Salut, ça doome ?
De mon côté, dans le blog dédié parmi 36 bonnes nouvelles j'ai récolté les avancées italiennes et allemandes sur les VSS, des pollueurs-payeurs, des millionnaires américains surtaxés, des crash-test dummies sexués, des noyaux étouffe-Trump et un calendrier de l'Avent en mini-jeux vidéos.
Dans le fil Energies, le secteur solaire américain qui peut tenir sans crédits et les poids-lourds électriques qui font baisser la demande en fuel.
Et voici les infocerises nerdy de la semaine.
Deux œuvres inédites de Johann Sebastian Bach découvertes
Le catalogue des œuvres de Bach s’enrichit désormais de deux nouveaux numéros : la Ciacona en ré mineur BWV 1178 et la Ciacona en sol mineur BWV 1179. Le directeur du Bach-Archiv Leipzig, Peter Wollny, a pu attribuer avec certitude ces œuvres à Johann Sebastian Bach, après des décennies de recherche, en découvrant que les copies réalisées vers 1705 avaient été faites par son élève Salomon Günther John.
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Ces œuvres sont conservées dans un recueil manuscrit du fonds Fétis, une immense collection rassemblée par le musicologue et compositeur François-Joseph Fétis (1784–1871), premier directeur du Conservatoire royal de Bruxelles, qui a constitué au fil de sa vie une vaste bibliothèque, principalement composée de documents musicaux, aujourd’hui conservés à KBR (Bibliothèque Scientifique Nationale Belge).
https://www.kbr.be/fr/deux-oeuvres-ined ... tes-a-kbr/
Les partitions jouées à l'orgue :
https://youtu.be/tko39kUfk8
Une créature inconnue découverte dans du vomi de dinosaure fossilisé vieux de 110 millions d'années
«La présence d'os de ptérosaures densément compactés, semi-articulés et fragmentés avec ceux d'un groupe de poissons alignés de manière similaire corrobore l'interprétation de l'assemblage par régurgitalite, une masse de matière indigeste expulsée par voie orale par un prédateur», détaillent les chercheurs dans une étude récemment publiée dans Nature.
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Les ossements des deux malheureux reptiles volants ont permis d'identifier une nouvelle espèce qui se nourrissait par filtration, en passant son museau dentelé dans l'eau pour attraper essentiellement des petits crustacés. Bien qu'il ne soit pas le seul ptérosaure filtreur connu, celui qu'on prénomme désormais Bakiribu waridza –littéralement «bouche en peigne» dans la langue indigène kariri de la région où il a été trouvé– s'impose comme le premier représentant d'un genre inédit. Il partage certains traits avec des spécimens identifiés en Allemagne et en Argentine, mais ressemble davantage aux cténochasmatidés, une famille de ptérosaures ayant prospéré entre la fin du Jurassique et le début du Crétacé.
https://www.slate.fr/sciences/creature- ... spinosaure
La vie sur Terre a commencé environ un milliard d'années plus tôt que ce que l'on pensait, selon une nouvelle étude
Les résultats, publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, démontrent que même lorsque des biomolécules individuelles ont été détruites par des milliards d'années de processus géologiques, des motifs distinctifs peuvent encore révéler si la matière organique provient d'organismes vivants.
Dirigée par des chercheurs de la Carnegie Institution for Science, l'étude a analysé 406 échantillons divers, allant d'organismes modernes et de fossiles anciens à des météorites et des composés synthétiques, à l'aide d'une chromatographie en phase gazeuse-spectrométrie de masse par pyrolyse combinée à l'apprentissage automatique. Contrairement aux recherches précédentes dans ce domaine, l'équipe a décidé d'aller au-delà des biomolécules préservées pour s'intéresser aux motifs de fragmentation et de dégradation que subissent les molécules organiques au fil du temps.
L'idée clé est que les molécules biologiques sont sélectionnées de manière fonctionnelle par la vie, ce qui signifie que même les assemblages moléculaires fortement dégradés conservent des motifs distincts de ceux des processus non biologiques.
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En utilisant des critères conservateurs exigeant des scores de confiance élevés provenant de plusieurs modèles, les chercheurs ont identifié avec certitude des origines biologiques dans 11 échantillons de roches anciennes. Plus important encore, ils ont détecté des preuves moléculaires de la vie dans des roches sédimentaires vieilles de 3,33 milliards d'années provenant du Josefsdal Chert, dans la ceinture de roches vertes de Barberton, en Afrique du Sud.
L'étude a également mis en évidence des traces de photosynthèse, le processus qui a fini par transformer l'atmosphère terrestre en produisant de l'oxygène, dans des roches vieilles de 2,52 milliards d'années provenant de la formation Gamohaan en Afrique du Sud.
La détection de signatures photosynthétiques dans ces roches anciennes est particulièrement remarquable, car elle apporte une confirmation moléculaire de ce que les paléontologues soupçonnaient depuis longtemps sur la base des structures fossiles. La formation de Gamohaan contient des structures carbonatées uniques préservées en trois dimensions, appelées microbialites, qui suggèrent fortement l'existence de communautés microbiennes photosynthétiques très anciennes, et les nouvelles preuves moléculaires corroborent cette interprétation.
En termes simples, la vie sur Terre est beaucoup plus ancienne que nous le pensions auparavant.
https://thedebrief.org/life-on-earth-be ... rch-finds/
Un petit pas pour une mousse, un pas de géant pour la moussité
Pour déterminer si la mousse pouvait survivre dans l'espace, des chercheurs de l'université japonaise d'Hokkaido ont d'abord simulé les conditions dans un laboratoire sur Terre. Trois structures issues de la mousse terrestre (Physcomitrium patens) ont été testées : la mousse juvénile, les cellules souches et les structures contenant des spores appelées sporophytes.
Les sporophytes se sont révélées les plus résistantes.
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Début 2022, des centaines de sporophytes ont été chargés à bord du vaisseau spatial Cygnus NG-17, puis transférés sur une plate-forme extérieure de l'ISS. Ils y sont restés, orbitant autour de la Terre environ une fois toutes les 90 minutes, pendant 283 jours, avant de revenir sur la terre ferme à bord du SpaceX CRS-16.
« Nous nous attendions à un taux de survie quasi nul », explique l'auteur principal Tomomichi Fujita, « mais le résultat a été tout autre : la plupart des spores ont survécu. Nous avons été vraiment stupéfaits. »
Parmi les 80 % de spores qui ont survécu, 89 % ont ensuite pu germer. De plus, la modélisation mathématique a suggéré que les spores auraient pu survivre jusqu'à 15 ans dans l'espace.
https://www.discoverwildlife.com/enviro ... s-in-space
Rapport au travail : l'approche par générations est infondée
« Les jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus travailler », « les millennials manquent de loyauté », « les baby-boomers ne comprennent pas les nouvelles technologies »… l’on retrouve ces poncifs dans les médias, les entreprises et les salles de réunion. Les « chocs de génération » semblent expliquer tous les maux du travail contemporain : désengagement, recul de la place du travail dans la vie, individualisme, rapport à l’autorité….
Mais nous sommes-nous suffisamment interrogés sur l’existence réelle de ces « générations », au sens sociologique ou psychologique du terme. Et si les générations n’existaient pas ? C’est la conclusion certes provocatrice, mais solidement étayée, de la plus vaste méta-analyse jamais menée sur le sujet, publiée dans le Journal of Organizational Behavior par Daniel Ravid et ses collègues.
Celle-ci combine les résultats de plusieurs études indépendantes portant sur une même question de recherche, afin d’obtenir une estimation globale plus précise et fiable de l’effet étudié. Ce massif travail de recherche démontre à partir de plus de 140 études regroupant plus de 158 000 individus que les différences entre générations au travail sont infimes, voire inexistantes.
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[Les chercheurs] arrivent à la conclusion que les différences entre générations sont statistiquement insignifiantes sur tous les indicateurs clés du monde du travail : satisfaction, engagement, motivation, valeurs, équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, stress, intention de quitter son emploi. Autrement dit, un millennial n’est pas moins engagé qu’un boomer ni plus stressé qu’un GenX.
Il est d’ailleurs essentiel de distinguer l’âge de la génération : l’âge renvoie à une étape du parcours individuel, tandis que la génération suppose une appartenance collective fondée sur une période de naissance commune. En effet, les variations observées semblent surtout relever de l’âge ou du contexte socio-économique au moment où les personnes ont été interrogées, pas d’une appartenance générationnelle.
https://theconversation.com/non-fondee- ... ges-269300
Toutes les femmes qui ont reçu ce vaccin expérimental contre le cancer du sein il y a vingt ans vivent encore aujourd'hui sans la maladie
Les chercheurs de Duke Health ont récemment annoncé les résultats révolutionnaires d'un essai clinique qui a débuté il y a plus de vingt ans.
Un petit groupe de femmes atteintes d'un cancer du sein avancé a participé à un essai dans le cadre duquel elles ont reçu un vaccin, et toutes sont encore en vie aujourd'hui, avec des cellules immunitaires robustes et durables qui reconnaissent leur cancer.
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Le Dr Zachary Hartman, de Duke Health, a souligné le potentiel de l'immunothérapie.
« Son véritable intérêt réside dans le fait qu'elle permet d'éliminer les cellules cancéreuses dans tout le corps », a-t-il déclaré. « Il ne s'agit pas seulement de les supprimer temporairement, mais plutôt d'apprendre à votre corps à les combattre. »
Les chercheurs sont optimistes quant à l'avenir de cette approche dans l'amélioration du traitement du cancer.
https://abc11.com/post/duke-health-rese ... l/18161631
(pardon, la trad du titre est plus clickbait que voulu, mais c'est parce que le "un vaccin" me semblait trop indéterminant).