A quoi tu joues cette semaine, mon petit ?
- Le Grümph
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Ben... C'est pas du tout ce que je ressens avec mon groupe de joueurs. Le passage RP/plateau est souple et fluide. La partie technique ne désavoue pas le roleplay qui continue encore.
Après, comme d'hab, je joue aussi avec la technique "l'histoire avance" : un combat n'est pas un obstacle mais une manière de savoir comment se déroule les choses - combat facile, combat difficile, combat raté, etc. - cela influe sur la suite de l'histoire et la manière dont les personnages abordent les choses.
Par exemple, un perso a été achevé par des gnolls pendant un combat au niveau 3. Pas seulement tué, mais vraiment achevé avec coup de grâce. Le perso a passé quatre niveaux sous la forme d'un spectre, incapable de manger, boire, sentir, avoir chaud, etc.. Alors que c'était quelqu'un qui aimait la vie et les plaisirs. Au niveau RP, ça a donné quelque chose. Et maintenant que les gnolls sont de retour, je pense que ça aura une influence sur le RP pendant les combats.
Pour moi, D&D4, c'est juste un corpus de règles qui amène une certaine saveur ludique au combat. Quand les persos font un casse dans une maison (je mène aussi une campagne GTA 4 med-fan façon "goodfellas" avec ces règles), le case par case, la nécessité de faire gaffe, d'affronter les gardiens de la maison, etc. donne une certaine dimension que je n'aurai par forcément rendu de la même manière avec un système moins "matériel". Le résultat aurait été différent parce que je me serai point posé la question tactique et que les personnages s'en serait sorti plus vite, autrement. L'histoire aurait été différente. De même pour le job d'assassinat qu'ils ont dû remplir pas longtemps après...
Je mène du 7th Sea avec les règles de BoL et l'ambiance sur table n'est pas du tout la même. Les règles importent pour faire des choses, mais il faut aussi que les joueurs et le MJ s'en emparent et s'y sentent à l'aise.
Cet été, je vais sans doute maîtriser d'autres tables, d'autres joueurs (et jouer, enfin, j'espère). Je verrai si mes conclusions sont toujours valables. J'imagine que jouer régulièrement, sur une année, tout en ne faisant pas de crawl, ça doit jouer.
LG
Après, comme d'hab, je joue aussi avec la technique "l'histoire avance" : un combat n'est pas un obstacle mais une manière de savoir comment se déroule les choses - combat facile, combat difficile, combat raté, etc. - cela influe sur la suite de l'histoire et la manière dont les personnages abordent les choses.
Par exemple, un perso a été achevé par des gnolls pendant un combat au niveau 3. Pas seulement tué, mais vraiment achevé avec coup de grâce. Le perso a passé quatre niveaux sous la forme d'un spectre, incapable de manger, boire, sentir, avoir chaud, etc.. Alors que c'était quelqu'un qui aimait la vie et les plaisirs. Au niveau RP, ça a donné quelque chose. Et maintenant que les gnolls sont de retour, je pense que ça aura une influence sur le RP pendant les combats.
Pour moi, D&D4, c'est juste un corpus de règles qui amène une certaine saveur ludique au combat. Quand les persos font un casse dans une maison (je mène aussi une campagne GTA 4 med-fan façon "goodfellas" avec ces règles), le case par case, la nécessité de faire gaffe, d'affronter les gardiens de la maison, etc. donne une certaine dimension que je n'aurai par forcément rendu de la même manière avec un système moins "matériel". Le résultat aurait été différent parce que je me serai point posé la question tactique et que les personnages s'en serait sorti plus vite, autrement. L'histoire aurait été différente. De même pour le job d'assassinat qu'ils ont dû remplir pas longtemps après...
Je mène du 7th Sea avec les règles de BoL et l'ambiance sur table n'est pas du tout la même. Les règles importent pour faire des choses, mais il faut aussi que les joueurs et le MJ s'en emparent et s'y sentent à l'aise.
Cet été, je vais sans doute maîtriser d'autres tables, d'autres joueurs (et jouer, enfin, j'espère). Je verrai si mes conclusions sont toujours valables. J'imagine que jouer régulièrement, sur une année, tout en ne faisant pas de crawl, ça doit jouer.
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Chibi : des jeux pour faire des trucs dedans
Le rêve mouillé du capitalisme : les usines pleines et les rues vides.
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- Mangelunes
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Mais sur plusieurs rounds contre (exemple le plus marqué) un monstre solo de 200 points de vie tu arrives à maintenir un intérêt constant ?
Les rounds ne deviennent pas rapidement une succession de "Fioriture !" ou de "Double morsure !" ?
T'as peut-être un groupe très motivé à moins que tu n'assures 75% du spectacle, y a des MJ capables de transformer 300 jets de dés en truc sympa aussi.
Les rounds ne deviennent pas rapidement une succession de "Fioriture !" ou de "Double morsure !" ?
T'as peut-être un groupe très motivé à moins que tu n'assures 75% du spectacle, y a des MJ capables de transformer 300 jets de dés en truc sympa aussi.
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- Le Grümph
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A priori, je dirai que oui. ça va bien même sur des groupes whatmille PV (genre un dragon + quatre/cinq monstres).
Ce qui peut être chiant, c'est sur ces groupes un peu nombreux, c'est quand les gros chiants sont tombés et qu'il reste la merde à nettoyer. On a parfois deux ou trois rounds qui sont juste du finissage sans réel enjeu - le combat a été gagné. Mais c'est, généralement, sur des combats lourds.
Eventuellement, l'autre jour, le gros méchant final a été assez ridicule - il a été long à tuer et il a fait quelques dégâts mais très très peu. Il était chiant parce qu'il bougeait tout le temps mais les joueurs n'ont pas eu de difficulté à l'avoir - ils avaient éliminé ses alliés d'entrée de jeu (genre les deux premiers rounds), ce qui éliminait une grosse partie de ses pouvoirs de meneur. Mais même là, le combat a duré une grosse demi-heure max...
Faut dire que j'ai un groupe de joueur qui peut démâter 50PV par tour. Donc bon. ça peut aller vite.
LG
Ce qui peut être chiant, c'est sur ces groupes un peu nombreux, c'est quand les gros chiants sont tombés et qu'il reste la merde à nettoyer. On a parfois deux ou trois rounds qui sont juste du finissage sans réel enjeu - le combat a été gagné. Mais c'est, généralement, sur des combats lourds.
Eventuellement, l'autre jour, le gros méchant final a été assez ridicule - il a été long à tuer et il a fait quelques dégâts mais très très peu. Il était chiant parce qu'il bougeait tout le temps mais les joueurs n'ont pas eu de difficulté à l'avoir - ils avaient éliminé ses alliés d'entrée de jeu (genre les deux premiers rounds), ce qui éliminait une grosse partie de ses pouvoirs de meneur. Mais même là, le combat a duré une grosse demi-heure max...
Faut dire que j'ai un groupe de joueur qui peut démâter 50PV par tour. Donc bon. ça peut aller vite.
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- nonolimitus
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Pour moi, qui fait actuellement du DD4 niveau 5 avec 2 groupes différents, pleins de PNJs dans les rencontres et 5 à 6 PJs + 1 ou 2 alliés gérés "aléatoirement" par les joueurs, et bien, ça se déroule plutôt bien ! Au fur à mesure, surtout dans le groupe semi-novices/semi-vétérans, ça va de plus en plus vite et les combats deviennent plus intéressant au fur à mesure qu'ils "roleplay" leurs pouvoirs et les maitrisent.
En fait, je pense que, sans aucun jugement de valeur de ma part, comme pour n'importe quel jeu, que ça vient surtout du MJ (donc Moa !
) et du comportement des Joueurs (parfois, même trop souvent, on rit aux larmes durant un combat, surtout à cause des répliques et actions du Halfling et de la répartie de la joueuse débutante...).
Sans rentrer dans les détails, on s'éclate tous et moi, après 23 ans de jdr, y avait longtemps que je ne m'étais pas régalé comme çà...
PS : on pourrait détailler dans un autre sujet, si nécessaire...
En fait, je pense que, sans aucun jugement de valeur de ma part, comme pour n'importe quel jeu, que ça vient surtout du MJ (donc Moa !

Sans rentrer dans les détails, on s'éclate tous et moi, après 23 ans de jdr, y avait longtemps que je ne m'étais pas régalé comme çà...

PS : on pourrait détailler dans un autre sujet, si nécessaire...
Le DIEU avec du gobelin dedans !!!
« Vivre, ce n'est pas sérieux ce n'est pas grave, c'est juste une aventure, presque un jeu... »
Jacques Brel
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- La Gentille Demonette
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- Inscription : jeu. août 10, 2006 7:23 am
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Donc, ce dimanche dernier, troisième scénario (sur 6) de la campagne "Sun of Darkness" pour "Blade of Arcana" (la 3eme édition). Alors que le second scénario nous avait forcer a changer de persos pour revivre les faits d'il y a 60 ans qui sont la cause des évènements actuels (sauf un joueurs qui incarne un personnage qui fut transformer en pierre après avoir vaincu le meuchant a la fin du scénario et dont la malédictions se lève 60 ans plus tard) nous avons retrouver nos persos du premiers scénario, un an après ce dernier. De nouveau, une sinistre cérémonie avec sacrifice d'enfants a la clé est prévue pour la nuit maudite de l'antensetsu.
Bon, au niveau du scénario lui même, on a pas vraiment appris grand grand chose. On a plus ou moins suivit les traces d'Arisa (soeur demi-jumelle de mon perso, bénéficiaire des pouvoirs de la Lumière et des Ténèbres mais qui s'est engager dans la voie des Ténèbres et dont le but précis est peu clair si ce n'est qu'elle souhaite avoir mon perso a ses cote). Par contre, niveau roleplay, je me suis éclater avec mon "héroïne maléfique yandere" et il semble que j'ai réussis a marquer la table avec un discours ou elle affirmait son désir de sauver sa soeur qui l'avait toujours proteger jusqu'à maintenant. C'était un discours plein de bonne volonté mais, comme ils disaient: "il est difficile d'être complètement d'accord". Au final, les évènements on fait qu'elle est devenu bonne amie avec un autre PJ, celui ci ayant réussis a lui prouver que l'on pouvait convaincre un parent martyrisant son gamin de cesser d'un autre manière qu'a coup de faux.
Mais bon, reste le problème qu'il semblerait que le combat avec sa soeur adorer (a un point pathologique) risque de venir. Je soupçonne que la fin de la campagne va être plus ou moins une bad end du point de vue de mon perso, reste a savoir quelle en sera l'ampleur. Je me dis qu'il va y avoir de bonnes occasion de faire de l'interprétation. En plus un autre joueur semble devoir lui aussi combattre de nouveau un vieil ami qui a rejoint les Ténèbres sauf que lui est plutôt du genre "C'est justement parce que c'est mon amis que je le tue après qu'il ait succomber au Ténèbres", cela promet (c'est quant même marrant que c'est la plus "méchante" des PJ qui est la plus réticente a tuer un être cher passer dans le camps opposer).
D'ailleurs un gag a propos du perso qui risque d'avoir a combattre son vieil ami: la scène finale du scénario était un rêve ou le perso voyait son ami lui annoncer sa résurrection. Et la, le MJ de nous sortir "Bon, et je coupe la scène la paske je ne sais comment interpréter le passage qui signale que, lorsqu'il se réveille dans son lit, le personnage ressent la présence de son compagnon".
Comme a dit un PJ, "Il y a une odeur de rose".
Bon, au niveau du scénario lui même, on a pas vraiment appris grand grand chose. On a plus ou moins suivit les traces d'Arisa (soeur demi-jumelle de mon perso, bénéficiaire des pouvoirs de la Lumière et des Ténèbres mais qui s'est engager dans la voie des Ténèbres et dont le but précis est peu clair si ce n'est qu'elle souhaite avoir mon perso a ses cote). Par contre, niveau roleplay, je me suis éclater avec mon "héroïne maléfique yandere" et il semble que j'ai réussis a marquer la table avec un discours ou elle affirmait son désir de sauver sa soeur qui l'avait toujours proteger jusqu'à maintenant. C'était un discours plein de bonne volonté mais, comme ils disaient: "il est difficile d'être complètement d'accord". Au final, les évènements on fait qu'elle est devenu bonne amie avec un autre PJ, celui ci ayant réussis a lui prouver que l'on pouvait convaincre un parent martyrisant son gamin de cesser d'un autre manière qu'a coup de faux.
Mais bon, reste le problème qu'il semblerait que le combat avec sa soeur adorer (a un point pathologique) risque de venir. Je soupçonne que la fin de la campagne va être plus ou moins une bad end du point de vue de mon perso, reste a savoir quelle en sera l'ampleur. Je me dis qu'il va y avoir de bonnes occasion de faire de l'interprétation. En plus un autre joueur semble devoir lui aussi combattre de nouveau un vieil ami qui a rejoint les Ténèbres sauf que lui est plutôt du genre "C'est justement parce que c'est mon amis que je le tue après qu'il ait succomber au Ténèbres", cela promet (c'est quant même marrant que c'est la plus "méchante" des PJ qui est la plus réticente a tuer un être cher passer dans le camps opposer).
D'ailleurs un gag a propos du perso qui risque d'avoir a combattre son vieil ami: la scène finale du scénario était un rêve ou le perso voyait son ami lui annoncer sa résurrection. Et la, le MJ de nous sortir "Bon, et je coupe la scène la paske je ne sais comment interpréter le passage qui signale que, lorsqu'il se réveille dans son lit, le personnage ressent la présence de son compagnon".
Comme a dit un PJ, "Il y a une odeur de rose".

Leader des Demonettes en Uniformes d'Ecolieres et Membre des Succubes Goth Loli.
味方の姿、敵の影
[url=http://www.legrog.org]ル・グログ[/url]
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- XO de Vorcen
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- Inscription : ven. août 29, 2008 10:18 am
- Localisation : Savigny sur Orge (Essonne)
Dans la nuit de samedi à dimanche un petit SLA Industries improvisé pour deux joueurs. J'étais joueur. Une excellente poillade.
L'autre joueur incarnait un Shaktar (race physiquement comme Predator en plus baraqué, une culture guidé par un code de l'honneur très strict) en armure ébergétique avec un gros flingue.
Pour ma part un ebon (race quasi humaine dotés de pouvoirs psi) en costume cravate de fonctionnaire et une malette. Mon charnel (armure symbiotique pouvant se rétracter ou s'étendre sur le corps et permettant de canaliser ses pouvoirs sans se griller les neurones). Aucune arme visible. La malette contient dans de la mousse prédécoupée un ordinateur portable, l'arme de service n'ayant visiblement pas ou peu servi et autres ustensiles rangés avec un soin maniaque.
Nous sommes opératifs (super-flics d'une méga-société privée contrôlant directement 80% de l'économie de l'univers connu) et recevons un BPN blanc (ordre de mission concernant une enquête). Nous devons enquêter sur la possibilité d'un tueur en série. Une douzaine d'autopsie dans une zone très étendue ont mis en évidence un modus operanti commun : chacune avait subi une intervention chirugicale au niveau de l'estomac parfaitement cicatrisée et présentait 112 aiguilles réparties dans le corps. La mort est attribuée à un affaiblissement de l'organisme, à une douleur continue, de multiples micro-hémoragies.
Nous nous rendons donc au commissariat shiver où la dernière victime a été trouvée. Sur place nous attendent le sergent shiver qui doit s'assurer de la collaboration de ses services à notre enquête, le médecin légiste et le caméraman de Third Eye News (toute notre enquête sera filmée. Nous sommes dans un monde hyper médiatisé et si nous obtenons un direct avec une bonne audience - comprendre du sanglant - nous pouvons espérer nous trouver des sponsors).
A près quelques questions pertinentes nous arrivons aux conclusions suivantes :
- l'intervention au niveau de l'estomac date d'il y a 4-5 semaines. Exercice irréporchable de la médecine avec utilisation de drogues de cicatrisation de qualité hospitalière.
- depuis la victime se plaignait de mot de ventre et prenait des anti-douleurs d'un certain laboratoire.
- la cicatrisation naturelle montre que les aiguilles ont été lâchés en plusieurs fois. Pas de trace du contenant originel. Le foyer semble être situé dans l'estomac quoique la migration des aiguilles dans le corps ne rende pas cela évident de prime abord.
- le type était chômeur (comme la majorité de la population qui vie des alloc scotchée devant une télé) et fréquentait sa voisine du dessous.
- présence dans le sang d'analgésique en cours d'analyse.
A ce stade nous envisageons la possibilité que le gus soit payé par un labo pharmaceutique pour tester un anti-douleur avec implantation d'un dispositif produisant la dite douleur. Et cela aurait mal tourné. Bref du sordide ordinaire. Mais nous ne voulons pas conclure hâtivement et allons perquisitionner son appart et interroger sa voisine.
- nous trouvons des flacons d'antalgique. Marque connue, délivré sans ordonnance, homologué depuis un bail. Ce n'est donc pas pour les tester.
- la voisine pratique l'amour tarifié. Mon fonctionnaire aimable fait des merveilles alors que la grosse brute en armure ne sait pas trop où se mettre dans l'appartement surchargé de moumoutte rose. La victime s'était plainte de douleur au ventre et il y a une semaine alors qu'elle le croisait sur le palier lui a dit devoir recontacter son docteur. Elle ignore de qui il s'agissait mais ce n'était pas l'hopital du coin car il n'avait pas les moyens. Reste un toubib au noir.
- La victime trafiquait un peu de came.
Comme nous sommes sur place je décide de voir un peu ce que la rue peut nous apprendre et réussi à convaincre le cameraman de me laisser un peu de mou, le Shaktar jouant l'ange gardien d'encore plus loin (une armoire à glace de 2m30 de haut en armure, c'est pas discret dans les quartiers défavorisés). Je finis dans un sous-sol face à deux dealers où j'explique que leur collègue me donnait un joint classique qu'il coupait avec des pillules réduites en poudre qu'un toubib lui procurait. Je suis prêt à payer pour qu'ils m'en procurent ou me donne un moyen de retrouver le toubib. Tout se passe relativement bien - je suis juste obligé de sniffer un peu - mais quand un des dealers ressort pour aller chercher des infos, il tombe sur le cameraman et le braque. Le 2nd dealer me met un caf sur la tempe (arme civile, équivalent de grenaille). Pendant qu'il surveille ce qui se passe à la porte, je laisse mon charnel sortir du costard pour me faire une capuche. Le Shaktar, plus en retrait charge flingue au poing celui qui a pris le cameraman en otage. Sur mes consignes il vise la main plutôt que la tête, rate mes arrive au contact avant même que le pauvre dealer ne puisse réagir et lui choppe la main tenant le caf. Paf, poignet cassé. C'est fragile un civil de base quand on est une bête entraîné à pourchasser les criminels les plus endurcis
De mon côté je me lève, me fait fingué (ping sur le charnel) et flash le gus (pouvoir psi produisant un flash). Je profite qu'il soit ébloui pour l'assoir après l'avoir soulagé de son flingue.
De recherche d'info par infiltration on passse à l'interrogatoire en bonne et due forme. Devant mon efficace sadisme psychologique, le shaktar qui jusqu'ici me voyait comme un boulet commence à m'apprécier.
Nouvelle info : une clinique de SDF dans un district voisin, à 2h30 de là.
On se repose le soir, fait un point avec le légiste qui confirme la marque des antalgiques. Toutes les victimes avaient un ulcère préalable à l'opération. Je demande au légiste de m'en fournir les symptomes. L'interro de la femme d'une victime précédente confirme une opération dans la clinique à SDF (rétive au début, parler d'enquête afin de s'assurer qu'il n'y a pas eu faute médicale et indemnisation possible me l'a définitivement acquise).
Nous pensons maintenant à un médecin serial killer opérant sous le couvert d'un hôpital.
Lendemain on ramasse un SDF contre rétribution. On lui demande de jouer la comédie en lui préparant son texte dans la voiture shiver mise à notre disposition avec deux hommes. On arrive sur place, se planque à un pâté de maison et envoyons notre faux malade alors que je reste en contact télépathique constant. Ca se passe bien, limite trop bien : sitôt le diagnostic posé il est envoyé en salle d'op. Le temps de me précipiter et il est déjà dans les vap' (perte de contact). Je fonce en demandant au Shaktar de me suivre à 50m puis aux shivers de neutraliser le hall d'accueil en cas de fuite.
Je passe le guichet d'un air affairé (nous avons la description "orale" des lieux). Une infirmière tente de me retenir mais je lui dit connaître et savoir où aller. Alors que je disparait par l'escalier elle décroche le téléphone. Le Shaktar arrive sur ses entrefaits et histoire de pas bousculer une civile (pour rappel, c'est fragile ces petites bêtes-là) se rue sur elle en se plaignant de violents maux de ventre, qu'il faut faire quelques choses maintenant. La pauvre est déborder et part chercher un toubib dans ce qui ressemble à une fuite. Le shaktar en profite pour m'emboiter le pas.
Pour ma part je suis arrivé en salle d'op, ai interrompu le chirurgien le scapel levé, leur ai fourré sous le nez mon mandat de perquisition. Lui et son infirmière restent stoïques et nous laisse faire. Le Shakar qui m'a rejoint fini par trouver un chapelet de "ravioli". Photo, mail en pièce jointe au légiste qui me confirme que ce n'est pas une sonde a contrario des dires du chirurgien. Je l'arrête, lui attache les mains dans le dos au pied de la table d'op. On entend une cavalcade et surtout le râle étrangler de nos shivers dans le comm' (rester dans le hall). Le Shaktar barricade la pièce et passe sous drogue de combat (et devient ainsi un psychopathe fini qui peut se prendre un immeuble sur le crâne sans souffir plus qu'un McCian après 24h éprouvantes). La tronçonneuse qui attaque la cloison nous surprend. L'infirmière (que je soupçonnais vaguement mais avait décidé de lui laisse rendu mou voir si elle se trahissait) tente de me planter un scalpel dans les reins. Pling sur le charnel (pas visible car rétracté aux extrémités). Je me retourne pour la voir les poings serrés, un scalpels entre chaque doigt et un sourire/regard de dément que peut lui envier le shaktar. Elle plonge à l'abri derrière la table. La folie décuple sa force et sa vitesse.
Par la "porte" ouverte à la tronçonneuse commence à entrer du personnel hospitalier armé. Le Shaktar tente de neutraliser alors que je joue au tir à la corde avec le SDF que l'infirmière essaye d'attirer au sol. Je flash tout le monde (mon pote est protégé par son armure) en lachant prise. J'espère retrouvé l'infirmière aveugle avec le sdf tombé sur elle. La sal...e, la table l'a protégée et elle est à califouchon sur le gus à jouer avec ses tripes.
Voyant que le shaktar semble dépasser même si les armes blanches ne font qu'éraffler son armure, je me téléporte dans le couloir où des bruits nous font comprendre que d'autres renforts arrivent. Là nouveau flash et début d'une séance d'éxécution d'une balle dans la tête des aveugles (oui oui, j'ai perdu quelques actions à ouvrir mon attaché case, prendre mon flingue et reverrouiller la malette comme si de rien n'était). Cela en série. Et de temps en temps j'arrive encore à râté ma cible
mais le shaktar, pro du combat semble être fébrile (une poisse pas possible fait que quand le pro du combat qu'il est en abat un, moi j'en abat deux malgré mon incompétence).
Bref, la cavalerie arrive quand le shaktar achève dans la hall le dernier gus qui se ruait sur lui avec une grenade dégoupillée. Il en aura pour une fortune entre réparation et munition (gros flingue aux munitions chères qui tire deux bastos à chaque fois). Je m'en tire pour une misère (10 balles des plus basiques utilisées) et à peine un accrocs au castard dans les reins.
Nous avons eu affaire à un cognet, un regroupement de tueurs en série agissant sous le couvert d'un hôpital de charité. Les "ravioli" fondaient peu à peu dans l'estomac et une micro explosion en dispaersait le contenu. Les restes du dispositif finissait complètement digéré. Chacun était d'épaisseur différente afin de ne pas pêter en même temps mais de faire traîner la victime qui était prévenu que des douleurs suivraient l'opération avant que ça disparaisse.
L'autre joueur incarnait un Shaktar (race physiquement comme Predator en plus baraqué, une culture guidé par un code de l'honneur très strict) en armure ébergétique avec un gros flingue.
Pour ma part un ebon (race quasi humaine dotés de pouvoirs psi) en costume cravate de fonctionnaire et une malette. Mon charnel (armure symbiotique pouvant se rétracter ou s'étendre sur le corps et permettant de canaliser ses pouvoirs sans se griller les neurones). Aucune arme visible. La malette contient dans de la mousse prédécoupée un ordinateur portable, l'arme de service n'ayant visiblement pas ou peu servi et autres ustensiles rangés avec un soin maniaque.
Nous sommes opératifs (super-flics d'une méga-société privée contrôlant directement 80% de l'économie de l'univers connu) et recevons un BPN blanc (ordre de mission concernant une enquête). Nous devons enquêter sur la possibilité d'un tueur en série. Une douzaine d'autopsie dans une zone très étendue ont mis en évidence un modus operanti commun : chacune avait subi une intervention chirugicale au niveau de l'estomac parfaitement cicatrisée et présentait 112 aiguilles réparties dans le corps. La mort est attribuée à un affaiblissement de l'organisme, à une douleur continue, de multiples micro-hémoragies.
Nous nous rendons donc au commissariat shiver où la dernière victime a été trouvée. Sur place nous attendent le sergent shiver qui doit s'assurer de la collaboration de ses services à notre enquête, le médecin légiste et le caméraman de Third Eye News (toute notre enquête sera filmée. Nous sommes dans un monde hyper médiatisé et si nous obtenons un direct avec une bonne audience - comprendre du sanglant - nous pouvons espérer nous trouver des sponsors).
A près quelques questions pertinentes nous arrivons aux conclusions suivantes :
- l'intervention au niveau de l'estomac date d'il y a 4-5 semaines. Exercice irréporchable de la médecine avec utilisation de drogues de cicatrisation de qualité hospitalière.
- depuis la victime se plaignait de mot de ventre et prenait des anti-douleurs d'un certain laboratoire.
- la cicatrisation naturelle montre que les aiguilles ont été lâchés en plusieurs fois. Pas de trace du contenant originel. Le foyer semble être situé dans l'estomac quoique la migration des aiguilles dans le corps ne rende pas cela évident de prime abord.
- le type était chômeur (comme la majorité de la population qui vie des alloc scotchée devant une télé) et fréquentait sa voisine du dessous.
- présence dans le sang d'analgésique en cours d'analyse.
A ce stade nous envisageons la possibilité que le gus soit payé par un labo pharmaceutique pour tester un anti-douleur avec implantation d'un dispositif produisant la dite douleur. Et cela aurait mal tourné. Bref du sordide ordinaire. Mais nous ne voulons pas conclure hâtivement et allons perquisitionner son appart et interroger sa voisine.
- nous trouvons des flacons d'antalgique. Marque connue, délivré sans ordonnance, homologué depuis un bail. Ce n'est donc pas pour les tester.
- la voisine pratique l'amour tarifié. Mon fonctionnaire aimable fait des merveilles alors que la grosse brute en armure ne sait pas trop où se mettre dans l'appartement surchargé de moumoutte rose. La victime s'était plainte de douleur au ventre et il y a une semaine alors qu'elle le croisait sur le palier lui a dit devoir recontacter son docteur. Elle ignore de qui il s'agissait mais ce n'était pas l'hopital du coin car il n'avait pas les moyens. Reste un toubib au noir.
- La victime trafiquait un peu de came.
Comme nous sommes sur place je décide de voir un peu ce que la rue peut nous apprendre et réussi à convaincre le cameraman de me laisser un peu de mou, le Shaktar jouant l'ange gardien d'encore plus loin (une armoire à glace de 2m30 de haut en armure, c'est pas discret dans les quartiers défavorisés). Je finis dans un sous-sol face à deux dealers où j'explique que leur collègue me donnait un joint classique qu'il coupait avec des pillules réduites en poudre qu'un toubib lui procurait. Je suis prêt à payer pour qu'ils m'en procurent ou me donne un moyen de retrouver le toubib. Tout se passe relativement bien - je suis juste obligé de sniffer un peu - mais quand un des dealers ressort pour aller chercher des infos, il tombe sur le cameraman et le braque. Le 2nd dealer me met un caf sur la tempe (arme civile, équivalent de grenaille). Pendant qu'il surveille ce qui se passe à la porte, je laisse mon charnel sortir du costard pour me faire une capuche. Le Shaktar, plus en retrait charge flingue au poing celui qui a pris le cameraman en otage. Sur mes consignes il vise la main plutôt que la tête, rate mes arrive au contact avant même que le pauvre dealer ne puisse réagir et lui choppe la main tenant le caf. Paf, poignet cassé. C'est fragile un civil de base quand on est une bête entraîné à pourchasser les criminels les plus endurcis

De mon côté je me lève, me fait fingué (ping sur le charnel) et flash le gus (pouvoir psi produisant un flash). Je profite qu'il soit ébloui pour l'assoir après l'avoir soulagé de son flingue.
De recherche d'info par infiltration on passse à l'interrogatoire en bonne et due forme. Devant mon efficace sadisme psychologique, le shaktar qui jusqu'ici me voyait comme un boulet commence à m'apprécier.

Nouvelle info : une clinique de SDF dans un district voisin, à 2h30 de là.
On se repose le soir, fait un point avec le légiste qui confirme la marque des antalgiques. Toutes les victimes avaient un ulcère préalable à l'opération. Je demande au légiste de m'en fournir les symptomes. L'interro de la femme d'une victime précédente confirme une opération dans la clinique à SDF (rétive au début, parler d'enquête afin de s'assurer qu'il n'y a pas eu faute médicale et indemnisation possible me l'a définitivement acquise).
Nous pensons maintenant à un médecin serial killer opérant sous le couvert d'un hôpital.
Lendemain on ramasse un SDF contre rétribution. On lui demande de jouer la comédie en lui préparant son texte dans la voiture shiver mise à notre disposition avec deux hommes. On arrive sur place, se planque à un pâté de maison et envoyons notre faux malade alors que je reste en contact télépathique constant. Ca se passe bien, limite trop bien : sitôt le diagnostic posé il est envoyé en salle d'op. Le temps de me précipiter et il est déjà dans les vap' (perte de contact). Je fonce en demandant au Shaktar de me suivre à 50m puis aux shivers de neutraliser le hall d'accueil en cas de fuite.
Je passe le guichet d'un air affairé (nous avons la description "orale" des lieux). Une infirmière tente de me retenir mais je lui dit connaître et savoir où aller. Alors que je disparait par l'escalier elle décroche le téléphone. Le Shaktar arrive sur ses entrefaits et histoire de pas bousculer une civile (pour rappel, c'est fragile ces petites bêtes-là) se rue sur elle en se plaignant de violents maux de ventre, qu'il faut faire quelques choses maintenant. La pauvre est déborder et part chercher un toubib dans ce qui ressemble à une fuite. Le shaktar en profite pour m'emboiter le pas.
Pour ma part je suis arrivé en salle d'op, ai interrompu le chirurgien le scapel levé, leur ai fourré sous le nez mon mandat de perquisition. Lui et son infirmière restent stoïques et nous laisse faire. Le Shakar qui m'a rejoint fini par trouver un chapelet de "ravioli". Photo, mail en pièce jointe au légiste qui me confirme que ce n'est pas une sonde a contrario des dires du chirurgien. Je l'arrête, lui attache les mains dans le dos au pied de la table d'op. On entend une cavalcade et surtout le râle étrangler de nos shivers dans le comm' (rester dans le hall). Le Shaktar barricade la pièce et passe sous drogue de combat (et devient ainsi un psychopathe fini qui peut se prendre un immeuble sur le crâne sans souffir plus qu'un McCian après 24h éprouvantes). La tronçonneuse qui attaque la cloison nous surprend. L'infirmière (que je soupçonnais vaguement mais avait décidé de lui laisse rendu mou voir si elle se trahissait) tente de me planter un scalpel dans les reins. Pling sur le charnel (pas visible car rétracté aux extrémités). Je me retourne pour la voir les poings serrés, un scalpels entre chaque doigt et un sourire/regard de dément que peut lui envier le shaktar. Elle plonge à l'abri derrière la table. La folie décuple sa force et sa vitesse.
Par la "porte" ouverte à la tronçonneuse commence à entrer du personnel hospitalier armé. Le Shaktar tente de neutraliser alors que je joue au tir à la corde avec le SDF que l'infirmière essaye d'attirer au sol. Je flash tout le monde (mon pote est protégé par son armure) en lachant prise. J'espère retrouvé l'infirmière aveugle avec le sdf tombé sur elle. La sal...e, la table l'a protégée et elle est à califouchon sur le gus à jouer avec ses tripes.
Voyant que le shaktar semble dépasser même si les armes blanches ne font qu'éraffler son armure, je me téléporte dans le couloir où des bruits nous font comprendre que d'autres renforts arrivent. Là nouveau flash et début d'une séance d'éxécution d'une balle dans la tête des aveugles (oui oui, j'ai perdu quelques actions à ouvrir mon attaché case, prendre mon flingue et reverrouiller la malette comme si de rien n'était). Cela en série. Et de temps en temps j'arrive encore à râté ma cible

Bref, la cavalerie arrive quand le shaktar achève dans la hall le dernier gus qui se ruait sur lui avec une grenade dégoupillée. Il en aura pour une fortune entre réparation et munition (gros flingue aux munitions chères qui tire deux bastos à chaque fois). Je m'en tire pour une misère (10 balles des plus basiques utilisées) et à peine un accrocs au castard dans les reins.
Nous avons eu affaire à un cognet, un regroupement de tueurs en série agissant sous le couvert d'un hôpital de charité. Les "ravioli" fondaient peu à peu dans l'estomac et une micro explosion en dispaersait le contenu. Les restes du dispositif finissait complètement digéré. Chacun était d'épaisseur différente afin de ne pas pêter en même temps mais de faire traîner la victime qui était prévenu que des douleurs suivraient l'opération avant que ça disparaisse.
- Wlad
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Hum, après avoir réécouté mon enregistrement, je réalise qu'en plus de son certain niveau de violence gratuite que j'ai fustigé à la fin de la partie, le Lanfeust de jeudi dernier ne brille pas vraiment par son originalité, je vais donc vous la faire courte :
nous sommes amenés devant le baron. Le baron d'Ullac, un petit vieux arthritique avec une couverture sur les genoux (mais où est le chat ?). Il nous apprend que sa baronnie a été attaquée par le fourbe baron Attilos, qui avait effectivement dans son armée un chariot-prison avec un sage à l'intérieur.
Toujours convaincu, malgré mon bon sens de joueur, que le type en question est l'assistant du mage qu'on cherche et non le sage lui-même, je déclare qu'il faut aller le sauver !
C'est alors qu'une voix de stentor retentit : "Siegfried ! Pourquoi as-tu quitté ton lit ?". Le baron se ratatine dans son fauteuil et nous apprend qu'il s'agit de sa femme, la célèbre dame d'Ullac. En effet, mon maître en a entendu parler, et Dik, qui bosse de temps en temps dans la taverne de son père (il a le pouvoir de changer l'eau en bière), confirme avoir entendu des rumeurs sur la grande beauté de la dame.
Elle fait à cet instant son entrée en scène : 1m90 - 140kg à vue de nez, l'air déterminé. Jolie, certes, mais d'un gabarit qui impressionne. Elle nous hurle "Vous êtes qui, vous ?". Instinctivement, histoire de la calmer, je réponds "les percepteurs des impôts !". Une bonne idée, sauf qu'elle rétorque à son mari "Et vous ne les avez pas fait décapiter ?".
Bien bien bien, on va y aller...
En sortant, nous voyons le baron sur son balcon, l'épée brandie, qui nous lance un encouragement. Sa femme l'engueule alors, prétextant qu'il va attraper froid, et en sursautant il lâche son épée... qui vient se figer dans un rocher dans la cour. Hum.
L'épée a l'air chère, Lamer (PJ, qui est marchand, paraît-il) essaie de la sortir de la pierre. Las. Il étudie alors la possibilité d'amener la lame près de son point de fusion pour pouvoir la sectionner à hauteur disponible, car, dit-îl, "une demi-épée bâtarde, c'est mieux que rien". Oui, ça fait une épée à 3/4 de main, quoi. Je lui fais remarquer qu'il aura l'air fin avec un canif bâtard, et nous partons sur une réflexion poussée sur le fait que "de toute fafon, les canifs, f'est touf des bâtards".
Voilà voilà.
Nous nous mettons alors en route à travers champs (je balaie bien sûr le terrain avec ma massue pour éviter de me faire mordre par un serpent ; trouillard un jour, trouillard toujours), et rencontrons une troupe d'arbalétriers avec qui nous avons une discussion musclée... avant de réaliser qu'ils forment un groupement punitif envoyé par Ullac. Nous les rallions aussitôt, car ils ont pisté les hommes d'Attilos et peuvent nous amener directement au château du méchant baron.
Une fois sur place, il nous faut une planque pour étudier le terrain. C'est l'instant de violence gratuite : partant du principe que ce sont des humains, affiliés à un sale type de surcroît, j'estime (en tant que troll) qu'on peut se permettre de s'installer dans une maison en étripant ses habitants.
Nous choisissons une maison au hasard parmi celles bien placées dans la ville, et pénétrons de nuit pour repérer les lieux. La maison est petite, en bordel. Il y a de bonnes chances pour qu'elle soit occupée par un homme célibataire, peut-être même un soldat, auquel cas je ne ferai pas grand cas de sa mort.
Un des PJs (je ne sais plus qui) fait alors tomber un bibelot. Une vois masculine ensommeillée s'élève alors : "Robert, c'est toi ?". Notre sage imite alors le chat, et grâce à un 20 naturel réussit à faire croire à ce truc gros comme une maison. Apparemment, la maison est occupée par des types en "colocation", c'est parti. Le sage et moi nous rendons dans la chambre, et je me débarrasse du type.
Sauf que le meujeu est une vraie pute, et nous a collé une famille dans les bras. La situation dégénère rapidement, et nous sommes contraints de tuer tout le monde. En réaction, le lendemain, personne ne la ramène, et le sage se met la cuite de sa vie pour essayer de surmonter le choc. Nous passons la journée chacun de son côté à étudier les mouvements de la garde, puis retrouvons nos amis arbalétriers qui sont prêts à lancer l'assaut.
La suite la semaine prochaine.
nous sommes amenés devant le baron. Le baron d'Ullac, un petit vieux arthritique avec une couverture sur les genoux (mais où est le chat ?). Il nous apprend que sa baronnie a été attaquée par le fourbe baron Attilos, qui avait effectivement dans son armée un chariot-prison avec un sage à l'intérieur.
Toujours convaincu, malgré mon bon sens de joueur, que le type en question est l'assistant du mage qu'on cherche et non le sage lui-même, je déclare qu'il faut aller le sauver !
C'est alors qu'une voix de stentor retentit : "Siegfried ! Pourquoi as-tu quitté ton lit ?". Le baron se ratatine dans son fauteuil et nous apprend qu'il s'agit de sa femme, la célèbre dame d'Ullac. En effet, mon maître en a entendu parler, et Dik, qui bosse de temps en temps dans la taverne de son père (il a le pouvoir de changer l'eau en bière), confirme avoir entendu des rumeurs sur la grande beauté de la dame.
Elle fait à cet instant son entrée en scène : 1m90 - 140kg à vue de nez, l'air déterminé. Jolie, certes, mais d'un gabarit qui impressionne. Elle nous hurle "Vous êtes qui, vous ?". Instinctivement, histoire de la calmer, je réponds "les percepteurs des impôts !". Une bonne idée, sauf qu'elle rétorque à son mari "Et vous ne les avez pas fait décapiter ?".
Bien bien bien, on va y aller...
En sortant, nous voyons le baron sur son balcon, l'épée brandie, qui nous lance un encouragement. Sa femme l'engueule alors, prétextant qu'il va attraper froid, et en sursautant il lâche son épée... qui vient se figer dans un rocher dans la cour. Hum.
L'épée a l'air chère, Lamer (PJ, qui est marchand, paraît-il) essaie de la sortir de la pierre. Las. Il étudie alors la possibilité d'amener la lame près de son point de fusion pour pouvoir la sectionner à hauteur disponible, car, dit-îl, "une demi-épée bâtarde, c'est mieux que rien". Oui, ça fait une épée à 3/4 de main, quoi. Je lui fais remarquer qu'il aura l'air fin avec un canif bâtard, et nous partons sur une réflexion poussée sur le fait que "de toute fafon, les canifs, f'est touf des bâtards".
Voilà voilà.
Nous nous mettons alors en route à travers champs (je balaie bien sûr le terrain avec ma massue pour éviter de me faire mordre par un serpent ; trouillard un jour, trouillard toujours), et rencontrons une troupe d'arbalétriers avec qui nous avons une discussion musclée... avant de réaliser qu'ils forment un groupement punitif envoyé par Ullac. Nous les rallions aussitôt, car ils ont pisté les hommes d'Attilos et peuvent nous amener directement au château du méchant baron.
Une fois sur place, il nous faut une planque pour étudier le terrain. C'est l'instant de violence gratuite : partant du principe que ce sont des humains, affiliés à un sale type de surcroît, j'estime (en tant que troll) qu'on peut se permettre de s'installer dans une maison en étripant ses habitants.
Nous choisissons une maison au hasard parmi celles bien placées dans la ville, et pénétrons de nuit pour repérer les lieux. La maison est petite, en bordel. Il y a de bonnes chances pour qu'elle soit occupée par un homme célibataire, peut-être même un soldat, auquel cas je ne ferai pas grand cas de sa mort.
Un des PJs (je ne sais plus qui) fait alors tomber un bibelot. Une vois masculine ensommeillée s'élève alors : "Robert, c'est toi ?". Notre sage imite alors le chat, et grâce à un 20 naturel réussit à faire croire à ce truc gros comme une maison. Apparemment, la maison est occupée par des types en "colocation", c'est parti. Le sage et moi nous rendons dans la chambre, et je me débarrasse du type.
Sauf que le meujeu est une vraie pute, et nous a collé une famille dans les bras. La situation dégénère rapidement, et nous sommes contraints de tuer tout le monde. En réaction, le lendemain, personne ne la ramène, et le sage se met la cuite de sa vie pour essayer de surmonter le choc. Nous passons la journée chacun de son côté à étudier les mouvements de la garde, puis retrouvons nos amis arbalétriers qui sont prêts à lancer l'assaut.
La suite la semaine prochaine.
Y a pot !
- Fianosther Clitoris
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Ma première partie test de Dark Heresy vendredi soir au Club comme MJ ! Chouette ! Impatient je suis !
Alias Fianosther Clitoris à TALISLANTA, Prossbal Le Disert et Penthalus Le Visionnaire à DYING EARTH, The Great Grenouille à POST-MORTEM, Black Rainbow à V&V, Kerosene à CYBERPUNK v3.0, Carmine Fiorini à PAVILLON NOIR...
- Sholari Stef
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Vendredi dernier : démarrage d'une campagne Fading Suns
Les personnages :
- un baronnet Al-Malik d'Aylon
- une ingénieure confiée à l'Ordre à sa naissance par son père noble dont elle ne sait rien. Mèdecin personnel du noble Al-malik
- un aurige (absent)
- une noble Juandaastas dont la famille s'est enrichi dans la vente de technologie xénomorphe
- une blonde compagne de la noble Juandaastas, femme libre psy déserteur de l'armée Decados
- un ur ukar d'Aylon, garde du corps de la noble
Le scénario a démarré à Criticorum sur le continent de Perleria dont la dirigeante Sophia Prajna Al malik est récemment décédée. Le régent, le comte Ed dob al-Malik, donne une fête pour les 17 ans de Boutheina Prajna Al malik fille de la défunte baronne.
Le baronnet d'Aylon s'y rend comme prétendant, la noble Juandaastas dans l'espoir de vendre son système de communication (d'origine obun) pour la capitale Laranne.
Pour le reste, je laisse la parole à un des mes joueurs qui a fait le CR suivant :
"Décodons un peu le scénario d'intro:
Nous sommes invité au 17 ème anniversaire d'une jeune Noble dont le principal attrait aux yeux de la lie, heuuu la noblesse, est d'être l'héritière d'une baronnie riche et puissante.
Elle compte donc :
- de nombeaux (nouveaux) amis qui veulent l'épouser à ses 18 ans ou lui faire signer des contrats commerciaux.
- de nombreux ennemis qui ne lui en veulent pas à elle mais plutôt à ce qu'elle représente comme symbole.
- quelques ennemis (des esthètes) qui lui en veulent, mais uniquement pour ses gouts vestimentaires uniques.
Les partis en présences sont:
- Les Al Maliks, c'est comme la Youyou Power Force, ils parlent en faisant des bruits d'oiseau en pensant que personne ne les comprends et ils appellent ca la langue fleurie... ca les occupe car ils s'ennuient beaucoup.
- L'inquisition, elle est tombée dans le scénario par hasard, mais semble vouloir s'impliquer à trouver une solution humaine et intelligente à la situation. Je parie une bouteille de vin que nous allons nous les tapper comme employeur jusqu'à la fin de la campagne.
- Les Uruk Ar, des xénomorphes vrais et entier qui ne veulent qu'une chose: honorer leur dieu, avec en option, libérer la planète dont ils étaient les premier colons.
L'enquête:
- Un curé s'est fait tuer dans les toilette
- Des assassins qui cherchent à faire porter le chapeau à d'autres
- Un inquisiteur qui sait lire et écrire, bref, on ne lui la fait pas."
Vivement vendredi prochain...
Les personnages :
- un baronnet Al-Malik d'Aylon
- une ingénieure confiée à l'Ordre à sa naissance par son père noble dont elle ne sait rien. Mèdecin personnel du noble Al-malik
- un aurige (absent)
- une noble Juandaastas dont la famille s'est enrichi dans la vente de technologie xénomorphe
- une blonde compagne de la noble Juandaastas, femme libre psy déserteur de l'armée Decados
- un ur ukar d'Aylon, garde du corps de la noble
Le scénario a démarré à Criticorum sur le continent de Perleria dont la dirigeante Sophia Prajna Al malik est récemment décédée. Le régent, le comte Ed dob al-Malik, donne une fête pour les 17 ans de Boutheina Prajna Al malik fille de la défunte baronne.
Le baronnet d'Aylon s'y rend comme prétendant, la noble Juandaastas dans l'espoir de vendre son système de communication (d'origine obun) pour la capitale Laranne.
Pour le reste, je laisse la parole à un des mes joueurs qui a fait le CR suivant :
"Décodons un peu le scénario d'intro:
Nous sommes invité au 17 ème anniversaire d'une jeune Noble dont le principal attrait aux yeux de la lie, heuuu la noblesse, est d'être l'héritière d'une baronnie riche et puissante.
Elle compte donc :
- de nombeaux (nouveaux) amis qui veulent l'épouser à ses 18 ans ou lui faire signer des contrats commerciaux.
- de nombreux ennemis qui ne lui en veulent pas à elle mais plutôt à ce qu'elle représente comme symbole.
- quelques ennemis (des esthètes) qui lui en veulent, mais uniquement pour ses gouts vestimentaires uniques.
Les partis en présences sont:
- Les Al Maliks, c'est comme la Youyou Power Force, ils parlent en faisant des bruits d'oiseau en pensant que personne ne les comprends et ils appellent ca la langue fleurie... ca les occupe car ils s'ennuient beaucoup.
- L'inquisition, elle est tombée dans le scénario par hasard, mais semble vouloir s'impliquer à trouver une solution humaine et intelligente à la situation. Je parie une bouteille de vin que nous allons nous les tapper comme employeur jusqu'à la fin de la campagne.
- Les Uruk Ar, des xénomorphes vrais et entier qui ne veulent qu'une chose: honorer leur dieu, avec en option, libérer la planète dont ils étaient les premier colons.
L'enquête:
- Un curé s'est fait tuer dans les toilette
- Des assassins qui cherchent à faire porter le chapeau à d'autres
- Un inquisiteur qui sait lire et écrire, bref, on ne lui la fait pas."
Vivement vendredi prochain...
- Cuchulain
- Dieu des intégristes tolkieniens modérés
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Samedi soir : suite de "devoir de mémoire" campagne de Tigres Volants masterisé par Tonton Alias.
J'ai hâte de rejouer mon rowaan qui apprend la diplomatie auprès de l'atalen du groupe ! Ça donne des dialogues à la Astérix et Obélix, du genre : "mais j'ai été poli : je me suis excusé avant de lui mettre mon poing dans la figure !"
Et la grande question qui demeure : "a quoi sert l'objet oblong"

J'ai hâte de rejouer mon rowaan qui apprend la diplomatie auprès de l'atalen du groupe ! Ça donne des dialogues à la Astérix et Obélix, du genre : "mais j'ai été poli : je me suis excusé avant de lui mettre mon poing dans la figure !"
Et la grande question qui demeure : "a quoi sert l'objet oblong"

Fondateur et grand maitre du "Jihad Rouge Tokiennien"
[url=http://lespenseesdecuchu.blogspot.com/]Les pensées de Cuchu[/url]
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- amaranth
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Oh pitain ! Vendredi je vais jouer à Magna Veritas !!! Un des joueurs de mon groupe a décidé de se lancer dans la masteurisation et il nous propose du MV ! La vache, ça fait facile plus de 10 ans que je n'y ai pas joué !!! J'vais prendre un bol d'air rafraichissant mais je ne sais pas encore ce que je vais jouer... S'il nous avait proposé un INS, ça aurait été un démon de Furfur sans hésiter, mais là je sais pas, peut-être un ange de Novalis... 

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Comme on vous l'a piqué, c'est une question qui risque de rester sans réponse.Cuchulain a écrit :Et la grande question qui demeure : "a quoi sert l'objet oblong"
Stéphane "Alias" Gallay, ornithorynque -- Auteur Mégalomane(tm) de Tigres Volants. Muhaha!
https://alias.erdorin.org -- http://www.tigres-volants.org/
Ceci n'est pas une signature
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Jusqu'à ce qu'ils le retrouvent sur quelqu'un. Ou dans quelqu'un.Alias a écrit :Comme on vous l'a piqué, c'est une question qui risque de rester sans réponse.Cuchulain a écrit :Et la grande question qui demeure : "a quoi sert l'objet oblong"
Avec JB Lullien, on a commis Immortalis, le crépuscule des Celtes : http://www.les12singes.com/cle-en-main/ ... talis.html
Et je publie Hubrys, roman d'Antique-Fiction sur wattpad http://w.tt/1Nx55qH
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- Cuchulain
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Farpaitement !Danilo a écrit :Jusqu'à ce qu'ils le retrouvent sur quelqu'un. Ou dans quelqu'un.Alias a écrit :Comme on vous l'a piqué, c'est une question qui risque de rester sans réponse.Cuchulain a écrit :Et la grande question qui demeure : "a quoi sert l'objet oblong"

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