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The Top 100 Heroes from the Hexagon Universe de Romain d'Huissier



C'est un bouquin en anglais, paru en 2021 chez Hexagon Comics / Rivière Blanche, dont le but affiché est de faire découvrir l'univers Hexagon aux lecteurs et lectrices anglo-saxons.

On y trouve cent entrées de quelques pages, mais au final beaucoup plus de cent héros, puisqu'un nombre non négligeable décrit une équipe complète, ou une lignée de personnages portant le même nom. Chaque fiche aborde l'origine de l'héroïne ou du héros, la date et le magazine de sa première apparition, ses aventures les plus célèbres, ses liens avec le reste de l'univers Hexagon, avec de nombreux renvois à d'autres fiches, et c'est abondamment illustré (images d'époque et plus récentes, tout en noir et blanc).

Même si l'univers Hexagon "officiel" est assez récent (il est le résultat, comme DC et Marvel dans une moindre mesure, de BD regroupées après coup dans un même univers), il voit ses origines remonter aux années 60. Il réunit maintenant un grand nombre de personnages ; des super-héros bien sûr, mais pas que. On trouve dans le livre nombre de cowboys, de journalistes, de policiers, de chevaliers... Certains noms pourront rappeler de vieux souvenirs : Zembla, Wampus, Jed Puma, Futura...

C'est très agréable à lire, j'ai aimé découvrir ou redécouvrir ces personnages parfois oubliés, et me rendre compte de l'énorme travail de Jean-Marc Lofficier et d'autres pour actualiser toutes ces histoires sans renier le passé, et pour en faire un univers vivant.

Un seul reproche, mais c'est un peu de la mauvaise foi parce que c'est écrit dans le titre, c'est qu'on ne trouve que des héroïne set des héros décrits, pas de super-vilains, génies du mal et autres gangsters. Ils sont cités bien sûr, dans les diverses fiches, mais aucun n'a sa propre entrée et ses illustrations. Peut-être un jour aura t-on droit à un deuxième tome ?

C'est, évidemment, un supplément parfait pour les JdR Hexagon Universe et Les Partisans.

Pour celles et ceux que ça intéresse, en spoiler la liste des personnages abordés :

Le vendeur m'a expédié par erreur la commande en double et n'en a rien à faire de récupérer l'exemplaire supplémentaire. Donc, si ça intéresse quelqu'un, c'est cadeau, vous me payez juste l'expédition par Mondial Relay. Contactez-moi par MP, premier arrivé premier servi.

Gridal a écrit : ↑mer. mars 13, 2024 6:12 pm Les Légendes Marvel n°1 - 1970
(...)
-X-Men n°65 de Dennis O'Neil et Neal Adams : les X-Men font face aux Z'nox, des extraterrestres esclavagistes qui ont pour projet d'envahir la Terre. C'est une des premières collaborations de O'Neil et Adams, qui entreront dans la légende avec Batman et le duo Green Lantern & Green Arrow. L'histoire est excellente, magnifiquement dessinée et voit le retour du professeur Xavier, que tout le monde croyait mort depuis une vingtaine de numéros. L'affrontement contre les aliens est épique, en particulier son dénouement avec sa "chaîne de l'espoir" mutante : Xavier canalise la détermination et la volonté de tous les terriens, et à travers Polaris, Jean Grey, Havok puis Cyclope, la transforme en énergie qui fait fuir les envahisseurs. Génial !

C'est surtout le dernier épisode de la première époque des X-Men.
Lu hors de son contexte, il peut peut-être paraître intéressant, mais je me souviens avoir été très déçu en lisant cet épisode lors de sa publication dans Spidey.
Non seulement parce qu'il clôt un titre que j'aimais bien, mais aussi parce que son histoire semble vraiment avoir été écrite dans la précipitation, par rapport aux précédentes, qui couraient sur plusieurs numéros.

Le dernier épisode c'est le suivant, le 66, avant d'attaquer les réimpressions jusqu'au n°93. C'est vrai que ce n°65 est rushé, tout va très vite sans rentrer dans les détails, mais ça m'a pas gêné ; c'est épique, les z'nox sont de vraies saloperies, la technique pour les vaincre est géniale, les dessins de Neal Adams sont très beaux, ça a fonctionné à 100% chez moi.

Gridal a écrit : ↑lun. avr. 22, 2024 10:45 am The Top 100 Heroes from the Hexagon Universe de Romain d'Huissier



C'est un bouquin en anglais, paru en 2021 chez Hexagon Comics / Rivière Blanche, dont le but affiché est de faire découvrir l'univers Hexagon aux lecteurs et lectrices anglo-saxons.

Romain m'avait dit que le bouquin était surtout fait pour éventuellement intéresser les anglois qui seraient intéressés pour acheter des licences. C'est pour ça qu'il n'existe qu'en anglais. Et oui le bouquin est très sympa.
 

Yep, Jean-Marc Lofficier cherche quelqu'un pour continuer à faire vivre l'univers Hexagon quand il ne s'en occupera plus, et apparemment en France ça n'intéresse pas grand monde, donc il tente l'international et ce livre est une bonne porte d'entrée pour les anglo-saxons.

Un message qui date de 2021 :

Les USA ont 5 fois la population de la France. Donc même si le % de fondus qui s'intéressent à Hexagon là bas est le même que chez nous, le nombre total sera supérieur. Il est de fait que, sur nos comics par exemple, je réalise plus de ventes aux USA que j'en réalise ici. Et souvent par un facteur X5.

De plus, on dit que les anglo-saxons ne sont pas curieux des autres cultures; c'est faux. C'est juste qu'ils ne lisent pas les autres langues. Mais l'intérêt est là: j'ai fait connaître les Habits Noirs, le Nyctalope et le Sâr Dubnotal, par exemple, grâce à Black Coat Press, dans le milieu des fans de littérature policière/populaire, et bien plus que ces personnages ne sont connus chez nous...

C'est également vrai de Hexagon: j'ai d'excellentes critiques pour nos BD aux USA ou en Angleterre (même chose, quasiment) (voir liens sur le site https://www.hexagoncomics.com/) alors qu'en France, les sites BD nous ignorent superbement et, en général, ignorent et/ou méprisent la BD de petit format.

Le but d'un livre comme le TOP 100 -- outre le concept/format qui est très "US-friendly" -- est de faire connaître aux lecteurs US qui ne liront jamais (probablement) tous les gros livres consacrés aux anciennes BD de Lug qu'on réédite mensuellement en France, un florilège de ces personnages dans un mode facile, style wikipedia. Le lecteur français, lui, n'a pas vraiment besoin de ça, puisque tous ces BD/personnages sont déja disponibles en intégrales en VF (ou pour certains, le seront bientôt).

Le livre LA MOSAIQUE HEXAGON VF s'adresse, par exemple, au lectorat français du style des amateurs sympas qui fréquentent ce site, des "vieux" fans, si on veut. Par exemple, il y a dedans deux BD inédites de Bernasconi.

La version anglaise HEXAGON COMICS: THE FIRST 70 YEARS, elle, s'adresse aubnouveau lecteur américain, qui n'a jamais entendu parler de nous (ou tres vaguement) et de nos BD, et qui ne serait pas du tout séduit par une nouvelle BD un peu hermétique de Luciano. Donc pour lui, on a concocté un sommaire différent, beaucoup plus proche du livre Marvel: Five Fabulous Decades... de Les Daniels:

https://www.amazon.com/Marvel-Fabulous- ... 0810925664

À long terme, j'ai 67 ans. Si je ne trouve pas une façon de pérenniser Hexagon, ce sera "après moi, le déluge" et le trou noir inévitable. Or ce n'est pas en France que je trouverai des associés intéressés pour -- d'une manière ou d'une autre -- reprendre, poursuivre et pérenniser l'entreprise, voire lui donner un nouveau souffle, bien au-delà de ce que je peux réaliser moi-même. (Si vous connaissez un mécène milliardaire français, indiquez-le moi.)

Donc, en résumé, ma stratégie de survie est tournée vers les pays anglo-saxons, où j'ai au moins un faible espoir de trouver un terrain favorable, si j'arrive à démontrer la véritable valeur de notre catalogue. D'où un livre come TOP 100, financé par ses ventes, mais en réalité un prospectus commercial.

Une édition en VF demanderait des heures de boulot, et on en vendra 5, sans pour autant nous faire plus connaître ici. Ce n'est pas un usage optimum e mes ressources. Notez bien que je suis le premier à ;e regretter, mais c'est comme ça.

Souce : le forum Pimpf

La Brigade chimérique est toujours vivante ! À paraître en juin chez les Moutons électriques, le roman L'Homme chimérique. C'est une œuvre de 1919, écrite par George Spad (peut-être Renée Dunan sous pseudonyme ?), qui raconte l'histoire de Jean Brun de Séverac, soldat dans les tranchées de la Première Guerre mondiale qui se retrouve, à la suite d'un enchaînement de causes mystérieux, séparé en quatre entités distinctes. ce roman est à l'origine de La Brigade chimérique, c'est expliqué dans l'édition intégrale de la BD, où les auteurs donnent de nombreux détails sur cette œuvre et sur sa mystérieuse autrice.

Sauf que... George Spad n'a jamais existé (à part dans La Brigade chimérique, dont elle est le plus beau personnage), et L'Homme chimérique non plus. En 2020 il est annoncé qu'il s'agit d'un canular littéraire mis en place par Serge Lehman, Christine Luce, Guy Costes et Joseph Altairac.

En 2021 le faux roman devient vrai et paraît sous le titre de Renée Dunan contre les mutants, signé... George Spad (c'est Christine Luce qui utilise le pseudonyme) !

En 2024 le roman va être réédité, cette fois sous son titre d'origine, agrémenté de longues préfaces et postfaces de Luce et Lehman et d'illustrations de Stéphane de Caneva.

Si vous aimez l'univers "étendu" de La Brigade chimérique, ce roman est un régal. À noter que l'édition de 2021 est toujours disponible, et moins chère, si les ajouts de la version 2024 ne vous intéressent pas.

Si on en revient au mainstream Marvel ou DC, j'ai une demande de conseil à éventuellement vous soumettre.
Je viens de me rendre compte que ça fait 7 ans que je n'ai plus acheté de comics - mettant fin, de fait, à ma collection.
Et je ne me suis plus trop tenu au courant des parutions. Je trouvais surtout que les films avaient comme "coulé" les comics - beaucoup  s'adressant désormais à un jeune-public-qui-a-vu-les-films, ou à l'inverse tombant dans la violence gratuite, ou enfin pratiquant le "meta" avec trop de snobisme - bref, je ne trouvais plus ma pâture…
Or, je me dis que j'ai sans doute dû manquer des choses intéressantes, quand même…

Donc, si vous aviez des suggestions à me faire, par exemple d'"arcs" significatifs réalisés dans ces 5-7 dernières années chez Marvel ou DC (ou chez d'autres éditeurs), je suis preneur des conseils (pour aller au moins voir en librairie, et/ou acheter en tomes reliés, chose que jusqu'alors je n'amais pas trop faire).

rogre a écrit : ↑mer. mai 08, 2024 12:37 pm Si on en revient au mainstream Marvel ou DC, j'ai une demande de conseil à éventuellement vous soumettre.
Je viens de me rendre compte que ça fait 7 ans que je n'ai plus acheté de comics - mettant fin, de fait, à ma collection.
Et je ne me suis plus trop tenu au courant des parutions. Je trouvais surtout que les films avaient comme "coulé" les comics - beaucoup  s'adressant désormais à un jeune-public-qui-a-vu-les-films, ou à l'inverse tombant dans la violence gratuite, ou enfin pratiquant le "meta" avec trop de snobisme - bref, je ne trouvais plus ma pâture…
Or, je me dis que j'ai sans doute dû manquer des choses intéressantes, quand même…

Donc, si vous aviez des suggestions à me faire, par exemple d'"arcs" significatifs réalisés dans ces 5-7 dernières années chez Marvel ou DC (ou chez d'autres éditeurs), je suis preneur des conseils (pour aller au moins voir en librairie, et/ou acheter en tomes reliés, chose que jusqu'alors je n'amais pas trop faire).

Chez Marvel, il y a l'arc House of X/Powers of X, qui a posé le cadre de toutes les publications liées de près ou de loin aux X-Men depuis.

rogre a écrit : ↑mer. mai 08, 2024 12:37 pmDonc, si vous aviez des suggestions à me faire, par exemple d'"arcs" significatifs réalisés dans ces 5-7 dernières années chez Marvel ou DC (ou chez d'autres éditeurs), je suis preneur des conseils (pour aller au moins voir en librairie, et/ou acheter en tomes reliés, chose que jusqu'alors je n'amais pas trop faire).

Alors c'est dommage que la réponse d'il y a 2 ans soit tombée dans le warp, mais je réitère la mienne de l'époque : le run sur Venom du duo Donny Cates / Ryan Stegman (de 2019 à 2021 en gros) était formidable.

J'ai suivi ça en revues, mais sinon en albums c'est en gros édité en collection 100% Marvel en 8 tomes plus deux gros tomes avec les crossovers liés (Absolute Carnage et King in Black), mais tu peux alllègrement zapper le tome 4 (la Guerre des Royaumes) plutôt hors sujet. Alors dans la série y'a pas que du Cates + Stegman (il y a aussi du Cullen Bunn avec l'arc "Premier Hôte", pas mal aussi) mais c'est globalement bon.

Pour tâter le terrain, le tome 1 "Rex" est un récit relativement autonome et très réussi, il a été réédité plein de fois notamment en 2021 dans une collection pas cher (vers 6€).



C'est un mariage très réussi de super-héros sombre et d'horreur cosmique. Comme quoi, on peut penser ce que l'on veut des films, au moins ils ont aidé à revitaliser le personnage en comics !

Ah ben tiens, en parlant de cosmique et de Venom...

Lectures de vacances : intégrales Warlock et les Gardiens de l'Infini 1993-1994 et Venom 1991-1993



Warlock et les Gardiens de l'Infini 1993-1994

Ce tome de Warlock (5e de la série) est un peu spécial puisqu'il contient l'intégrale de la saga "Sang et Tonnerre" en 13 épisodes de plusieurs séries : 3 épisodes de Warlock & the Infinity Watch, 3 de Warlock Chronicles, 4 de Mighty Thor et 3 de Silver Surfer. Avec également la participation amicale du docteur Strange, de Thanos, de Beta Ray Bill et autres Asgardiens.
Thor pète les plombs et veut détruire Asgard, manipulé par une "Valkyrie noire" qu'il est seul à percevoir...
Plusieurs puissants héros cosmiques tentent de le ramener à la raison, dont le groupe d'Adam Warlock, détenteurs des gemmes de l'Infini (incluant Thanos, le "membre secret" du groupe). Parallèlement à ça, Sif et Beta Ray Bill veulent aussi tenter de ramener Thor à la raison, de s'opposer aux gardiens de l'Infini et leurs alliés (dont ils craignent qu'ils tuent Thor), et d'empêcher qu'Odin s'en mêle.
En bref, de la poursuite cosmique avec plein de bastons pétaradantes (dont pas mal auraient pu être évitées si les gens discutaient un peu au lieu de se foutre sur la tronche dès le début), d'envolées shakespeariennes et de rebondissements funky.
Adeptes de finesse et de contemplation, vous risquez d'être déçus, mais sinon ça se laisse suivre avec une grande variété d'affrontements et de dessinateurs, et Starlin et Marz sont à la plume, globalement l'intrigue est bien menée dans le genre cosmo-bourrin.
Et sans doute la première fois que toute l'équipe des Gardiens de l'Infini collabore enfin entièrement (en général soit ils sont en solo, soit Warlock est absent ou dans le coma...).

Venom 1991-1993

L'intro du tome, par le scénariste Dave Michelinie, est très intéressante, raconte un peu la genèse de Venom et Carnage, et notamment comment leur succès a dépassé l'éditeur. Au départ, le concept était que Venom était un symbiote maléfique et qu'il allait s'associer à plein de personnages variés. Eddie Brock était sensé disparaître un jour, mais en fait les lecteurs ont adoré le personnage, qui du coup a évolué en anti-héros... Et donc ils ont créé son "fils" Carnage (à qui ils ont eu du mal à trouver un nom, "Chaos" et "Ravage" étaient déjà pris), que les lecteurs ont adoré aussi !
Suivent les épisodes où Venom piège Spider-Man pour un combat à mort sur une île déserte. Ce dernier parvient à simuler sa mort et Venom reste vivre seul sur l'île, enfin heureux... Deux épisodes régulièrement réédités mais toujours plaisants. Avec l'influence indéniable de Predator dans cet affrontement junglesque où Venom use et abuse de ses capacités mimétiques.
Suivent quelques épisodes "bouche trous" racontant des aventures de Venom "hors continuité" et quelques flashbacks racontant quelques épisodes "héroïques" de Venom en parallèle de ses premiers affrontements avec Spider-Man. Un ensemble plutôt anecdotique mais qui sont là pour asseoir la nature d'anti-héros de Venom, en attendant sa sortie de retraite insulaire.
Parmi ces bouche-trous, également une curiosité : deux épisodes de Darkhawk ! Ce super-héros improbable avait été lancé par Marvel au début des années 90, un peu dans la lignée de ce que faisaient Image à l'époque : un héros jeune, un peu dârk, violent, affontant des méchants tout aussi dârk (dénommés ici "Tombstone" et "Savage Steel", ah les années 90 !)... Enfin bref, privé de son amulette de maîtrise de la Darkforce mais doté de son costume trop cool avec ailes tranchantes et son arme polyvalente (fouet/griffes/etc.), Darkhawk s'écrase sur l'île déserte de Venom, la baston est inévitable...
Suit la classique saga "Carnage" où Venom est sorti de se retraite par Spider-Man pour affronter son rejeton Carnage. Trois épisodes archi-classiques illustrés par Mark Bagley.
Suit "Le Procès de Venom" avec Matt Murdock comme avocat. Sympa.
Et le tome se termine par le très étonnant "Spirits of Venom", crossover entre Spirits of Vengeance, Spider-Man et bien sûr Venom. La série Spirits of Vengeance suit les aventure du duo entre Ghost Rider (Danny Ketch) et John Blaze, son premier hôte, désormais dénué de pouvoirs mais devenu une incarnation du héros 90's typique : grosse moto, catogan, long manteau, lunettes noires... Il lui manque le katana mais il a un pistolet-mitrailleur béni ! Ils sont à la poursuite du couple de "vampires psychiques" Troll et Hag, complotant pour ressusciter leur collègue Deathwatch, flanqués de hordes de Deathspawns. Venom, témoin des exactions de Troll et Hag, les poursuit. Quant à Spider-Man, il a capturé l'un des Superbouffons (Macendale) mais le Bouffon Noir flanqué de Doppelgänger veut faire la peau de ce dernier. Bref, tout ce beau monde se croise et se bastonne dans des cavernes souterraines et les égouts. Du grand n'importe quoi 90's, avec tout de même de magnifiques dessins d'Andy Kubert, préposé à la série Spirits of Vengeance, qui nous dessine sans doute le plus beau Venom jusque là.
En bref, à côté de 5 épisodes classiques, vus et revus mais incontournables, une grande quantité de récits mineurs et de crossovers zarbi, tout cela est super intéressant, bourrin mais très cool !
Bon, prochain tome on devrait enfin débuter les séries "Venom" ! (à commencer par "Lethal Protector")

Thor pète les plombs et veut détruire Asgard, manipulé par une "Valkyrie noire" qu'il est seul à percevoir...

Et ensuite c'est pour ça que ça tourne mal quand le Maître de l'Evolution veut créer sa propre équipe de super héros en leur injectant un sérum comprenant des échantillons du sang de Thor mais aussi du Surfer et d'un peu de tératogène. Le sang du Thor de cette époque ( puisque c'est juste avant cette saga qu'il lui prélevé un échantillon de sang) leur faisant péter les plombs.
Il va être obligé de créer une deuxième équipe allié à Thor pour neutraliser la première.

Les Légendes Marvel n°2 - 1985


Après 1970 dans le précédent, le deuxième numéro des Légendes Marvel, successeur des Trésors de Marvel, s'intéresse à l'année 1985.

Web of Spider-Man n°1, de Louise Simonson et Greg LaRocque : premier numéro de ce qui était le troisième mensuel consacré à la star Spider-Man. Après avoir découvert peu de temps avant que le costume noir ramené des Guerres secrètes était un symbiote extraterrestre, Peter Parker décide de revenir à son habit rouge et bleu. Mais l'alien n'a pas dit son dernier mot et tente une nouvelle fois de posséder Spider-Man, qui doit donc à la fois gérer cet uniforme vivant qui contrôle son corps et combattre les Vulturions, un quatuor de bras cassés équipés avec la technologie du Vautour. C'est marrant, dynamique, et intéressant de voir à l'œuvre Venom avant Venom (qui apparaîtr seulement trois ans plus tard).

Uncanny X-Men n°200 de Chris Claremont et John Romita Jr. : un épisode double pour fêter le 200e numéro de la série et un événement important : le procès de Magneto ! J'ai le souvenir d'avoir lu cette histoire à l'époque dans Spécial Strange, et j'imagine qu'elle a été rééditée de nombreuses fois depuis. Elle fait partie des classiques. Magneto doit donc répondre de ses actes devant la Cour internationale de justice, alors que de nombreuses manifestations anti-mutants ont lieu et que des attentats soit disant revendiqués par les X-Men se multiplient. Claremont et Romita Jr. se surpassent, l'épisode est épique et tragique, du grand X-Men. Petit bonus rigolo, l'épisode se déroule à Paris, on a donc droit à l'équipe qui se bat dans le bois de Boulogne ou sur une péniche, à Malicia qui vole autour de la tour Eiffel et à Colossus projeté à travers un vitrail de Notre-Dame.

Rocket Raccoon n°1 de Bill Mantlo et Mike Mignola : premier épisode de la mini-série sur Rocket Raccoon, qui était alors un personnage ultra-secondaire et méconnu, bien avant de devenir une star dans le MCU. Je suis pas du tout entré dans le délire, ça part dans tous les sens et ce n'est jamais drôle. Peut-être que ça s'arrange avec les numéros suivants, mais là aucun intérêt, à part historique, pour la première mise en lumière du personnage et pour les dessins de Mike Mignola, alors âgé de 25 ans, qui était un quasi-débutant dans le métier.

Secret Wars II n°1 de Jim Shooter et Al Milgrom : la première série Secret Wars est peut-être basique, bourrine et pleine de défauts, mais je trouve qu'elle garde un charme fou et j'aime bien la relire de temps en temps. La deuxième par contre... Déjà à l'époque dans Spidey j'avais trouvé ça nul. Après avoir fait s'affronter héros et vilains sur une planète créée pour l'occasion, le Beyonder, une entité cosmique quasi divine, décide de venir faire un tour sur Terre pour tenter de comprendre l'humanité. Ça va évidemment mal se passer. Dans ce premier numéro il n'a pas encore son look ridicule à la David Hasselhoff, mais il offre de puissants super-pouvoirs à un humain qui en fait n'importe quoi. Il faudra les X-Men, Captain America et Iron Man pour rétablir l'ordre.

Daredevil n°219 de Frank Miller et John Buscema : un épisode fill-in surprenant et qualitatif, façon film Noir ou western. Un étranger débarque en ville et va remuer la merde. Ici l'étranger c'est Matt Murdock, qui ne dit pas un mot de l'épisode et n'enfile jamais son costume rouge. La ville c'est Broken Cross, une bourgade minable du New Jersey, ravagée par le crime et la corruption. C'est vraiment une très belle découverte, On assiste aux premiers pas de Frank Miller vers ce qui deviendra Sin City.

Balder the Brave n°1 de Walter Simonson et Sal Buscema : c'est le début d'une mini-série consacrée à Balder, le demi-frère de Thor. C'est joliment dessiné mais franchement pas très intéressant, mais bon j'ai jamais trop aimé tout ce qui tourne autour d'Asgard dans l'univers Marvel.

Pour l'épisode à Paris des X-MEN je me souviens d'une interview des auteurs dans un Spécial Strange qui étaient passés à Paris pour faire des croquis et en avait profité pour aller voir l'équipe LUG à Lyon. Ils avaient étés impressionnés visiblement par les couvertures des magazines (qui effectivement avaient une sacré gueule ! ). Souvenirs d'adolescence attendant impatiemment de lire ce procès qui n'arriverait dans un Spec. Strange que plusieurs années plus tard.

Pour Spidey et son costume j'avais acheté un Strange en CM2/ 6e où justement le costume commençait à renâcler. En France il me semble que c'est vers 86/87 que c'est arrivé chez nous justement ?

j'ai pas accès à mes vieux comics mais, oui, avec le décalage je dirais 1986 ou 1987 pour les épisodes où le costume noir devient indépendant. En VO c'est dans Amazing Spider-Man n°258 de novembre 84 qu'on apprend c'est un symbiote extraterrestre qui veut posséder Peter Parker. Cette histoire a d'ailleurs été rééditée en français dans Les Trésors de Marvel n°4.

J'adore l'anecdote des auteurs qui visitent Paris pour réaliser des croquis ! Je ne m'en souvenais pas. C'est vrai qu'elles étaient belles ces couvertures de Jean et Thomas Frisano :wub:

Celle du Spécial Strange n°53 de novembre 1987, où l'on trouve l'épisode du procès de Magneto.

Gridal a écrit : ↑ven. juin 07, 2024 11:38 amRocket Raccoon n°1 de Bill Mantlo et Mike Mignola : premier épisode de la mini-série sur Rocket Raccoon, qui était alors un personnage ultra-secondaire et méconnu, bien avant de devenir une star dans le MCU. Je suis pas du tout entré dans le délire, ça part dans tous les sens et ce n'est jamais drôle. Peut-être que ça s'arrange avec les numéros suivants, mais là aucun intérêt, à part historique, pour la première mise en lumière du personnage et pour les dessins de Mike Mignola, alors âgé de 25 ans, qui était un quasi-débutant dans le métier.

J'ai la mini-série complète, qui avait été rééditée dans un magazine VF (Marvel Universe ou Marvel Classic, je ne sais plus) et également dispo en album (en Marvel Vintage). Effectivement ça reste sur le même créneau de la semi-impro loufoque partie d'une chanson des Beatles pendant les 4 épisodes et ça vaut essentiellement pour les dessins de Mignola.

De mémoire, tous ces récits sont maintenant non-canoniques, et donc cette origine de Rocket et de ses camarades semi-animaux (mascottes et gardiens d'un asile de fous à la dimension d'une planète) a été effacée. C'étaient des souvenirs artificiellement implantés dans leur mémoire, et hop. Son origine "canonique" est semblable à celle du film GotG3 (sauf que son méchant créateur n'est pas le Maître de l'Evolution, mais l'Etranger).