Histoire d'alimenter un peu le topic, j'aimerais coller un peu de contenu qui se trouve dans le livre, notamment sur l'aspect "Encyclopédique"
Car l’idée derrière Pour l’Honneur !, c’est pas juste uniquement de donner un jeu. Non, l’ambition (un peu prétentieuse, mais sincère, j'ai fait de mon mieux !), c’est de glisser dans le livre une petite encyclopédie maison, une sorte de digest historique vulgarisé, pour mieux saisir ce qu’était vraiment le Haut Moyen Âge.
La cuisine
À cette époque, faute évidente de moyens, on mangeait local. Mais de quoi nos ancêtres se nourrissaient plus précisément ?
Au Moyen Âge, le pain, ce brave compagnon de table, était partout. On le trempait dans tout ce qui était vaguement liquide : soupes, purée et sauces épaisses. Le plus commun, c’était le pain de seigle, robuste, et facile à produire. Le pain blanc, lui, c’était pour les nobles et les gens bien nés de la cour.
Côté assiette, on trouvait nombreux légumes et légumineuses : chou, oignon, panais, navet, betterave, ail, pois, lentilles, vesces, haricots... Les plus chanceux mettaient parfois la main sur des carottes, céleri, persil et concombre.
Pour donner du goût à tout ça, on utilisait ce qu’on avait sous la main : huile, vinaigre, sel, miel, et des herbes en tout genre. Les épices, c’était une autre paire de manches : safran, poivre, moutarde... Mais seules les bourses bien garnies pouvaient s’en payer.
Côté fruit, on pouvait croiser des pommes, poires, cerises, prunes, baies, noix, graines et autres céréales. Les œufs, le lait et le fromage, eux, étaient disponibles toute l’année.
Quant à la viande et au poisson, autant dire que pour les petites gens, c’était uniquement pour les fêtes. On les réservait aux grandes occasions, tout comme les pâtisseries, qui étaient faites d’orge, de fruits bouillis, de crème, de confitures...
Au XVIe siècle, quelques intrus exotiques commencent à se glisser dans les cuisines : pommes de terre, tomates, poivrons, maïs et même un peu de riz. Mais ces nouveautés venues d’ailleurs ne faisaient pas encore l’unanimité : certains pensaient même que la tomate était une plante toxique. Toutefois, on note que ce type d’aliment a été adopté plus vite en Espagne et en Italie.