Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
- Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
L'Etranger , de François Ozon
Le film a un peu été une purge pour moi, et j'ai surtout trouvé qu'il restait trop "illustratif" et ne cherchait pas vraiment à nous faire comprendre Meursault.
Reste une très belle image en noir et blanc.
Le film a un peu été une purge pour moi, et j'ai surtout trouvé qu'il restait trop "illustratif" et ne cherchait pas vraiment à nous faire comprendre Meursault.
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Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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- Pyth
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
C'est con, pour une fois qu'un Ozon me tentait vaguement... Bon ben ça attendra une diffusion télé.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Je n'ai vu que 3-4 Ozon, mais "Grâce à Dieu" (wiki) est un film qui me paraît ultra-abordable, avec des comédiens habités (Swan Arlaud, et même Poupaud), un propos plutôt universel, et aucune volonté de jouer sur les ambigüités ou sous-entendus sexuels, même si le sujet relate le trauma des agressions du père Preynat.
C'est finalement proche du film US "Spotlight" (wiki), mais l'un est intimiste (le film français), l'autre est plus sensationnel car axé sur l'enquête journalistique.
Les deux sont de vraies réussites.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Après, c'est juste mon avis et mon ressenti sur le film.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Bah, j'étais partagé entre mon amour pour Camus et un certain scepticisme vis à vis de l'adaptabilité d'un roman comme l'Etranger au ciné, tu n'as fait qu'enfoncer le clou. Ok je rate la photographie somptueuse sur grand écran mais d'un autre côté, si c'est pour dormir devant... Et puis bon, Ozon, dont j'avais vu huit femmes et swimming pool sans avoir accroché ni à l'un, ni à l'autre.
je donnerai quand même sa chance à Grâce à Dieu, des fois que ça me réconcilie avec le réalisateur, mais c'est quand même pas gagné. Merci à vous deux
je donnerai quand même sa chance à Grâce à Dieu, des fois que ça me réconcilie avec le réalisateur, mais c'est quand même pas gagné. Merci à vous deux
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Predator : Bad Lands. Comme j'avais bien aimé "Prey" (retour au source, propre, authentique) et plutôt apprécié Killer of the Killers (une friandise, mais dans le juste ton de la saga), tous deux du même réalisateur que ce 3e opus qu'il délivre ici, j'avais de fait un vague espoir pour ce dernier. Je n'aurais pas dû. J'en resors déçu. Dommage. Il aurait pu avoir des qualités. Mais trop d'effets spéciaux (avec l'effet "Golum" sur certaines créatures, trop artificiel, filmé en gros plans), trop de Weyland-Yutani, trop de déséquilibrages entre les protagonistes, une histoire trop classique finalement, un Predator trop humanisé. Une fin plate et mal amenée.

Note : pas de scènes post-credits.

Note : pas de scènes post-credits.
- Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
L'Inconnu de la Grande Arche
L'histoire du debut du chantier de l'Arche de la Défense, et de rapport très tendu entre l'architecte, le maître d'œuvre, le haut fonctionnaire en charge et le politique (Mitterrand d'abord, puis Juppé...).
J'ai bien aimé.
Ah, et c'est mon deuxième film consécutif avec Swann Arlaud dans un rôle secondaire...
EDIT : Ah (bis), et le rapport à l'argent de celui que j'ai qualifié de "haut fonctionnaire" est assez... interressant... tant il semble le distribuer sans avoir une idée de sa valeur par endroits (quand il s'agit de rémunérer des gens) et semble au contraire très bien savoir ce qu'il en est par endroits (une histoire de matériel).
L'histoire du debut du chantier de l'Arche de la Défense, et de rapport très tendu entre l'architecte, le maître d'œuvre, le haut fonctionnaire en charge et le politique (Mitterrand d'abord, puis Juppé...).
J'ai bien aimé.
Ah, et c'est mon deuxième film consécutif avec Swann Arlaud dans un rôle secondaire...
EDIT : Ah (bis), et le rapport à l'argent de celui que j'ai qualifié de "haut fonctionnaire" est assez... interressant... tant il semble le distribuer sans avoir une idée de sa valeur par endroits (quand il s'agit de rémunérer des gens) et semble au contraire très bien savoir ce qu'il en est par endroits (une histoire de matériel).
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- cdang
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Vu ce soir : Chien 51 de Cédric Jimenez, avec Gilles Lelouche, Louis Garrel, Adèle Exarchopoulos, Valeria Bruni Tedeschi, Artus, Thomas Bangalter...
Un film pré-cyberpunk. Pourquoi « pré- » ? Parce qu'il n'y a pas l'augmentation humaine ni les robots autonomes, en dehors des drones. Mais tous les codes sont là, on pourrait être dans du William Gibson ou du Philip K. Dick : ultra-ségrégation de la société, main-mise d'une société privée sur le politique, individus broyés par le système, complot au sommet du pouvoir...
Le thème : le créateur de l'IA Alma, qui dirige la police et la justice, est assassiné. Les assassins sont vite trouvés. Mais pour le binôme chargé de l'enquête, une policière de la zone 1 (quartiers riches de Paris) et un policier de la zone 3 (la zone, quoi), un doute s'installe.
Extrêmement efficace, servi par une distribution de folie : une putain de claque !
(En plus, pour rentrer du ciné de Monti, on a pu choper un bus et y monter les vélos, ça m'a évité la mauvaise humeur de juniorette ^^).
Un film pré-cyberpunk. Pourquoi « pré- » ? Parce qu'il n'y a pas l'augmentation humaine ni les robots autonomes, en dehors des drones. Mais tous les codes sont là, on pourrait être dans du William Gibson ou du Philip K. Dick : ultra-ségrégation de la société, main-mise d'une société privée sur le politique, individus broyés par le système, complot au sommet du pouvoir...
Le thème : le créateur de l'IA Alma, qui dirige la police et la justice, est assassiné. Les assassins sont vite trouvés. Mais pour le binôme chargé de l'enquête, une policière de la zone 1 (quartiers riches de Paris) et un policier de la zone 3 (la zone, quoi), un doute s'installe.
Extrêmement efficace, servi par une distribution de folie : une putain de claque !
(En plus, pour rentrer du ciné de Monti, on a pu choper un bus et y monter les vélos, ça m'a évité la mauvaise humeur de juniorette ^^).
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Vous êtes mort
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Je suis aussi allé voir Predator Badlands ce weekend. Et je suis sorti à la moitié. Il n'y a rien qui va dans ce film.
- Pyth
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Vu Le Frankenstein de Guillermo del Toro, sur Netflix. Et c'était bien, plus que bien même.
Déjà, on ne s'ennuie pas, comme ça avait pu être le cas dans les adaptations les plus récentes qui souffraient toutes d'un sérieux problème de rythme. Ici, l'histoire divisée en un prologue, deux livres et un épilogue, est idéalement rythmée et se retrouve toujours avec quelque chose à raconter pour faire avancer le récit. Et del Toro en a, des choses à raconter, en puisant dans le récit d'origine mais aussi dans les toutes premières adaptations ciné comme dans sa propre imagination.
Ensuite, c'est visuellement réussi, avec des décors et costumes souvent splendides, et quelques plans carrément d'anthologie (celui de la fuite du monstre dans les bois, accompagné de corbeaux virevoltants par exemple ; c'est court mais waow, quel maestria). Et puis, le monstre : enfin une version moderne, au design original et qui fonctionne car n'étant pas conçu pour mettre en valeur son acteur comme ça avait pu être le cas pour au hasard, de Niro.
Enfin, le soucis du détail : chaque decor principal tient du génie tellement il regorge de détails vraiment bien pensés. Mention spéciale aux touches de body horror parsemant le film, aussi splendides que subtilement dérangeantes.
Un bémol toutefois concernant certains fx, quasi tous des cgi, qui ne parviennent pas à reproduire la réalité de manière crédible (certains feux et explosions, certains animaux). Rien de bien catastrophique mais bon, s'il fallait trouver quelque chose à redire ce serait là dessus.
Concernant les acteurs , je craignais Oscar Isaac en Victor et c'est vrai que parfois, on se demande un peu pourquoi avoir choisi un guatémaltèque qui ne ressemble ni à l'acteur jouant son père, ni à celui jouant son frère mais sorti de ça, son jeu tient la route au point de le rendre d'ailleurs parfaitement exécrable en monstre d'égoïsme.
Jacob Elordi, en monstre, est totalement convaincant, touchant, inquiétant bref, impeccable. Et beau, aussi, à sa manière.
Et puis Christoph Waltz, toujours efficace dès lors qu'on le laisse cabotiner.
En résumé, j'ai vraiment bien aimé, trouvant un récit gothique à la lisière du conte ( du Del Toro quoi) bien réalisé, bien joué et surtout, qui ne soit pas redondant avec ce qui avait déjà été fait.
Déjà, on ne s'ennuie pas, comme ça avait pu être le cas dans les adaptations les plus récentes qui souffraient toutes d'un sérieux problème de rythme. Ici, l'histoire divisée en un prologue, deux livres et un épilogue, est idéalement rythmée et se retrouve toujours avec quelque chose à raconter pour faire avancer le récit. Et del Toro en a, des choses à raconter, en puisant dans le récit d'origine mais aussi dans les toutes premières adaptations ciné comme dans sa propre imagination.
Ensuite, c'est visuellement réussi, avec des décors et costumes souvent splendides, et quelques plans carrément d'anthologie (celui de la fuite du monstre dans les bois, accompagné de corbeaux virevoltants par exemple ; c'est court mais waow, quel maestria). Et puis, le monstre : enfin une version moderne, au design original et qui fonctionne car n'étant pas conçu pour mettre en valeur son acteur comme ça avait pu être le cas pour au hasard, de Niro.
Enfin, le soucis du détail : chaque decor principal tient du génie tellement il regorge de détails vraiment bien pensés. Mention spéciale aux touches de body horror parsemant le film, aussi splendides que subtilement dérangeantes.
Un bémol toutefois concernant certains fx, quasi tous des cgi, qui ne parviennent pas à reproduire la réalité de manière crédible (certains feux et explosions, certains animaux). Rien de bien catastrophique mais bon, s'il fallait trouver quelque chose à redire ce serait là dessus.
Concernant les acteurs , je craignais Oscar Isaac en Victor et c'est vrai que parfois, on se demande un peu pourquoi avoir choisi un guatémaltèque qui ne ressemble ni à l'acteur jouant son père, ni à celui jouant son frère mais sorti de ça, son jeu tient la route au point de le rendre d'ailleurs parfaitement exécrable en monstre d'égoïsme.
Jacob Elordi, en monstre, est totalement convaincant, touchant, inquiétant bref, impeccable. Et beau, aussi, à sa manière.
Et puis Christoph Waltz, toujours efficace dès lors qu'on le laisse cabotiner.
En résumé, j'ai vraiment bien aimé, trouvant un récit gothique à la lisière du conte ( du Del Toro quoi) bien réalisé, bien joué et surtout, qui ne soit pas redondant avec ce qui avait déjà été fait.
Dernière modification par Pyth le lun. nov. 10, 2025 10:36 am, modifié 1 fois.
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- Loludian
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Bon, mon message a disparu avec un crash 500, je fais plus court du coup.
Vu aussi Frankenstein de Del Toro.
J'ai trouvé qu'Oscar Isaac était too much, qu'il y avait un soucis avec le traitement des persos féminins, que les effets spéciaux allaient du ok au moche (aïe les loups), que c'était assez ennuyeux globalement, et que c'était cousu de fil blanc. Je n'ai pas retrouvé l'inventivité de Del Toro.
Vu sur Netflis A House of Dynamite
Alors ça commençait bien, mais le film ne montre pas de conclusion. C'est nul.
Que ce soit pas le propos, ok, mais je ne suis pas du tout client des films (ou des jdr) qui te font saliver devant du suspense, et qui ne le résolvent pas.
Vu aussi Frankenstein de Del Toro.
J'ai trouvé qu'Oscar Isaac était too much, qu'il y avait un soucis avec le traitement des persos féminins, que les effets spéciaux allaient du ok au moche (aïe les loups), que c'était assez ennuyeux globalement, et que c'était cousu de fil blanc. Je n'ai pas retrouvé l'inventivité de Del Toro.
Vu sur Netflis A House of Dynamite
Alors ça commençait bien, mais le film ne montre pas de conclusion. C'est nul.
Que ce soit pas le propos, ok, mais je ne suis pas du tout client des films (ou des jdr) qui te font saliver devant du suspense, et qui ne le résolvent pas.
Le Facebook de Krystal, le jdr post-apo optimiste (mais pas bisounours).
Chez Lolu, mon site/blog avec du Krystal et du Trinités dedans.
Dernier article (18/07/2017) : L'homme et la femme dans le jdr
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Dernier article (18/07/2017) : L'homme et la femme dans le jdr
- Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
J'ai bien aimé ce Frankenstein, moi, alors que la Forme de l'Eau m'avait profondément ennuyé. Et même si les loups sont en effet dégueulasses, ils ne sont à l'écran que très peu de temps.
La performance de Jacob Elordi surtout m'a impressionné.
Par contre, je suis très frustré de ne pas l'avoir vu sur un écran de ciné.
La performance de Jacob Elordi surtout m'a impressionné.
Par contre, je suis très frustré de ne pas l'avoir vu sur un écran de ciné.
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