A quoi tu joues cette semaine, mon petit ?

[Munin]

Moi le scénar où on joue des rôlistes m'intéresse bien.
C'est un trip que j'aimerais bien tenter. ^^'

Je le mettrai en ligne aussi.

[XO de Vorcen]

Et en t'attendant, on remet le couvert sur un petit Mouse Guard avec Kob' et Kami' ce Jeudi. Et oui, c'est pas l'tout mais j'ai un quota évangélistique à remplir, moi

CR de rigueur

[Ange Gardien]

S'il y a moyen de lire l'article quelque part, je prends du coup

Je vais le mettre en ligne sous peu. J'attends juste que Pascal Quidault me renvoie l'illustration qu'il avait faite à l'époque.

Je viens de retrouver mon casus 39.
Bien rigolo en effet.

[Munin]

tu t'es reconnu ?

[Ange Gardien]

Hu hu hu. Putain, oui.
Je vais me lire la rolistomancie aux chiottes tout à l'heure, tiens
Excellente idée que c'était.
Et effectivement, douloureux constat que je n'avais pas ouvert mes derniers casus ou presque.

[Munin]

A l'époque, on le savait depuis un bail. Mais en voyant qu'une allusion transparente à Casus NO n'était même pas relevée ici, on en a eu la confirmation. Ce qui est finalement mieux : si tout le monde avait lu cette aide de jeu, le scénario joué avec Loris de samedi n'aurait pas eu le résultat escompté.

[Salanael]

Ce vendredi, on reprend la campagne de Nobilis qui a du subir une pause d'un mois pour cause d'agendas incompatibles. Bon, il y aura toujours un absent, mais c'était prévu et il fait une partie en solo via forum (faudrait que j'aille lui répondre de ce pas d'ailleurs).

Pour la séance de vendredi, j'ai déjà l'intrigue de base, les rebondissements. J'ai encore 2-3 jours pour donner de la couleur à tout ça (et terminer les 150 dernières pages du carnet de voyage de Nicolas Bouvier "l'Usage du Monde" qui a inspiré l'un des PJ).

[Go@t]

A l'époque, on le savait depuis un bail. Mais en voyant qu'une allusion transparente à Casus NO n'était même pas relevée ici, on en a eu la confirmation. Ce qui est finalement mieux : si tout le monde avait lu cette aide de jeu, le scénario joué avec Loris de samedi n'aurait pas eu le résultat escompté.

Euh, si, je l'avais lu et j'avais bien rigolé. Mais bon je ne poste pas tout ce que je fais.

Go@t, "prout?"

[Munin]

Go@t, "prout?"

Laisse-moi m'imaginer en auteur maudit et incompris, dont le génie ne sera reconnu que de façon posthume.

[lordsamael]

Go@t, "prout?"

Laisse-moi m'imaginer en auteur maudit et incompris, dont le génie ne sera reconnu que de façon posthume.

pas sur ça il y a des chances pour que le jdr meurt avant toi

[kobbold]

Bon, dimanche, partie de Planescape. Les PJ viennent de finir une grosse intrigue un peu glauque... et ils vont être un peu libre, en mode sandbox. Enfin, plus ou moins, je sais déjà sur quoi les rebalancer en fait.

Faut que j'écrive le CR de la dernière partie, d'ailleurs... c'est que c'est un sacré boulot ça!

[Ange Gardien]

Hum... J'aimerais avoir le temps de moi aussi me lancer dans du Planescape comme toi, sais-tu.
En plus, j'ai quand même bien les 2/3 de la gamme en dur à la maison (dont certaines des raretés).
Mais je me sens des envie Ravenloft en ce moment.

Bref... Toujours est-il que le futur week-end est chargé : DD3.5 (pj), Warhammer (pj), DD4 (mj, mais ça devient de plus en plus douloureux, je perds franchement la motivation, je l'ai regagnée un peu en divisant les Pvs par 2 et multipliant les dommages par 2 mais bref... C'est clairement pas un jeu où je ressens l'esprit donjon d'avant) et peut-être un scénario avec des règles earthdawn ou une séance de création de pjs shadowrun. pour faire harlequin 2.

[kobbold]

Hum... J'aimerais avoir le temps de moi aussi me lancer dans du Planescape comme toi, sais-tu.
En plus, j'ai quand même bien les 2/3 de la gamme en dur à la maison (dont certaines des raretés).
Mais je me sens des envie Ravenloft en ce moment.

L'avantage de PS, c'est que tu peux concilier plein d'ambiances, et facilement faire débarquer les PJ dans du Ravenloft...

Perso, je ferais même le contraire: faire commencer les PJ dans Ravenloft après qu'ils se soient perdu dans d'étranges brumes. Ils cherchent comment fuir pendant quelques séances, puis finissent par trouver une porte de sortie... et se retrouvent à Sigil, perdus.

Ah ben tiens, voilà, j'ai encore eu une autre idée d'intro... pour un autre groupe...

[Ange Gardien]

C'était plutôt comme ça que je voulais faire, effectivement. Les miens, de gros bills à DD4 sont passés par Sigil. Mais je ne l'ai pas exploité.
Ils sont aussi passés par Ravenloft que j'ai un peu plus exploité.

Mais plus le temps passe, plus j'ai envie d'un truc mixant ravenloft et éventuellement des éléments de la sylvanie de warhammer.
Il faut indubitablement que dans mes futures lectures, il y ait de l'ADD.

[Merlock]

Petit CR de la dernière Partie Cthulhu+Adventure à partir du vieux scénar Jeux Descartes L'or, la myrrhe et l'encens. un scénario joué tambour battant en deux séances sur le mode "express", bravo aux joueurs!!


Vendredi 16 avril 1920.

Ce jour là, ne sont de permanence à à l'Agence de détective Brown&Matthews, la première agence de détectives 100% féminine de New York (même si elle emploie désormais du personnel masculin), que Amelia Matthews (Peppermint) et Angus O'Donnel (Mister R).
En effet, Matt est employé pour servir de garde du corps à un client et Emmeline Brown suit un cycle de conférences scientifiques inauguré la 2 Avril, lorsqu’un certain Albert Einstein a fait une lecture de sa théorie de la Relativité à l'Université de Columbia à New York…
Ce matin-là, vers 9h, un certain Mark Selman, photographe à New York et grand joueur de base-ball devant l'Éternel se présente à l’agence.

Mr. Selman est un homme profondément abattu : jeune marié (il a épousé Rosemary, née Trenton) il est depuis deux jour l’heureux papa d’un petit Max, vigoureux garçon de près de près de 9 livres et demi. Las ! le bonheur tourne au drame lorsque le bébé est enlevé dans la clinique même (Northern Dispensary ; 165 Waverly Place à New York.
Certes ! la police a été prévenue, et l’inspecteur l'inspecteur Harry Larrigan est chargé de l’enquête. Mais Mark Selman est bien conscient que son cas n’est pas prioritaire pour l’inspecteur qui semble surtout intéressé par les auteurs apparents du rapt : il les soupçonne de travailler pour Ricardo Bonetti le chef d’un Gang de Brooklyn affilié à la Famille Morello.
Les PJs acceptent de se charger de l’enquête au tarif habituel (bien qu’il semble évident que Mark Selman est loin de rouler sur l’or…).

10H15
Les PJs arrivent Northern Dispensary, ils obtiennent un entretient avec le Médecin chef (Samuel Welton) qui semble plus affecté par le risque qu’encourt la réputation de son établissement que par le drame des parents. Il se montre néanmoins des plus coopératifs avec les PJs, leur indiquant les faits les plus connus :
Deux jours auparavant, alors que Mark Selman, accompagné de sa mère Mme Elma Selman, et du frère de la jeune maman, Richard Trenton se rendaient au Dispensary, deux hommes sont entrés par un escalier de service ont sauvagement agressé un jeune interne dont il se sont revêtu de l’uniforme, pour s’introduire dans la Nursery. Là, ils ont violemment agressé Mlle Carrero, puéricultrice du service et femme de caractère avant de s’enfuir, avec le bébé, par le même chemin que pour entrer.
Si le jeune interne ne peut être interrogé (traumatisme crânien), Mlle Carrero apporte des précisions utiles sur les deux agresseurs : « trop parfumés pour être honnêtes et portant des chaussures trop voyantes pour être des amateurs ». Le parfum étant un de ses horribles parfums italiens qui sont à la mode à cette époque. Plus étrange, avant de perdre définitivement conscience, il lui a semblé entendre un des deux hommes dire « Tonton sera content! ».
De plus, Angus O'Donnel obtient d’un marchand de journaux situé juste en face, qui confirme avoir vu des individus louches débarquer et rembarquer précipitamment dans une Oldsmobile Sedan 1920 verte, emmenant avec eu un « petit paquet » (Max, naturellement).
Dernier indice de taille : le Médecin chef a ramassé près de la sortie arrière utilisée par les ravisseurs un papier chiffonné avec une adresse écrite à la hâte: « 7, Macawlay Lane », l’adresse d’un vieil entrepôt désaffecté situé à Greenpoint, une zone portuaire de North Brooklyn.

11H45
Les PJs se arrivent au 7, Macawlay Lane. C’est un entrepôt totalement à l’abandon, situé en face de la zone de chargement des quais. On y trouve trois cargos amarrés (un Japonais, un Brésilien et un Grec) en train d’être chargés et/ou déchargés par une armée de dockers. Les PJs redoutent que les ravisseurs n’aient déjà quitté le pays…
Les PJs « planquent » quelques temps devant le terrain où se situe l’entrepôt (il avaient fait une ample provision de sandwiches et de hot-dogs, arrosé de café en thermos), tandis qu’Amelia fait une nouvelle démonstration de ses talents en déguisement. Durant leur surveillance, ils voient une voiture de police entrer dans la zone portuaire : à bord un agent en uniforme et un civil avec un faciès de bouledogue…
Le terrain de l’entrepôt est ceint d’un mur décrépit entourant l’entrepôt placé au milieu d’une cours de gravier. Ils constatent que le gravier de la cours comporte des traces de passage récent d’au moins deux véhicules automobiles, ne voyant rien bouger, les PJs décident d’entrer dans la cour.

12H30
La PJs entrent dans l’entrepôt avec toutes les précautions requises (employant même le bruit du passage des camions sur la route voisine pour masquer le bruit de leurs pas. Ça c’est pro !). Ils constatent que l’entrepôt est à l’abandon depuis des années ; les traces de pneu dans la crasse du sol révèlent que deux véhicules y ont stationné récemment : une grosse automobile et une autre bien plus modeste.
Les traces d’huiles et d’essence révèlent que la grosse automobile a du stationner environs 1H30, la deuxième n’est restée que 5 à 10 minutes.
Les traces de pas révèlent que deux hommes sont sortis de chaque véhicule, se sont brièvement rejoints avant de se séparer. Dernier point : le petit véhicule a heurté un pilier de béton et laissé des marques de peinture noire...

Haut les mains !
Alors que les PJs estiment avoir fait le tour de l’entrepôt, une voiture fait irruption dans la cours en gravier, dans la foulée deux personnages entrent dans l’entrepôt. Face à face tendu lorsque les PJs surgissent l’arme au point devant… l’agent en uniforme et le civil au faciès de bouledogue repéré plus tôt. L’agent en uniforme est tellement surpris qu’il en perd le revolver qu’il tentait de dégainer !!
Explication un peu tendue : le civil au faciès de bouledogue n’est autre que l'inspecteur Harry Larrigan de la Police de New York. Après une échange aigre-doux (euphémisme !) avec les PJs, ceux-ci parviennent à le convaincre de la légitimité de leur présence dans une propriété privée (l’entrepôt), contrat signé avec Mr Selman à l’appui.
L’inspecteur fait les mêmes observations que les PJs, quant aux traces de voitures. Il précise même que les taches d’huile remontent à « deux jours ». Il révèle aux PJs qu’il a suivi la trace de Oldsmobile Sedan 1920 verte, car le gang Bonetti en possède une et il s’est basé sur le témoignage du vigile (Henry Thornton) chargé de surveiller l’entrepôt qui avait tenté de ‘‘faire dégager’’ les truands, mais ce sont eux qui l’ont laissé sur le carreau (multiples coups de couteau). Il est à l’hôpital et n’a repris conscience que le matin même. Il a même pu décrire les deux truands et les occupants de la petite voiture (un Noir –il emploie un autre terme– « trop bien habillé pour être du coin, et un Blanc aux cheveux blonds filasse, un visage maigre et à l’air fatigué »).

13H45
Les PJs quittent l’entrepôt. Il leur reste deux autres témoins à interroger : Mme Elma Selman, et Mr Richard Trenton. Ils n’ont pas de problème pour localiser Mme Selman qui vit à Staten Island ; il vaut mieux y aller en ferry depuis Manhattan.

15H-15H30
Les PJs prennent le ferry et arrivent à Staten Island. Un taxi les conduit à l’adresse de Mme Selman.
Le voyage est un véritable plongée dans le temps, Staten island fait techniquement partie de la ville de New York, mais c’en est la zone la plus excentrée et la plus rurale ; on y frise le décor de Western avec des maison encore en bois peint et un nombre appréciable de véhicules hippomobiles.
La Maison de Mme Selman se dresse dans un terrain à l’anglaise négligé, elle est typique d’une époque révolue avec ses murs recouverts de bois peint, sa véranda basse face à l’océan et un seul étage supérieur. Un vieux serviteur noir nommé Pompey leur ouvre et les fait entrer chez « Ma’ame Selman ».
A 50 ans révolus, mère de Mark Selman, Elma Selman est une femme au port aristocratique. Elle reçoit les PJs dans son salon, une pièce qui n'est pas trop encombré de bibelots, comme c'est souvent le cas chez les personnes de cet âge, ce qui est la preuve d'un certain bon goût, et dont l’ameublement ferait la joie de tout antiquaire qui se respecte. Dans un discret cadre trône le photo-portrait de feu le Colonel Selman dans son uniforme de l’US Marine Corps, tandis qu’Angus repère au-dessus de la cheminée un fusil de chasse de calibre 12 parfaitement entretenu. Il soupçonne que la boîte à sucre en porcelaine qui est posée en dessous contient les cartouches.
Mme Selman est ce qu’il est convenu d’appeler « une femme de caractère » taillée dans ce roc dont on fit les femme des pionniers du Nouveau Monde, qu’elle fussent de l’aristocratie de la Nouvelle-Angleterre ou des Dames du Vieux Sud importe peu : Dieu a fait pour elles un moule d’un genre spécial, un moule d’où est sortie la propre mère d’Amelia Matthews qui se trouve rapidement en terrain (trop) bien connu…
Mme Selman s'efforce de surmonter le choc avec dignité, et se maîtrise assez pour jeter un regard ostensiblement désapprobateur vers le pantalon d’Amelia avant de témoigner :
- Elle n'a rien remarqué d'anormal le jour de l’enlèvement.
- Toutefois, l’attitude de Richard Trenton l’a « profondément déçu », il n’avait pas du tout l’air affecté en Mme Selman aurait juré qu’il « jubilait intérieurement »…
- Sa bru est une très brave fille marquée par un terrible drame familial lorsque sa mère est décédée des suites d'une longue maladie l'année passée.
- Le grand-père de sa bru était Paul Trenton, médecin très compétent et apprécié, originaire de Staten Island où il possédait une vaste propriété. Celle-ci a brûlé en 1870 dans des circonstances étranges. Mme Selman était trop jeune à l’époque pour se souvenir des détails, tout au plus se rappelle-t-elle « qu’un nègre avait été lynché après cela… »
L’entretien se termine là dessus et Mme Selman met ses visiteurs dehors, courtoisement mais fermement. Pompey ramène les visiteurs à l’embarcadère du ferry (dans une voiture à cheval).
Dans l’attente du ferry les PJs cassent la croûte dans un troquet où ont s’attend à chaque instant à voir surgir de cow-boy en tenue …

17H30
Les PJ prennent le ferry pour Manhattan et quittent le 19ième siècle.

18H00
Arrivé à Manhattan, le PJs retrouvent leur voiture (la Mystery Machine) et décident de se rendre directement chez Tenton, partant du principe qu’il doit être rentré (puisqu’il est prof d’université.

18h45
Le PJs passent en voiture devant le domicile de R. Trenton, à Brooklyn Heights (un quartier résidentiel chic), sans s’arrêter. Ils remarquent que deux voitures sont garées dans le jardin avant : une Oldsmobile Sedan 1920, et une Ford T noire dont l’aile arrière droite et abîmée.

19H00-19H15
Les PJs prennent la route qui descend à flanc de falaise au pied des terrains des maisons et à 19H15 crochètent la serrure rouillée de l’escalier de pierre qui mène au terrain à une trentaine de mètres au-dessus.

19H45
Arrivé dans le jardin arrière de la maison de R. Trenton. Les PJs se faufilent dans le jardin en direction de la maison qui est clairement occupée. Durant leur progression ils entendent l’Oldsmobile Sedan 1920 démarrer et partir.

20H15
Les PJs (Angus) forcent une fenêtre du RDC (la plus éloignée de la fenêtre éclairée) et pénètrent dans une chambre à coucher inoccupée, mais avec un lit sur lequel est posé une valise de voyageur ouverte. Angus entre en premier, suivi d’Amelia.

20H30
Angus fouille la valise, botche son jet et fait tomber la valise qui heurte un abat-jour en pâte de verre, tente de le rattraper, botche une seconde fois, rate l’abat-jour, et plonge dans ses débris. Heureusement, ses vêtements robustes limitent les dégâts à quelques coupures.

Pang ! Pang ! Pang !
Attiré par le bruit, Monsieur Léon, fait irruption, canne (et pistolet) au poing, dans la chambre derrière la porte de laquelle s’était dissimulée Amelia. Il tente de frapper Amelia de sa canne-épée et rate car celle-ci a effectué une plongeon arrière ce qui laisse à Angus le champs libre pour tirer.
Le tir de Colt .45 Single Action Army modèle 1873 atteint Monsieur Léon au coude droit (tenant l’épée), et le lui arrache pratiquement.
Monsieur Léon s’effondre devant la porte dans le couloir dans lequel Angus se rue.
Tandis qu’Amelia apporte les premiers soins à Monsieur Léon, l’empêchant de mourir, Angus entendant du bruit dans une pièce attenante s’y précipite. Il voit une silhouette (Richard Trenton) se jeter par la fenêtre (du salon) et se lance à sa poursuite dans le jardin.
Trenton contourne la maison en courant et se dirige vers la rue, toujours suivi par Angus qui perd du temps à passer par la porte de derrière qui était fermée.

Pendant ce temps là, Amelia fouille la maison, découvrant :
-Dans le salon divers manuscrits et notes à caractère occultes (Rituels) et un exemplaire du Livre d’Ivon (en français)
-Dans le reste de la maison une importante bibliothèque universitaire (Histoire).
Reste la cave, Amelia y descend avec précautions. En bas de l’escalier, elle découvre une créature humanoïde qui ne réagit pas à son arrivé. Elle ne s’intérese à Amelia, qu’après que celle-ci eut tiré un coup de feu (sans réaction de sa part), et se soit engagée dans le couloir.
A ce moment là seulement, la créature fait face et Amelia découvre qu’il s’agit d’un humain à moitié décomposé. Amelia lui vide un chargeur dans la poitrine, sans le moindre effet apparent.
La créature avance sur Amelia et la frappe violemment au visage, y laissant une large griffure.

Poursuite…
Pendant ce temps, Angus s’est lancé à la poursuite de R. Trenton, lequel, paniqué remonte en courant la rue où se trouve son domicile. Angus, s’empare de la Ford T de R. Trenton, garée devant son domicile, non sans avoir rapidement vérifié si rien ne se trouvait dans le coffre.
Après avoir démarré, Angus poursuit R. Trenton en voiture, mais celui-ci est renversé par une camionnette arrivant en sens inverse. L’impact est assez violent pour avoir fait passer R. Trenton par-dessus le capot de la camionnette.
Voyant cela, Angus gare la Ford T dans la rue à peu de distance des lieux de l’accident et regagne rapidement à pied la maison de R. Trenton.

Intervention !
Arrivé devant la porte, Angus entend les coups de feu tirés par Amelia confrontée à Zombie. Il se précipite dans leur direction (à la cave) et abat le zombi d’un tir magistralement dirigé à la tête (avec décalottage de la calotte crânienne).
En examinant les lieux, les PJ découvrent dans une des caves un petit lit contenant le bébé enlevé. Il est dans un état critique, totalement déshydraté et n’ayant reçu aucun soin depuis deux jours.
Le PJs s’emparent du nourrisson et remontent à la recherche de secours médical.
Police !
Arrivé sur le seuil de la maison, les PJs se font braquer par deux agents de la police de New York. Intervenus sur les lieux de l’accident de R. Trenton, ils ont été avertis par des voisins qui ont entendu les coups de feu.
La confrontation est tendue, mais les PJs se laissent emmener après avoir insisté sur le besoin de soins urgents pour le bébé. Les policiers appellent les ambulanciers sur place qui évacuent le bébé vers le centre hospitalier le plus proche…
Il est à peu près 21H…

21H30
Les PJs sont embarqués par la police vers le commissariat du Precint de ce quartier de Brooklyn.
Ils passent quelques heures en cellule, et vers 1H du matin sont interrogés par l’inspecteur Harry Larrigan. Celui-ci est accompagné de l'inspecteur Abraham Randolf, que les PJ connaissent. On ignore comment l’inspecteur Randolf a été mis au courant de l’affaire, mais son intervention permet de faciliter les choses aux PJs.
Ceux-ci sont en effets sous le coup d’une inculpation pour violation de domicile et blessure par arme à feu (le blessé étant un Noir, cela ne semble pas poser de problème aux policiers).
Le gros problème est que les policiers sont abasourdis par le cadavre du zombi dans la cave. Il est identifié comme un clochard de Brooklyn, disparu depuis peu. Le fait est que les médecins légistes évaluent la date de son décès à une dizaine de jours et l’histoire des PJs est si incroyable que les policiers décident de ne pas l’inclure dans le rapport.
Toutefois, le bébé est rapidement identifié comme étant celui qui a été enlevé deux jours plus tôt. Ceci explique le geste des PJs qui passent du statut de suspect à celui de héro et sont relâchés au petit matin.

La presse en parlera quelques jours plus tard.

Conséquences.
Les PJs ont mené l’enquête avec brio et dans un temps record. Ils ont retrouvé de bébé (qui survit au traitement de ses ravisseurs), et sauvé le bonheur d’un jeune couple de new-yorkais.
La presse de New York commente largement l’évènement (mais pas l’incident du zombi qui reste secret) et c’est le début de la célébrité pour l’agence de l'Agence de détective Brown & Matthews.
Richard Trenton est arrêté et inculpé pour enlèvement et séquestration. Totalement sous le choc il prétend n’avoir aucun souvenir des évènements. Son amnésie est confirmée par le corps médical qui le déclare irresponsable. R. Trenton est placé dans un asile psychiatrique, il se pend dans sa cellule deux mois plus tard.
Monsieur Léon est également arrêté mais la justice n’a même pas le temps de l’inculper, car il s’évade sans laisser la moindre trace la nuit suivant son arrestation… La police de New York ignore toujours sa véritable identité et ce n’est que plusieurs semaines après que les services de police de Bâton Rouge (Louisiane) le signalent en tant que suspect dans plusieurs affaires de meurtres rituels, mais ses services n'ont jamais été en mesure d'appréhender ce personnage pour le moins mystérieux…


FIN (de l’épisode).