Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

[Sammael99]

Je suis tout content, parce que ce soir je vais voir sur grand écran et en copie restaurée l'Excalibur de John Boorman, qui est un de mes films préférés.

Bon ben j'y ai pensé, et je suis allé le voir.
Excalibur, c'est un de ces films que je connais par cœur (ce qui me permet d'affirmer qu'il n'y a pas le moindre changement @vivien), mais j'ai encore frémi en le regardant...
Ah ce regard douloureux que jette Lancelot à Guenièvre, et celui qu'elle lui rend.
Ah les deux amants qui se retrouvent et consomment leur Amour si pur.
Ah Perceval, nu et débarrassé de tous ses oripeaux, qui se dresse face au Roi du Graal.
Ah la dernière chevauchée d'Arthur et les cerisiers qui fleurissent sur son passage.
Ah les adieux d'Arthur et Merlin dans le soleil couchant.
Ah la main de la Dame du Lac qui attrape Excalibur et l'enfouit sous les eaux du Lac.
Ah le départ d'Arthur vers les terres d'Avalon.
Ah la nostalgie de ce qui fut, et de ce qui aurait pu être.
Ah la musique de Wagner, surtout... Mais qui ne donne pas l'envie d'envahir la Pologne.
Et tout ça dans un scénario qui reste pour moi, et malgré de nombreuses simplifications, la seule adaptation qui soit du mythe.

Il est très kitsch, mais j'aime ce film...

Après, j'ai aussi pensé beaucoup aux Monty Pythons, et un peu à Alexandre Astier...

C'est pas Carl Orff, la musique ?

EDIT : Ah ben non, t'avais raison, il n'y a que le O Fortuna de Orff, tout le reste c'est Wagner.

[Neluge]

Je suis tout content, parce que ce soir je vais voir sur grand écran et en copie restaurée l'Excalibur de John Boorman, qui est un de mes films préférés.

Bon ben j'y ai pensé, et je suis allé le voir.
Excalibur, c'est un de ces films que je connais par cœur (ce qui me permet d'affirmer qu'il n'y a pas le moindre changement @vivien), mais j'ai encore frémi en le regardant...
Ah ce regard douloureux que jette Lancelot à Guenièvre, et celui qu'elle lui rend.
Ah les deux amants qui se retrouvent et consomment leur Amour si pur.
Ah Perceval, nu et débarrassé de tous ses oripeaux, qui se dresse face au Roi du Graal.
Ah la dernière chevauchée d'Arthur et les cerisiers qui fleurissent sur son passage.
Ah les adieux d'Arthur et Merlin dans le soleil couchant.
Ah la main de la Dame du Lac qui attrape Excalibur et l'enfouit sous les eaux du Lac.
Ah le départ d'Arthur vers les terres d'Avalon.
Ah la nostalgie de ce qui fut, et de ce qui aurait pu être.
Ah la musique de Wagner, surtout... Mais qui ne donne pas l'envie d'envahir la Pologne.
Et tout ça dans un scénario qui reste pour moi, et malgré de nombreuses simplifications, la seule adaptation qui soit du mythe.

Il est très kitsch, mais j'aime ce film...

Après, j'ai aussi pensé beaucoup aux Monty Pythons, et un peu à Alexandre Astier...

Je ne l'ai pas vu depuis très très longtemps, mais un moment est gravé de manière indélébile dans ma mémoire : lorsque le jeune Arthur, en pleine bataille, s'agenouille face à un ennemi (je ne sais plus qui) pour lui demander de l'adouber - et lorsque celui-ci, après une brève hésitation, alors qu'il s'apprêtait à abattre son épée sur lui, arrête son geste pour finalement faire de lui un chevalier. Ca ne dure qu'une seconde, mais j'ai toujours trouvé incroyable le changement dans le regard de l'acteur.

[Florentbzh]

Je suis tout content, parce que ce soir je vais voir sur grand écran et en copie restaurée l'Excalibur de John Boorman, qui est un de mes films préférés.

Bon ben j'y ai pensé, et je suis allé le voir.
Excalibur, c'est un de ces films que je connais par cœur (ce qui me permet d'affirmer qu'il n'y a pas le moindre changement @vivien), mais j'ai encore frémi en le regardant...
Ah ce regard douloureux que jette Lancelot à Guenièvre, et celui qu'elle lui rend.
Ah les deux amants qui se retrouvent et consomment leur Amour si pur.
Ah Perceval, nu et débarrassé de tous ses oripeaux, qui se dresse face au Roi du Graal.
Ah la dernière chevauchée d'Arthur et les cerisiers qui fleurissent sur son passage.
Ah les adieux d'Arthur et Merlin dans le soleil couchant.
Ah la main de la Dame du Lac qui attrape Excalibur et l'enfouit sous les eaux du Lac.
Ah le départ d'Arthur vers les terres d'Avalon.
Ah la nostalgie de ce qui fut, et de ce qui aurait pu être.
Ah la musique de Wagner, surtout... Mais qui ne donne pas l'envie d'envahir la Pologne.
Et tout ça dans un scénario qui reste pour moi, et malgré de nombreuses simplifications, la seule adaptation qui soit du mythe.

Il est très kitsch, mais j'aime ce film...

Après, j'ai aussi pensé beaucoup aux Monty Pythons, et un peu à Alexandre Astier...

Je ne l'ai pas vu depuis très très longtemps, mais un moment est gravé de manière indélébile dans ma mémoire : lorsque le jeune Arthur, en pleine bataille, s'agenouille face à un ennemi (je ne sais plus qui) pour lui demander de l'adouber - et lorsque celui-ci, après une brève hésitation, alors qu'il s'apprêtait à abattre son épée sur lui, arrête son geste pour finalement faire de lui un chevalier. Ca ne dure qu'une seconde, mais j'ai toujours trouvé incroyable le changement dans le regard de l'acteur.

Urien de Rheged, et derrière lui c'est Ciaran Hinds qui est déguisé en Lot d'Orcanie (d'ailleurs cela colle moyen, vu que son fils, Gauvain (Liam Neeson) semble avoir peu ou prou son âge) et qui l'exhorte à ne pas adouber Arthur
 

[Ramentu]

Il me semble que l'acteur a mentionné que l'hésitation, c'était aussi parce qu'il tremblait de froid dans l'eau glacée... mais la scène est spectaculairement réussie.

[Florentbzh]

Un peu comme la scène où Lancelot et Guenièvre sont nus dans la forêt, en fait ils se pèlent vraiment les miches car il faisait très froid, Boorman ne voulait d'ailleurs pas, ce sont les acteurs qui ont insisté.

[Morningkill]

J'envie ceux qui ont eu la possibilité de voir ces derniers jours au cinema

[Mugen]

(...) Gauvain (Liam Neeson) semble avoir peu ou prou son âge) (...)
 

Oui ben on le voit bien fricoter avec Morgane, qui au vu des simplifications du récit (pas de Morgause), devrait être sa mère...

[Rosco]

Et Mordrer son frêre,
Il est donc bien le neuveau d arthur

[Florentbzh]

(...) Gauvain (Liam Neeson) semble avoir peu ou prou son âge) (...)

Oui ben on le voit bien fricoter avec Morgane, qui au vu des simplifications du récit (pas de Morgause), devrait être sa mère...

En fait, ce n'est pas vraiment une simplication, mais Boorman a été obligé de condenser son récit car les prodcuteurs ont refusé sa version de plus de 4 heures

[Mugen]

(...) Gauvain (Liam Neeson) semble avoir peu ou prou son âge) (...)

Oui ben on le voit bien fricoter avec Morgane, qui au vu des simplifications du récit (pas de Morgause), devrait être sa mère...

En fait, ce n'est pas vraiment une simplication, mais Boorman a été obligé de condenser son récit car les prodcuteurs ont refusé sa version de plus de 4 heures

Je ne suis pas sûr que les personnages qui ont été fusionnés avec d'autres auraient trouvé leur place dans une version longue.
-Aurait-on eu Viviane et Morgause en plus de Morgane ?
-Aurait-on vu la fratrie de Gauvain lorsqu'il accuse Guenièvre d'adultère ?
-Aurait-on vu Bohors et Galahad en plus de Perceval lors de la Quête du Graal ?
-Aurait-on vu Griflet ou Bedivere jeter Excalibur plutôt que Perceval ?

Ca n'aurait pas donné plus de force au film.

[Florentbzh]

Ben en fait il faut savoir de quel corpus on parle pour les personnages, Galaad, par exemple, est une apparition "tardive" dans le mythe arthurien...ceci étant, vu que Boorman a toujours indiqué comme référence Le Morte d'Arthur de Malory, il y figurerait.

Mais c'est différent, si mes souvenirs sont bons, je crois que c'est dans ce livre que j'avais lu ce que voulait faire Boorman

Ciment

Bon, maintenant tout le monde sait que Boorman voulait adapter Tolkien*, mais à l'époque ce nom était assez confidentiel, il parlait de l'influence de Jung sur Excalibur, du personnage de Merlin qu'il a voulu comme un pendant de Gandalf (il le citait nommément, connaissant non seulement l'oeuvre mais ayant rencontré Tolkien chez lui ) et qui devait être le personnage central (d'ailleurs le film devait se nommer Merlin lives !).....ce film de plus de 4 heures commençait comme Excalibur, mais ensuite pas de flashbacks, en fait c'était le déroulé de la vie d'Arthur, de l'enfant-roi à la bataille de Camlann, ce qui explique la longueur, résolue par les dits flashbacks....cela impliquait peut-être un peu plus de personnages, mais pas que.

* Et pas sûr que cela ait été une réussite, entre la tour de Mordor qui était semi-organique et Frodon qui devait coucher avec Galadriel, c'était très typé post 68 

[Mugen]

Ben en fait il faut savoir de quel corpus on parle pour les personnages, Galaad, par exemple, est une apparition "tardive" dans le mythe arthurien...ceci étant, vu que Boorman a toujours indiqué comme référence Le Morte d'Arthur de Malory, il y figurerait.

Mon Google Fou me donne une date de 1230 pour l'apparition de Galahad, contre 1180 pour le Conte du Graal de Chrétien de Troyes.
On est dans les deux cas plus proche temporellement de Geoffroy de Monmouth que de Thomas Mallory.

[Florentbzh]

Mais pas chronologiquement....Galaad apparait à l'époque de la Vulgate, autrement dit lorsque la Bretagne est pacifiée et en insistant sur l'aspect religieux (en plus des aventures de fesses de Lancelot), comme dit plus haut Boorman voulait raconter l'histoire en entier, à la Malory (le "Sankgreal" n'apparait chez Malory dans la 6°histoire,sur ....et, mais c'est un avis perso, Boorman ne doit pas trop être branché religion-spiritualité oui, c'est un Jungien- ce qui expliquerait le dialogue entre Morgane (adulte) et Merlin lors du mariage d'Arthur et l'absence de personnages comme Galaad, ou alors on peut deviner la césure pré Vulgate et post Vulgate dans l'évolution des armures, sombres au début du film puis "lumineuses" une fois que Lancelot du Lac a été croisé et que la Table Ronde a été créée, autrement dit lorsque les chevaliers se sont spiritualiés et que le "Dieu Unique" évoqué par Merlin.

Pas toujours facile de lire à travers les symboles jungiens de Boorman