CasusNO

fafnir a écrit : ↑mer. janv. 15, 2025 5:42 pm @Inigin Dans le lot, quels seraient tes 3 ou 4 favoris ?

Sans hésiter,
La papeterie Tsubaki qui est une merveille de bonheurs simples
Mission Basilic (Horatio Hornblower dans l'espace)
La Voix de Matsumoto que je relisais (c'est un petit polar qui se déguste sans faim)


Dans mes préférés de cette année il y aura les Nouvelles orientales de Yourcenar...

Vous m'avez motivé pour faire mon bilan aussi.

37 bouquins cette année même si deux finis début 2025 étaient largement entamés en 2024.

Je les ai classés en quatre catégories, même si je me rends compte que je suis sans doute assez indulgents (y a quelques meh qui mériteraient sans doute d'être dans les merdes, et quelques bons qui sont borderline meh...)

Les claques / Wows
The Paper Menagerie by Ken Liu #scifi #ENG
Record of a Spaceborn Few by Becky Chambers #scifi #ENG
Ithaca by Claire North #mythology #ENG
La Septième Fonction du Langage by Laurent Binet #thriller #FRA

Les bons / Greats
Seveneves by Neal Stephenson #scifi #ENG
Foundation by Isaac Asimov #scifi #ENG
Mon Almérique à Moi by Cédric Ferrand #urbanfantasy #FRA
The Last Devil to Die by Richard Osman #whodunnit #ENG
The Sword in the Stone by TH White #history #fantasy #ENG
Foundation & Empire by Isaac Asimov #scifi #ENG
Fela Kuti by François Bensignor #nonfiction #music #FRA
Le Chevalier aux Épines t1: Le Tournoi des Preux by Jean-Philippe Jaworski #fantasy #FRA
The Bullet that Missed by Richard Osman #whodunnit #ENG
Perspective(s) by Laurent Binet #history #whodunnit #FRA
La Reine Etranglée by Maurice Druon #history #FRA
Le Roi de Fer by Maurice Druon #history #FRA
House of Odysseus by Claire North #mythology #ENG
The Galaxy and the Ground Within by Becky Chambers #scifi #ENG
Zazie dans le Metro by Raymond Queneau #literature #FRA #paris
The Man Who Died Twice by Richard Osman #whodunnit #ENG
Histoire Secrète de Paris by Gilette Ziegler #nonfiction #paris #FRA
Stories of your life and others by Ted Chiang #scifi #ENG
Trois battements, un silence, by Anne Fakhouri #urbanfantasy #FRA
A Memory Called Empire by Arkady Martine #scifi #ENG
L'Armée Fantoche by Claire Duvivier #fantasy #FRA
Rose à l'Île by Michel Rabagliati #semibiography #FRA
Dimension of Miracles by Robert Sheckley #scifi #ENG

Les meh... / Meh...
Paris Criminel de 1900 à nos jours by Nathalie Mazier #nonfiction #FRA #paris
The Absolute Book by Elizabeth Knox #urbanfantasy #ENG
Evariste by Olivier Gechter #urbanfantasy #FRA
Oscar Peterson by Jean-Pierre Jackson #nonfiction #music #FRA
Death of a Lesser God by Vaseem Khan #whodunnit #ENG
A Desolation Called Peace by Arkady Martine #scifi #ENG
How not to be a boy by Robert Webb #nonfiction #biography #ENG
Mystères rue des Saints Pères by Claude Izner #whodunnit #history #FRA
Winter Gifts by Ben Aaronovitch #urbanfantasy #ENG

Les merdes / Crap
Stella et l'Amérique by Josepth Incardona #thriller #ENG

Bon, je vais m'y coller aussi.

53 lectures. Au moins une dizaine de relecture.

Les excellents:
Fils du feu, de Guy Boley
La guerre de cent ans, Jean Favier
Le chevalier aux épines (3 tomes), Jean-Philippe Jaworski

Les très bons:
Erec et Enide, Chrestien de Troyes
Malédiction sur vous, John Brunner
Un jeu cruel, Robert Silverberg
Un bonheur insoutenable, Ira Leving
La dame de pique - récits de feu Ivan Pétrochine Belkine, Pouchkine
Un taxi mauve, Michel Déon
Les habitants du mirage, Abraham Merrit (Pulp a souhait et très décomplexé)
Les contes du fleuve Amour, Dimitri Naguichkine
Le roman du roi arthur, Malory
Un curé d'enfer et d'autres racontars, Jörn Riel 
Dialogue des Carmélites, Georges Bernanos
Epée et morts, Fritz Leiber
Le navigateur sur les mers du destin, Michaël Moorcock
Noon du Soleil Noir, Laurent Kloetzer

Les bons:
Je suis d'ailleurs, H.P. Lovecraft
Le secret de Skaith, Leigh Brackett
Putsh à Ouagadougou, Gérard de Villiers
Le soleil des Scorta, Laurent Gaudé
Contes sorciers, Claude Seignolle
Le poisson de jade et l'épingle au phénix
La fille qui avait bu la lune, Kelly Barnhill (Public 9-11 ans, fille amha)
L'épopée celtique en Bretagne, Jean Markale
Le neveu du magicien, C. S. Lewis (Public jeune)
L'origine des victoires, Ugo Bellagamba
Azincourt par temps de pluie, Jean Teulé
La vénus anatomique, Xavier Mauméjean
Extension du domaine de la lutte, Michel Houellebecq
Laurette ou le cachet rouge, Alfred de Vigny
Stello, Alfred de Vigny
La reine des épées, Michaël Moorcock

Pas terrible, mais, tout de même, il y avait quelque chose...
La lettre d'Oslo, Jean Dubois
Trois pas dans l'éternité, Robert Henlein
Terre Planète impériale, Arthur C. Clarke (Ok, Clarke, on a compris que t'étais scientifique, ça ne fait pas un roman pour autant)
L'abominable Sirène, Gérard de Villiers
Le gouffre de la lune, Abraham Merrit (du pulp au ridicule il n'y a parfois qu'un pas et, alors même qu'un autre de l'auteur m'avait emporté, celui-là m'a donné envie de dormir....)
A l'écoute des étoiles, John Brunner (J'aime beaucoup Brunner, mais là, grosse paresse)
Débâcle, Lize Spitt (cette meuf a un problème mental, je ne vois que ça.)
La pierre des étoiles, Roger Zelazny
Le cantique des cantiques, Tr Ernest Renan (pas compris pourquoi ce récit semble aussi loué. Autant je suis admiratif et sensible au Livre de l'écclesiaste, autant là...)
L'oiseau des ruines, Pierre Benoit (Un des Pierre Benoit les plus chiants que j'ai lu)
La triste fin du petit enfant huitre, Tim Burton
La folie du jour, Maurice Blanchot
Le mensonge universelle, Pierre Jovanovic (étonnament, une fois viré le drama Jovanovic et son anticléricalisme c'est intéressant)
La route du sang, Pierre Gicquel (Mériterait presque mieux, si vous aimez l'ambiance Indochine, guerre en jungle, ça se tente)
L'école des biches, Alfred Bégis

C'était vraiment naze 
Rêve de garçons, Laura Kasischke (J'ai ri, pourtant, mais le burlesque ne devait pas être un objectif de l'auteur) 
L'ordre du discours, Michel Foucault (C'est chiant, c'est creux, faussement intelligent, et quitte a considérer que le discours est, en soi, un non sens, autant fermer sa gueule plutôt qu'en faire un discours charlatanesque)

@Sammael99 Tu lis des livres sur Paris pour ton Jdr à paraître, je vais pas être follement original mais je me permets de t'en conseiller trois si tu ne les connais pas déjà : Rue des maléfices de Jacques Yonnet, Paris insolite de Jean-Paul Clébert et Le Vin des rues de Robert Giraud (liens Babelio). Je sais pas si ça correspond à l'ambiance et/ou à l'époque que tu recherches, mais j'ai aimé lire les trois, et je ne suis pas du tout parisien.

Harfang2 a écrit : ↑jeu. janv. 16, 2025 7:47 pm Les bons:

Extension du domaine de la lutte, Michel Houellebecq

Bravo. Je l'ai lu il y a deux ou trois ans et cela m'a stoppé dans ma découverte de Houellebecq. J'ai trouvé qu'il n'avait pas le talent de Céline pour le nihilisme et une approche assez détestable des gens en général.

Et puis, dans la vie, c'est un méchant pathétique.

Au final, ça m'a donné l'impression d'être un Céline de Wish.

Extension était une relecture.
Je ne connais pas Houellebecq, l'homme. Au vrai, il est rare que je m'intéresse à l'homme derrière l'auteur.

On peut ne pas aimer Houellebecq, tout comme on peut ne pas aimer Céline, d'ailleurs (ce qui est mon cas, notamment eu égard a son style non littéraire). Mais, au fond, celà n'enlève rien au fait que ce sont des auteurs au-dessus de la mêlée.

J'ai lu plusieurs Houellebecq.
Le nihilisme, certes. Un nihilisme grinçant, du cynisme, de la dérision, sur le monde, les gens, mais, avant tout sur soi. Et c'est là ou, a mon avis, malgré l'aspect narcissique (vraiment ou faussement, je ne saurais le dire), Houellebecq provoque l'empathie. Ses narrateurs-héros sont des loosers et, s'ils se font les observateurs du monde - avec une certaine acuité - ils ne se placent pas au dessus des autres. A maints égards, d'ailleurs, ces héros sont méprisables. Mais l'auteur, lui nous permet d'accéder a des projections qui n'ont, jamais rien de confortable... Pour personne, car, Houellebecq égratigne toutes classes sociales, ethnies, sexe, religions avec une égale indifférence et sans la moindre tempérance.
Je crois que c'est ça que j'aime bien, chez lui, finalement, la somptueuse égalité des cadavres qu'il laisse gésir. Car, rien, ni personne, ne sera sauvé de sa basse humanité et que du plus bas des instincts au plus haut des intellects, tout sera vain.

Harfang2 a écrit : ↑jeu. janv. 16, 2025 7:47 pm Les excellents:
...
Le chevalier aux épines (3 tomes), Jean-Philippe Jaworski

Ça ne m'étonne pas ! Depuis que j'ai commencé à le lire autour de Noël, je ressens une furieuse envie de jouer à Pendragon.

Cassius Clef a écrit : ↑ven. janv. 17, 2025 11:07 am

Harfang2 a écrit : ↑jeu. janv. 16, 2025 7:47 pm Les excellents:
...
Le chevalier aux épines (3 tomes), Jean-Philippe Jaworski

Ça ne m'étonne pas ! Depuis que j'ai commencé à le lire autour de Noël, je ressens une furieuse envie de jouer à Pendragon.

Le premier tome est, effectivement, une très belle source d'inspiration pour Pendragon. Le scenario pourrait même être joué presque tel quelle: On situe l'action au Royaume de Gore, les barbares seront les pictes, les ouvertures commerciales proposé par les cornouaillais, alternativement, les Normands et roule, il n'y a presque plus rien à changé (Urien de Gorre, le roi et ses deux fils Yvain le chevalier au Lion et Yvain l'avoustre, on met Morgane out suite à une répudiation par son époux, le chevalier aux épines devient son servant, tel quel, ou sinon, c'est le rôle d'un joueur. Alternativement, l'un des joueurs est positionné comme autre fils d'Urien ou, les joueurs se retrouvent dans la maison du vassal turbulent ^^)

Harfang2 a écrit : ↑ven. janv. 17, 2025 11:13 am Le premier tome est, effectivement, une très belle source d'inspiration pour Pendragon. Le scenario pourrait même être joué presque tel quelle: On situe l'action au Royaume de Gore, les barbares seront les pictes, les ouvertures commerciales proposé par les cornouaillais, alternativement, les Normands et roule, il n'y a presque plus rien à changé (Urien de Gorre, le roi et ses deux fils Yvain le chevalier au Lion et Yvain l'avoustre, on met Morgane out suite à une répudiation par son époux, le chevalier aux épines devient son servant, tel quel, ou sinon, c'est le rôle d'un joueur. Alternativement, l'un des joueurs est positionné comme autre fils d'Urien ou, les joueurs se retrouvent dans la maison du vassal turbulent ^^)

Et puis, outre l'histoire, il y a le ton des conversations, le sens de l'honneur, la courtoisie, le service des dames. Pour des joueurs et des MJ, c'est instructif et stimulant !

Gridal a écrit : ↑jeu. janv. 16, 2025 9:07 pm @Sammael99 Tu lis des livres sur Paris pour ton Jdr à paraître, je vais pas être follement original mais je me permets de t'en conseiller trois si tu ne les connais pas déjà : Rue des maléfices de Jacques Yonnet, Paris insolite de Jean-Paul Clébert et Le Vin des rues de Robert Giraud (liens Babelio). Je sais pas si ça correspond à l'ambiance et/ou à l'époque que tu recherches, mais j'ai aimé lire les trois, et je ne suis pas du tout parisien.

Rue des Maléfices est lu et une influence très claire sur le jeu.

Paris Insolite est sur ma pile à lire, déjà commencé une fois il y a une dizaine d'années, mais j'avais pas accroché. Sur les recommandations d'un pote, j'ai acheté la version avec les photos pour lui redonner sa chance.

Le Vin des Rues est aussi dans ma pile à lire, mais je ne l'ai pas entamé.

Merci de penser à moi, et je te renvoie une reco BD cette fois ci: les Incidents de la Nuit de David B. qui sont clairement inspirés par Yonnet (je me demande même s'il ne le cite pas). A date, ça n'est pas fini (deux tomes à l'Association) mais lors du dédicace mon fils a demandé à l'auteur qui a confirmé que la série se terminerait.

De mon côté, une cinquantaine de romans lus cette année, plus deux ou trois lus chez mes parents, lors de week ends, mais dont je n'ai pas noté le titre (des polars). Je ne compte pas les BD/comics/mangas, je dois dépasser les 300 titres. 
J'ai tenu mon objectif d'un livre par semaine, même si je me rends compte que je suis boulimique pendant les vacances (un livre tous les deux jours en moyenne), alors que mes lectures sont plus espacées sur mes périodes de travail. Avec parfois des trous d'un mois sans lire (c'est d'ailleurs un bon indicateur : le travail me prend trop la tête, donc je suis crevé, donc je lis pas).
Pas trop de mauvaises surprises, hormis le Jaworski qui ne m'a pas trop plu, hormis le début et les cent dernières pages (je lirais donc la suite). Je suis de toute façon assez hermétique à la chanson de geste, à Chrétien de Troyes et consorts, qui me font royalement chier (et ce n'est pas le cycle d'un semestre sur le sujet à la fac en lettres classiques qui m'ont convaincu).
Il y a quelques relectures dans le lot (Gaborit, Cook, Hobb, Moorcock...), des romans lus il y a 20-25 ans et que j'ai redécouvert, parfois en plus positif que mes souvenirs (la compagnie noire, que j'ai mis en pause pour le moment). Un très bon moment sur les lames du cardinal par Auribeau, que j'ai trouvé plus efficace que Pevel, qui me gonfle lorsque ses romans se transforment en "le saviez-vous ?".
 
Au programme en début d'année, sur ma pile à liren plus de SF et une exploration de la collection Une heure lumière du Belial, qui a une tripotée de romans courts qui me titillent. Ceux que j'ai lu cette année m'ont fait une très bonne impression en tout cas. 
- des milliards de tapis de cheveux // Eschbasch, Andreas
- les eaux de sous le monde // Platteau, Stefan
- Barbares // Larson, Rich
- La cité des marches // Bennett, Robert jackson
- Code Ardant // Nantel, Marge
- L'homme des jeux // Banks, Iain M.

D'ailleurs j'en profite pour dire un très grand merci aux intervenants de ce fil, qui ont été une grand source de propositions pour moi.

Harfang2 a écrit : ↑ven. janv. 17, 2025 6:01 am Extension était une relecture.
Je ne connais pas Houellebecq, l'homme. Au vrai, il est rare que je m'intéresse à l'homme derrière l'auteur.

On peut ne pas aimer Houellebecq, tout comme on peut ne pas aimer Céline, d'ailleurs (ce qui est mon cas, notamment eu égard a son style non littéraire). Mais, au fond, celà n'enlève rien au fait que ce sont des auteurs au-dessus de la mêlée.

J'ai lu plusieurs Houellebecq.
Le nihilisme, certes. Un nihilisme grinçant, du cynisme, de la dérision, sur le monde, les gens, mais, avant tout sur soi. Et c'est là ou, a mon avis, malgré l'aspect narcissique (vraiment ou faussement, je ne saurais le dire), Houellebecq provoque l'empathie. Ses narrateurs-héros sont des loosers et, s'ils se font les observateurs du monde - avec une certaine acuité - ils ne se placent pas au dessus des autres. A maints égards, d'ailleurs, ces héros sont méprisables. Mais l'auteur, lui nous permet d'accéder a des projections qui n'ont, jamais rien de confortable... Pour personne, car, Houellebecq égratigne toutes classes sociales, ethnies, sexe, religions avec une égale indifférence et sans la moindre tempérance.
Je crois que c'est ça que j'aime bien, chez lui, finalement, la somptueuse égalité des cadavres qu'il laisse gésir. Car, rien, ni personne, ne sera sauvé de sa basse humanité et que du plus bas des instincts au plus haut des intellects, tout sera vain.

Merci de ton retour. Je ne me retrouve dans aucune de tes sensations, ni avec Louis Ferdinand, ni avec Houellebecq, mais j'entends tes arguments et les raisons qui te le font apprécier. Je trouve que la limite de son nihilisme se trouve au niveau de son nombril qu'il regarde avec une certaine satisfaction.

fleo a écrit : ↑ven. janv. 17, 2025 11:41 am
Ravage // barjavel

A posteriori, je me demande si c'est une bonne chose d'avoir arrêté la lecture de ce livre, en raison de la place qu'il occupe dans le coeur et l'esprit des gens qui y voient une forme de nihilisme et qui ne remette aucunement en cause le comportement ou les choix de François et la solution qu'il propose au problème. Je pense que c'est assez instructif sur le comportement actuel de nos concitoyens : une juste cause rend admissible ce qu'ils combattent par ailleurs.

Je ne rentrerai pas plus dans l'aspect politique de ce roman et de sa perception et vous encourage à tenter d'échanger avec ceux qui le présentent comme un livre incontournable, prophétique pour son aspect écologique.

fleo a écrit : ↑ven. janv. 17, 2025 11:41 amAu programme en début d'année, sur ma pile à liren plus de SF et une exploration de la collection Une heure lumière du Belial, qui a une tripotée de romans courts qui me titillent. Ceux que j'ai lu cette année m'ont fait une très bonne impression en tout cas. 
- des milliards de tapis de cheveux // Eschbasch, Andreas
[
- [/size][/font]L'homme des jeux // Banks, Iain M.

D'ailleurs j'en profite pour dire un très grand merci aux intervenants de ce fil, qui ont été une grand source de propositions pour moi.

Le premier, Des milliards de tapis de cheveux, je te confirme que tu vas pouvoir largement en profiter, c'est un superbe livre. Le second est vraiment intéressant aussi.

Sammael99 a écrit : ↑ven. janv. 17, 2025 11:25 am Merci de penser à moi, et je te renvoie une reco BD cette fois ci: les Incidents de la Nuit de David B. qui sont clairement inspirés par Yonnet (je me demande même s'il ne le cite pas). A date, ça n'est pas fini (deux tomes à l'Association) mais lors du dédicace mon fils a demandé à l'auteur qui a confirmé que la série se terminerait.

C'est en voyant ta liste de livres lus dans l'année que j'ai pensé à ça, on avait déjà eu un échange sur le sujet dans le fil cinéma.
Au sujet des Incidents de la nuit, je connais et j'adore, comme à peu près tout ce que fait David B. Je suis content d'apprendre que la suite est prévue, j'étais persuadé qu'il était passé à autre chose !

Dernière lecture:



"Béantes portes du ciel" de Robert Reed.

En 2025, je me suis promis d’exhumer quelques volumes de mes caisses de livres pour les lire, puis probablement les revendre, afin de faire diminuer cette montagne de bouquins. Ce volume fait partie de cette catégorie.

Po-Lee-Een est une ressortissante de la planète Jarrtee, mais surtout elle fait partie des Infimes, une société de voyageurs extra-terrestres qui savent utiliser les “incursions”, des sortes de portails naturels, pour voyager d’un monde à l’autre. Si les incursions permettent aux âmes de voyager, aucun transfert de matériel n’est véritablement possible: le corps du voyageur est désintégré sur la planète qu’il quitte, et un nouveau corps se crée sur la planète d’arrivée, adapté à son nouvel environnement, et conforme à l’espèce dominante.

Alors qu’elle est adolescente, elle commet une erreur de jugement et révèle sa nature à un de ses camarades dont elle est amoureuse, ce qui force toute sa famille à émigrer sur un nouveau monde, la Terre, où elle adopte un nouveau nom pioché dans un magazine automobile: Porsche.

Bien des années plus tard, Porsche travaille pour l’Agence, une institution américaine qui a découvert le secret des incursions, et qui tente de les explorer avec des succès mitigés. Porsche a accepté d’infiltrer l'Agence pour le compte des infimes. Elle y a rencontré son compagnon actuel, Cornell, à qui elle choisit de raconter son histoire. Ensemble, ils ont décidé de révéler les affreux petits secrets de l’Agence, en mode lanceurs d’alertes, en diffusant une émission pirate sur le réseau télévisé américain. Malheureusement pour eux, rien ne va se passer comme prévu…

Il m’a fallu quelques dizaines de pages pour véritablement “entrer” dans ce roman, probablement parce qu’il s’agit en réalité du deuxième tome d’un cycle (intitulé “Le voile de l’espace”), mais une fois que cet obstacle passé, j’ai vraiment apprécié ce thriller qui mélange souvenirs et action, et se permet même de faire quelques révélations et de terminer sur un cliffhanger qui… ne mène apparemment à aucune suite, ce cycle s’étant terminé au tome 2...


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