CasusNO

Ca dépend du niveau des PJ :-)
Attention, à niveau et nombre équivalents, tu risques vite un quasi TPK s'ils sont joués intelligemment et ont l'initiative.
Un chevalier sans seigneur, 2 thalers / jour; un mercenaire 1 shilling / jour; un rituel par un mystique 10 thalers (cf LdB p 159).
Donc pour 20 thalers, tu t'offres un TPK assuré (ou 2 fermettes)

Edit: arf, malédiction du début de page

Ca se sont les prix de la main d'oeuvre pour des activités légales. Pour un assassinat, je multiplierais au moins par 10.

Sinon, un assassinat c'est facile et pas cher, un groupe de tireurs embusqués avec des arbalètes aux carreaux garnis de poison moyen ou fort. Wipe du groupe probable.

Khaali a écrit : ↑mer. mars 24, 2021 7:28 am Ca se sont les prix de la main d'oeuvre pour des activités légales. Pour un assassinat, je multiplierais au moins par 10.

Sinon, un assassinat c'est facile et pas cher, un groupe de tireurs embusqués avec des arbalètes aux carreaux garnis de poison moyen ou fort. Wipe du groupe probable.

Hahaha moi aussi je compte en fermettes ou en barcasses. Mais comme j'ai pas l'habitude d'assassiner mes voisins je ne connais pas le cours du meurtre en barcasses.
Bon, le but n'est pas de les massacrer, mais de leur faire très peur. Là ils s'ennuient, j'envoie les ninjas.
Trois truands qui jouent du couteau, un archer et un piquier contre un archer vétéran, une changelin-ninja, un prêtre de prios avec son saint patron et une sorcière, j'espère que ça va rouler.

L'archer sur un toit, hors de portée des piétons, le piquier en frontline et les joueurs de couteaux en backstab par l'arrière, ça devrait le faire (pour leur faire peur, pas les tuer).
Astuce, fais fuir certains membres des assaillants avant d'être anéantis, et ensuite dis aux joueurs qu'il leur semble reconnaître des trognes dans la rue ici et là, juste pour instaurer un sain climat de défiance et de paranoïa.

Surtout que ces brutes font ca pour l'argent. Aucune chance qu'elles se battent jusqu'à la mort.
Tout devrait se jouer en 2 rounds, puis elles prennent la fuite.

Et il serait intéressant que les PJs en capturent un ou deux pour les interroger. Merci pour vos conseils !

Le retour des questions essentielles : on nous dit je ne sais plus où que les thalers n'existent pas ou très peu en tant que pièces, que c'est la monnaie des marchands qui s'échangent des lettres de change.
Bon.
Une lettre de change c'est Gaston qui donne un papier à Roger sur lequel est écrit : ce papier vaut 500 thalers chez Gaston.
Roger peut filer le papier à Robert qui peut aller réclamer 500 thalers à Gaston dont je me demande bien comment il va les lui filer si ce n'est sous la forme d'un bien ou d'un service de cette valeur.
Mais comment ça marche quand Gaston ne peut pas honorer cette créance ?
Faut avoir confiance pour accepter ledit papier. Qui a priori, sans système bancaire, repose sur la bonne réputation de chacun.

Mes joueurs veulent être des marchands, au moins en tant que couverture, donc les détails de ce système, même simplifiés, m'intéressent beaucoup, et je n'ai pas trouvé de ressource adéquate, donc si quelqu'un a un lien ou une explication pratique pour un noob, ça m'intéresse.

Souvent Robert présentait sa lettre de change non pas à Gaston, mais à un associé/correspondant /partenaire de Gaston situé près de chez Robert, ça évitait simplement de promener des espèces.

En pratique, il pouvait se faire payer en espèces ou se faire remettre une nouvelle traite. Il pouvait aussi, au lieu "d'encaisser" sa lettre de change, s'en servir pour payer autre chose auprès d'un autre marchand. Une traite pouvait circuler un peu comme un billet de banque, chaque personne s'en servant pour payer devait la signer (l'endosser) et répondait alors à son tour personnellement de son paiement en plus des signataires précédents, même si historiquement ce mode de circulation ne s'est développé que dans un second temps.

Pour ce qui concerne la provision, c'est à dire la créance initiale sur la base de laquelle est émise la lettre de change (un peu comme un chèque) elle pouvait résulter de la remise d'espèces ou, plus tard historiquement, par un jeu d'écriture entre le marchand et son banquier (cette opération pouvant éventuellement être considérée comme du crédit, cela était prohibés par certains interdits religieux). Je ne connais pas l’univers de Symbaroum mais ça m'a l'air assez médiéval rustique, donc il faut bien qu'il y ait de la monnaie physique au départ.

Cette monnaie physique peut avoir un autre nom que la monnaie libellée dans la lettre de change, il existait une multitude de monnaies et le recours à une monnaie de compte peut être un moyen de limiter le risque de change lié au variation de cours des différentes monnaies physiques. Je ne pense pas que c'était très courant, à mon avis les traites étaient libellées en monnaies locales.

Enfin, si Gaston (ou son associé/correspondant) ne peut honorer la traite à l'échéance, il risque gros, les peines étaient sévères (prison voire un pire...) et il était frappé de banqueroute, interdit d'exercer, banni etc.
A noter que Roger restait également tenu de la dette vis à vis de Robert en cas de n on paiement par Gaston.

En fait vu de chez Gaston, il est facile d'émettre plus de lettres de change que sa propre trésorerie, partant du fait que très peu d'entre elles arriveront à encaissement, rebondissant de transitaire à transitaire (et encore faudrait-il qu'un créancier final réclame le paiement, à plusieurs mois de voyage et donc d'information), on peut assister aux mêmes biens servant de gage à plusieurs lettres de créance, voire à la disparition de Gaston pour éviter de se retrouver sur la paille, tous les Rogers devenant subitement très responsables et concernés pour le retrouver vivant et rapidement.

En imaginant un système de cavalerie et d'échanges à 5 ou 6 niveaux de lettres de changes, on arrive rapidement à un système où les "récupérateurs" et autres tueurs à gages pourraient être payés par des lettres de changes... de leurs victimes

En fait, il faut avoir en tête que le système des lettres de change, implique un réseau marchand et bancaire assez développé qui permet de fonctionner avec une certaine confiance entre les différents acteurs (ils sont amenés à se revoir). Il s'appuie très largement sur un système de foires.

Moi un système de banquiers à la Lannister me conviendrait très bien dans l'univers de Symbaroum. Ca pourrait donner de la profondeur à certaines maisons nobles qui manquent de personnalité.
Mais c'est vrai que jusque là le jeu n'évoque pas du tout ce point.

C'est un peu comme les masques sur les tronches des gens, on sent que c'est important pour des raisons esthétiques et ça me va, du coup on cherche la cause culturelle derrière,e t les conséquences ludiques, et ça manque de biscuit.

Yep, pour les masques là où j'ai trouvé le plus d'élément c'était sur des sites de fans où ils faisaient des hypothèses sur le fait que c'était une peur de voir des changelins utiliser leur apparence. 

Je sens que je vais créer beaucoup trop de matériel pour ce jeu.
Pub : le colisée d'Ekaigos continue à s'écrire par ici.

Sasayanel a écrit : ↑sam. mars 27, 2021 12:55 pm Yep, pour les masques là où j'ai trouvé le plus d'élément c'était sur des sites de fans où ils faisaient des hypothèses sur le fait que c'était une peur de voir des changelins utiliser leur apparence. 

Mes joueurs se sont dit que c'était parce que le dessinateur avait du mal à dessiner les visages... Mais ce sont des êtres fourbes et malfaisants (je suis tellement fier d'eux ).

@Thabanne gros boulot, félicitations!