Grosse soirée Pathfinder, suite des meurtres des écorcheurs. On en est à la seconde séance sur une estimation de 7 à 8 pour finir le volume.
petit CR:
La nouvelle séance reprend dans le vif du sujet.
Feadae s'est réveillé, et, dans un sursaut de peur, il regarde à côté de lui pour vérifier que Sabyl est bien là. Heureusement, elle dort encore, tranquillement. Ebranlé par son rêve, lui rappelant son infection quelques mois plus tôt (il avait été contaminé par un champignon le faisant entrer dans un état maladif où il se transformait petit à petit en être enragé, et où il rêvait qu'il chassait et dévorait ses proies vivantes), Feadae se lève et va se passer un peu d'eau sur le visage. Mais alors qu'il pénètre dans le salon, il découvre, sur le mur, une inscription en lettres de sang. "Ceci est un cadeau pour ton mariage, maître."
Paniqué, il décide alors de courir chercher Dragnar, mais ce dernier, alors à la scierie, n'est pas là. Il tente de trouver son ami Gashtar, mais celui-ci aussi est absent (cuvant sa cuite de la veille sous un arbre hors de la ville). Ne lui reste de Kyra, la demi-elfe, qu'il sait présente dans l'une des chambres du Dragon Rouillé. Les deux compagnons d'arme se retrouvent, et Feadae l'emène chez lui pour lui montrer l'inscription. Les deux amis décident alors de chercher les autres: Kyra irait chez Gorion (absent de chez lui, puisqu'il a finit la nuit en une douce compagnie), et Feadae chercherait Dragnar.
Les bruits du meurtre courent vite, et Feadae comprend qu'il se passe quelque chose à la scierie. Il s'y précipite, et trouve Dragnar.
Ce dernier, toujours aussi pragmatique, est en train de tenter de rassembler les morceaux de Katrine Vinder pour vérifier et confirmer qu'il n'y a qu'un corps, et non plusieurs. Feadae, découvrant celà, manque de s'effondrer. Mais il se reprend et demande à Dragnar de venir voir cette inscription sur son mur. Dragnar s'exécute, ne manquant pas de donner des ordres pour que les badauds n'approchent pas, et que l'on emmène les corps à la garnison de Pointesable.
L'inscription découverte par le Nain, il propose à Feadae de l'effacer pour ne pas choquer Sabyl, encore endormie (non sans avoir passé le doigt sur ce "tag" et porté le doigt à sa bouche, pour vérifier qu'il s'agit bien de sang...).
Pointesable se réveille enfin, et le jour est bien funeste. Le prévôt décide de confier l'enquête à nos héros, et il organisera, lui, les patrouilles dans la ville, et fera en sorte que tout ceci ne s'ébruite pas. Il ne peut s'empêcher de repenser aux meurtres du découpeur...
Dragnar prend sur lui d'aller annoncer à Ven Vinder la mort de sa fille, et ce malgré les relations plus que tendues qu'il entretient avec l'homme depuis que sa première fille a décidé de quitter la ville et de chercher l'aventure pour gagner le respect et le coeur de Dragnar. Seulement, le nain ne s'attendait pas à ce que les serviteurs ne comprennent pas ce qu'il voulait, et lui ferment la porte au nez. Dans un élan de colère, Dragnar enfonce sa hache dans la porte de la maison de Ven Vinder, et très vite on crie à l'intérieur "à l'assassin! à l'assassin!". Dragnar ne se démonte pas et fait le tour de la maison, interceptant Ven Vinder. L'annonce de la mort de Katrine est tendue, et finalement Vinder éclate de colère, accusant Dragnar de vouloir détruire sa famille, et saper son commerce. Prenant sur lui, le nain quitte la maison, non sans proposer plus tard au prévôt (qui tente de lui expliquer qu'on ne fracasse pas la porte des gens avec une hache sans raison VRAIMENT valable) de le faire interner au sanatorium (car il a, de toute évidence pour Dragnar, perdu l'esprit).
Débute alors l'enquête, qui durera deux jours pleins. Plusieurs pistes sont explorées. On évoque l'ancienne maladie de Feadae, on théorise. On constate que les morts sont tous des marchands ou des commerçants, et que la plupart avaient une réputation de grippe-sou.
Durant ce temps, deux nouveaux meurtres immondes sont commis, un boucher et un épicier son tués, leur famille avec. La première nuit, Féadaé en rêve, encore. Et le matin, un nouveau message sur son mur: "tout ceci est pour vous, mon maître." Le meurtre est atroce. Le boucher a été cloué au mur, et son coeur arraché et dévoré. Sa femme a été égorgée et laissée baignant dans son sang. Et finalement, leur fille de 10 ans eu littéralement la tête arrachée. Gorion, d'ailleurs, remarque que le coeur a été arraché à mains nues: nulle trace d'usage d'un couteau ou d'une lame.
La seconde nuit, tous prennent des précautions: ils décident de dormir dans la cabane de gorion, hors de la ville, et tous ensemble, faisant des tours de garde et plaçant quelques sorts d'alarme pour empêcher toute intrusion. Peine perdue, puisque le premier à prendre son tour de garde s'endort. Féadaé rêve du meurtre suivant, et le matin, posé sous une pierre, encore un mot: "pourquoi ne voulez-vous pas de moi, maître?"
Ayant remarqué les traces de pas sur le quai de la scierie, et ayant suivi la piste jusqu'à la berge de la rivière plus au sud, ils en viennent à se demander si le tueur ne viendrait pas de la mer. Ils décident donc d'explorer, au cours de ces jours, trois pistes:
- Avant tout, ils épluchent les livres de compte, et se rendent compte que certains falsifiaient leurs comptes ou que d'autres pratiquaient des prix exhorbitants. Tous semblent liés à la famille Scarnetti.
- Ils décident alors d'aller interroger Titus Scarnetti. Finalement, seule Kyra s'y rendra, les autres ayant tous eu des soucis avec eux dans le passé, et Dragnar refusant de laisser son marteau (symbole sacré du grand Torag le Tout Puissant) à l'entrée. Titus n'a que peu de choses à répondre aux questions, et difficile de lui tirer les vers du nez, mais son arrogance et sa suffisance transparaissent aux yeux de la jeune barbaresse.
- Finalement, ils exploreront l'ermittage de Grubberg, dont ils savent qu'il a une étrange réputation.
Ils prennent donc la mer pour s'y rendre, louant un petit canot mais pas de canotier.
L'ermittage en soit n'est qu'un village de pêcheurs pauvres et méfiants, et ils n'en tireront rien. Par contre un fumble dans le jet de navigation au retour les perdra et leur fera perdre plusieurs heures précieuses.
Finalement de retour, ils se rendent à la caserne pour faire le point alors qu'un fermier entre en trombe, affolé. "les épouvantails! les épouvantails ont pris vie! il faut sauver les miens! il faut sauver ma famille!"
Et alors que le prévôt met en branle une troupe pour accompagner les PJ et voir ce qu'il se passe, au loin, dans le sanatorium, un commis à la peau désormais olivâtre, pris dans sa camisole de force, colle sa tête contre les barreaux, et hurle... "maître! maître! maître!"
Fin de la séance.