur Jeepee !

Hier soir j'ai enfin pu faire jouer Deep Carbon Observatory, et ça valait franchement le coup de l'avoir lu trois ou quatre fois pour s'assurer d'avoir bien compris. Ça a super bien marché en jeu, avec un enchaînement frénétique d'évènements dès les premières minutes, des PNJs hauts en couleurs et des mystères épars qui s'assemblent peu à peu dans la tête des joueurs pour former un tout cohérent. Les descriptions sont assez concises pour être relues en cours de jeu sans faire poireauter la tablée, c'est étonnement efficace. Les pages de conseils pour jouer les PNJs concurrents comme un groupe d'individus intelligents et retors m'ont grandement simplifié la tâche, rendant le challenge particulièrement corsé pour les PJs.

J'ai utilisé le système Into the Odd: Quick and Messy, une variante d'Into the Odd proposée par l'auteur sur son blog pour rendre la progression des personnages plus rapide, et surtout directement liée à leurs actions en jeu : l'ancienneté des personnages s'est rapidement mesurée en nombre de cicatrices. La mortalité était très élevée chez les joueurs les moins prudents, mais comme le tirage d'un nouveau PJ est extrêmement rapide, ils ont pu continuer à jouer sans souci.

La session s'est terminée en atteignant le sommet du barrage, vivement la suite .

Cet après-midi, première partie de La Lune & 12 Lotus en tête-à-tête avec ma tendre moitié.

J'ai fait joué De l’eau pour les braves (de Paiji), du recueil de scénarios issus du forum. Avec quelques jets sur les tables, un peu de réflexion sous la douche (Et oui ! Même le dimanche !) et hop ! c'est parti !

Son personnage : Baatar Sans-Bonnet. Ligne de vie : Sarmathe jeté sur les routes du Lotus à la mort de mon père, bonnet noir de renom, je ne voyage jamais sans mon héritage : mon faucon et mon fidèle chameau laineux.

Chouette partie, 2h30 à peine, parfait à une joueuse, je pense qu'il y en aura d'autres.


Petit CR :

SPOILER - JOUEURS - ETC.

Baatar "Sans-Bonnet", sarmathe vivant sur les routes du Lotus, est recruté afin d'escorter une caravane sur les terres shamarites. Leur route doit passer par Tamuja, ancien caravansérail devenu petite cité, car unique point d'eau dans la région (de là provient sa prospérité).

En arrivant en vue de la cité, tous remarquent d'énormes nuages noirs qui s'amoncellent au dessus. Rapidement un groupe de six hommes sort de Tamuja et s'attaque à la caravane, ils ont le regard fou et l'air d'avoir passé plusieurs jours en plein désert, sans eau. Ils sont rapidement défaits, n'ayant aucune chance face à tant d'hommes armés. S'étant particulièrement illustré, Baatar est approché par le maître caravanier, qui lui propose – en échange d'une belle rémunération – de se rentre dans l'enceinte et voir ce qui s'y trame, ou tout du moins rapporter de l'eau ! Il est impossible de se rendre ailleurs en chercher. Baatar accepte, mais demande à être accompagné de Galisha, une amazone shamarite, mercenaire connaissant la cité, qui pourra l'aider.

Se rendant derrière les murs, Galisha livre quelques informations : Tamuja est tenue par deux marchands – Bagotheus et Xors'sed – venant des villes rivales de Dimacq et Topkapi. Ils se partagent le profit du bassin souterrain alimentant en eau différents puits. Ils semblent avoir emmené avec eux la rivalité de leurs villes natales. Bagotheus est opulent et démonstratif, là où Xors'sed est discret et malingre.
La ville s'est divisée en quartiers communautaires avec le temps.

En ville, c'est le chaos, les habitants cherchant désespérément les dernières réserves d'eau à tout prix, les morts et les mourants jonchent les rues. Se faufilant dans les rues, les deux comparses, apprennent d'un vieil homme sarmathe qu'une forte tension régnait entre les deux marchands dernièrement. Depuis la disparition de l'eau, de nombreux soldats de la milice ont été envoyés dans les souterrains menant au bassin, aucun n'est revenu. Il leur indique la demeure de Bagotheus, ignorant où vit Xors'sed.
L'air est tellement sec que la sueur est évaporée avant même de couler sur la peau.

Baatar et Galisha se rendent au lieu-dit et découvrent une somptueuse demeure, sans doute la plus criarde de la ville, où tout rappelle l'origine de la richesse de Bagotheus : l'eau. Des bassins, des plantes exotiques plein les jardins, ... Mais tout est mort, desséché. Ils parviennent sans mal à pénétrer le lieu, puisque abandonné de tout garde.
Dans le bureau du marchand, le corps de ce dernier git au sol, le coeur arraché. Ses doigts sont encore tachés d'encre, remarque Galisha. Sur le bureau une lettre de Xors'sed, dans laquelle il remercie Bagotheus de sa proposition d'alliance mettant de côté leurs vieilles querelles, mais où il écrit avoir une meilleure offre à lui soumettre, offre qu'il ne peut refuser : Xors'sed propose le rachat de la part de Bagotheus contre une somme ridicule. La lettre comporte l'adresse de Xors'sed.

La demeure de Xors'sed est l'antithèse de celle de Bagotheus : une habitation austère, en apparence décrépie. En regardant de plus près, la serrure est extrêmement complexe et la porte d'une grande résistance. Les deux mercenaires préfèrent donc tenter d'atteindre une fenêtre en escaladant le mur. Parvenus à mi-hauteur, la paroi étant glissante, ils finissent par attirer l'attention d'un groupe de fous assoiffés, le visage couvert de sang. Cela confirme les soupçons qu'ils avaient dans les rues, certains ont commencé à boire le sang humain !
Afin d'éviter de se retrouver coincés en mauvaise posture, Baatar et Galisha redescendent promptement et affrontent les fous furieux. Galisha se laisse déborder et finit au sol, un fou s'apprêtant à lui mordre la gorge, mais c'est sans compter l'intervention de Baatar qui parvient à la sauver et à se débarrasser des assaillants grâce à son bâton d'éleveur amélioré (une lame a été ajoutée à l'extrémité).

Finalement, les deux compagnons finissent par pénétrer le lieu, bien plus austère que la demeure de Bagotheus, mais tout autant de riche facture.
Dans le bureau, une lettre de Bagotheus dans laquelle le marchand cède sa part de revenus à Xors'sed contre une somme ridicule, la signature est tremblotante.
La porte du sous-sol est fermée de l'intérieur, Xors'sed s'y terre avec ses réserves d'eau, de bière et de vin. Il est apeuré quand Baatar et Galisha mettent la main sur lui. Il prétend n'avoir rien à voir dans cette histoire, que tout est la faute de Bagotheus qui l'extorquait. En le poussant un peu, les deux mercenaires le font parler sans mal, c'est un être pitoyable et lâche.
Xors'sed a engagé une sorcière shamarite, Artystone, afin de se débarrasser de son rival et d'avoir la main mise sur la totalité du bassin de Tamuja. Il ignore se qui s'est passé ensuite. La sorcière était accompagnée d'une anatolienne – Nidaba, sa garde du corps, pense-t-il. Elles ont passé une nuit ici, la garde du corps jouait sans cesse avec l'alliance de cuivre à son doigt. Elle a passé la nuit à frapper quelque chose avec un marteau, manquant le rendre fou avec le bruit ! Au matin, elle ne portait plus d'alliance.
Dégoûtés à l'idée même de plonger leur lame dans un tel ramassis d'immondices, Baatar et son alliée quittent la cave, enfermant Xors'sed à l'intérieur, mais non sans avoir renouvelé leur provision d'eau. Ils auront même de quoi détourner l'attention des fous assoiffés s'ils devaient à nouveau tomber dessus.

Finalement, bien qu'hésitants, Baatar et Galisha décident de se rendre dans le souterrain menant au bassin, ils avancent de nuit, prudemment.
Une fois à l'intérieur, ils allument leurs torches et avancent. Bien vite, ils découvrent les cadavres des gardes de la ville, tous sont desséchés, comme momifiés. Leurs armes ont commencé à rouiller et une fine pellicule de sel recouvre leurs corps.
En avançant plus profondément, ils débouchent dans une salle comportant plusieurs passages. Au centre, le corps desséché de la sorcière Artystone commence à s'animer, sa peau est brillante de sel. Baatar sent l'eau quitter son corps, heureusement ses nombreuses gourdes atténuent l'effet. Il les sent se vider rapidement ! Les deux combattants se jettent sur la créature. En plein combat, Baatar remarque qu'un de ses flacons de liquide ne diminue pas : son bocal d'oignons au vinaigre n'est pas affecté par l'assèchement. Sans réfléchir plus, il projette le bocal sur Artystone qui ne parvient pas à l'esquiver entièrement : le vinaigre commence à réagir, créant une mousse au contact de la sorcière saumurée !
Une forme astrale quitte le corps de la créature qui s'effondre instantanément. Un être difforme – une tête énorme sur un corps ridiculement petit et de longs bras maigres pendouillants – flotte dans l'air et s'enfuit dans les tunnels. Baatar se lance à sa poursuite, marquant le mur à chaque intersection afin de permettre à Galisha de le retrouver. Il termine sa course dans une vaste salle : le bassin asséché. La forme astrale se réfugie dans une statuette de sel dont la tête est un crâne humain couvert d'une feuille de cuivre. Le crâne crépite d'électricité, l'air ambiant en semble chargé, chaque mouvement provoquant de petites décharges, les cheveux se dressant sur la tête...

Devant la statuette se tient une anatolienne au regard déterminé et à la peau craquelée : "Ne vous mêlez pas de ma vengeance !  Quittez la cité pendant qu'il est temps !"
N'attaquant pas immédiatement (espérant l'arrivée de Galisha), Baator obtient quelques explications : Nidaba et son époux Daad étaient mineurs dans les mines de cuivre d'Anatolie, la vie était rude, mais ils étaient fiers de leur travail. Un jour des pillards les ont enlevés et vendus comme esclaves. Ils durent participer à la construction de Tamuja, Daad tomba malade et finit par succomber. Nidaba implora qu'on emporte ses ossements en Anatolie afin qu'il puisse reposer en paix. Cela lui fut refusé, elle ne parvint qu'à conserver son crâne. C'est là qu'elle promit de se venger.
Au coeur de la cité, dans les souterrains, un dieu ancien affaibli promit vengeance à Nidaba. Une statuette de sel sans tête, responsable de l'accumulation d'eau dans le bassin depuis une éternité, trop faible pour faire plus, lui réclama une tête en échange de sa vengeance. Utilisant l'alliance de son époux et la sienne qu'elle avait miraculeusement pu conserver (car sans valeur), elle en fit une feuille de cuivre afin de recouvrir le crâne de Daad, lui rendre un dernier hommage et l'offrit au dieu ancien. Le dieu absorba toute l'eau de la région l'accumulant dans de noirs nuages gorgés de pluie prisonnière. Nidaba laissa Artystone croire qu'elle pourrait s'approprier le bassin pour son propre compte et offrit le corps de la sorcière manipulée au dieu ancien lui permettant de se manifester physiquement.

La survenue de Galisha brise la frêle trêve et Nidaba attaque. Baatar possédant une arme de bois (matière isolante) décide de s'attaquer à la statuette crépitante et hurle à Galisha d'occuper l'anatolienne.
Galisha n'a même pas le temps d'agir, Nidaba plonge sa lame entre les côtes de la shamarite qui s’effondre. Tentant le tout pour le tout, Baatar projette son bâton en direction de la statuette, Nidaba tente vainement de s'interposer. La lame au bout du bâton frotte le crâne créant d'énormes étincelles qui montent en un éclair inversé, allant rejoindre la foudre qui s'abat sur l'endroit depuis les nuages amoncelés.
Baatar sombre dans l'inconscience, projeté lors de l'impact, distinguant juste la femme se jeter en direction de l'idole de sel.

Semi conscient, Baatar se sent traîné à travers les couloirs, il entend une pluie torrentielle qui s’abat dans les environs.
Quand il se réveille, il est à l'extérieur des murs, Tamuja est entièrement inondée, l'anatolienne est couchée à ses côté la moité du corps brûlé. Elle demande à Baatar d’emmener le crâne de Daad, son aimé, en Anatolie afin qu'il puisse enfin reposer en paix, elle ne le mérite pas, mais lui est innocent. Puis elle meurt, des larmes saturées de sel plein les yeux.

La caravane a pu constituer des réserves d'eau suffisantes avec la pluie. Tamuja est détruite, à sa place se tient un lac d'eau saumâtre imbuvable. La route du Lotus devra changer son tracé, et ce, ni pour la première, ni pour la dernière fois...

Cet après-midi, suite de ma campagne Z-Corps en cette 5ème semaine d'épidémie galopante.
De passage à Washington DC pour répondre aux questions d'une commission sénatoriale, les joueurs ont perdu un peu plus leur personnage dans l'intrigue à multi-couche que constitue l'histoire de la campagne.

Toujours est-il qu'on est raccord avec la chronologie officielle.

Le CR dans quelques semaines sur le fil qui va bien.

Prochaine partie début Fevrier pour étreindre enfin la combinaison noirs des Z-Corps qui leur fait tellement envie

Hudson a écrit : ↑dim. janv. 08, 2017 10:28 pm Cet après-midi, suite de ma campagne Z-Corps en cette 5ème semaine d'épidémie galopante.

Le CR dans quelques semaines sur le fil qui va bien.

Prochaine partie début Fevrier pour étreindre enfin la combinaison noirs des Z-Corps qui leur fait tellement envie

J'ai hâte de te lire.

Whidou a écrit : ↑sam. janv. 07, 2017 3:06 pm Hier soir j'ai enfin pu faire jouer Deep Carbon Observatory, et ça valait franchement le coup de l'avoir lu trois ou quatre fois pour s'assurer d'avoir bien compris. Ça a super bien marché en jeu, avec un enchaînement frénétique d'évènements dès les premières minutes, des PNJs hauts en couleurs et des mystères épars qui s'assemblent peu à peu dans la tête des joueurs pour former un tout cohérent. Les descriptions sont assez concises pour être relues en cours de jeu sans faire poireauter la tablée, c'est étonnement efficace. Les pages de conseils pour jouer les PNJs concurrents comme un groupe d'individus intelligents et retors m'ont grandement simplifié la tâche, rendant le challenge particulièrement corsé pour les PJs.

J'ai utilisé le système Into the Odd: Quick and Messy, une variante d'Into the Odd proposée par l'auteur sur son blog pour rendre la progression des personnages plus rapide, et surtout directement liée à leurs actions en jeu : l'ancienneté des personnages s'est rapidement mesurée en nombre de cicatrices. La mortalité était très élevée chez les joueurs les moins prudents, mais comme le tirage d'un nouveau PJ est extrêmement rapide, ils ont pu continuer à jouer sans souci.

La session s'est terminée en atteignant le sommet du barrage, vivement la suite .

Deep Carbon Observatory j'avais lu et j'avais pensé que c'était vraiment trop chaud à maîtriser. Je suis super content de voir que quelqu'un a pu le faire !

Petite partie ce dimanche de Freebooters on the frontier vaguement mâtiné de Tranchons&Traquons pour mon fils de 9 ans, un pote et sa fille de 8 ans.
Bilan assez positif de cette courte séance (2h30 création de persos et worldbuilding inclus) : les enfants se sont assez facilement appropriés le principe de construire la carte/le monde en collaboratif, les idées - pas toutes originales certes, mais tout le temps pertinentes - ont fusé, et ça a créé un joli sandbox qu'on pourra explorer pendant quelques séances. Un désert aux frontières de la civilisation, des ruines d'une civilisation disparue d'hommes-dragons, un repaire de pillards/esclavagistes, une tribu d'hommes des sables qui se terrent dans l'ossuraire d'un cimetière de dragons, ...
La partie fut courte mais assez rythmée, mes jeunes joueurs développant déjà des plans stupides comme des grands (maintenant qu'on a fait fuir les hommes des sables, je me déguise comme eux pour passer la nuit dans le village qu'ils ont attaqué / oh, une caravane de soldats arrive, je me précipite pour les accueillir...). Par contre, mon fils m'a grillé là où mes joueurs "historiques" n'ont vu que du feu pendant des années (non, mais arrêter de dire tout ce qui pourrait se passer de dangereux, papa nous piques les idées et les utilise contre nous !).

Hier j'ai lancé le 1er scénario de Channel Fear, avec un casting de choc, Emo, Ozen et Eugenie. En lisant les scénarios d'Yno je me suis dit que cela pouvait très bien se jouer sans règles particulières, de façon que j’appellerais free-form, roleplay qui permet de résoudre tout les problèmes sachant qu'au final on veut(le mj) que les joueurs trouvent toute les infos. Je pensais que on aurait joué deux heures pour finir le scénario, mais bon quand les joueurs avaient déjà joué une demi-heure alors qu'il n'avait pas passé la porte de la morgue (le moment où commence réellement le scénario) on pouvait se dire qu'il faudrait un peu plus de temps. et effectivement on doit se revoir pour connaitre la conclusion de l'histoire.
Les PJ était:
Lewis Barns Vieux cadreurs blasé qui est là pour l'argent ( " Je veux une rallonge pour les heures de nuit là, Phoebe" )
Dorothy Ellis Trentenaire mignonne et très crédule, présentatrice qui ne connait pas la jolie blonde qui présente sur la Chaine 24.
Phoebe Mc Gee Ex-etudiante en Anthropologie qui a décidé de créer l’émission Chanel Fear, pour révéler au monde que tout n'est pas si simple qu'on veut bien leur dire.

A chaque fois que je joue avec ces joueurs, je regrette de ne pas enregistrer mes parties, parce que c'est du pur bonheur et c'est juste bon, en terme de ce qu'est pour moi le jeu.

Il faut vraiment que je tente cette façon de jouer, avec d'autres joueurs pour voir si cela marche avec tout le monde.

Orfeo² a écrit : ↑lun. janv. 09, 2017 10:04 pmPar contre, mon fils m'a grillé là où mes joueurs "historiques" n'ont vu que du feu pendant des années (non, mais arrêter de dire tout ce qui pourrait se passer de dangereux, papa nous piques les idées et les utilise contre nous !).

Excellent ! La prochaine génération de meneurs de jeu va avoir à faire !

killerklown a écrit : ↑mer. janv. 11, 2017 3:25 pm

nerghull a écrit : ↑mer. janv. 11, 2017 1:17 pm Testé Coriolis hier !

Tu nous ferais un petit retour à l'endroit qui va bien ?

Je t'en serais très reconnaissant

A ton service. On a joué le kit d'initiation donc je vais pas trop spoilé, si ce n'est pour dire que c'est de l'exploration de station spatiale désaffectée qui part en saloperies Eclipse Phaseiennes. Voici ce qu'on en a écrit sur G+ :

Doc Dandy (MJ) a écrit :Salam Alaykoum!
Tout d'abord merci à vous pour cette partie. Et puis c'est toujours un plaisir. Ne le prends pas mal +Gabriel Gnouchaton mais jouer avec +Peggy Chassenet +Philippe Marichal et +Eric Nieudan c'est un peu comme retrouver de bons vieux potes. D'ailleurs tu as été particulièrement bon hier soir, Mabruk!

Alors débrief sur la partie d'"hier.
De mon côté ce fut plaisant mais... Plaisant d'abord parce qu'on a produit une histoire sympa, qu'on a fini la partie et que le timing a été correct. Un "mais" car le scénario aurait mérité de prendre un peu plus le temps pour poser l'ambiance angoissante et dévoiler les "petits détails" qui font flipper (un gant avec une main dedans, les traces des scientifiques de la station avant la destruction du quartier des habitations, les "enfants" qui errent dans les ombres, etc.). Niveau système j'ai un peu cafouillé aussi, j'ai toujours besoin d'un peu de rodage pour appréhender un nouveau système mais rien de grave (je pense)

De votre côté vous avez déroulé le scénario à la perfection. Le but du scénario est vraiment de vous mettre dans une situation ingérable et vous avez géré comme des pros. Je pense notamment au "plan" d'Armina pour gérer l'Avatar, à Zebo qui active son talent pour réparer le réacteur (le truc était quasi impossible sinon) ou de laisser Samioh gérer la situation avec Wahina ou Amira. La logique du scénario aurait voulu qu'Amira pête les plombs pour s'enfuir et tenter de faire sauter la station mais j'ai préféré vous laisser la main en cherchant une "faille" qui finirait bien par arriver (comme le fait de libérer le Shamza en pensant que ça allait passer). J'ai regretter ne pas voir Le Dr Wana un peu plus dans la lumière, j'aime bien ce perso!

Niveau système j'attends votre retour: je trouve les jets de dés "durs". Balancer 10d6 et ne pas obtenir une seule réussite c'est un peu chaud quand même. Il me semble que vous avez rechigné à faire des relances et c'est dommage. Comme tous les systèmes à pool de points, si tu joues pas le jeu ça marche moins bien. Un peu comme jouer à FATE et garder ses Fate points :/. Bon j'ai pas manqué de points d'ombre mais un peu plus m'aurait permis de faire mumuse en vous faisant tomber dans les vignes, enrayer vos armes ou même activer l'addiction de Zebo au bon moment

Petit spoiler sur les choses qu'on n'a pas vu niveau système:
- L'expérience avec notamment le fait que vous gagner un point chaque fois que vous vous impliquez au niveau de votre "buddy" (avec des "pairs" comme "Rouya-Nima" ou "Zebo-Samoih").
- Les règles de vaisseau qui font très "Star Trek" avec un poste attribué à chacun, ce qui est plutôt cool.
- J'ai volontairement zappé les règles de "points d'action" qui font découper chaque round en action "rapide, normale et lente" en les gérant sans vous abreuver de techniques. Ca peut avoir son sens par exemple si tu vises, c'est une action lente mais qui donne des bonus de tir.

Voilà merci beaucoup et j'attends vos retours!

Shoukran et ma'a Salama!

nerghull a écrit : Alors mon petit debrief de cette chouette partie. Premier truc, c'est toujours compliqué la première fois avec un groupe en virtuel, j'espére que j'ai pas trop coupé la parole, je sais que je prends du temps à trouver les moments où je peux parler sans couper personne.
Concernant l'univers, ça marche pas mal, je m'attendais pas à de l'horreur Eclipse Phasesque, mais c'est un style avec lequel j'ai beaucoup joué donc je sais retomber sur mes pattes. On sent que derrière l'univers cache d'autres trucs qui peuvent être intéressant.
Côté système, des résultats que sur des 6, c'est super chaud, on rate beaucoup Warhammer style. Du coup on sent l'encouragement à magouiller pour s'accumuler du bonus façon OSRie. Et pour moi, c'est clair, les relances et les points d'obscur servent un peu à rien (les relances changent pas beaucoup tes chances de réussite, qui restent basses).

Enfin, pour le ressenti perso, je me suis éclaté à baratiner et j'étais pris dans le "qu'est ce qu'il s'est passé ici". J'aime bien la voix de +Doc Dandy et je salue son talent pour lire les textes (notamment le conte, qui m'a complétement pris). Je pense que tu en as suffisamment fait, rajouter plus de détails aurait commencer à empiéter sur notre temps de parole pour une partie courte. J'ai bien aimé jouer avec ce groupe, y avait plein de bonnes idées pour solutionner sans violence. Si j'avais une seule critique à faire, c'est le combat final, qui me semblait un peu "en trop". J'aurai bien aimé essayer de jouer un peu avec le vaisseau, ce qui est quand même un point focal du space op, mais ce sera pour une prochaine fois !
Et, de manière générale, j'ai trouvé qu'il y avait une super ambiance à la table, mais Doc, faut pas lire le chat quand on parle quand c'est comme ça 

Partie de Psi-Run hier soir. La jeune Heike (25 ans, télékinésie) et le petit Heinz (10 ans, cri paralysant "Tambour") s'extraient du drone crashé sur une colline dominant Würzburg. Les Chasseurs, inspirés des Hommes-Fourmis de Lacuna sont sur leur piste.
Une scène cocasse à retenir : Heinz a faim mais pas d'argent. Heike décide d'utiliser sa télékinèse pour voler un chapelet de saucisses dans une grande surface, mais le pouvoir s'emballe et Heike se retrouve blessée, sous une gondole emplie de saucisses. Heinz qui comprend qu'elle est sa soeur, tente en vain de la tirer de là alors que des vigiles bavarois s'approchent. Perte de contrôle du cri de frustration et la tête des vigiles éclatent Scanner-style.
Ils finissent par décamper et tentent en vain de prendre le bus pour la gare : les saucisses ensanglantées qu'ils brandissent en guise de troc y sont sans doute pour quelque chose...
Des difficultés pour trouver des questions à poser sur soi, le sentiment que le poste de MJ a été rajouté dans les règles (on est chez les Baker quand même) tant j'aurais pu incarner un troisième larron sans trop abdiquer un privilège narratif somme toute ténu, comparé à la parole des joueurs.
Mais grande facilité pour démarrer une fois les règles acquises.

Ah c'est intéressant ce que tu dis. J'ai absolument pas senti ce côté "mj rajouté".
Perso, j'ai pas mal joué l'an dernier, et j'aurai pas lâché mon rôle de mj pour être pj sur la même partie.
On est quand même un mj qui facilite et réalise, ça aide quand même plus je pense que si on est "impliqué" directement dans la partie. Là, on est quand même un peu à côté, on relance et lance plus facilement qu'en étant pj je trouve.