Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

[Pyth]

Non non déjà à sa sortie le scénar était "mouerf". D'ailleurs de manière générale je me souviens qu'on avait été déçu un peu sur tout dans ce film, en comparaison des claques qu'avaient été The Killer et Une balle dans la tête. Je ne crois pas l'avoir revu depuis mais je garde d'Hard Boiled le souvenir d'un film servant surtout de démonstration technique à destination d'Holliwood. Faudrait que je le remate.

[Rosco]

Finndu cycle comedie française chez pathe
Avec le diner de con, ma fille a adoré,
Le film a presque pas veilli, la plupart des references marchent encore

[Erwan G]

Non non déjà à sa sortie le scénar était "mouerf". D'ailleurs de manière générale je me souviens qu'on avait été déçu un peu sur tout dans ce film, en comparaison des claques qu'avaient été The Killer et Une balle dans la tête. Je ne crois pas l'avoir revu depuis mais je garde d'Hard Boiled le souvenir d'un film servant surtout de démonstration technique à destination d'Holliwood. Faudrait que je le remate.

C'est un film tout en images, en scènes et dont le scénario ne sert qu'à générer ces images ou ces scènes. Pas le meilleur John Woo en terme de scénario, mais certainement l'un des plus maîtrisés en terme d'images et de dynamique.

Après, il faut le comparer à ce qui se faisait à l'époque en termes de films d'action : c'est incomparable ment supérieur aux Cobra, Commando, Delta Force, Double impact, Désigné pour mourir...

(j'aime le John Woo de HK d'amour et si j'aime énormément les autres films de lui que tu cités, Hard Boiled occupé une place particulière dans mon petit cœur de fan).

[Gridal]

Hot Milk (Rebecca Lenkiewicz, 2025) : Sofia accompagne sa mère Rose en Espagne, pour que celle-ci rencontre un médecin capable de la guérir de sa mystérieuse maladie. Entre non-dits et secrets de famille, leur relation est très compliquée, et le devient encore plus quand Sofia rencontre la séduisante Ingrid.

J'avais beaucoup aimé le roman de Deborah Levy, j'étais très curieux de son adaptation par Rebecca Lenkiewicz, dont c'est la première réalisation mais qui a auparavant écrit les scénarios de chouettes films comme She Said et Désobéissance. L'adaptation est réussie, fidèle au livre tout en sachant s'en éloigner à des moments. Le poids du silence et des secrets, mais aussi la sensualité brûlante de l'été à Almería, sont bien rendus.

C'est marrant, le roman est très "bavard", écrit à la première personne, c'est Sofia la narratrice qui commente tout ce qui se passe, le film, lui, est taiseux et contemplatif comme l'est Sofia. Le personnage est joué par Emma Mackey, que j'avais découverte et appréciée dans la série Sex Education, lâchée avant la fin de la première saison par contre. J'espère qu'elle va avoir une belle carrière au cinéma, elle le mérite.



Agent trouble (Jean-Pierre Mocky, 1987) : un routard marginal trouve un car touristique garé sur le bord de la route. À l'intérieur, tous les passagers sont morts. Il dépouille les cadavres avant que le chauffeur revienne.

C'est un Mocky du temps où il avait encore de l'argent pour faire ses films, une bizarrerie quelque part entre un X-Files franchouillard et un thriller paranoïaque très BD (oui je sais ça veut pas dire grand chose, mais je me comprends).

Bon, ça reste très léger, l'humour digne de Patrick Sébastien pète un peu l'ambiance et le scénario manque de rigueur, mais c'est plutôt rigolo, l'air de rien assez sombre, et il y a une belle brochette d'acteurs : Richard Bohringer, Tom Novembre, Kristin Scott Thomas, Pierre Arditi, Dominique Lavanant et surtout Catherine Deneuve, qui a l'air de s'amuser comme une folle dans le premier rôle avec sa moumoute et ses grosses lunettes.

Le film est disponible sur Arte jusqu'au 7 septembre 2025.



Yandere (William Laboury, 2019) : le jeune Tommy fait l'acquisition de Maïko, une petite amie holographique programmée pour être follement amoureuse de son propriétaire. Le jour où l'adolescent entame une relation avec une vraie jeune fille, Maïko devient jalouse et décide de se venger.

Un court-métrage français de SF, avec une vibe cyberpunk ? Ça se tente. C'est pas mal, les trois jeunes acteurs sont bons, les VFX réussis et le propos bien traité, mais ça ronronne quand même un peu, rien de fou quoi, et l'écriture aurait méritée d'être plus solide (le plan final de Tommy pour arrêter Maïko, c'est n'importe quoi).

Ça m'a quand même donné envie de voir les autres courts du réalisateur, il y a un certain potentiel je pense.

[rogre]

Bon, très fatigué hier, j'ai visionné… "Conan", le VRAI, celui de 2011 avec Aquaman Drogo !

Eh bien ça ne m'a pas déplu. On peut se monter indulgent pour l'indigence du scénario, les CGI à la qualité très variable, l'indigence du scénario (je l'ai dit?). On peut même apprécier une certaine ambiance cracra, l'interprétation par Momoa - même si ses techniques de combat consistent à foutre des baffes, il aurait fait un bon Conan pour des suites mieux tenues, et débarrassés su pitoyable "tu as tu mon père", etc…- et trouver corrects les dialogues, sobres, assez tongue in cheek mais crédibles ("Conan tout court, ça ne suffit pas?", "Personne ne doit vivre enchainé", etc). Les méchants sont un peu pathétiques dans leurs motivations de secte bancale, la magie est correctement rendue - la sorcière possède deux sorts dont l'un est "detect magic" et basta.
Je trouve presque dommage que ça ait eu une si mauvaise presse. Encore une fois, l'interprête avait ce qu'il faut de charisme relatif et félin pour lancer une série… Il pourrait désormais jouer le "King Conan" depuis longtemps attendu, why not?

[Rosco]

L intro avec la course dans la neige est totalement conanesque
Une des meilleurs scene de fantaisie

[Mugen]

Escape from 21st Century
Comédie de SF chinoise. En 1999, sur la planète K (qui ressemble énormément à la nôtre...), 3 ados se retrouvent avec le pouvoir de transférer leur esprit dans leur corps de 2019.
Le film est assez dingue, et ne se prend jamais au sérieux. Une bonne surprise...

Burning Days
Dans une petite ville de Turquie, un jeune procureur se retrouve malgré lui mêlé aux affaires politiques locales.
Plutôt un bon film, même si la fin arrive à mes yeux assez brusquement, alors même que le film prend son temps.

[Rosco]

Escape from 21st Century
Comédie de SF chinoise. En 1999, sur la planète K (qui ressemble énormément à la nôtre...), 3 ados se retrouvent avec le pouvoir de transférer leur esprit dans leur corps de 2019.
Le film est assez dingue, et ne se prend jamais au sérieux. Une bonne surprise...

Rien que le déclenchement du pouvoir est une très bonne idée

[Mugen]

Miroirs n°3
Laura a un accident de voiture. Son compagnon meurt sur le coup, mais elle s'en sort quasi indemne.
Elle tient à passer sa convalescence dans une maison proche, où son regard a croisé celui d'une femme qui y habite. La femme accepte.

On comprend assez vite (en tous cas plus que Laura, même pas étonnée de voir une chambre vide avec des vêtements à sa taille) que la femme a perdu sa fille. Et s'ils sont d'abord stupéfaits de la voir, le mari et le fils vont voir l'arrivée de cette inconnue comme une très bonne chose.

Bon, ne vous attendez pas à un thriller psychologique à la Misery, où Laura serait retenue contre son gré et forcée de tuer tout le monde pour s'en sortir. C'est juste un drame psychologique.

Sinon, je suis sûr qu'il y a un running gag un peu con : le fils de la famille propose systèmatiquement à Laura de boire une bière quand il la croise. Laura qui est jouée par Paula Beer...

[Altay]

15 ans après tout le monde, j'ai vu Rubber (2010) de Quentin Dupieux. Je comprends maintenant pourquoi les cinéphiles encensaient ce réalisateur auquel j'ai du mal à accrocher. L'esthétique et l'univers du pneu tueur en série aux pouvoirs psychiques sort bien bien bien des sentiers battus et la dimension méta du film a sûrement paru extrêmement novateur à l'époque. L'inconvénient, c'est que ça ne raconte pas grand chose et même ça se répète pas mal sur 1h10. L'ouverture du film est une éloge du non-sens au cinéma, sauf que le surréalisme et l'absurde sont porteurs de sens. Donc Rubber devient surtout un exercice esthétique, certes super bien fait (et j'apprécie beaucoup que les effets spéciaux soient purement mécaniques) mais qui sonne un peu creux.

Dans la mesure où j'ai vu la plupart des films récents de Dupieux (quasiment tous depuis Au poste !), je sais que c'est un réalisateur qui n'a rien à dire, et met un point d'honneur à ne jamais rien dire. Du coup j'ai du mal à pardonner les maladresses de Rubber, que j'interprète finalement comme les signes annonciateurs de sa future filmo. Le seul point réellement positif du scénario est la remise en perspective du face en face entre le public et les comédien⋅nes, mais c'est un thème qui sera mieux traité par Dupieux dans Yannick.

Bon, et il faut reconnaître à Rubber qu'au moins le film a une vraie fin. Il me reste à voir Steak pour mieux comprendre le point de départ de la filmo de Dupieux, mais je pense qu'ensuite je peux jeter l'éponge.

[Olivier Fanton]

Escape from 21st Century
Comédie de SF chinoise. En 1999, sur la planète K (qui ressemble énormément à la nôtre...), 3 ados se retrouvent avec le pouvoir de transférer leur esprit dans leur corps de 2019.
Le film est assez dingue, et ne se prend jamais au sérieux. Une bonne surprise...

Ah, merci de m'avoir rappelé que je voulais le voir. J'en sors, et c'est d'une créativité incroyable. On n'était que trois dans la salle (séance du matin pour un film en coréen sous-titré oblige), dont deux à être régulièrement bidonnés face à la folie de certaines séquences. Un film à voir absolument au ciné, ne serait-ce que pour profiter des changements de ratio d'image. Il sera sûrement dans mon top 10 de l'année.

[Killing Joke]

Frankenstein, 2025, Guillermo Del Toro, Christopher Waltz. Bon je l'ai pas vu, c'est pas sorti (attendu pour début novembre sur Netflix au plus tard, et début octobre en salles). Mais ça a l'air bien.

- Lien IMDB : https://www.imdb.com/fr/title/tt1312221/reference/
- Critique déjà dythy ... dythi  ... dithyrambique : https://www.rogerebert.com/reviews/fran ... eview-2025

Years ago, Del Toro told the film journalist Edward Douglas, “I dream I can make the greatest Frankenstein ever, but then if you make it, you’ve made it. Whether it’s great or not, it’s done. You cannot dream about it anymore. That’s the tragedy of a filmmaker.” Del Toro should rest assured, this is a triumph, not a tragedy. And one can always dream again.

[Olivier Fanton]

La tragédie, c'est que ce soit un téléfilm... :/

[Gridal]

The House on Sorority Row (Mark Rosman, 1982) : des étudiantes membres d'une sororité tuent accidentellement leur logeuse, et décident de cacher le corps et de ne rien dire à personne. Lors de la nuit suivante, où une fête est donnée pour la remise des diplômes, elles sont sauvagement tuées les unes après les autres.

C'est un slasher très classique comme il y en a tant eu dans les années 80, dont la principale originalité est le fait que les victimes ne sont pas innocentes, idée reprise notamment en 1997 dans Souviens-toi… l'été dernier. Trop long à démarrer (il faut bien 30 minutes avant que ça se mette réellement en route), le film est ensuite assez balisé, il faut attendre le dernier acte pour avoir droit à quelques scènes un peu surprenantes et un retournement de situation sympa. C'est parfois ultra daté (le groupe qui joue durant la soirée :lol: ), gentillet dans les mises à mort des étudiantes, mais pas désagréable pour autant. L'actrice incarnant la final girl, qu'on retrouvera quelques années plus tard dans Incidents de parcours de George Romero, donne de sa personne, la BO est réussie et il y a quelques jolies idées de mise en scène. Rien d'inoubliable donc, mais si vous aimez les slashers 80's, ça passe.



La Nuit du 12 (Dominik Moll, 2022) : Clara Royer, une jeune femme de 21 ans, est brûlée vive une nuit en rentrant d'une soirée chez une amie. La PJ de Grenoble est chargée de l'enquête.

C'était mon troisième visionnage depuis la sortie du film, et je trouve toujours ça aussi bon. L'intertitre qui ouvre le film annonce explicitement que l'enquête ne sera jamais résolue, mais malgré ça on est embarqué avec cette équipe de policiers très humains, imparfaits, et on éprouve la même frustration qu'eux à chaque nouvelle fausse piste et plus généralement à chaque événement, souvent terriblement quotidien, qui ralentit leurs investigations (un des personnages dira "on est censé sauver le monde mais la photocopieuse est en panne").

Les suspects successifs illustrent les pires côtés de l'homme, de la masculinité toxique, de la violence. On a envie que chacun soit le coupable, qu'il paye pour ce qu'il a fait, mais ça n'arrivera pas. Un excellent film, dans mon top 3 de 2022.



Le Murder Club du jeudi (Chris Columbus, 2025) : des résidents d'une maison de retraite de luxe passent leur temps à tenter de résoudre de vieilles enquêtes non résolues. Ils se retrouvent impliqués dans une affaire actuelle quand un des propriétaires de la maison de retraite est assassiné.

Ma compagne tenait à le voir, principalement pour le casting (Helen Mirren, Ben Kingsley, Pierce Brosnan, David Tennant, Celia Imrie, Richard E. Grant, Jonathan Pryce... du beau monde), pourquoi pas.

C'était pas très intéressant. Le cinéma de Chris Columbus ne m'a jamais plu, et là, passé à la moulinette "film de plateforme", ça n'a pas aidé à me faire changer d'avis. Le film n'est pas détestable mais il est absolument sans surprise et programmatique. À regarder un dimanche après-midi sous la couette en buvant du thé ça passe (c'est peut-être le but me direz-vous) mais tout sera oublié dans une semaine. C'est propre, pro, mais absolument sans saveur. Allez, je retiens le charisme dingue de Pierce Brosnan et la scène avec Richard E. Grant.

Je sais pas si le film va marcher, mais au vu de la fin Netflix est sur les starting blocks pour enchaîner les suites (déjà quatre tomes parus dans la série de romans dont l'adaptation est issue).

[cdang]

Vu hier L'Étrange Créature du lac noir (Creature from the Black Lagoon, Jack Arnold, 1954). Vu en 2D (c'était le deuxième film « en relief » comme on disait à l'époque).

Le pitch : au fin fond de l'Amazonie, un profond qui n'est pas un adepte de Dagon mais cherche juste à défendre son territoire.

C'est rigolo, les locaux tombent les premiers (en n&b, on ne voit pas s'ils ont des chemises rouges) mais les ricains mangent aussi. Il y a la femme (Kay, incarnée par Julia Adams) dont le seul rôle est de crier à chaque apparition, mais un scientifique reconnaît quand même que son travail est important pour la réussite de l'équipe, bref, si scénaristiquement elle n'est qu'une potiche, socialement elle a sa place. Il y a les deux scènes iconiques — Kay filmé de dessous en train de nager, qui sera reprise dans Les Dents de la mer, et la créature sortant de l'eau en portant Kay.

C'est marrant, ça m'a fait penser au premier Tarzan — bizarrement, le résumé de Wikipédia et de l'IMDb retiennent l'histroire d'amour entre Tarzan et Jane, mais passent sous silence le fait que Tarzan égorge méthodiquement les porteurs pour se venger du fait que l'expédition a tué sa guenon préférée —, mais politiquement et moralement, le film est un cran au-dessus, Hollywood a progressé en 23 ans.

On lit qu'Henri Macini a fait la musique, franchement, ç'aurait pu être n'importe qui d'autre, même si la BO est très honnête.

[ajout de 11h30] Tiens, c'est marrant, j'ai vu que Clint Eastwood jouait un petit rôle non crédité dans la suite (La Revanche de la créature, 1955).