CasusNO

Captain America : Brave New World

J'ai bien aimé, car j'avais les stars en jdr des persos en tête.
L'histoire ?

rogre a écrit : ↑sam. févr. 22, 2025 3:25 pm Captain America : Brave New World

J'ai bien aimé, car j'avais les stars en jdr des persos en tête.

Les stats, je suppose ?
Sinon, je ne comprends pas ta phrase...

Oui, les STATS!

Vu ce jour: Amer de Hélène Cattet et Bruno Forzani (2009), souvent présenté comme un "giallo postmoderne". Là, pour le coup, on peut avoir en tête tous les giallo qu'on veut, puisque plus qu'un hommage, il s'agit d'un immense collage, où tout (musique, cadrages, couleurs…) renvoie à des films déjà faits jadis : c'est épuisant, et fort discutable, mais tellement radical que ça finit par trouver son sens. On peut dire aussi qu'il n'y a pas d'histoire, quasi pas de dialogues : ça laissera pas mal de monde à la porte, et après tout tant mieux.
Une héroïne est suivie à trois ages de sa vie (enfance, adolescence, adulte) - ce qui donne au film la forme de trois courts-métrages. Les thèmes abordés sont la peur, le désir et la violence. Gros travail sur les sons, les ombres, les textures, l'architecture (tout se passe autour d'une grande maison dans le sud, au bord de la mer), sur les souffles… Inutile de raconter l'histoire, y'en a guère - hormis une exploration du fantasme.
Le film m'a à la fois impressionné, et rebuté: cela peut sembler bien gratuit… Mais du moins c'est court. Le tout est de peser la crédibilité d'un meta-giallo belge - et les cinéastes en ont fait deux ou trois de plus…
 

Vu The Brutalist. Très bien joué, Brody est comme d'hab' exceptionnel mais purée que c'était confus. Sans avoir détesté, j'ai quand même beaucoup de mal à y trouver de quoi justifier les critiques si élogieuses que j'avais vu passer. Vrai-faux biopic d'un architecte juif hongrois ayant rejoint les USA pour y fuir le nazisme, le film s'égare à mon sens plus d'une fois dans le traitement d'une multitude de sujets plus ou moins creusés qui finissent par nuire à la lisibilité de l'ensemble, le tout sur plus de 3h30. Pas inoubliable du tout.

Tgx a écrit : ↑dim. févr. 16, 2025 8:33 pm il n y a pas vraiment d'équivalent au premier Mad Max.

Sauf peut-être, comme cela a été dit en lorgnant du côté des films comme New-York 1997 (rue barbare en France ? je ne l'ai jamais revu, pas sûr que ça ait bien vieilli)

Je rebondis sur mon précédent message et je me demande si les deux films de Caro/Jeunet : Delicatessen et la cité des enfants perdus ne rentreraient pas aussi dans une sorte de genre "pré-apocalypse"

Pyth a écrit : ↑sam. févr. 22, 2025 10:49 pm Vu The Brutalist. Très bien joué, Brody est comme d'hab' exceptionnel mais purée que c'était confus. Sans avoir détesté, j'ai quand même beaucoup de mal à y trouver de quoi justifier les critiques si élogieuses que j'avais vu passer. Vrai-faux biopic d'un architecte juif hongrois ayant rejoint les USA pour y fuir le nazisme, le film s'égare à mon sens plus d'une fois dans le traitement d'une multitude de sujets plus ou moins creusés qui finissent par nuire à la lisibilité de l'ensemble, le tout sur plus de 3h30. Pas inoubliable du tout.

Complétement d'accord là dessus : j'ai aussi été attiré par Adrian Brody (excellent), et les critiques élogieuses, mais pour ses dernières, je ne les comprends pas tellement. Je ne dis pas que tout est à jeter dans le film, mais le format est bien trop long pour l'histoire qu'il met en place. Cela laisse des grosses baisses de rythme et de tension dans la narration, qui nuisent à l'ensemble. Par moment, je me suis ennuyé et me suis demandé si j'allais resté. Je suis quand même content d'être resté jusqu'au bout, la fin était bien réussie, mais j'aurais aimé qu'ils coupent un peu. Le film n'y aurait pas perdu, à mon sens.
 

Un jour dans la vie de Billy Lynn, de Ang Lee.
Où un groupe (*) de soldats revient d'Irak pour faire de la figuration dans un spectacle des Destiny's Child au cours de la mi-temps d'un match de Football américain. Billy Lynn est la star du groupe, ayant montré une attitude héroïque pour tenter sauver un de ses camarades, sans succès.
En coulisses, ils essayent de vendre leur histoire pour en faire un film.
Le film insère des flashbacks de leurs opérations en Irak, ainsi que du retour de Billy dans sa famille. On y voit notamment sa sœur se débattre pour le convaincre de ne pas repartir au front, persuadée qu'il souffre de PTSD.

C'est essentiellement un film sur la différence entre l'image des soldats dans l'œil du grand public, et la réalité du terrain.

(*) je sais qu'il y a un nom plus approprié que "groupe", mais j'ai un peu beaucoup oublié la terminologie militaire depuis que j'ai fait mes classes, il y a plus de 25 ans...

Tgx a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 12:50 am Je rebondis sur mon précédent message et je me demande si les deux films de Caro/Jeunet : Delicatessen et la cité des enfants perdus ne rentreraient pas aussi dans une sorte de genre "pré-apocalypse"

Pour moi, Delicatessen est déjà dans le post-apo. C'est centré sur une petite communauté plutôt coupée du reste du monde, qui pratique l'anthropophagie (sauf un qui élève des escargots), en lutte avec un autre groupe de survivants qui squatte les égouts. Le seul bémol est qu'il y a des restes d'infrastructures, notamment, et c'est pas rien, l'eau courante.

Pour La Cité des enfants perdu, je classerai ça plutôt dans le steampunk tendance Oliver Twist.

Sinon, hier, je suis allé voir le Nosferatu de Werner Herzog (1971) après un cours de kenjutsu (sabre japonais), du coup j'avais l'image de Westley Snipes en tête... C'était deux salles, deux ambiances mais dans ma tête Schizos are never alone.

maleville est du post apo

Rosco a écrit : ↑lun. févr. 24, 2025 12:54 pm maleville est du post apo

Ce film est extra ordinaire. Le bouquin encore meilleur.

La Cité des Enfants Perdus n'entre pas dans le cadre d'une quelconque Histoire. Une espèce d'univers parallèle, au mieux.
Delicatessen est par contre clairement dans le registre du post apo.

James Bond passe chez Amazon MGM

N'étant pas un ultra, sais pas trop si c'est une bonne chose ou pas.

Vue sonic 3, avec ma fille
Deux bons points pour le film
La morale est bien, mais commune
Grand numero de jim carrey, qui se lache en gros meuchant@

J'ai vu une Nuit au zoo ce week-end. Une excellente comédie d'horreur pour enfants
Il est regardable dès 8 ans (d'après ma propre expérience, ou plutôt celle d'un de mes enfants). Ce dessin animé reprend tous les clichés des films de zombis, en les adaptant à un très jeune public. Étant moi-même fan de films d'horreurs, j'ai adoré et j'étais hilare à plusieurs reprises !
Par contre, pour un public uniquement adulte et fan d'horreur, pas sûr qu’il suscite d'intérêt. L'histoire est simple et il y a peu de réelles surprises.

Rosco a écrit : ↑lun. févr. 24, 2025 7:10 pm Grand numero de jim carrey, qui se lache en gros meuchant@

Oui. Il semble beaucoup s'amuser à interpréter deux personnages. Le film aurait peu d'intérêt sans sa performance.

Vu Strip-tease intégral, qui propose cinq reportages exclusifs de l'émission dans un format de 1h30. J'ai été soufflé. Les quatre premiers segments sont tous réalisés par des réalisatrices, la plupart qui découvrent l'exercice de Strip-tease avec un regard un peu différent de ce que l'émission a l'habitude de proposer.

Le premier segment est réalisé par Stéphanie de Smedt, qui n'est pas une nouvelle puisqu'elle a notamment réalisé l'hallucinant documentaire sur Arnaud Lagardère). Elle ouvre le bal avec un segment lunaire sur des influenceurs à Dubaï. Ce sont un peu des cibles faciles mais l'univers est fascinant pour sa déconnexion du réel. Régine Dubois, pour qui c'est le premier Strip-tease, propose ensuite un portrait assez pathétique (au sens noble) d'une sexagénaire qui se lance dans une carrière d'humoriste. C'est touchant et triste. Le troisième segment est réalisé par Clémentine Bisiaux, sur une famille catholique bien gentillette, dont la mère est adepte du zéro déchet. J'y ai retrouvé la patte caractéristique de l'émission : des tranches de vie, parfois amusantes, parfois ridicules, parfois plus tristes. Le quatrième reportage est magistral, réalisé par Mathilde Blanc pour son film de fin d'étude. On y suit un pharmacien hypocondriaque et persuadé que son père biologique, qu'il ne connaît pas, lui a transmis une maladie héréditaire. Son entourage en fait les frais, à commencer par sa femme. C'est extrêmement fort sans être dans le jugement. Enfin, le dernier segment est réalisé par les tauliers eux-mêmes, Yves Hinant et Jean Libon.
C'est un segment qui est plutôt dans la provocation et, à mon sens, est probablement le plus faible du film.

Ça reste dans l'ensemble une sacrée claque. Je sais que Strip-tease est clivant et je n'aime pas tous les épisodes. L'émission a toujours eu des difficultés à tracer sa ligne entre sensationnalisme et humanisme. Néanmoins, c'est une occasion unique de découvrir la réalité d'autres personnes et je suis toujours impressionné d'à quel point la caméra semble ne plus exister durant les tournages. Dans les interviews, si Libon me semble avoir des réflexes réactionnaires (faut dire qu'il accuse son âge), j'ai trouvé la démarche des réalisatrices, notamment Régine Dubois et Stéphanie de Smedt forte et intègre.

Altay a écrit : ↑lun. févr. 24, 2025 10:13 pm

Spoiler:

Ils filment une autopsie en plan fixe, pendant une dizaine de minutes. C'est une transgression considérable, même pour une émission qu'on a accusé de voyeurisme pendant des années. L'effet choc est indéniable (je peux vous dire que la salle de ciné n'était pas du tout à l'aise) mais l'image en elle-même reste assez inintéressante.

Ca plairait à ma fille. Vers 5 ans, à force de regarder NCIS avec sa mère, elle déclarait : « C'est bien de voir des canavres*, comme ça on sera moins triste quand on en verra en vrai. »


* Non, ce n'est pas un cadavre de canard