CasusNO

Il y a aussi un auteur que j'aimerais évoquer ici: Guy Boley.
Auteur de deux livres lié a sa famille:
* Fils du Feu, qui l'évoque, lui, sa famille et sa mère.
et, mon préféré
* Quand dieu boxait en amateur, qui évoque, surtout, son père et leur relation.

J'ai été trés ému, et c'est rare, par ses deux livres, dont, l'un lu cette année. La description qui est faite de son père est assez extraordinaire par la polyvalence de celui-ci et la distanciation de leur lien, lié a un drame. Pour autant, ces ouvrages qui sont des ouvrages, je dirais de la grande maturité permette à l'auteur de un recul sur son histoire et, du coup, un bel hommage, plein de nostalgie, des défaites de ces semi-gueules cassées. Semi-geules cassées car, malgré les échecs, il y a l'impression d'un talent qui, peut-être n'aura pas portée ses fruits mais, en tous cas, aura existé.
Et, celà ne serait rien, sans un style très prenant où l'on oscille de la vrai finesse littéraire, presque poétique, à une gouaille très charnel.

J'ai appris, bien plus tard, le parcours de Guy Boley dont le côté brillant touche-à-tout, semble être un bon exemple de la transmission générationnelle, quelque part.

PS: Bon, il y a aussi quelques pages sur son père forgeant - oui, ce dernier fut forgeron - et je crois que ce sont les plus magnifiques pages que je n'ai jamais lu sur cet art. J'avoue un biais.

Harfang2 a écrit : ↑mar. nov. 19, 2024 9:15 pm En passant, j'ai gardé l'habitude de lire des Histoires a mes enfants, même a mon âiné qui a maintenant 11 ans. Et, au moment ou j'écris ces mots c'est après un énièmle fou rire général à la lecture de Les vacances du petit Nicolas.

Toute la gamme du Petit Nicolas est très bonne et, franchement, si vous avez des gosses, et que vous ne connaissez pas les ouvrages, foncez. C'est un Goscinny, en pleine forme, qui nous livre un univers enfantin qui ne peut que plaire aux adultes non pourvus d'un coeur de pierre. Et, surtout, ne les laissez pas les lire, soyez égoïste lisez-leur: vous êtes rôliste, vous mettrez l'intonation, et ce sera du théâtre, ça s'y prête tellement! et vous laisserez d'incomparables souvenirs.

Je pense que je n'apprendrai rien à grand monde, mais, quand bien même ce ne serait qu'a une seule personne, ce sera un plaisir.

Si vous passez du temps en voiture, les versions audio lues par Benoit Poelvoorde sont extraordinaires. Je recommande également 6 histoires du Petit Nicolas lues par Chabat, Timsit et Seimoun. Enfin, les sorties plus récentes lues par Edouard Baer sont bien également (mais pas à la hauteur de Poelvoorde selon l'opinion familiale de chez nous). Par contre il faut éviter comme la peste le tout premier disque lu par Brigitte Lecordier.

fafnir a écrit : ↑mar. nov. 19, 2024 6:38 pm

Inigin a écrit : ↑mar. nov. 19, 2024 7:41 am

fafnir a écrit : ↑mar. nov. 19, 2024 7:37 am Lu La guerre de cent ans, Jean Favier, 624 p.ed Fayard cité ici :

https://casusno.fr/viewtopic.php?p=2233 ... s#p2233042

C'est un gros morceau mais ça se lit très facilement, peut être un peu trop facilement pour mémoriser la masse d'informations (personnes, lieux, dates, etc), heureusement que je ne découvrais pas le sujet, sinon ça m'aurait noyé.

On est dans de l'histoire événementielle pure et dure et l'auteur arrive néanmoins à boucler la boucle en un volume malgré la quantité d'événements à raconter.

Donc une bonne lecture pour moi et merci pour la suggestion.

Petit bémol, il n'y a pas de cartes et les dates sont rarement indiquées (j'ai tendance à oublier l'année indiquée trois pages avant).

Si tu as aimé sa Guerre de Cent ans, tu aimeras son Charlemagne.

Merci pour la suggestion
Vu que, contrairement à la guerre de 100 ans, je connais peu de choses sur l'époque carolingienne, est-ce que, à ton avis, il vaut mieux avoir un bagage préalable pour dégager de cette lecture une vue d'ensemble un peu synthétique du sujet ?

Je dirais plutôt que le bouquin apporte à la fois le bagage préalable et 715 pages de vue d'ensemble un peu synthétique du sujet.
Et notamment les 50-80 premières pages posent le contexte et les antécédents de la dynastie carolingienne.

...en le feuilletant, ça m'a donné envie de le relire.

À l'heure actuelle quell est la meilleure traduction de l'Énéide de Virgile ? pas en terme historiques mais en terme d'esthétique, de qualité de la prose.

Belphégor a écrit : ↑jeu. nov. 21, 2024 11:05 am À l'heure actuelle quell est la meilleure traduction de l'Énéide de Virgile ? pas en terme historiques mais en terme d'esthétique, de qualité de la prose.

Celle de Goscinny, si on aime le style tragi-comique...

Le merlock a écrit : ↑jeu. nov. 21, 2024 1:31 pm

Belphégor a écrit : ↑jeu. nov. 21, 2024 11:05 am À l'heure actuelle quell est la meilleure traduction de l'Énéide de Virgile ? pas en terme historiques mais en terme d'esthétique, de qualité de la prose.

Celle de Goscinny, si on aime le style tragi-comique...

Je m'incline

Inigin a écrit : ↑jeu. nov. 21, 2024 12:10 am

fafnir a écrit : ↑mar. nov. 19, 2024 6:38 pm

Inigin a écrit : ↑mar. nov. 19, 2024 7:41 am

Si tu as aimé sa Guerre de Cent ans, tu aimeras son Charlemagne.

Merci pour la suggestion
Vu que, contrairement à la guerre de 100 ans, je connais peu de choses sur l'époque carolingienne, est-ce que, à ton avis, il vaut mieux avoir un bagage préalable pour dégager de cette lecture une vue d'ensemble un peu synthétique du sujet ?

Je dirais plutôt que le bouquin apporte à la fois le bagage préalable et 715 pages de vue d'ensemble un peu synthétique du sujet.
Et notamment les 50-80 premières pages posent le contexte et les antécédents de la dynastie carolingienne.

...en le feuilletant, ça m'a donné envie de le relire.

Vendu !
Merci

À l'occasion de son entrée dans la Pléiade, les Échos proposent un long article sur H.P. Lovecraft. Le jeu L'Appel de Cthulhu est mentionné.
H.P. Lovecraft, le sacre tardif d'un écrivain maudit

Sammael99 a écrit : ↑mer. nov. 20, 2024 7:21 pm

Harfang2 a écrit : ↑mar. nov. 19, 2024 9:15 pm En passant, j'ai gardé l'habitude de lire des Histoires a mes enfants, même a mon âiné qui a maintenant 11 ans. Et, au moment ou j'écris ces mots c'est après un énièmle fou rire général à la lecture de Les vacances du petit Nicolas.

Toute la gamme du Petit Nicolas est très bonne et, franchement, si vous avez des gosses, et que vous ne connaissez pas les ouvrages, foncez. C'est un Goscinny, en pleine forme, qui nous livre un univers enfantin qui ne peut que plaire aux adultes non pourvus d'un coeur de pierre. Et, surtout, ne les laissez pas les lire, soyez égoïste lisez-leur: vous êtes rôliste, vous mettrez l'intonation, et ce sera du théâtre, ça s'y prête tellement! et vous laisserez d'incomparables souvenirs.

Je pense que je n'apprendrai rien à grand monde, mais, quand bien même ce ne serait qu'a une seule personne, ce sera un plaisir.

Si vous passez du temps en voiture, les versions audio lues par Benoit Poelvoorde sont extraordinaires. Je recommande également 6 histoires du Petit Nicolas lues par Chabat, Timsit et Seimoun. Enfin, les sorties plus récentes lues par Edouard Baer sont bien également (mais pas à la hauteur de Poelvoorde selon l'opinion familiale de chez nous). Par contre il faut éviter comme la peste le tout premier disque lu par Brigitte Lecordier.

J'ajoute au panier commun les deux saisons disponibles gracieusement en podcast sur France Culture, qui datent de 2021 et ont été enregistrées, je cite, "avec sur le plateau, six enfants, six comédiens - dont Michel Vuillermoz et Marina Hands de la Comédie-Française - des musiciens et une bruiteuse, le tout mené par le réalisateur Baptiste Guiton". J'en ai écouté quelques-uns et ils m'ont paru très bien faits.

Lu La fin de l'éternité d'Asimov.

quelques réflexions intéressantes sur le voyage dans le temps (dans le but de corriger les problèmes) et sur les paradoxes, sinon bof...

J'ai aussi remarqué un truc récurrent avec certains protagonistes des histoires d'Asimov... en fait, je ne ressens aucune empathie pour certains (Fondation foudroyée/Terre et Fondation, les cavernes d'acier, la fin de l'éternité). Ils sont arrogants, détestables, affirment des trucs faux systématiquement (avant de trouver la bonne solution) et jamais n'admettent avoir (eu) tort.

En parlant d'Asimov, j'ai relu Fondation (le premier tome) pour faire une petite pause au milieu de Seveneves.

Ma dernière relecture remonte à une dizaine d'années et j'avais trouvé que ça n'avait pas super bien vieilli. Pour le moment cette impression est légérement différente cette fois ci. Je vois à quel point l'écriture et les idées sont baignées dans leur temps, mais je trouve ça plus charmant que vieillot.

Bref, je me suis bien amusé.

J'ai relu l'intégralité des Robots et de Fondation (y compris les deux bouquins avant Fondation) et oui, c'est plaisant même si les deux derniers bouquins de fondation trainent un peu en longueur. Toutefois, je redécouvre certains détails car lors de la précédente lecture, je n'avais lu que les deux premiers tomes des robots.

Vous avez raison, c'est bien mieux, le Barjavel des années 60 que celui des années 40.

Grâce à lui, j'apprends que les africains sont des "bergers noirs" originaires de mars parce que la Terre, il y a 900.000 ans, n'hébergeait que des blancs. Que les hommes d'alors (oui, bon, des atlantes qui vivaient dans des immeubles anthroposophes, sans angle droit) avaient une langue masculine et une langue feminine et que les deux sexes parlaient leur langue mais comprenaient l'autre, parce que, bon, il ne fait pas mélanger les torchons et les serviettes. Que les américains sont gros et cons et que les meilleurs ingénieurs sont issus du monde paysan parce qu'ils savent ce que c'est que construire, contrairement aux gens de villes qui ne savent rien.

Des américains à l'aune des scientifiques, qui sont plus prompts à tout faire péter qu'à mener des recherches scientifiques. A côté deux, Indiana Jones est un archéologue soucieux et prévenant lors de ses fouilles.

Et, pour l'instant, au lieu d'une histoire d'amour, j'ai une histoire de cul.

Tu t'infliges La Nuit des temps ? N'oublie pas la scène de viol dans les tout premiers chapitres, avec zéro conséquence psychologique sur la femme après.
Dire que je l'avais découvert via des recommandations de lecture au collège où la prof de français évoquait "quelques scènes érotiques mais saines". Ça ferait tousser l'inspection de Lettres, de nos jours...

n'étant pas très romans j'ai entamé la lecture de " l'imposture Warren " ou l'envers des décors de la Saga Conjuring. J'en dirait pas plus pour pas divulgâcher les potentiels lecteurs mais le tons qui semble être employé m'est plaisant. C'est pour bien souligner que la seconde partie du titre est; dossier à charge.