En attendant le CR d'un des joueurs, une petite contribution de ma part pour les motiver.
Ci dessous, le point de vu d'un assassin en charge de suriner un innocent (témoin d'un meurtre) sorti de prison. Après quelques péripéties anecdotiques avec de tous frais libérés de prison, mes PJ viennent juste de trouver la planque dans laquelle le bougre se planquait chez un riche armateur.
Chapitre 3 : Un nouvel échevin
Interlude :
Honnêtement, je ne sais pas quand cela a dérapé. Faut dire, j’aurais dû me méfier, un contrat si simple, ça sent la magouille à plein nez surtout à ce taro la !
Mais bon, c’était trop tentant, d’autant plus avec le 4eme gosse qui devrait pas tarder à pointer le bout de son nez. Darron ce n’est pas de tout repos, surtout quand t’as ta miche qui est plus féconde qu’une ratte. Ptin, 4 mômes en 3 ans c’est presque un record. Y’a bien le zinc qui a fait mieux dans le coin mais lui c’est un chaud lapin, il a le zob qui brule tellement au quotidien qu’il la trempe partout. Un vrai petit baigneur.
L’affaire sentait bon, trop bon donc. On était pourtant cinq pour suriner 1 seul gonze, même pas un balaise en plus. Un pov' type qui avait dérouillé définitivement une gamine et qui chanceux comme un cocu s’est retrouvé dehors en moins de deux sans rien demandé. La tuile pour la famille de la victime tu penses bien. Du coup, on nous a demandé de prendre la relève du bourrelle vu que lui aussi a du se sentir lésé. Histoire que justice soit faite quoi.
On est passé par la porte de service avec les gars, histoire de la jouer discret. Rico, le loritain de notre groupe à crocheté la serrure fissa. Jamais vu un talent pareil. Pour les fermoirs on pouvait lui faire autant confiance qu’il fallait l’éviter pour se couvrir. Le mongol avait déboulé à la planque sapé comme un guignol. On avait dû lui refourguer dardar des fringues plus adéquates, sombres si vous voyez ce que je veux dire.
Bref, Rico a ouvert la porte et on s’est engouffré dedans tranquille. Pourtant, on n’a même pas eu le temps d’entrer dans les préliminaires qu’un fou furieux nous a pris à revers. Le zouave était tendu, lance sortie. Je n’ai pas cogité longtemps, réflexe de pro surement, j’étais déjà en train de grimper un escalier. Arrivé en haut, j’entendais Rico se faire larder, j’en suis sûr c’était lui, un loritain ça gueule aussi pas pareil que nous.
Pticou m’avais suivi dans les escaliers, on s’est regardé comme deux cons. J’allais proposer de redescendre quand on a entendu d’autres cris en bas, et pas que d’un gars. Un mec mon cul, la baraque était plus remplie que l’entrejambe d’une putasse sortant d’une caserne. Avec Pticou on a eu la même idée, on a décidé de ne pas moisir ici plus longtemps. On est parti par les toits, sans demander nos restes.
Sur le retour, avec Pticou, on n’en menait pas large. Je crois qui lui plus que moi, n’avons vraiment compris ce qu’il s’est passé si ce n’est qu’on a failli se faire refroidir. Sur le coup, je me suis demandé comment mémère aurait apprécié la nouvelle, de savoir qu’elle allait être veuve, alors que le 4ème mecton allait s’abouler. Je pouvais plus continuer comme ça, fallait que je change de métier si je voulais durer. C’est à ce moment-là, en descendant des toits qu’on est tombé sur une patrouille de gardoches. Et merde pas de chance, je ne sais pas ce qu’il m’a pris mais c’était décidé…
Demain je postule chez les gardoches.