CasusNO

J'aurais du l'avoir cette médaille, pas ma faute si la section C sont que des mauviettes... pffff ....

Qui Revient de Loin a écrit : ↑ven. mars 23, 2018 11:55 am Hier soir, partie impromptue de We Are Robin de @Selpoivre

Coolitude ! Ca a donné quoi ? Le jeu vous a plu ?

C'était sympa, les deux autres joueurs ont carrément aimé, moi j'étais tendu car c’est pas évident d'improviser une enquête à la volée (on a joué la disparition d'enfants du Narrows).
On a terminé sur un cliffhanger (3h de jeu) et on enchainera la semaine prochaine sur la conclusion et l'aventure de la prise d'assaut du GCPD.

J'aime beaucoup ce type de jeu minimaliste

Ego' a écrit : ↑mer. mars 21, 2018 6:32 pm

Mahar a écrit : ↑mer. mars 21, 2018 5:37 pm (...) Venir mener une partie de JDR à l'arrache totale, c'est juste impossible. (...)

N'importe qui peut y arriver, sans le moindre préparatif ou outil, et il n'y a pas besoin d'être un Dieu. C'est ce qu'on faisait tous quand on était gosses, toi, moi, et tous les autres. Et on était tous super bons.
Ca ne donne pas les meilleurs parties à mon humble avis, puisque tout dépend d'une foule de facteurs difficilement contrôlables, mais ce n'est pas impossible. "L'impossibilité" ce sont des limites que nous nous imposons.

Un bon moyen pour s'en convaincre est d'essayer de le faire avec des enfants, et vraiment à partir de rien. On peut même leur demander le thème de départ. Bizarrement ça vient tout seul, on se surprend soi-même à inventer des histoires de plus en plus abracadabrantes, magiques, pleines de péripéties et bourrées d'imagination. Des règles ? Pile ou face, chi-fu-mi, ou sans hasard, peu importe. Et les gosses ? Ils jubilent

Le plus difficile est de le faire avec des adultes. Mais s'ils sont aussi complices que des gamins, alors tout est possible, et surtout le meilleur

Je le fais assez fréquemment en utilisant FU. Je demande aux joueurs dans quel type d'univers ils veulent jouer (contes, super-héros...) leur perso est rapidement créé et j'utilise ce qui les caractérise pour démarrer "ni média res". Les parties sont courtes (20 à 30 minutes)
Par contre, si nous sommes amenés à rejouer avec ces perso, je réfléchis à une intrigue entre les deux scénarios.

The Sprawl + cadre modernisé de CyberAge
+ scénario "Traque sur Apogée" (Tristan Lhomme, Casus Belli n°91)

Alain, Isis et Nico jouent respectivement Angelo (un nettoyeur latino), Sam (une tech afro) et No One (un infiltré moyen-oriental). Tous les trois ayant pour mission de protéger sans qu'il le sache un certain Mirwa Assoud, philosophe persécuté par des groupuscules extrémistes. Leur client est la Fondation Van Rieberk qui veut décerner un très généreux prix à l'intellectuel, et pour corser le tout, la cérémonie se passera sur une des Îles de la Lune, la station Apogée. Lieu hautement sécurisé où ils ne pourront utiliser ni armes ni cybernétique létale.


Nos trois free-lances, sont commandités par le biais d'une entreprise de protection de biens et de personnes, MediAssist. Ils se rendent sur Apogée en vol suborbital avant l'arrivée d'Assoud, vont s'entretenir avec leur contact de la Fondation (l'Îlien Charles Dracier qui leur fournit quelques données ainsi que de simples étourdisseurs...), procèdent à divers repérages et sécurisations (Babylon Hotel, Palais des Congrès, itinéraires), ainsi qu'à des recherches d'informations sur les invités et les occupants de l'hôtel. Ils découvrent un lien ténu, mais néanmoins étrange avec le passé d'Assoud : trois individus ayant réservé des suites à l’hôtel précisément pendant le séjour du philosophe, mais ne faisant pas partie de la liste des invités (?!), membres d'un technobloc ségrégationniste d'où Assoud s'était exfiltré lui-même il y a quinze ans (Smith, Gerson & Farragut).
[les réussites excellentes vont se succéder en début de séance... Ils jouent des pros, et aussi bien au niveau de leurs décisions que des résultats de leurs actions, ça se sent.]


Le jour de l'arrivée d'Assoud, pendant que No One reste au Babylon Hotel pour contrôler à distance les systèmes de sécurité à l'aide de sa console, Angelo et Sam se rendent à l'astroport. Surveillant le passage des voyageurs à la douane, notre duo repère Assoud au milieu de la foule.
Angelo est intrigué par un jeune homme qui semble ne pas vouloir perdre du regard Assoud (échec au test d'Evaluer). Le nettoyeur va donc suivre le suiveur.
[par la suite à l’aide d’un jeton [Info], No One (Nico) se rendra compte qu'il s'agit simplement d'un holoreporter, un certain Ralph Morgan ; en attendant Alain joue le jeu, faisant comme si son personnage tenait une piste intéressante]

Pendant ce temps Sam va repérer elle, un tout autre manège. Un douanier fait un peu plus attention que d'autres à Assoud, et une fois que celui-ci aura passé le poste de contrôle, il va passer une brève communication : "Il est arrivé" (réussite parfaite de sa manœuvre Evaluer).
De plus, Sam remarque dans la foule les trois membres de l'ancien technobloc d'Assoud, trois corpos de type WASP.


Tout le monde se rend au Babylon Hotel séparément en robotaxis. Arrivé sur place, Assoud se rend à sa suite au second niveau après un brève passage à la réception. De même pour Morgan, ainsi que pour le "trio d'Aryens".

Deux heures plus tard, Assoud - précédé ou suivi par ses ombres - descend au bar de l’hôtel, et entreprend de séduire une superbe créature (Alice Richardson). Celle-ci cède aux charmes de l'écrivain, et l'entraîne dans ses appartements au 3ème niveau.

Peu de temps plus tard, alors qu'Angelo surveille un des suprématistes blancs qui s’est installé au bar, une forte explosion se fait entendre du côté des cuisines. Angelo se précipite pour découvrir de la fumée noire et des flammes qui s'échappent des zones réservées au personnel.
Au même moment No One voit grâce aux caméras de l'hôtel des fumées verdâtres qui s'échappent de toutes les portes du troisième niveau. Les clients paniqués quittent leurs suites et affluent dans le hall. Alice et Assoud descendent les escaliers en rhabillant, suivis discrètement par Sam.

Angelo repère un individu louche dans la foule au fait qu'il ne prête aucunement attention à l'incendie, et qui se concentre uniquement sur les clients qui fuient les étages. Le nettoyeur se dirige d'un pas décidé vers lui, se préparant à lui briser la nuque.
Au même moment, Assoud et Alice émergent de la cage d'escaliers dans le hall parmi les fuyards, Sam à leurs trousses. Au cri de "suppôt de Satan !" la cible d'Angelo brandit un poignard et se précipite vers Assoud. Angelo tente de la neutraliser définitivement, mais la foule lui bloque le passage (résultat de 4 à sa manoeuvre Employer la manière forte...). Sam dégaine son étourdisseur, vise le fondamentaliste, mais les paniqués la bousculent, et son tir de fléchettes atteint Alice dans le dos ! (double 1 aux dés...) La jeune femme tombe au sol au risque de se faire piétiner par la foule...

Et j'arrête la séance sur ce cliffhanger... ^^

C'est cruel d'arrêter une séance comme ça !!!

Et pas seulement pour tes joueurs : les lecteurs aussi sont happés !

Merci Ego' d'avoir répondu par ce compte-rendu à la demande des fans

Sinon, pour en revenir à la discussion du début, ce serait intéressant de voir ce qui par la suite va à l'encontre de ta préparation. Je veux dire les éléments qui, dans les mécaniques du jeu, ne vont pas enrichir l'histoire mais remettre éventuellement en cause ce que tu as préparé.

Un autre scénar de Dresden Files pour nous hier soir, et vendredi après midi, j'ai continué the Hidden Shrine of Tamoachan à la boutique locale, et ça a été bien fun avec la partie de pelota !
 

Cet après-midi, c'était Cthulhu Grande Guerre 1915.

TPK sur une mystérieuse affaire accompagnant le débarquement des forces alliées à Gallipoli.

Entre le personnage qui, grenade à la main (et la besace remplie), se fait bouffer et explose en tuant un autre personnage trop près, le troisième gelé par l'arme à cône d'un MiGo (01% sur le tir et 10 sur 1D10 de dégâts), il ne restait que le dernier qui enflamme un obus de 380 mm en s'enfuyant pour tout faire sauter et qui fait 99% à son jet d'explosifs 

Purée, quelle rigolade

Mahar a écrit : ↑dim. mars 25, 2018 8:36 am C'est cruel d'arrêter une séance comme ça !!!

Et pas seulement pour tes joueurs : les lecteurs aussi sont happés !

Précaution pour que l'épisode suivant démarre sur les chapeaux de roue

En comparaison d'autres sessions, j'étais gentil. Au cours de la précédente, un des PJ est enlevé par un groupe de trafiquants d'organes. Les joueuses et joueurs vont devoir patienter jusqu'à la fin avril avant de savoir si leur compagnon donneur universel va finir en pièces détachées ou non...


En début de séance je mets en place une alarme ou un timer (3h40 de jeu en semaine, plus le w-e). Quand cette pré-alarme se déclenche à la fin de cette période, j'en lance un second de quinze minutes. A moi de me débrouiller pour placer un rebondissement intéressant pendant cette plage finale. Le truc qui va donner envie d'en discuter entre deux séances et de revenir pour connaître la suite. Au bout des quinze minutes, on se laisse au maximum cinq minutes chrono pour clore la scène actuelle ou la mettre en pause.

Je mène ainsi mes parties depuis un peu plus d'un an, tous jeux confondus. Ca me permet de garantir un arrêt à une heure fixée d'avance (essentiel pour ceux qui ont de la route à faire, qui ont un horaire de transport en commun à respecter, ou qui se lèvent particulièrement tôt le lendemain). Mais on y gagne sur bien d'autres points : nous savons tous que l'on ne va pas dépasser l'heure de fin, quelles que soient les circonstances. Donc on évite de traîner au cours du repas précédent la séance comme si on avait tout notre temps. Même chose au cours de la partie elle-même. Le rythme est nettement meilleur qu'auparavant, la qualité générale également.

J'aimerai aller plus loin. Mettre des alarmes toutes les heures, voir un décompte automatique tous les quarts d'heure si l'ambiance s'y prête. A tester pour voir si ce n'est pas trop envahissant.

Je fais ça depuis des années. La partie finit impérativement à minuit. Donc à minuit moins le quart, je commence à réfléchir à un cliffhanger en fonction de là où on en est. Et à minuit moins cinq, je lâche la bombe. Et on range.
C'est super efficace pour finir une séance de manière propre et claire. 

Dithral a écrit : ↑dim. mars 25, 2018 10:53 am Merci Ego' d'avoir répondu par ce compte-rendu à la demande des fans

Sinon, pour en revenir à la discussion du début, ce serait intéressant de voir ce qui par la suite va à l'encontre de ta préparation. Je veux dire les éléments qui, dans les mécaniques du jeu, ne vont pas enrichir l'histoire mais remettre éventuellement en cause ce que tu as préparé.

Le hic d'un scénario Casus de quatre pages, c'est qu'il est obligé d'être un minimum directif par manque de place. Sa force c'est qu'il est obligé d'aller à l'essentiel, donc l'appropriation est facile.

Les avantages que j'y trouve : je ne vais pas improviser une histoire bateau, revue, ou réchauffée (risque majeure du main dans les poches). J'aurai assez d'éléments pour répondre aux questions de mes partenaires (des noms, des indices, des pistes), assez d' ingrédients pour me titiller l'imagination et la créativité, tout en ayant assez de champ libre pour broder sur le reste.

Les contraintes : comme le scénario est souvent présenté de manière chronologique, donc linéaire, je vais devoir le déconstruire pour en tirer tous les composants intéressants. Ca peut se faire en pleine partie, ou en amont.

Mais tout ça ça vaut pour n'importe quel jeu. Mettre en scène un scénario en suivant le texte au pied de la lettre est un travers normal chez un débutant, et difficilement acceptable chez un MJ un tant soit peu expérimenté, tout le monde s'accordera là dessus j'imagine.

En ce qui concerne l'adéquation de la démarche avec The Sprawl, à partir du moment où l'on garde l'essentiel, ça passe bien.

Passage amusant avec le jeton [Info] où un joueur (celui interprétant No One) justifie l'erreur d'appréciation précédente d'un autre joueur (la scène où Angelo s'intéresse à quelqu'un qui semble suivre Assoud) en expliquant qu'il s'agit d'un holoreporter faisant un reportage incognito sur Assoud. Ce qui est amusant, c'est que le scénario décrivait précisément cette fausse piste

Par contre j'ai eu deux soucis.

Le premier provoqué par le contexte spécial : j'ai refusé les jetons [matos] dès le départ en annonçant qu'au vu du contexte ultra-sécurisé de la station spatiale, l'introduction de matériel serait impossible. Ce fut une erreur car si les joueurs ont accepté de ne pas pouvoir venir avec leur équipement habituel, l'interdiction pure et simple de l'utilisation du principe de [matos] les a frustrés. J'aurai dû me montrer plus souple en n'acceptant l'emploi du jeton que dans une plage limitée, ou/et avec des coûts variables.

Le second fut qu'au cours des deux séances tous les participants ont trouvé que la manœuvre Evaluer est méchamment passe-partout (ce qui rend sa stat plus importante que d'autres). A la fin de la première séance j'ai eu l'impression que c'était moi qui avait le classique travers du "fais-moi un test de perception", mais au cours de la seconde j'avais beau faire attention à ne pas en abuser, son utilisation était incontournable. Là je ne vois pas de solution ou ce que je pourrai changer dans ma façon de faire.

Marathon Ludinord. Une partie (en tant que joueur) de la Laverie (merci Acritarche !) puis des parties de Dungeon world ( 4 courtes et une longue en soirée), des courtes d'Hexagon Universe (5 je pense), un Dread et finir sur Itras By, dans un état propice...
Florilège de cette dernière :
« Dites, c’est à vous les cigognes là, devant l’hôpital ? Non, faudrait les bouger, elles gênent l’accès.»
« Je vous signale, Monsieur, que je suis diplômé en stéthoscope, moi, et vous, vous n’avez même pas de nom de famille !! »
« Je pense que cette cigogne veut un piano.
- Non, une machine à écrire... »
«  URGENT : Cherche charlatan pour travail bien rémunéré. Rendez-vous à l’angle de l’avenue des quarante-sept et de la rue du Milieu. »
« Sang de Maître des Charlatans ! ! Soigne toutes les maladies, résout tous vos problèmes ! Une dose achetée, une offerte ! »
« En effet, je suis charlatanologue. J’enseigne en particulier le vieux charlatan. »
« Quand on pique un somme, mieux vaut le refiler à un autre, on évite les ennuis. »

Hier, fin d'arc de notre campagne d'Icons (MJ) avec 3 noobs et 3 blanchis sous le harnais. Scénario Whiteout! TRES modifié pour correspondre à la campagne (55 000 ans dans le futur, ère glacière, super-héros à sauver, dieux nordiques). Au final, les PJ ont rencontré à nouveau Loki, qu'ils avaient humilié, et provoqué un paradoxe temporel déchainant le Ragnarok façon Doctor Who (saison 3).
http://qui.revient.de.loin.blog.free.fr ... ?tag/Icons

Tableur mis à jour.

Hier après-midi, mes deux fils ont fait leur premiers pas dans Barrowmaze (placé dans Greyhawk pour l'occasion, dans les Rushmoors, les grands marais au centre de la vallée de la Sheldomar pour ceux qui connaissent). 

Ils jouaient un prêtre nain et un guerrier, accompagnés de quelques hommes d'armes.
Après avoir affronté des pilleurs de tombes concurrents et des squelettes, ils ont eu le temps de fouiller deux tumulus avant de tomber sur un nid de mille-pattes géants. Le TPK a été évité de justesse grâce à un homme d'armes qui a réussi à tuer le dernier insecte alors que tout le groupe était empoisonné. Ils ont regagné le village de Red Willow pour se remettre mais ils piaffent d'impatience d'y retourner.