Hier soir, partie test de Mordiou ! C"était vraiment fun
Les personnages
Gabriel de Nérac : Vieux maître d’arme au visage marqué, et au vêtement usé. Fin bretteur dont l’efficacité n’est plus à prouver. Amant secret de la duchesse d’Orléans.
Rachel de Garamond : Originaire de la vieille noblesse d’épée gasconne, elle a été élevée en garçon par un père peiné de ne pas avoir d’héritier mal. Elle est bien entendu sans le sou.
Théophile de Saint-Joux : Ce spadassin, spécialiste des coups vicieux, ne paye pas de mine de premier abord. Assez commun d’apparence, il passe partout sans trop qu’on le remarque. Quelques mésaventure lui ont valu d’être dans la liste noir du Cardinal.
Augustin de Méneac : ancien prêtre Jésuïste ayant décidé, suite à quelques désaccord, de prendre ses distances avec le pape, il est à la fois recherché par les agents de ce dernier et sur la liste noire de Richelieu. Il fait, depuis, profil bas.
Résumé de l’intrigue
Nous somme ici sur l’intrigue des lettres volées proposer dans le livre de base.
Mme de Ravigny, une noble dame de bonne société, est venu quérir l’aide du Cimmérien : des lettres lui ont été volés. Elle tient à remettre la main dessus et, particulièrement, sur la missive d’un certain Wilhem de Kurz. Les mouches du Cimériens ont identifié le voleur en la personne de Roger Tabarec, un homme qui s’est introduit chez Mme de Ravigny en tant que simple laquais.
L’histoire commence dans un relai, à l’est de Paris. Les personnages s’installent à une table et, reconnaissant le sieur Tabarec, décide de le garder à l’oeil en attendant une opportunité. L’homme est attablé, seul, et plongez dans la lecture d’un ouvrage qui semble le captiver.
C’est alors qu’une troupe d’homme d’arme à l’allure patibulaire pénètre dans le relai. Après un rapide regard circulaire, leur chef se dirige d’un pas franc vers Tabarec et l’attrape par le col. Pendant ce temps, ses hommes, l’air menaçant, s’occupent de garder à l’oeil la noble assemblé. Rapidement, Gabriel quitte la pièce pour, dit-il, aller se soulager. Les mercenaires n’ayant que faire de lui le laisse sortir.
Soudain, Augustin, revenant des cuisines un pichet à la main, trébuche et renverse le contenu vers les hommes d’arme, interprétant avec brio le rôle d’un homme ayant visiblement trop bu. Le mercenaire menacé par le liquide bondit en arrière et raille cet ivrogne qui vient de s’écrouler à ses pieds.
Devant cette diversion, Rachel saisit l’occasion et fait feu à deux reprises. L’une des balles est destiné au mercenaire menaçant Tabarec et le blesse à la jambe. L’autre vise le soldat le plus proche et le met hors combat.
Sous l’oeil médusé des clients du relais, et sous l’oeil inquiet du tenancier, la situation tourne à l’affrontement picaresque. Le sol mouillé par la bière est devenu quelques peu glissant et, toujours dans son rôle, Augustin réussit à faire chuter un autre soldat. Théophile dégaine son épée et charge l’un des combattants; Le chef des mercenaires, blessé, dégaine et charge la pauvre Rachel. Pendant ce temps, à l’extérieur, Gabriel s’occupe de deux mercenaires qui étaient resté avec les chevaux.
Une minute plus tard, le calme est revenu et les mercenaires sont neutralisés. Malheureusement, un coup de feu venu on ne sait d’où a tué le pauvre Tabarec. Les personnages fouillent le pauvre homme, ainsi que sa chambre, et découvre un billet indiquant qu’il a expédié un colis par la malle poste à destination de Charité sur Loire, en terre protestante. Il est également évident que Tabarec était de confession protestante. Les personnages ont ainsi une nouvelle piste à suivre.
Quelques jours plus tard, les joueurs arrivent à Charité sur Loire une petite heure, seulement, après la malle poste. Soudoyant l’homme en charge de celle-ci, ils apprennent que le colis était à destination d’un drapier nommé Monsieur des Septs-Forges et que le coursier à envoyé son neuveu faire la livraison.
A leur arrivé à l’échoppe, Monsieur de Septs-Forges a bien réceptionné son colis et, bien qu’il ne l’ait pas encore ouvert, est en pleine discussion à son sujet avec un gentilhomme dénommé Gaspard Jorny. et le range soigneusement derrière son comptoir pour s’occuper de ces clients (les joueurs).
L’un d’eux commence à passer commande et à demander à voir quelques produits, espérant détourner l’attention du commerçant suffisamment longtemps pour que son compagnon prennent le colis. Malheureusement entre une autre cliente, une femme du nom de Thysbee de Lioncoeur. Se souvenant d’avoir déjà aperçu cette femme au relai, les joueurs comprennent qu’il y a anguille sous roche.
Une dizaine de minute plus tard, le commerçant décide finalement de confier le coli à messire Jorny. Les joueurs sortent alors de la boutique et décide de le suivre. Thysbee se fend d’une commande auprès du commerçant, pour ne pas éveiller les soupçons, et se lance également à leur poursuite de manière discrète.
Les personnages attendent que de Jorny emprunte une ruelle discrète et lui tombe dessus, assommant pour lui prendre le colis. Ils quittent alors la ville sans attendre. Thysbee réveille le pauvre homme et lui raconte son agression. Ils préviennent alors la garde de la cité qu’il s’élance à la poursuite de nos personnages. S'ensuit une rapide course poursuite où mes personnages cavalent et joue un peu de leur intellect pour semer les poursuivants.
Les personnages rentrent donc à Paris avec les lettres, remettant celle de l’officier et conservant les autres en espérant arrivé à les déchiffrer.
La partie s’arrêtera là, oubliant le troisième volet du scénario par faute de temps.
Sur le système
Franchement, c'est intéressant, fluide, ça tourne bien. Bravo ! La premier combat a été un peu galère, le temps que tout le monde intègre les différents tenants du système, mais une fois comprit c'est facile à utiliser. La réussite à toutefois été énormement coté joueurs dans ce scénario : il a été rare qu'un jet fasse moins de 5 ou 6 réussite dans leur coté. Le première affrontement c'est résolu en deux rounds, avec un premier round particulièrement "mortel" dans les rangs de mes PNJ.