Aujourd'hui, retour sur un Grand ancien:
Star Wars D6, première partie.
Envoyez le générique d'intro en défilant...
Star Wars : les contes du Blaster fumant.
Epis Zode 1.
Dans une Galaxie For, For Lointaine…
Environ un siècle avant l’Eville Galaquetique Empailleure™ il y avait une Ancienne république qui maintenait (plus ou moins) la Galaxie (plus ou moins) connue en un tout (plus ou moins) unique…
Cette Ancienne République, hédoniste, corrompue, ravagée par l’affairisme où chacun peut se faire mettre bien profond par plus fort que soit est le lieu où vivent pas moins de 10 puissance 17 habitants de 20 millions d’espèce différentes sur près de 50 millions de système stellaires habités recensés et représentés au Sénat galactique…
Autant dire que c’est franchement idiot de toujours retourner sur Tatooine…
Et dans cette si vaste Galaxie, il y un nombre ridiculement insuffisant de Chevaliers Jedi pour faire régner la Paix et la Justice…
Etonnez-vous après ça que tout barre en couille…
Car au milieu de cette notable exception que sont les Jedi, il a des tas de gens qui ont une activité parfaitement incroyable :
Ils bossent !
Ils bossent comme cargos stellaires indépendants qui irriguent chaque jour que la Force fait toutes les routes commerciales de l’Espace connu pour permettre aux affaires de continuer, aux planètes de continuer d’avoir un intérêt à se fréquenter, bref pour permettre à la Galaxie de rester un tout unique,
Ces héros méconnus ne cherchent pas à faire triompher de Grandes Causes™, ils ne cherchent pas à devenir des légendes vivantes, ils ne cherchent pas à foutre le boxon partout où ils passent, leur seule ambition est de faire marcher leur bizness, dégager leur bilan et sauver leur vaisseau de l’hypothèque qu’ils ont placée dessus pour financer l’entretien et les réparations…
Faire sauter l’Etoile Noire ? Petits joueurs !
Les PJS :
Sendall Moxton : Humaine, née sur Corellia, pilote, capitaine et propriétaire du vaisseau ‘‘Blaster Fumant’’. Une teigne entêtée, colérique, indépendante et forte tête.
Ronnar ‘‘Ron’’ Lextor : Mercenaire à la retraite, recasé comme mécanicien de vaisseau. Employé par la précédente. Clone de Clint Eastwood dans ‘‘Le maître de Guerre’’.
PNJS :
LE-B-04C-3, dit ‘‘Le Beau’’ : un Droïde de réparation Série LE, fabriqué par Cybot Galactica, vit dans un état de ‘‘zenitude’’ perpétuelle, adepte de poésie calamarienne –tendance chants de baleines).
SE-5-AJT61-DBCL, dit ‘‘l’Agité du bocal’’ : un Droïde Explorateur Mk. V, fabriqué par Smitroo Industries au tempérament psychotico-misanthrope, désabusé et suicidaire (vous aurez reconnu une émanation du Marvin de H2G2).
Chapitre 1 : Dans une dèche For, For Présente…
Sur la
planète Rubanis, en bordure du Secteur corporatiste, bien connue pour son affairisme, son goût du commerce, sa corruption, son hyper-capitalisme sauvage… pardon son libéralisme total, les PJs sont en quête d’une cargaison qui permettra de payer les traites de leur vaisseau.
Hélas, la concurrence est rude, mais ils parviennent à trouver un affréteur qui veut expédier des Matrice des droïdes miniers vers la planète Cotellier, un monde minier (tiens donc !) inhospitalier propriété de la Corporation Karflo où ils sont attendus avec impatience. Les prix sont tirés vers le bas, mais l’affaire est assez rentable pour couvrir les frais. C’est l’essentiel.
Les PJs font donc affaire avec
Monsieur Sploc, un Rubanien représentant de Sploc Import-Export, une société si ostensiblement fictive qu’elle ne peut être que légale sur Rubanis. Tout va bien.
Le chargement s’effectue sans histoire sur la surveillance ‘‘d’employés’’ Coynites (des Klingons égarés dans Star Wars), les PJs décollent, passent en hyperespace en espérant que leur vaisseau rafistolé de toutes parts tiendra jusqu’à bon port…
La trajectoire fait passer le vaisseau à proximité d’une étoile rouge très instable et le taux de menace des pirates est élevé, m’enfin la cargaison est assuré, non ?
Bref…
Hélas, alors qu’ils arrivent à proximité de l’Etoile sus-mentionnée, les PJs sont brutalement éjectés de l’hyperespace par un astéroïde qui n’avait visiblement rien à foutre là ! Avant même de pouvoir réagir, un tir de Turbolaser leur refuse la priorité et grille leur hyperpropulseur déjà bien entamé.
Pouvez vous m’épeler ‘‘attaque de pirates ?’’
Merci.
Après un bref combat-poursuite aussi bref qu’inégal où les tirs successifs ne feront qu’augmenter les frais de réparation, les pirates, donc, abordent le blaster fumant (littéralement pour cette fois). Ils sont une petite centaine à bord d’un transport Action IV corellien et possèdent deux chasseurs stellaires et braquent l’équipage…
A ce moment là, Ron est dans l’espace technique de la soute entre deux ponts où il tente de désemberlificoter les droïdes. Sendall a alors la présence d’esprit de faire croire aux pirates qu’elle est seule à bord.
Les Pirates ne sont pas là au hasard : ils veulent les caisse de matrices de droïdes lesquelles (surprise !) contiennent effectivement des matrice de droïdes, mais (re-surprise !) des matrices de droïdes de sécurité de la Fédération du Commerce… Face à la stupéfaction de Sendall, les pirates se paient une bonne tranche de fou-rire à ses dépend (bon sang !! elle a fait confiance à un rubanien ?? Ouarf ! Ouarf !!).
Bien que Star Wars soit un film pour jeune public, l’un des pirates offre une clope à Sendall.
C’est alors que Ron entre en action : il fait diversion avec Le Beau qui ‘‘charme’’ à coup de (mauvais) Haiku calamariens les pirates en faction devant le poste de pilotage, tandis qu’il s’y faufile par une trappe avec l’Agité. Il ne reste plus qu’à brancher l’Agité sur la radio pour qu’il entre en conversation avec l’ordinateur du vaisseau pirate.
Au bout de 20 minutes celui-ci commence à s’auto-formater.
Quand on vous dit que c’est une émanation du Marvin de H2G2.
Paniqués, les pirates se précipitent à leur bord tandis que les Blaster fumant est libéré du rayon tracteur et dérive dans l’espace… A cette occasion, Sendall manque de se faire éjecter dans l’espace par le sas qui se ferme, mais ne fait ‘‘que’’ percuter ledit sas lorsqu’il se ferme brutalement. Boum !
Cahin-caha, le Blaster fumant s’éloigne du vaisseau pirate en perdition et passe en hyperespace sur hyperpropulseur de secours. Une seule destination une station spatiale-relais nommée Dravien, située à 12 jours de voyage de là.
Faute de mieux, les PJs s’y rendent en espérant pouvoir faire les réparations qui s’imposent. En attendant, plusieurs questions se posent.
1- Les pirates n’étaient pas là par hasard, quelque les a prévenus. Qui ?
2- Pourquoi les prétendues matrices de droïdes miniers étaient-elles des matrices de droïdes de sécurité, et de la Fédération du Commerce qui plus est ?
3- Les pirates ont laissé entendre qu’ils possédaient déjà des droides de sécurité de la Fédération du Commerce, mais sans les matrices, d’où viennent-ils ?
Bref ! les PJs se sont fait doubler et ils ne sont pas contents. Y’a de la monnaie à rendre. Mais à qui ?
La suite au prochain épi zode.