CasusNO

Des chercheurs de l'Université de Colombie Britannique mettent au point une touillette qui détecte les boissons trafiquées

Des chercheurs de l'UBC affirment avoir mis au point un nouvel outil pour détecter les drogues courantes qui peuvent être ajoutées aux boissons.

Ils ont l'intention de tester ce dispositif, connu sous le nom de Spikeless, dans l'espoir qu'il soit un jour utilisé à grande échelle pour lutter contre l'ajout de drogues dans les boissons et pour prévenir les agressions sexuelles.

L'université a déclaré dans un communiqué de presse que ce « bâtonnet d’apparence banale » peut détecter des drogues telles que le GHB et la kétamine en l'espace de 30 secondes, en changeant de couleur si une boisson est trafiquée.

Sasha Santos, une militante anti-vss qui travaille avec les chercheurs sur le projet, estime que cette technologie pourrait changer la donne, ajoutant que d'autres outils de dépistage de drogues sont commercialisés auprès des consommateurs de manière problématique.

Les bonobos font des phrases (presque) comme nous

Nous avons mené une étude approfondie de la communication vocale des bonobos dans leur habitat naturel, la réserve communautaire de Kokolopori (République Démocratique du Congo). Nos résultats révèlent que, tout comme le langage humain, la communication vocale des bonobos repose également largement sur la syntaxe.
(…)
Nous sommes partis du principe qu’un cri pouvait donner un ordre (par exemple, « Viens »), annoncer une action future (« Je vais me déplacer »), exprimer un état interne (« J’ai peur ») ou faire référence à un événement externe (« Il y a un prédateur »). Pour comprendre de manière fiable le sens de chaque vocalisation tout en évitant les biais humains, nous avons décrit en détail le contexte dans lequel chaque cri était émis, en utilisant plus de 300 paramètres contextuels.
(…)
Grâce à cette approche, nous avons pu créer une sorte de dictionnaire bonobo – une liste complète des cris et de leur sens. Ce dictionnaire constitue une avancée majeure dans notre compréhension de la communication animale, car c’est la première fois que des chercheurs déterminent le sens de l’ensemble des vocalisations d’un animal.
(…)
Dans la seconde partie de notre étude, nous avons développé une méthode pour déterminer si les combinaisons de cris des animaux étaient compositionnelles, c’est-à-dire, déterminer si les bonobos pouvaient combiner leurs cris en sortes de phrases. Nous avons identifié plusieurs combinaisons qui présentaient les éléments clés de la syntaxe compositionnelle. De plus, certaines de ces combinaisons présentaient une ressemblance frappante avec la syntaxe plus complexe qu’on retrouve dans le langage humain.
(…)
Nous avons identifié quatre combinaisons de cris dont le sens global est dérivé du sens de leurs éléments, un critère clé de la compositionnalité. Fait important, chaque type de cri apparaît dans au moins une combinaison compositionnelle, tout comme chaque mot peut être utilisé dans une phrase chez les humains. Cela suggère que, comme dans le langage humain, la syntaxe est une caractéristique fondamentale de la communication des bonobos.

De plus, trois de ces combinaisons de cris présentent une ressemblance frappante avec les structures compositionnelles non triviales du langage humain. Cela suggère que la capacité à combiner des cris de manière complexe n’est pas unique aux humains comme on le pensait, et que cette faculté pourrait avoir des racines évolutives bien plus anciennes qu’on ne le pensait.

Une implication majeure de cette recherche est l’éclairage qu’elle apporte sur l’évolution de la syntaxe dans le langage. Si nos cousins bonobos utilisent de façon extensive la syntaxe compositionnelle, tout comme nous, alors notre dernier ancêtre commun le faisait probablement aussi. Cela suggère que la capacité à construire des sens complexes à partir de plus petites unités vocales était déjà présente chez nos ancêtres il y a au moins 7 millions d’années, voire plus tôt. Ces nouvelles découvertes indiquent que la syntaxe n’est pas propre au langage humain, mais qu’elle existait probablement bien avant que le langage n’émerge.

Lancement d'un programme de recherche européen sur la prescription sociale

Social Prescribing EU, dirigé par la Charité - Universitätsmedizin Berlin, est destiné à examiner les effets de la prescription sociale, une approche des soins de santé qui met les patients en contact avec des services de soutien non médicaux. Contrairement aux prescriptions traditionnelles, cette méthode met les patients en relation avec des professionnels qualifiés, appelés « travailleurs de liaison », qui les aident à accéder à des activités et à des services communautaires tels que des cours d'art et de gymnastique, des séances d'entraide et des conseils financiers. L'initiative quinquennale, financée par la Commission européenne, se concentrera sur les groupes vulnérables tels que les personnes vivant seules, les personnes LGBTIQ, les réfugiés et les immigrés de première génération. Des chercheurs de huit pays analyseront son impact, afin de déterminer comment la prescription sociale peut améliorer la santé et le bien-être.

Les problèmes de santé ne sont pas tous causés par des agents pathogènes ; le stress et les pressions sociales peuvent également être à l'origine de maladies. La prescription sociale s'attaque à ces facteurs en orientant les patients vers des réseaux de soutien locaux au lieu de s'en remettre uniquement au traitement médical. Par exemple, une personne souffrant de solitude pourrait être encouragée à rejoindre un cours d'art communautaire ou un groupe de course à pied, tandis qu'un patient ayant des soucis financiers pourrait recevoir de l'aide pour gérer ses dettes ou accéder à l'aide sociale.

Le Mars Rover découvre des traces d'anciennes plages martiennes

Diverses observations suggèrent que de grandes quantités d'eau liquide ont déjà existé à la surface de Mars, mais la nature et le devenir de cette eau restent incertains. Grâce aux données radar recueillies par le rover Zhurong, nous identifions de vastes dépôts inclinés dans la subsurface du sud d'Utopia Planitia. Ces dépôts ont des structures similaires à celles des sédiments côtiers de la Terre. Cette découverte implique l'existence passée d'une grande étendue d'eau, soutenant l'hypothèse d'un océan passé dans les plaines septentrionales de Mars.

Une étude a montré que la vaccination contre le zona réduisait de 20 % le risque de démence sur une période de sept ans chez les personnes âgées

Un vaccin pour lutter contre la démence ? Il se trouve qu'il en existe peut-être déjà un : les vaccins qui préviennent le zona douloureux semblent également protéger les cerveaux vieillissants.

Selon une nouvelle étude, la vaccination contre le zona réduit de 20 % le risque pour les personnes âgées de développer une démence au cours des sept prochaines années.

Cette étude, publiée mercredi dans la revue Nature, s'inscrit dans le cadre d'une meilleure compréhension des nombreux facteurs qui influencent la santé du cerveau à mesure que nous vieillissons, et de ce que nous pouvons faire pour y remédier.

« Il s'agit d'une découverte très robuste », a déclaré le chercheur principal, le Dr Pascal Geldsetzer, de l'université de Stanford. Et « les femmes semblent en bénéficier davantage », d'autant plus qu'elles présentent un risque plus élevé de démence.
(...)
L'été dernier, des médecins du Brigham and Women's Hospital de Boston ont indiqué qu'un épisode de zona pouvait augmenter le risque de démence d'environ 20 %.

Cela s'explique en partie par le fait que ce virus peut provoquer une inflammation, néfaste pour les organes, y compris le cerveau. Il peut également infecter directement les vaisseaux sanguins du cerveau, provoquant des caillots et entravant la circulation sanguine, a déclaré Nagel, du Colorado, ce qui constitue un risque d'accident vasculaire cérébral et de démence.

Plus intéressant encore, son laboratoire a également découvert que le zona peut favoriser la formation d'une protéine collante appelée amyloïde, qui est l'une des caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

Le plus petit pacemaker du monde est conçu pour les nouveau-nés, s'active à la lumière et ne nécessite aucune intervention chirurgicale

Selon une nouvelle étude publiée dans Nature, les ingénieurs de l'université Northwestern ont mis au point un stimulateur cardiaque si petit qu'il peut tenir dans la pointe d'une seringue et être injecté dans le corps de manière non invasive.

Bien qu'il puisse fonctionner avec des cœurs de toutes tailles, ce stimulateur est particulièrement adapté aux cœurs minuscules et fragiles des nouveau-nés souffrant de malformations cardiaques congénitales.

Plus petit qu'un grain de riz, le stimulateur cardiaque est associé à un petit dispositif portable, souple, flexible et sans fil, qui se fixe sur la poitrine du patient pour contrôler la stimulation. Lorsque le dispositif portable détecte un rythme cardiaque irrégulier, il émet automatiquement une impulsion lumineuse pour activer le stimulateur cardiaque. Ces courtes impulsions, qui pénètrent à travers la peau, le sternum et les muscles du patient, contrôlent la stimulation.


Conçu pour les patients qui n'ont besoin que d'une stimulation temporaire, le stimulateur cardiaque se dissout simplement lorsqu'il n'est plus nécessaire. Tous les composants du stimulateur sont biocompatibles et se dissolvent donc naturellement dans les fluides biologiques de l'organisme, évitant ainsi une extraction chirurgicale.
John A. Rogers, professeur de chirurgie neurologique, de dermatologie et de l'école d'ingénierie McCormick, qui a dirigé la mise au point d'un nouveau stimulateur cardiaque miniaturisé.John A. Rogers, professeur de chirurgie neurologique, de dermatologie et de l'école d'ingénierie McCormick, qui a dirigé la mise au point du dispositif.

L'article démontre l'efficacité du dispositif sur une série de petits et grands spécimens animaux ainsi que sur des cœurs humains provenant de donneurs d'organes décédés.

Au tour des hommes : des scientifiques américains dévoilent une pilule contraceptive masculine sans hormones

Une pilule contraceptive masculine révolutionnaire est en train de passer le cap des essais cliniques, marquant ainsi une étape importante dans l'élargissement des options contraceptives.

Des chercheurs de la faculté de pharmacie de l'université du Minnesota, en collaboration avec l'université de Columbia et YourChoice Therapeutics, ont mis au point YCT-529, un contraceptif oral sans hormones destiné aux hommes.

Contrairement aux contraceptifs traditionnels qui reposent sur des changements hormonaux, le YCT-529 agit en inhibant la production de spermatozoïdes.

Le médicament a déjà achevé sa première phase d'essais cliniques sur l'homme et fait actuellement l'objet d'autres tests de sécurité et d'efficacité.

S'il est approuvé, il pourrait constituer une alternative aux options limitées de contrôle des naissances, comme les préservatifs et les vasectomies, actuellement disponibles pour les hommes.

Lotin a écrit : ↑mer. avr. 09, 2025 9:00 am Une boite privée a modifié le génome de loups gris (Canis lupus) pour s'approcher physiquement du Dire Wolf (Canis dirus)disparu au début de l'Holocène, il y a 10000 ans.

nonolimitus a écrit : ↑ven. avr. 11, 2025 9:01 am

Lotin a écrit : ↑mer. avr. 09, 2025 9:00 am Une boite privée a modifié le génome de loups gris (Canis lupus) pour s'approcher physiquement du Dire Wolf (Canis dirus)disparu au début de l'Holocène, il y a 10000 ans.

Merci pour toutes ces explications

Je me demande quand même, outre l'aspect buzz + financier, quel peut être l'intérêt (pour la Nature) de cette "avancée" scientifique...?

Lotin a écrit : ↑ven. avr. 11, 2025 10:26 am La niche écologique de cet animal n'existe plus sur terre.

nonolimitus a écrit : ↑ven. avr. 11, 2025 10:35 am

...et le Mégalodon dans les Océans...

Si on le rend plasticovore, ce serait pas si mal en fait...

nonolimitus a écrit : ↑ven. avr. 11, 2025 10:35 am

Lotin a écrit : ↑ven. avr. 11, 2025 10:26 am La niche écologique de cet animal n'existe plus sur terre.

C'est la première chose à laquelle j'ai penser : ces pôvres bêtes ne pourront "vivre" qu'en captivité... Ils n'y a plus de proies adaptées pour eux et les réintroduire, par exemple, dans les Pyrénées, feraient sûrement sur-réagir les éleveurs de brebis !!! J'ose même parler de la réaction des éleveurs de bovidés US si les Dire étaient relâcher dans la nature...

Vivement le Mammouth Laineux réintroduit en Sibérie et le Mégalodon dans les Océans...

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. avr. 10, 2025 7:35 pm Les bonobos font des phrases (presque) comme nous

Kandjar a écrit : ↑ven. avr. 11, 2025 9:08 am A terme, faire un Ghola de Marylin Monroe !

Des astronomes annoncent avoir découvert la preuve la plus robuste de vie extraterrestre à ce jour

Des astronomes ont découvert des signes d'activité biologique sur une planète située à 124 années-lumière de la Terre, dans ce qu'ils appellent la preuve la plus solide à ce jour de l'existence d'une vie extraterrestre.

Les scientifiques ont utilisé un télescope spatial pour détecter des molécules organiques spécifiques dans l'atmosphère de K2-18b, une lointaine planète recouverte d'eau, 8,6 fois plus grande que la Terre et en orbite autour d'une étoile naine rouge. Sur Terre, ces molécules ne sont produites que par des organismes vivants.
(...)
Deux instruments distincts du télescope ont détecté des niveaux élevés de sulfure de diméthyle (DMS) et de disulfure de diméthyle (DMDS), des molécules qui ne sont produites sur Terre que par des organismes vivants, en particulier le phytoplancton marin. Les résultats ont été publiés jeudi dans Astrophysical Journal Letters.
(...)
« Compte tenu de tout ce que nous savons sur cette planète, un monde avec un océan grouillant de vie est le scénario qui correspond le mieux aux données », a déclaré Nikku Madhusudhan, professeur d'astrophysique à l'université de Cambridge, qui a dirigé le projet international. La recherche suggère que les conditions sur K2-18b pourraient refléter les premiers océans de la Terre.

Les astronomes ne prétendent pas apporter la preuve définitive d'une activité biologique, mais ils estiment que les nouvelles découvertes sont convaincantes, car aucun processus non biologique connu ne peut expliquer la présence d'une telle quantité de molécules organiques. Les affirmations antérieures concernant la présence de vie extraterrestre n'ont pas résisté à un examen plus approfondi.

La découverte d'un site de l'âge du bronze vieux de 4 000 ans au Maroc réécrit l'histoire

Une nouvelle découverte archéologique à Kach Kouch au Maroc remet en question l'idée longtemps admise selon laquelle le Maghreb (nord-ouest de l'Afrique) était une terre vide avant l'arrivée des Phéniciens du Moyen-Orient vers 800 avant notre ère. Cette trouvaille révèle une histoire beaucoup plus riche et complexe qu'on ne le pensait jusqu'à présent.

Tout ce qui a été trouvé sur le site indique que dès l'âge du bronze, il y a plus de 3000 ans, des établissements agricoles stables existaient déjà sur la côte africaine de la Méditerranée Cette période coïncide avec celle des sociétés telles que les Mycéniens qui prospéraient dans l'est de la Méditerranée.

(...)
Les nouvelles découvertes, ainsi que d'autres découvertes récentes, démontrent que l'Afrique du Nord-Ouest était reliée à d'autres régions de la Méditerranée, de l'Atlantique et du Sahara depuis la préhistoire.

Nos découvertes remettent en question les récits traditionnels, largement influencés par une vision coloniale présentant le Maghreb comme une terre vide et isolée n'ayant été « civilisée » qu'avec l'arrivée de peuples étrangers.

Le revenu de base universel rend les gens plus heureux sans affecter le rapport à l'emploi

Les participants qui ont reçu un revenu de base n'étaient pas plus susceptibles de quitter leur emploi, de réduire leur temps de travail ou de constater une baisse de leurs revenus professionnels. En revanche, leur bien-être général et leur santé mentale se sont nettement améliorés, ont constaté les chercheurs.

L'étude a été lancée par l'association Mein Grundeinkommen (« Mon revenu de base »), qui a sélectionné au hasard des personnes âgées de 21 à 40 ans, vivant seules et disposant d'un revenu net compris entre 1 100 et 2 600 euros. Au total, 107 participants ont reçu 1 200 euros par mois pendant trois ans. En collaboration avec l'Institut allemand de recherche économique (DIW Berlin) et d'autres institutions universitaires, ces bénéficiaires et un groupe de contrôle de près de 1 600 personnes ont été régulièrement interrogés sur leur situation personnelle.

Contrairement à la critique courante selon laquelle le revenu de base découragerait les gens de travailler, les chercheurs n'ont observé aucun changement significatif en matière d'emploi. « L'inertie par confort, souvent évoquée, ne s'est pas produite », affirme le DIW, « du moins pas sur la période de trois ans ».
(...)
L'étude a mis en évidence un « effet positif important » de du Revenu de Base Universel sur la santé mentale. Les participants se sont déclarés nettement plus satisfaits de leur santé, de leur sommeil et de leurs loisirs. Ces effets sont comparables à ceux observés lors d'interventions thérapeutiques ou d'événements majeurs de la vie tels que le mariage ou le divorce, a déclaré Susann Fiedler, psychologue à l'université d'économie et de commerce de Vienne.

Il est important de noter que les améliorations sont restées stables tout au long de l'étude. Toutefois, les bénéficiaires n'ont pas montré de changements fondamentaux dans leurs valeurs, leurs attitudes politiques ou leurs préférences en matière de risque. "Ils ont agi différemment non pas parce qu'ils avaient changé en tant que personnes, a expliqué M. Fiedler, mais parce que leurs possibilités avaient changé.

Pourquoi les Islandais sont plus heureux que jamais

Pour la troisième année consécutive, la Finlande arrive en tête du Rapport 2025 sur le Bonheur dans le monde. Bien que les pays nordiques soient traditionnellement bien placés dans le classement, le Danemark (deuxième), la Suède (quatrième) et la Norvège (septième) ont tous enregistré une baisse nette de leur score de bonheur total depuis le début de l'enquête, ce qui témoigne d'un léger déclin du bonheur au fil du temps.

Classée troisième pays le plus heureux du monde cette année (contre 18e en 2008), l'Islande obtient le meilleur score de tous les pays en matière de soutien social, ainsi que des résultats impressionnants dans les domaines de la liberté et de la générosité (troisième et cinquième respectivement). Malgré sa population relativement peu nombreuse (un peu moins de 400 000 habitants), le pays continue d'investir dans les infrastructures, les politiques sociales progressistes et le tourisme.

Le solide filet de sécurité sociale du pays confère également aux résidents un sentiment de stabilité et d'aisance. « Pendant le Covid, j'ai perdu mon emploi. J'ai pu bénéficier du chômage jusqu'à ce que je trouve un nouvel emploi », explique Brenna Elizabeth Scheving, une autre expatriée américaine vivant en Islande. Elle a également pu profiter de la généreuse politique de congé parental du pays, qui permet aux deux parents de se partager 12 mois de congé parental, à raison de six mois chacun, six semaines pouvant être transférées à l'autre parent. Cette politique s'applique aux parents biologiques et adoptifs, indépendamment de leur situation matrimoniale ou de leur sexualité.

La maternelle est également accessible aux enfants dès l'âge de deux ans, ce qui permet aux parents de travailler et de générer des revenus, sachant que la garde et l'éducation des enfants sont assurées.

En fait, les politiques équitables en matière d'égalité des sexes sont inscrites dans l'ADN du pays depuis des décennies, l'écart entre les sexes étant le plus faible au monde depuis 15 ans, selon le Forum économique mondial 2024. Il ne fait aucun doute que cela contribue également à un sentiment de bonheur, affirment les résidents.

Le campagnol des champs est doué d’empathie

Un exemple parmi d’autres… Lorsque l'un des membres du cercle familial revient stressé ou traumatisé d'une rencontre malheureuse ou d'une course-poursuite bouleversante, toute la famille l'entoure, le couvre de baisers du bout de la truffe et le cajole pour le réconforter.
Et il en a bien besoin puisque son cœur peut battre à plus de 500 pulsations par minute, ce qui explique au passage sa courte espérance de vie même pour le plus choyé des campagnols !
(…)
Les campagnols des champs bâtissent de véritables villes souterraines.
Des villes constituées de 2 sortes de réseaux. D'un côté, ils placent les nids. Et puis de l'autre côté, les campagnols construisent des chambres à provisions et des galeries logistiques.
Leur domaine peut s’étendre autour de ce réseau souterrain jusqu'à 400m² pour les femelles et 1.500m² pour les mâles !

Selon une étude, les coraux se rétablissent plus rapidement sur les structures artificielles que sur les récifs naturels

Le changement climatique entraînant une augmentation de la température des océans, les phénomènes de blanchiment des coraux devraient devenir plus fréquents. Les scientifiques cherchent donc des moyens d'aider les récifs coralliens à se rétablir plus rapidement, et une nouvelle étude japonaise suggère que les structures artificielles telles que les brise-lames pourraient être utiles.
(...)
Pour mieux comprendre comment aider les coraux à devenir plus résistants, des chercheurs japonais ont étudié la rapidité avec laquelle les coraux reviennent dans les structures artificielles par rapport aux récifs naturels après un blanchissement.

Des études antérieures ont exploré la même question, généralement sur une période d'un à dix ans. L'étude japonaise s'est appuyée sur 29 années de données de terrain.

À l'aide de données gouvernementales, les chercheurs ont comparé la couverture corallienne sur les brise-lames verticaux - des structures rainurées construites pour protéger le rivage des vagues - avec la récupération des coraux sur les récifs naturels dans le port de Naha, au Japon, de 1989 à 2018.

Un épisode de blanchiment en 1998 a affecté les deux types de substrats, mais « les coraux sur les structures artificielles se sont rétablis plus rapidement que les écosystèmes de récifs coralliens naturels », a déclaré à Mongabay Toko Tanaya, auteur principal de l'étude et chercheur principal à l'Institut de recherche sur les ports et les aéroports au Japon.
(...) D'autres recherches sont nécessaires, mais une explication possible est que les surfaces artificielles sont « plus robustes que les récifs naturels », a déclaré Tanaya. Lorsque les polypes coralliens meurent, les squelettes coralliens des récifs naturels deviennent fragiles et se brisent facilement, ce qui rend plus difficile la croissance de nouveaux coraux.

Le ré-ensauvagement des forêts diversifiées offrent une meilleure résistance au changement climatique

. C'est ce qui ressort des recherches menées dans le cadre de la plus grande expérience de plantation d'arbres au monde, en Chine, et de l'une des plus anciennes expériences de plantation de forêts tropicales au monde, au Panama.
(...)
« Les résultats de nos recherches au Panama et en Chine plaident vraiment en faveur de la préservation et de la plantation de forêts diverses en tant que stratégie de lutte contre le changement climatique », déclare-t-il.

Les chercheurs du projet BEF-Chine ont planté plusieurs forêts, allant d'une seule espèce d'arbre à 24, puis ont mesuré les températures du microclimat pendant six ans.

Ils ont constaté que plus la forêt est diversifiée, plus l'effet « tampon de température » est important lors des pics de chaleur et de froid. Les plantations les plus diversifiées, celles qui comptaient 24 espèces, ont permis de réduire les températures de 4,4° Celsius (7,92° Fahrenheit) pendant les pics de chaleur de midi en été, par rapport à la monoculture du projet. Cette découverte pourrait avoir des conséquences importantes pour la biodiversité et les fonctions de la forêt, telles que la respiration du sol, explique M. Schnabel. « Ce qui m'a frappé, c'est l'ampleur de cet effet [d'amortissement de la température] ».

Si les conclusions de l'article ne sont pas révolutionnaires, selon Karen Holl, professeur d'études environnementales à l'université de Californie à Santa Cruz, l'étude démontre efficacement les avantages de la diversité des espèces d'arbres.

Un nouveau chewing-gum piégeant les virus pourrait aider à neutraliser des infections d'herpès

Un type spécial de chewing-gum peut « piéger » et neutraliser certains virus de la grippe et de l'herpès, selon de nouvelles expériences menées par des scientifiques aux États-Unis et en Finlande.

Les virus de l'herpès simplex 1 et 2 (HSV-1/-2) peuvent tous deux provoquer l'herpès buccal et, bien qu'il s'agisse de l'une des infections les plus courantes dans le monde, il n'existe pratiquement aucune mesure préventive pour en arrêter la propagation.
(...)
Les vaccins actuels contre la grippe, par exemple, n'empêchent pas la transmission des nouvelles infections ; ce chewing-gum pourrait donc s'avérer utile pour traiter les virus qui se propagent par voie orale.

Le chewing-gum de qualité clinique est fabriqué à partir de poudre de haricot lablab, moulue à partir des graines de l'espèce Lablab purpureus, qui contient une protéine naturelle de piégeage viral appelée FRIL.

En fonction de la dose de FRIL utilisée au départ, la « salive » produite par la mastication a permis de neutraliser à plus de 95 % les virus de la grippe H1N1 et H3N2 en laboratoire.
Elle a également permis de neutraliser jusqu'à 75 % du virus HSV-1 et jusqu'à 94 % du virus HSV-2, les deux virus de l'herpès les plus courants.
La neutralisation signifie que le virus est moins susceptible d'infecter les cellules et de se répliquer, ce qui devrait théoriquement conduire à une réduction de la charge virale et à une diminution des risques de transmission.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. avr. 17, 2025 7:00 pm
Des astronomes annoncent avoir découvert la preuve la plus robuste de vie extraterrestre à ce jour

 La « spirale du silence » : l'action en faveur du climat est très populaire, alors pourquoi les gens n'en prennent-ils pas conscience ?  

Quelle part d'une cagnotte de 450 dollars (339 livres sterling) donneriez-vous à une organisation caritative qui réduit les émissions de carbone en investissant dans les énergies renouvelables, et quelle part garderiez-vous pour vous ? Telle est la question posée dans le cadre d'une expérience universitaire récente. Les réponses ont compté : de l'argent réel a été distribué à des participants choisis au hasard.
La personne moyenne a donné environ la moitié de l'argent et a gardé le reste. Mais qu'en serait-il si l'on vous avait dit à l'avance que la grande majorité des autres personnes pensent que l'action en faveur du climat est vraiment importante ? Auriez-vous donné davantage à l'organisation caritative ?
C'est ce qu'a testé une deuxième expérience. Avant de répartir l'argent, les participants ont été informés que 79 % des gens pensaient que les citoyens devaient essayer de lutter contre la crise climatique. C'était important, car dans les questions précédentes, les participants avaient considérablement sous-estimé cette proportion, qui n'était que de 61 %. Le fait d'être informé du véritable niveau de soutien a permis d'augmenter les dons de 16 dollars pour chaque personne. (...)
« Le mouvement climatique potentiel est énorme », a déclaré le professeur Anthony Leiserowitz, de l'université de Yale, aux États-Unis. " Il est latent. Il n'a pas été activé ou catalysé. Mais lorsqu'on comble ces lacunes en matière de perception, on aide les gens à comprendre qu'ils ne sont pas seuls et qu'il existe en fait un mouvement mondial".(...)

L'équipe a constaté que 89 % des personnes dans le monde souhaitaient que leurs gouvernements nationaux fassent davantage pour lutter contre le réchauffement de la planète. Plus des deux tiers ont déclaré qu'ils étaient prêts à donner 1 % de leurs revenus pour lutter contre la crise climatique. Cependant, ils estiment que seule une minorité d'autres personnes (43 %) serait prête à faire de même. (...)
« Il existe une majorité silencieuse en faveur d'une politique du changement climatique », a déclaré Adrien Fabre, du Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (France), qui a dirigé l'étude. « Sensibiliser les gens à ce sujet serait très utile et apporterait de l'espoir. Je pense que beaucoup de gens s'autocensurent et ne se battent pas ou ne votent pas [en faveur de l'action climatique] parce qu'ils pensent que leurs idées ne sont pas dans l'air du temps ».
https://www.theguardian.com/environment ... le-realise

 Une nouvelle théorie physique unit l'électromagnétisme et la gravité grâce à la géométrie  

Il y a plus d'un siècle, Albert Einstein a cherché une théorie unique capable de décrire au moins deux interactions connues - l'électromagnétisme, la gravité et les forces faibles et fortes - décrites auparavant dans des théories distinctes. La recherche de cette « théorie unifiée des champs » est restée inachevée.
Aujourd'hui, une équipe de chercheurs affirme avoir élaboré une théorie purement géométrique capable d'unifier la gravité et l'électromagnétisme - deux des forces fondamentales de la nature - en empruntant des modèles géométriques avancés et en s'appuyant sur les idées de pionniers du XXe siècle tels que Hermann Weyl, Arthur Eddington et Erwin Schrödinger.
(...)
« Dans notre approche, la géométrie locale de l'espace-temps crée des champs électriques et magnétiques ainsi qu'une charge électrique », a expliqué M. Lindgren au journal The Debrief. « Les champs électriques et magnétiques sont des sortes de torsions de l'espace-temps, et la charge est une compression locale de l'espace-temps.
« À l'échelle de Planck, je m'attends à des champs électriques et magnétiques aléatoires et à une création et une annihilation aléatoires de la charge, une sorte d'écume quantique telle que décrite par John Wheeler », a déclaré Lindgren, ajoutant que des concepts similaires pourraient s'appliquer à des phénomènes cosmiques tels que les trous noirs. Pour l'instant, cependant, « il est trop tôt pour le dire ».
En outre, une théorie autrefois oubliée, la géométrie d'échelle originale de Weyl de 1918, joue un rôle clé dans ce modèle. Les chercheurs l'ont combinée avec l'algèbre géométrique moderne et ont découvert que cette combinaison permettait une description naturelle et cohérente de la manière dont les champs électromagnétiques émergent des distorsions localisées de l'espace-temps.
https://thedebrief.org/einsteins-unifie ... -geometry/

  Le cannabis médical a le potentiel de lutter contre le cancer, selon la plus grande étude jamais réalisée 

La plus grande étude jamais réalisée sur le cannabis médical en tant que traitement du cancer, publiée cette semaine dans Frontiers in Oncology, a établi des arguments scientifiques décisifs pour le potentiel du cannabis à traiter les symptômes du cancer et potentiellement à combattre l'évolution de la maladie elle-même.

L'objectif de l'analyse était de consolider l'accord sur le potentiel du cannabis en tant que traitement du cancer, a déclaré Ryan Castle, directeur de recherche au Whole Health Oncology Institute et auteur principal de l'étude. Castle note qu'il a été historiquement difficile de le faire parce que la marijuana est toujours considérée par le gouvernement fédéral comme un stupéfiant illégal de première catégorie.

« Notre objectif était de déterminer le consensus scientifique sur le sujet du cannabis médical, un domaine qui a longtemps été dominé par une guerre entre des études triées sur le volet », a déclaré Castle.
(...)
Castle explique que son équipe espérait trouver « un consensus modéré » sur le potentiel du cannabis en tant que traitement du cancer, et s'attendait à ce que le « meilleur scénario » soit quelque chose comme 55% des études montrant que le cannabis médical améliorait les résultats du cancer.

« Ce n'était pas 55-45, c'était 75-25 », a-t-il déclaré.

L'étude soutient massivement le cannabis comme traitement de l'inflammation, de la perte d'appétit et des nausées liées au cancer. Plus surprenant peut-être, elle a également montré que le cannabis pouvait combattre les cellules cancéreuses elles-mêmes, en les tuant et en stoppant leur propagation.

« Il s'agit là d'un degré de consensus choquant dans le domaine de la recherche en santé publique, et certainement plus important que ce que nous avions prévu pour un sujet aussi controversé que le cannabis médical », a déclaré M. Castle.

 Les corneilles sont bonnes en géométrie  

Selon une audacieuse nouvelle étude, les corbeaux sont capables de regarder une poignée de formes à quatre côtés et de distinguer correctement celles qui présentent une régularité géométrique de celles qui n'en présentent pas.

Selon Andreas Nieder, neurobiologiste cognitif à l'université de Tübingen, en Allemagne, c'est la première fois qu'il est démontré qu'une espèce autre que l'homme possède ce type d'intuition géométrique.

« L'affirmation selon laquelle cette intuition est spécifique à l'homme, que seul l'homme peut détecter la régularité géométrique, est maintenant réfutée », explique Andreas Nieder. « Car il y a au moins aussi la corneille ».

Des recherches antérieures ont démontré qu'indépendamment de l'âge, de la culture ou de l'éducation, les humains sont vraiment doués pour remarquer la régularité géométrique des formes.
(...)
Les oiseaux devaient essentiellement jouer à des jeux informatiques conçus pour déterminer leur niveau de compétences en mathématiques.

Pour cette étude, les oiseaux regardaient un écran d'ordinateur et voyaient un groupe de six formes. Pour obtenir quelques délicieux vers de farine, ils devaient donner un coup de bec sur la forme qui était différente des autres.
(...)

Les corneilles pouvaient voir, par exemple, cinq carrés parfaits et une figure à quatre côtés légèrement différente.

Ce que les chercheurs voulaient savoir, c'est si « avec ces quadrilatères, ils pouvaient continuer à trouver la forme aberrante, même si celle-ci était sensiblement similaire aux cinq autres formes régulières », explique Nieder.
Et oui, il s'avère que les corbeaux peuvent le faire.

Dans la revue Science Advances, les chercheurs décrivent cette série de tests montrant que les corbeaux ont clairement le sens des angles droits, des lignes parallèles et de la symétrie.

 Un calmar colossal, l'un des géants des mers les plus difficiles à approcher au monde, filmé pour la première fois  

Des scientifiques affirment avoir capturé les premières images confirmées du calmar colossal, l'une des créatures les plus insaisissables et les plus gigantesques de la nature, dans son habitat naturel.

Ces nouvelles images, obtenues lors d'une récente expédition de l'Institut Schmidt de l'océan (SOI) dans l'océan Atlantique Sud, offrent un aperçu sans précédent de la plus grande espèce de calmar connue au monde et marquent une étape importante dans l'exploration des grands fonds.

Le calmar colossal juvénile (Mesonychoteuthis hamiltoni) a été repéré lors d'explorations à une profondeur de près de 600 mètres près des îles Sandwich du Sud. Bien que les biologistes aient formellement identifié l'espèce il y a un siècle, c'est la première fois que l'un de ces géants des profondeurs est filmé dans son habitat naturel.
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En plus des images du jeune calmar colossal, l'équipe du SOI a également obtenu le tout premier enregistrement d'une autre espèce de calmar de verre, une autre première qui montre non seulement à quel point la vie dans les profondeurs de l'océan Austral de la Terre est mal connue, mais aussi à quel point la technologie fait progresser rapidement les efforts d'exploration actuels.

Avec seulement 30 centimètres de long, le calmar juvénile était bien plus petit que ne l'auraient été ses parents, et il peut atteindre une longueur d'au moins 7 mètres une fois adulte, bien que certaines estimations situent leur taille adulte plus près de 14 mètres. Pesant jusqu'à 500 kilogrammes, ils sont également les invertébrés les plus lourds connus sur Terre.

Le cycle de vie complet de ces géants des océans restant largement mystérieux, les nouvelles images offrent aux chercheurs un rare aperçu des premières années de développement de l'espèce. Notamment, le juvénile qui apparaît sur les nouvelles images présente encore un corps transparent, qui disparaît au fur et à mesure que les calmars grandissent. Des scientifiques affirment avoir capturé les premières images confirmées du calmar colossal, l'une des créatures les plus insaisissables et les plus gigantesques de la nature, dans son habitat naturel.

Ces nouvelles images, obtenues lors d'une récente expédition de l'Institut Schmidt de l'océan (SOI) dans l'océan Atlantique Sud, offrent un aperçu sans précédent de la plus grande espèce de calmar connue au monde et marquent une étape importante dans l'exploration des grands fonds.

  Des « super coraux » thermorésistants offrent un espoir dans le contexte du changement climatique 

Un « trésor biologique » de coraux situé dans un lagon sous-marin au large d'une île isolée du Pacifique Sud semble survivre au stress thermique extrême causé par le changement climatique, affirment des scientifiques.
Dans les eaux vierges d'une île de Polynésie française du Pacifique Sud, une équipe de biologistes marins pense avoir fait une découverte « miraculeuse » : un type de corail capable de survivre dans des eaux anormalement chaudes.
Ce corail vit dans un lagon sous-marin semi-fermé, à l'intérieur duquel la température de l'eau est nettement plus élevée que celle de l'océan Pacifique Sud, qui s'agite à quelques centaines de mètres de là.
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Le lagon est situé au large de l'île isolée de Tatakoto, et au mois de mars, mois le plus chaud, la température de l'eau peut atteindre 35°, soit environ 4 ou 5° de plus que l'océan, selon le Centre national de la recherche scientifique (CRNS), qui est à l'origine de l'étude.
Lors d'épisodes de chaleur extrême, qui, selon les scientifiques, sont devenus plus fréquents dans le monde entier en raison du changement climatique, les températures anormalement chaudes de l'eau peuvent « blanchir » les coraux, qui constituent une source de nourriture et un habitat vitaux pour un large éventail d'organismes marins.

 Les jacinthes d'eau pourraient être efficaces pour éliminer les microplastiques  

Originaire d'Amérique du Sud, la jacinthe d'eau (Eichhornia crassipes) est devenue envahissante dans les cours d'eau du monde entier. Elle est connue pour former rapidement des tapis denses qui obstruent les cours d'eau et nuisent aux espèces indigènes. Les municipalités ont lancé des campagnes d'éradication de cette plante également connue sous le nom de « cancer de l'eau » dans certaines régions du Moyen-Orient.

Malgré sa réputation de nuisible, il a été démontré que la jacinthe d'eau nettoie les eaux polluées, en éliminant efficacement les eaux de ruissellement agricoles et les métaux lourds.

Des études antérieures ont montré que la jacinthe d'eau peut également absorber les microplastiques, mais on comprend moins bien comment elle le fait et pourquoi les plantes ne sont pas endommagées par ce processus. La nouvelle étude chinoise apporte des éclaircissements sur ces deux questions.

Les chercheurs ont prélevé des jacinthes d'eau dans une rivière près de Shanghai et les ont cultivées dans une serre. Ils ont placé sept plantes dans de l'eau propre comme groupe de contrôle, et sept autres exposées à une concentration de 50 milligrammes par litre de particules microplastiques dans l'eau, afin d'imiter les « points chauds » de l'eau fortement polluée.

Dans les 48 heures, les plantes de ce dernier groupe ont éliminé 55 à 69 % des particules microplastiques de polystyrène présentes. Au bout de cinq jours, elles ont éliminé jusqu'à 78 % de la pollution.

Dr Hiatus a écrit : ↑ven. avr. 25, 2025 8:25 pm  Les jacinthes d'eau pourraient être efficaces pour éliminer les microplastiques  
https://news.mongabay.com/short-article ... udy-finds/