Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

[Mugen]

La Fièvre de Petrov
Très bon film, même si j'ai pas tout compris... Le fait que je l'ai vu en 4 fois n'aide sans doute pas : je n'avais par exemple pas remarqué que 2 acteurs jouaient plusieurs rôles, il a fallu que je vois les crédits pour m'en rendre compte...
Difficile de dire exactement de quoi ça parle. Sergei Petrov, auteur de bandes dessinées, a une grosse toux, et le film va le suivre dans un bout de sa vie, où il va rencontrer des gens... Par moments, il y aura des flashbacks sur sa vie d'enfant, pendant l'ère soviétique, mis en parallèle avec des moments que lui-même vit avec son propre gosse, qui d'ailleurs a aussi de la fièvre.
Il y a aussi des moments de pur fantastique, dont on ne saura pas si c'est sa fièvre qui parle, son imagination d'auteur, ou des évènements réels.
Et aussi vers la fin un assez long flashback sur un personnage secondaire, dont je n'ai pas vraiment compris la pertinence.
Et pour une foisw on regardera le générique de fin, même si encore le rapport avec le reste n'est pas évident....

Edit : c'est l'adaptation d'un livre, Les Petrov, la grippe, etc.

[Tybalt (le retour)]

Vu Jane Austen a gâché ma vie en famille cet après-midi.

Spoiler:

Entre comédie romantique et film français, très bien joué, bilingue ou presque tout du long, ça m'a bien plu.

Pas forcément un film mémorable, mais très agréable et bien fichu. C'est aussi pour ça qu'on va au cinéma.

Vu aussi et je rejoins ton avis : ce n'est pas le scénario du siècle, mais ça fait mieux que la comédie romantique de base et c'est très très bien joué. Les personnages sont attachants et réalistes en dépit de leurs excès, et certaines scènes ont une belle profondeur, au point que j'étais parfois un peu frustré quand le plan suivant retombait "seulement" dans le registre de la comédie. Peut-être que le film manquait d'ambition, comme son héroïne. Mais bon, c'est un premier film, et pour un premier film je trouve que ce n'est pas mal du tout.

[Killing Joke]

Moi j'suis d'accord avec lui (et je me resers une bière).
"Marvel va mourir, et plus vite que tu ne le crois !"

[Mugen]

The Brutalist
C'est long... Presque 4h entre le début de la séance (pubs comprises) et ma sortie de la salle, avec un entracte de 15mn. Mais on ne le sent presque pas passer.
Je l'ai pris comme un film sur l'opposition entre l'art et le capitalisme, représentés par l'architecte Laszlo Thòt et son mécène Harry Van Buren.

[Elthaïn]

Ah oui rollerball correspond bien.
En fait, je me rend compte que je cherche des films sur une société en cours d'effondrement, une déliquescence et non une apocalypse.

Soleil Vert

Soylent Green, Soleil vert : ça va, on est raccord !

Et je viens de penser à un film peu connu, mais qui pourrait intéresser sur cette thématique : These Final Hours.

C'est un film dans lequel un cataclysme va se produire, qui va mener à la destruction de l'humanité, et c'est de notoriété publique. Les gens vivent leurs derniers instants comme ils l'entendent. Et dans ce chaos, un homme va croiser le chemin d'une petite fille à la recherche de ses parents.
Mon visionnage remonte à trop loin pour que j'en fasse un commentaire plus détaillé, mais de mémoire, je l'avais bien aimé.

[Hubeuh]

Dernier Marvel.
Il n'y a que moi qui ait été choqué par voir la rédemption, métaphorique, certes, mais sans finesse, d'un président qui a fait un coup d'état contre son propre pays ?
Ou la légitimité d'un génocide par la présence d'une gentille explicitement estampillé israélienne ?
J'avais évité les bandes annonces ou les critiques, et je n'en attendais pas grand chose, et dont pourtant, j'étais fan de Marvel auparavant. Et j'étais fan des comics. J'ai bien conscience qu'ils n'ont pas pu prévoir les 100 premiers jours de leur président. Mais quand Jonathan Majors, prévu pour le rôle de Kang a été accusé, ils ont été assez agiles pour changer leurs histoires à toute vitesse...
Comme quoi, des années à utiliser cyniquement l'inclusion des minorités comme étendard, ça a payé, puisque j'ai été surpris par leur manque de discernement.
Le film aurait été fantastique, je dis pas, mais il a le même calibre que ceux des phases 4&5 à de rares exceptions près (le Dr Strange de Raimi et le dernier Gardiens de la galaxie, vaguement Eternals de mon point de vue). Le grand méchant est peu crédible, les combats mous mais peu lisibles, les effets spéciaux à la truelle, mais ça je m'y attendais. On rajoute ces idées politiques-là ? A gerber.
Brave new world, ça ne sonne plus du tout comme une mauvaise blague, là, ça pue.

[Pyth]

Ah oui rollerball correspond bien.
En fait, je me rend compte que je cherche des films sur une société en cours d'effondrement, une déliquescence et non une apocalypse.

Soleil Vert

Soylent Green, Soleil vert : ça va, on est raccord !

D'ailleurs paf puisqu'on en parle, mis en ligne y a même pas un jour par Arte (et qui vaut le coup d'être maté) :

[Gridal]

Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (George Miller & George Ogilvie, 1985) : dépouillé de ses possessions par un bandit, Max arrive à Bartertown, une ville dédiée au commerce, un îlot de civilisation dirigé par Aunt Entity.

Pas vu depuis très longtemps celui-là, j'avais le souvenir d'un film médiocre, sans aucune des qualités de ses prédécesseurs. La redécouverte a été surprenante, et très agréable. Alors oui, le film est bien en dessous des épisodes précédents, et possède de vrais gros défauts. Le pire est pour moi la BO de Maurice Jarre, omniprésente, ratée et constamment à côté de la plaque, au point de gâcher certaines scènes. Et n'oublions pas les deux génériques, de début et de fin, chantés par Tina Turner et complètement hors-sujet aussi, qui enfoncent le clou dans le cercueil. Tina Turner justement ; si son personnage est intéressant, elle bien mauvaise actrice et ne lui fait pas honneur. Plus généralement, il faut bien avouer que "l'ambiance Mad Max" en prend un coup dans ce film : l'humour est bien trop présent et surtout il n'est jamais drôle, la violence, si elle est toujours là, est très édulcorée, et Max n'a plus grand chose de mad.

Mais George Miller reste un immense raconteur d'histoires et créateur d'univers. Sous tous ces défauts se cachent de grandes qualités. Le film est plein d'idées géniales (le Thunderdome, MasterBlaster, le méthane, la tribu d'enfants qui ont inventé leurs propres mythes...). Le premier épisode montrait la fin de la civilisation, le deuxième était un western post-apocalyptique, celui-ci va chercher du côté du péplum pour dépeindre la naissance de nouvelles sociétés, qui répètent les erreurs des précédentes. Entre Bartertown et sa lutte des classes, et la tribu qui vit dans le jardin d'Eden et qui croit aveuglement à l'arrivée du messie (marrant d'ailleurs de voir Mel Gibson en Jésus post-apo, quand on connaît sa carrière et ses opinions religieuses actuelles), elle est pas gagnée la renaissance de la civilisation.

C'est clairement le film le plus faible de la série, mais on est loin du navet que je redoutais. Une bonne surprise.



Petit Vampire (Joann Sfar, 2020) : Petit Vampire est un mort-vivant âgé de dix ans... depuis trois siècles. Il s'ennuie dans sa maison hantée et a envie de rencontrer d'autres enfants.

J'avais lu quelques tomes de la BD il y longtemps, j'avais trouvé ça pas mal, sans plus. Curieux de voir le film quand même, j'ai beaucoup de sympathie pour Sfar et j'adore ses illustrations. Bon, c'était pas terrible. J'ai pas passé un mauvais moment, mais ça manque de structure. le film est court, 1h20, mais se permet une loooongue intro, pour ensuite partir un peu dans tous les sens et finalement rusher l'intrigue avant d'arriver à un climax heureusement plutôt réussi. Le scénario aurait mérité d'être plus solidement écrit.

Le plus gros défaut du film reste son doublage. Je comprends bien l'impératif financier d'avoir des têtes d'affiche pour doubler les films d'animation mais ça serait quand même bien de pas faire n'importe quoi. Si Camille Cotin s'en sort bien en Pandora, Alex Lutz en Gibbous et encore pire Jean-Paul Rouve en Capitaine des Morts, c'est mauvais.

Ça reste quand même sympathique, pour la galerie de personnages, les illustrations de Sfar, les nombreuses références qui m'ont fait sourire (les monstres qui sont fans des films de la Hammer, Michel qui a dans sa chambre un livre dont vous êtes le héros et une boîte de jeu The Call of Cthulhu), et le fait de situer l'action à Nice où j'ai brièvement vécu il y a longtemps.

J'ai jamais vu la série d'animation Petit Vampire, plus ancienne que le film. C'est bien ?



Maria (Pablo Larraín, 2025) : Paris, 1977. Maria Callas est recluse, elle a perdu sa voix et se bourre de médicaments. Diminuée physiquement et psychologiquement elle se remémore sa vie.

Après s'être approché au plus près de l'intimité de Jackie Kennedy dans Jackie, et filmé le weekend de Noël de Lady Di comme un film d'horreur dans Spencer, Pablo Larraín s'intéresse à nouveau à une icône. D'une forme plus classique que les deux précédents films, Maria décrit à la dernière semaine de vie de la diva, ponctuée de flashbacks mettant en lumière des épisodes importants de son existence. C'est passionnant, alors que je ne m'intéresse pas du tout à l'opéra, et que je ne savais pas grand chose de Maria Callas (il y a bien la chanson des Ludwig mais bon...). Angelina Jolie tient peut-être son meilleur rôle depuis... Une vie volée en 1999, elle est sublime.

Mon premier coup de cœur de l'année.

[cdang]

@vivien : pour du pré-apo, je pense à Deep Impact de Mimi Leder (1998). Et peut-être Don't look up (Adam McKay, 2021) mais je ne l'ai pas vu.

Sinon, les journaux télévisés.

[vivien]

@cdang on est loin de l'ambiance mad max 1 là... mais merci pour tout ces conseils !

[Tgx]

il n y a pas vraiment d'équivalent au premier Mad Max.

Sauf peut-être, comme cela a été dit en lorgnant du côté des films comme New-York 1997 (rue barbare en France ? je ne l'ai jamais revu, pas sûr que ça ait bien vieilli)

[vivien]

Ahhhh rue barbare c'est pas idiot du tout. C'est kitsh, un peu nanardesque, mais il y a cette ambiance d'effondrement.

[Rosco]

Vue sam Wilson,
pas grand chose à dire un film d action victime de la politique
D'ou Ruth qui devient une veuve
La France qui intervient dans l océan indien mais pas la Chine

Déçu par l'absenl'ad'un acteur de serie marcel montre avec sam dans la bande annonce

@Hubeuh 
pour Ruth
la plus grosse problématique du personnage est l'homonymie entre Sabra, ville du Liaban ou l'armée libanaise à massacré des palestiniens et sabra mot hebreux désignant les juifs n'ait en Palestine avant 48

Le problème étant pour marvel que la mutante a été crée et diffusé avant le massacré

Froissé les arabes ou les israéliens?

 

[Kandjar]

il n y a pas vraiment d'équivalent au premier Mad Max.

Sauf peut-être, comme cela a été dit en lorgnant du côté des films comme New-York 1997 (rue barbare en France ? je ne l'ai jamais revu, pas sûr que ça ait bien vieilli)

Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?

[BlackJack]

Ahhhh rue barbare c'est pas idiot du tout. C'est kitsh, un peu nanardesque, mais il y a cette ambiance d'effondrement.

The Warriors/Les guerriers de la nuit peut être aussi ?