Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

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Orlov
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Orlov »

tauther a écrit : mer. oct. 08, 2025 8:57 am J'hesites bcp à relire le Quatuor de Los Angeles qui avait été une claque il y a 30 ans.
J'avais eu un peu plus de mal avec Underworld USA au fur et à mesure de la lecture...

Moi c'est l'inverse, je vénère Underworld USA et je rêve d'en faire quelque chose en JDR.
Cryoban a écrit : Le vrai problème c'est les gens.

Florentbzh a écrit : J'avoue ne pas bien comprendre ce qu'on peut jouer, mais si cela existe c'est qu'il doit bien y avoir une raison.

Mildendo a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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fafnir
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par fafnir »

Erwan G a écrit : mar. oct. 07, 2025 8:09 pm Pour moi, Hyperion est moyen : quelques bonnes idées mais traitées de façon paresseuse, sans rythme et avec trop de mots pour l'utilité qu'ils ont. Ca aurait pu/dû être grand, mais c'est passé à côté.

Je partage ton avis.
J'ajoute que le parti pris "choral" de la construction, probablement dans le but de lui donner du souffle, de la profondeur, le rend encore plus indigeste et poussif.
Franchement, ça m'a pas donné envie de lire la suite et ton post me confirme que j'ai bien fait.
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Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

Image

TERMINATOR 2 LES GUERRIERS DU SILENCE 4 ENDYMION
Dan Brown Simmons

Dan Simmons. Un auteur que j’ai adoré, ado, en raison de son Hypérion. J’ai eu tenté son histoire d’échiquier du mal, mais le coté fantastique et la longueur du texte m’ont déplu. Pendant longtemps, je me suis refusé à lire autre chose de lui. Puis, un jour, j’ai eu envie de relire Hypérion, pour voir si j’aimais toujours autant ce livre. Je venais de le faire pour Dune et je n’avais pas été déçu. Bon, ça n’a pas marché pour Hypérion. J’avais trouvé cela long, facile, verbeux, flou sur certains points. Décevant. Je ne comptais pas y retourner de sitôt. Mais voilà : Amazon Music propose un livre audio gratuit sur Audible par mois. Je me suis dit que je pouvais, sans prendre de risque financier, voir ce que donnait la suite.

Endymion a réussi un exploit que la politique française n’a pas su réaliser : me fasciner par sa médiocrité.

Raoul Endymion (le lecteur l’appelle Rohl mais j’ai appris que cela s’écrit Raul ce qui est l’équivalent anglais de Raoul) est un berger/croupier de casino/ancien militaire de la garde nationale/guide pour touristes chasseurs enfermé dans une boite à chat de Schrödinger autour d’une planète, condamné à mort pour des faits que nous ne connaissons pas. Une boite à chat de Schrödinger est une construction complexe permettant de mettre à mort un criminel, mais sans que personne ne le fasse réellement : un système aléatoire permettra à un isotope d’émettre une particule qui sera captée par un capteur qui déclenchera alors la libération d’une ampoule de cyanure dans la cellule du condamné. Oui, c’est une méthode aussi ridicule qu’incompréhensible qui va néanmoins permettre à Raoul d’écrire ses mémoires, celles de la rencontre avec Enée, autrement connue sous le nom de Celle qui enseigne, la fille de Braun Lamia et du cybride John Keats.
Raoul (non, mais sérieux, quel joli prénom) nous raconte son histoire : né plus de 250 ans après la fin des deux premiers tomes qui constituent, en réalité, nous ne le savions pas, les Cantos d’Hypérion, l’œuvre poétique de Martin Silénius dont on nous rabâche les oreilles depuis deux tomes. Les communications distrans n’existent plus et, à la place de l’Hégémonie est né et a grandi la PAX (PACS ?), une organisation politico religieuse dépendant de la très sainte Eglise catholique, revigorée par la découverte des cruciformes et du sacrement de la résurrection. Les hommes ne meurent plus, dans la grande majorité, puisqu’ils sont systématiquement ramenés à la vie par le cruciforme, le sacrement de la résurrection leur permettant d’éviter la lente dégénérescence des adeptes du cruciforme rencontrés dans les premiers tomes.
Raoul, donc, est guide pour des chasseurs, des gens vraiment pas cool (c’est normal, ils ont assez d’argent et sont assez égocentrés pour voyager et accumuler des déficits de temps pour aller à la chasse au canard sur Hypérion, où ils ne font rien d’autre que du ball-trap) dont l’un qui tue son chien parce qu’il n’a pas respecté les règles de sécurité rappelées par Raoul. Raoul le tue en retour, mais comme le chasseur bénéficie du sacrement de la résurrection et témoigne, en qualité de victime, au procès de son guide qui est condamné à mort. Comme Raoul est un rebelle, il n’est pas un chrétien régénéré, il ne porte pas le cruciforme et donc doit mourir de sa mort définitive. Ouais, il est comme cela, Raoul, il a des principes forts et, comme tous les gens qui ont des principes forts aux Etats-Unis, il entretien une certaine admiration pour Jeffrey Epstein.

Donc, Raoul est condamné à mort : il est assis sur une chaise face à un bâton de la mort, qui est déclenché par un mécanisme automatique et aléatoire. Ouais, c’est comme ça, dans le monde d’Hypérion, on condamne à la fois les gens à mourir, on utilise des méthodes étranges. Bref, il est donc tué. C’est couillon, il reste encore plus de 25 heures de lecture. L’auteur cachotier ne nous aurait-il pas prévu un retournement de situation que personne n’a vu venir ?

Ah ah, en fait, non, Raoul n’est pas mort ! Martin Silenius a payé des gens pour faire croire à sa mort afin qu’il le lui envoie pour qu’il en fasse le gardien de sa nièce Enée.

Ouais, il est comme ça, le Martin, il devine exactement ce que veut l’auteur du roman pour choisir quelqu’un qui va protéger ce qu’il a de plus précieux. Ce n’est pas comme s’il savait qu’elle avait disparu et ne connaissait pas la date de son retour, comme s’il n’avait pas eu 250 ans pour organiser ce sauvetage… Il faut reconnaitre que l’auteur est lucide sur ses propres lacunes : Raoul s’interroge pour savoir pourquoi Martin n’a pas échafaudé un plan pendant cette période…

Et, oh là là, quelle idée de génie, Martin vit dans la cité d’Endymion, qui est sensée être déserte, avec les androïdes qu’il a croisé dans le tome 1, dont A. Betyk. Et le Vaisseau du Consul ! Incroyable.

Martin va donc confier à Raoul la tâche de protéger Enée qui doit sortir du Sphinx, alors que des milliers de soldats de la PAX (PACS ?) occupent le terrain. Au bout de 270 ans, Martin et Raoul ont moins de 48 heures pour préparer un plan, mais ce n’est pas grave : Martin est persuadé que Raoul va assister à un miracle clin d’œil clin d’œil. Quel plan ? Oh, rien de bien compliqué : Raoul va arriver devant le Sphinx via le labyrinthe sur le tapis Hawkin du Consul, prendre la fillette et rejoindre le Vaisseau du Consul. 270 ans pour ça, décidé en 48 heures. Heureusement que Martin connait bien le scénariste, il aurait pu rater son sauvetage.

Impossible, dit Raoul, mais il accepte quand même, visiblement déçu d’avoir échappé une première fois à une mort certaine.
Et là, miracle : en même temps qu’Enée apparait à la sortie du Sphinx… le Terminator Gritch ! Et hop, celui-ci tue tous les ennemis de Raoul, sur Hypérion et dans l’espace, pour qu’il puisse s’enfuir avec la gamine, avant de disparaitre. Sauf le père-capitaine de Soya, un jésuite désigné par le Pape Jules XIV, plus connu sous le nom de Léonard Hoyt, pour récupérer la fillette vivante, et trois gardes suisses qui ont assuré sa sécurité sur Hypérion. Oui, des gardes suisses. Là, je savais que je lisais du Dan, mais je ne savais plus si c’était Simmons ou Brown.
Donc, voilà Raoul, 28 ans, qui part en mission de parcourir le Thétys avec Enée, 12 ans, et A. Betyk dans le Vaisseau du Consul. Pourquoi précise-je l’âge de ces personnes, dont personne n’est capitaine ? Simplement parce qu’Enée va révéler à Raoul que, dans le futur, ils seront amants. Après tout, qu’est-ce qui peut choquer, aujourd’hui, une relation entre une enfant et une figure paternelle qui la prend en charge du temps de son enfance, âgée de 12 ans de plus qu’elle ? Nous sommes, certes, dans l’époque d’après Mee Too, mais nous sommes aussi dans l’ère post Epsteinienne.

Alors qu’Enée, Raoul et le domesti… l’androïde A. Betyk s’enfuient à travers l’espace, le capitaine de Soya profite des capacités spéciales de son vaisseau qui va plus vite que tous les autres mais à un coût : la mort de ses occupants.

Prenons quelques instants pour réfléchir à cette invention qui est encore meilleure que celle de la boite à chat de Schrödinger ou du bâton de la mort aléatoire : un vaisseau qui va si vite que tout ce qui est organique est totalement détruit par sa poussée, mais pour lequel les éléments électroniques, mécaniques, ne souffrent pas. Plus fort que l’avion invisible de Wonder Woman et le costume ultra résistant de The Flash.
Bref, les trois aventuriers de l’extrême ont mis cap sur un monde appartenant à la PAX (PACS ?). Bien évidemment, le père-capitaine de Soya est présent à leur arrivée et tente de les arrêter. Il échoue une première fois quand elle menace de se suicider avant de s’enfuir vers le Vecteur renaissance, puis sur le Vecteur renaissance, lorsqu’elle négocie le fait de se poser sur la planète avant de franchir un portail distrans qui ne fonctionne que pour elle, pour l’emmener sur une planète inconnue.

Là, on se dit que le Pape va faire manger ses morts au père-capitaine (un militaire qui est aussi un curé et un jésuite). Même pas, on lui rappelle qu’on lui fait confiance et on lui laisse le vaisseau spécial qui tue tout ce qui est à l’intérieur mais qui est infiniment plus rapide que le reste. Oui, la poussée est telle que les corps explosent, mais les composantes du vaisseau y résistent parce qu’immunité scénaristique. On a besoin que les méchants qui ne sont pas si méchants meurent et ressuscitent. Alors, le père-capitaine de Soya part avec trois gardes suisses qui le suivent depuis Hypérion pour explorer au hasard les 200 planètes que parcourait le Thétys, en espérant retrouver Enée.

Pendant ce temps, Raoul, Enée et A. Betyk aident le Vaisseau du Consul à se cacher le temps qu’il s’autorépare sans aide extérieure ni matériaux (qu’il est fort), construisent un radeau et s’engagent sur le fleuve Thétys pour parcourir les mondes, à la recherche de l’architecte qui doit former Enée. Si vous espériez un truc philosophique, un message caché, c’est raté : l’architecte en question est un cybride qui se trouve sur Terre. Oui, c’est comme ça.

Ils vont traverser un monde jungle, puis un monde océan, puis la planète juive qui est déserte, puis un monde glaciaire. Arrêtons-nous deux minutes sur le monde glaciaire, sur lequel ne vivent que les humains et les spectres de glace, qui s’entredévorent pour subsister. Aucun écosystème, si ce n’est du froid et des sources de chauffage et de lumière provenant de l’ancienne Hégémonie. Ils devraient tous mourir 20 fois de froid, mais ils survivent grâce aux humains locaux qui leur permettent de traverser un nouveau portique. A un moment, je m’attendais à voir des personnages nommés Phoenix, Portland ou Chicago. L'Eglise pourrait avoir été décrite par Bordage si l'on avait la certitude que Raoul n'est pas le seul pédo du coin.

Pendant ce temps, le père de Soya erre, rate, subit des procès pour ses erreurs, est convoqué sur Passem, la planète du Vatican, perd un membre de sa garde rapprochée, se voit confirmer dans sa mission et même confier un remplaçant qui est un des légionnaires que l’Eglise entend utiliser dans sa croisade contre les extros. Et quand ils arrivent sur la planète suivante, paf, elle est opérationnelle alors qu’ils sont en phase de ressuscitation. De louche, elle devient louche et finit par faire semblant de rentrer dans sa crèche de résurrection pendant que le vaisseau change de destination. Mais avant de s’endormir, elle se fabrique un faux cruciforme au cas où les autres la voient nue et se rendent compte que ça cloche. Ils ratent de peu Enée sur la planète suivante mais le père-capitaine de Soya se rend compte qu’il y a quelque chose de bizarre et semble persuadé que le vaisseau de descente de leur vaisseau a été utilisé avant leur réveil. Mais la mort l’empêche d’aller plus loin. Alors, quand il se réveille, plus tôt que prévu, de sa résurrection, il cherche à voir s’il a raison et découvre que le nouvel arrivant n’est pas dans sa crèche de résurrection, même si le système dit le contraire…

Pendant ce temps, le club des trois continue son chemin sur le fleuve et sur les mondes, jusqu’à ce qu’ils s’engagent sur le dernier monde à traverser avant leur arrivée. Et là, quand ils partent, le Terminator Gritch est avec eux sur le radeau ! loin de leur vouloir du mal, il traverse le portique avec eux et s’en prend à la créature amenée par de Soya qui cherche à tuer Enée (monofilaments tendus en travers de la rivière, mines activées par la respiration). Le T1000 et le Terminator Gritch s’affrontent et l’intervention du père-capitaine de Soya sauve tout le monde en scellant le T1000 dans de la roche en fusion qui durcit quand elle refroidi. Et le T1000, capable de trancher des membres du Terminator Gritch, reste prisonnière/morte. Enée, A Betyk mal en point et Raoul traversent le dernier distrans pour arriver sur la Terre, tandis que le père-capitaine de Soya et le dernier garde suisse rentre sur Passem pour présenter son échec.

Voilà voilà.

Ceci n’est qu’un bref résumé des 28 heures que dure ce livre audio, lu par Olivier Dahan, dont j’apprécie la voix et les intonations, mais qui peine quand même quand il tente de prendre une voix de jeune fille ou de femme.

Contrairement à un John Scalzi, qui aurait pu réussir à rendre cette histoire intéressante par son style, son humour sur lui-même et un sérieux qu’il remet en question régulièrement, Dan Simmons écrit ce livre avec le plus grand sérieux, n’hésitant pas à se lancer dans des acrobaties philosophiques digne d’un Cyril Hanouna sous meth. On y cite avec une délectation palpable, des auteurs, Keats, notamment, et l’auteur montre qu’il a lu plein de livres et que ceux-ci ont infusés en lui pour créer son œuvre. La difficulté, serais-je tenté de dire, consiste dans le fait d’utiliser un excellent thé que l’on jette dans de l’eau boueuse et froide en espérant obtenir un résultat fantastique. Ca ne l’est pas.
D’un premier tome qui se voulait l’égal de Dune, on sombre, de tome en tome, dans une parodie de lui-même, les pistes initiées et laissées flottantes donnent lieu à des révélations embarrassantes, faibles, sans ampleur. Le tout servi avec une haine classique de l’Amérique pour l’Eglise catholique qui n’est rien d’autre qu’un espèce de décors en carton-pâte sans le moindre recul : en dehors du père-capitaine de Soya, peu de gens réussissent à avoir un peu plus qu’un archétype extrêmement basique et fade.

Il n’y a rien pour sauver ce livre : le style est toujours aussi quelconque, toujours aussi embarrassé, avec cette passion qu’a Dan Simmons pour rallonger la sauce pour ne rien ajouter ou ne rien dire, poser des ambiances peu crédibles, des méchants très méchants, laissant croire que le Technocentre a des motivations que personne ne peut comprendre alors que, en fait, si, vu qu’elles sont ridicules. Dan Simmons aligne les poncifs comme Emmanuel Macron les premiers ministres. Au point même de faire subir au Gritch la même évolution que Terminator : d’ennemi incroyablement puissant, il devient un allié limité face aux capacités du T1000.

Malgré tout cela, je me suis jeté sur le tome 4. Pourquoi ? Simplement parce qu’il faut voir jusqu’où un auteur peut aller dans la parodie de lui-même et s’il y a un point où la médiocrité devient artistique, au vu de la façon dont Simmons creuse, il peut l’atteindre.

Si vous avez aimé Hypérion, évitez de casser le mythe avec ces suites. Vous pourrez réussir à continuer à vous convaincre que c’est un grand roman. Si, comme moi, vous avez trouvé que c’était un livre boursouflé cachant son manque de fond par des concepts et des artifices flous pouvant être aussi bons que mauvais, selon l’utilisation que l’on souhaitait en faire, lisez ces deux derniers tomes : le roi est nu et l’on voit que l’on peut réussir à être encore plus mauvais que ce que l’on aurait pu imaginer.
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Harfang2 »

Je suis désolé, je ne pourrais pas commencer à le lire de suite, je dois ecnore me flageller avec quelques romans de John Norman.

Blague à part, qu'est ce que j'ai ri ^^

En fait, il n'y a que les critiques acides qui vaillent. 
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par cdang »

Gallimard publie un roman de s.-f. allemand de 1924 inédit en français :

Alfred Döblin, Monts mers et géants (Berge Meere und Giganten), coll. « Du monde entier », Gallimard (2025), 608 p., ISBN 978-2-07304045-9
https://www.gallimard.fr/catalogue/mont ... 2073040459
Les humains, voulant domestiquer la planète pour y exercer leur pouvoir sans limites, ont déclenché une série de catastrophes : réchauffement climatique, migrations forcées et violentes, manipulations génétiques et armes chimiques, sur fond d’une guerre qui oppose l’Est à l’Ouest. Le chaos s’intensifie jusqu’au jour où les puissants ont l’idée de faire fondre les glaces du Groenland pour s’y installer, générant d’inimaginables dangers pour l’espèce humaine.

Mmmm, vraiment de la science-fiction...

Intrigué je suis. J'avais déjà lu un roman de s.-f. tchèque de 1929
Jan Weiss, La Maison aux mille étages (Dům o tisíci patrech), Hachette (2022), 288 p., ISBN 978-2-25324730-2
https://www.hachetteheroes.com/produit/ ... lle-etages
Ce roman-là évoquait l'élimination de personnes en les mettant dans une chambre et en envoyant des gaz...
--
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Ramentu »

On peut rajouter la fin d'Illa de Moselli
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Jiohn Guilliann
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Jiohn Guilliann »

fafnir a écrit : jeu. oct. 09, 2025 12:28 pm
Erwan G a écrit : mar. oct. 07, 2025 8:09 pm Pour moi, Hyperion est moyen : quelques bonnes idées mais traitées de façon paresseuse, sans rythme et avec trop de mots pour l'utilité qu'ils ont. Ca aurait pu/dû être grand, mais c'est passé à côté.

Je partage ton avis.
J'ajoute que le parti pris "choral" de la construction, probablement dans le but de lui donner du souffle, de la profondeur, le rend encore plus indigeste et poussif.
Franchement, ça m'a pas donné envie de lire la suite et ton post me confirme que j'ai bien fait.
N'importe quoi. Ce livre est un chef d'oeuvre. Point barre. Tu es prié de te rendre au centre d'extermination le plus proche et d'emmener ton copain Erwan avec toi. Et en chantant, s'il te plait.

Hypérion est issu d'une série de nouvelles au départ sans relation entre elles que Simmons a eu l'idée de réunir avec un fil rouge. C'est pour ça qu'elles sont chacune dans un style de SF différent.

Edit : Je parle d'Hypérion. Endimion est une purge.
 
Heureux détenteur d'un point CLETCSOOEF (cf Le merlock)
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Ramentu »

Hyperion est une réinterpretation SF de Chaucer, d'où les différentes histoires avec un fil conducteur.
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Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

Jiohn Guilliann a écrit : jeu. oct. 09, 2025 9:36 pm
fafnir a écrit : jeu. oct. 09, 2025 12:28 pm
Erwan G a écrit : mar. oct. 07, 2025 8:09 pm Pour moi, Hyperion est moyen : quelques bonnes idées mais traitées de façon paresseuse, sans rythme et avec trop de mots pour l'utilité qu'ils ont. Ca aurait pu/dû être grand, mais c'est passé à côté.

Je partage ton avis.
J'ajoute que le parti pris "choral" de la construction, probablement dans le but de lui donner du souffle, de la profondeur, le rend encore plus indigeste et poussif.
Franchement, ça m'a pas donné envie de lire la suite et ton post me confirme que j'ai bien fait.
N'importe quoi. Ce livre est un chef d'oeuvre. Point barre. Tu es prié de te rendre au centre d'extermination le plus proche et d'emmener ton copain Erwan avec toi. Et en chantant, s'il te plait.

Hypérion est issu d'une série de nouvelles au départ sans relation entre elles que Simmons a eu l'idée de réunir avec un fil rouge. C'est pour ça qu'elles sont chacune dans un style de SF différent.

Edit : Je parle d'Hypérion. Endimion est une purge.
 

C'est le souvenir que j'avais.

Puis je l'ai relu.

Finalement, les histoires sont très moyennes, peu ou mal exploitées avec une tendance verbeuse. L'aspect poétique est mal exploité, à l'opposé d'un roman de Tim POWERS. Endymion est juste plus unifié, il a moins de choses à raconter, mais tout autant d'incohérences et de personnages sans âme.

Mais je vais me rendre au centre d'extermination parce que je sers l'ordinateur et c'est ma joie.

Heureusement qu'à côté, je lis du Ellroy. Je n'ai pas trop à regretter de ne pas continuer l'autre livre le soir.
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
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