Arno a écrit : ↑sam. nov. 15, 2025 5:35 pm
@gynoug sur le fond je suis d’accord avec toi, mais la forme, un peu énervée, ne va pas t’aider à convaincre.
J'aimerais bien que tu développes le fond, si tu peux le faire de manière moins passionnée, parce que pour l'instant je ne comprends pas du tout à ce qui est en jeu dans ces messages.
D'ailleurs, pour inciter à une expression plus saine, je vais faire mon disclaimer sur ma relation ambiguë avec l'éditeur, d'autant plus que je pense qu'elle est partagée par d'autres.
Je ne possède aucun jeu BBE hormis un pdf gratuit des règles de Pathfinder 2, n'ai jamais acheté un Casus et ai même nourri une certaine aversion pour l'éditeur à l'époque de la parution de Héros et Dragons (annoncé avec beaucoup de mauvaise foi comme D&D 5). Je suis resté également indifférent à ce développement commercial bizarre qui a vu l'alignement de jeux doublons et la multiplication des promesses de gammes complètes finalement abandonnées en route alors qu'il était évident que c'est intenable pour 80 pour cent des gammes (l'abandon du projet de traduction d'Old Gods of Appalachia était également un signe). Bref, BBE a davantage contribué à ma sobriété ludique qu'aucun éditeur français.
Pour autant, je me suis toujours étonné de certains propos qui ont été tenus sur eux. Je me souviens des réactions quand BBE a dû revoir à la hausse le prix de Casus (ce qui était déjà un signe du difficile équilibre dans lequel se tenait l'éditeur) ou quand l'un des dirigeants a commencé à vendre des trucs de collection parce qu'il fallait faire rentrer des sous ou quand l'un des créateurs du drs pathfinder est venu évoquer la réponse négative qu'il avait reçue de la part de l'éditeur. A chaque fois, j'ai eu l'impression qu'on ne pardonnait pas à l'éditeur de chercher à faire survivre son business. Et je suis convaincu que les critiques qui évoquent l'avidité, voire la malhonnêteté sont surtout un reflet des fantasmes de ceux qui les émettent.
Mais qu'on aime ou pas BBE, le destin de l'éditeur et la cure d'austérité qu'il s'apprête à s'infliger ne manquent pas de m'interroger sur la viabilité de l'ensemble du marché du JdR et aussi à croiser les doigts pour que cette structure et ses salariés s'en sortent.