Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
- Sammael99
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Bon, ben pour ma part j'ai (enfin) fini le t2 du Chevalier aux Épines et... je ne suis pas convaincu.
L'un des tauliers de Hu-Mu en parle ici avec un enthousiasme certain : https://hu-mu.blogspot.com/2025/08/jean ... r-aux.html
Pour ma part, les références littéraires me passent au-dessus de la tête et pour le reste... c'est lent, et surtout, il ne se passe pas grand chose.
Je n'ai pas détesté, et j'ai apprécié dans ce t2 de retrouver Don Benvenuto même si je trouve que le personnage ressort diminué de ce second tome. Pas au sens moral du terme - c'était une raclure dans Gagner la Guerre déjà - mais là Jaworski semble vouloir lever toute ambiguïté et il en fait trop à mon sens. D'autant que Benvenuto s'avère être un bien piètre assassin, non pas en raison des bâtons surnaturels qui lui sont mis dans les roues, mais juste dans l'absolu.
C'est surtout le récit qui traîne en longueur qui me lasse. Je sais être un lecteur qui a besoin d'un récit pour avancer, les belles lettres ne me suffisent pas (qu'est-ce que j'ai pu souffrir sur Le Rivage des Syrtes...) et ici l'équilibre est brisé pour moi. Gagner la Guerre réussissait à conserver un rythme soutenu presque tout du long, si bien que même le passage mou-mélancolique aux 2/3 du bouquin semblait bienvenu. Là on est dans le mou-mélancolique tout le temps avec quelques brèves scènes où il se passe des choses, la plupart déjà sues du premier tome mais simplement vues sous un autre angle.
Bref, je sonne sans doute plus critique que le bouquin ne le mérite, c'est pas une bouse loin de là, mais je suppose que j'en attendais trop de Jaworski, et j'espérais que cette mollesse déjà perçue dans le premier tome allait s'évanouir sous la plume de l'Assassin. Je me trompais.
Je lirais le dernier tome à l'occasion, ne serait-ce que pour avoir le fin mot de l'histoire (la seule qui vaille vraiment étant finalement celle du narrateur), mais je ne pense pas que les bouquins resteront chez moi après lecture.
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Pour ma part, les références littéraires me passent au-dessus de la tête et pour le reste... c'est lent, et surtout, il ne se passe pas grand chose.
Je n'ai pas détesté, et j'ai apprécié dans ce t2 de retrouver Don Benvenuto même si je trouve que le personnage ressort diminué de ce second tome. Pas au sens moral du terme - c'était une raclure dans Gagner la Guerre déjà - mais là Jaworski semble vouloir lever toute ambiguïté et il en fait trop à mon sens. D'autant que Benvenuto s'avère être un bien piètre assassin, non pas en raison des bâtons surnaturels qui lui sont mis dans les roues, mais juste dans l'absolu.
C'est surtout le récit qui traîne en longueur qui me lasse. Je sais être un lecteur qui a besoin d'un récit pour avancer, les belles lettres ne me suffisent pas (qu'est-ce que j'ai pu souffrir sur Le Rivage des Syrtes...) et ici l'équilibre est brisé pour moi. Gagner la Guerre réussissait à conserver un rythme soutenu presque tout du long, si bien que même le passage mou-mélancolique aux 2/3 du bouquin semblait bienvenu. Là on est dans le mou-mélancolique tout le temps avec quelques brèves scènes où il se passe des choses, la plupart déjà sues du premier tome mais simplement vues sous un autre angle.
Bref, je sonne sans doute plus critique que le bouquin ne le mérite, c'est pas une bouse loin de là, mais je suppose que j'en attendais trop de Jaworski, et j'espérais que cette mollesse déjà perçue dans le premier tome allait s'évanouir sous la plume de l'Assassin. Je me trompais.
Je lirais le dernier tome à l'occasion, ne serait-ce que pour avoir le fin mot de l'histoire (la seule qui vaille vraiment étant finalement celle du narrateur), mais je ne pense pas que les bouquins resteront chez moi après lecture.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Cédric Ferrand
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Je suis tellement content de la couverture de l'édition québécoise de Wastburg qui sort le 15 octobre chez Alire que je ne résiste pas à la tentation de la partager sur ce fil :


- Belphégor
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Je serais intéressé par vos retours sur les romans de la Trilogie Eisenhorn. Déjà parce que je voudrais savoir si c'est bien mais surtout si c'est accessible aux gens qui ne connaissent rien à Warhammer 40 K (comme moi).


- Blondin
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
J'ai dû la lire il y a presque dix ans. De mémoire, pour le profane que je suis sur la licence Warhammer 40K, ça passait bien (mes connaissances en la matière se limitant à l'époque à Dark Heresy, et je lisais la trilogie comme inspi pour ma table). Par contre, c'était pas forcément fifou côté récit et style. En tout cas, cela ne m'avait pas transporté
.
Je m'étais intéressé aux bouquins d'Abnet après avoir joué à l'adaptation vidéoludique du premier, Eisenhorn: Xenos. Le jeu est pas très bon et pas très beau (même pour l'époque), mais on peut voir que les développeurs ont vraiment essayé de créer des décors qui rendent hommage à l'univers. Bref, je te dirais bien de regarder dans cette direction et de te limiter à cela, tu gagneras au moins du temps.

Je m'étais intéressé aux bouquins d'Abnet après avoir joué à l'adaptation vidéoludique du premier, Eisenhorn: Xenos. Le jeu est pas très bon et pas très beau (même pour l'époque), mais on peut voir que les développeurs ont vraiment essayé de créer des décors qui rendent hommage à l'univers. Bref, je te dirais bien de regarder dans cette direction et de te limiter à cela, tu gagneras au moins du temps.
Dieu de la robe de chambre en télétravail
Traducteur ponctuel pour Savage Torgan
Traducteur de : 24XX DRS — 24XX CONFRONTATION — 24XX CONSIGNES D'URGENCE
Auteur de : 1980 LEGION
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- akodosho
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Coucou les gens !
Le phare au Corbeau de Rozenn Illiano.
Par bien des aspects, le texte ressemble à de l'Urban Fantasy : enquêteurs professionnels du surnaturel, mais aussi une importance accordée au développement des personnages, parfois dans leurs aspects les plus triviaux. Mais avec une petite touche originale car l'essentiel de l'action se déroule en Bretagne et puise dans les mythes et histoires de ce territoire. L'ensemble a - et ce n'est pas péjoratif - un petit parfum de série rurale où les secrets sont trop nombreux, tenus par des habitants trop taiseux. La question des traditions, qu'elles soient locales ou familiales, est au cœur du texte. Deux jolis personnages, avec leurs failles et doutes, une intrigue bien menée et un beau décor. Sans être un coup de cœur, j'ai passé un très bon moment ! Pour nos tables, cela peut-être une source d'inspiration, même si les vétérans habitués aux enquêtes fantastiques trouveront ceci finalement très classique.
Résumé éditeur :
Isaïah et Agathe officient comme exorcistes à Paris. Lui pratique la magie hoodoo, elle possède un don de double vue. Ensemble, ils chassent les fantômes qui hantent des maisons habitées, et leur affaire connaît un succès grandissant. Lorsqu’un jeune couple les engage pour effectuer un exorcisme dans un vieux domaine breton sur le point d’être transformé en maison d’hôtes, ils se préparent à une banale intervention. Mais le cas se révèle bien plus épineux que prévu. D’inquiétantes légendes entourent le mystérieux manoir de Ker ar Bran et son phare délabré, les voisins sont sur le qui-vive. Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, le duo devra se plonger dans le sombre passé de ce village du bout du monde…
Chronique complète :
https://mondesdepoche.fr/2025/09/02/chr ... n-illiano/
Le phare au Corbeau de Rozenn Illiano.
Par bien des aspects, le texte ressemble à de l'Urban Fantasy : enquêteurs professionnels du surnaturel, mais aussi une importance accordée au développement des personnages, parfois dans leurs aspects les plus triviaux. Mais avec une petite touche originale car l'essentiel de l'action se déroule en Bretagne et puise dans les mythes et histoires de ce territoire. L'ensemble a - et ce n'est pas péjoratif - un petit parfum de série rurale où les secrets sont trop nombreux, tenus par des habitants trop taiseux. La question des traditions, qu'elles soient locales ou familiales, est au cœur du texte. Deux jolis personnages, avec leurs failles et doutes, une intrigue bien menée et un beau décor. Sans être un coup de cœur, j'ai passé un très bon moment ! Pour nos tables, cela peut-être une source d'inspiration, même si les vétérans habitués aux enquêtes fantastiques trouveront ceci finalement très classique.
Résumé éditeur :
Isaïah et Agathe officient comme exorcistes à Paris. Lui pratique la magie hoodoo, elle possède un don de double vue. Ensemble, ils chassent les fantômes qui hantent des maisons habitées, et leur affaire connaît un succès grandissant. Lorsqu’un jeune couple les engage pour effectuer un exorcisme dans un vieux domaine breton sur le point d’être transformé en maison d’hôtes, ils se préparent à une banale intervention. Mais le cas se révèle bien plus épineux que prévu. D’inquiétantes légendes entourent le mystérieux manoir de Ker ar Bran et son phare délabré, les voisins sont sur le qui-vive. Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, le duo devra se plonger dans le sombre passé de ce village du bout du monde…
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[url=https://mondesdepoche.fr/]Mondes de poche[/url] - retours de lectures SFFF au format poche.
- Sakagnôle
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Super Zouli! j'aime ces ambiances de villes crasseuses... certainement mon amour immodéré pour Warhammer ..... Belle couv en tout casCédric Ferrand a écrit : ↑lun. sept. 01, 2025 7:59 pm Je suis tellement content de la couverture de l'édition québécoise de Wastburg qui sort le 15 octobre chez Alire que je ne résiste pas à la tentation de la partager sur ce fil :
Vous ne l'avez sans doute pas remarqué mais j'ai changé mon avatar!
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Le tome 3 contient des révélations et a renouvelé mon intérêt pour l'histoire (faire revenir Benvenuto fait un peu fan service avouons-le) mais la fin est bâclée en mode "OSEF du lecteur". Personnellement ça m'a vraiment agacé.Sammael99 a écrit : ↑lun. sept. 01, 2025 1:53 pm Bon, ben pour ma part j'ai (enfin) fini le t2 du Chevalier aux Épines et... je ne suis pas convaincu.
L'un des tauliers de Hu-Mu en parle ici avec un enthousiasme certain : https://hu-mu.blogspot.com/2025/08/jean ... r-aux.html
Pour ma part, les références littéraires me passent au-dessus de la tête et pour le reste... c'est lent, et surtout, il ne se passe pas grand chose.
Je n'ai pas détesté, et j'ai apprécié dans ce t2 de retrouver Don Benvenuto même si je trouve que le personnage ressort diminué de ce second tome. Pas au sens moral du terme - c'était une raclure dans Gagner la Guerre déjà - mais là Jaworski semble vouloir lever toute ambiguïté et il en fait trop à mon sens. D'autant que Benvenuto s'avère être un bien piètre assassin, non pas en raison des bâtons surnaturels qui lui sont mis dans les roues, mais juste dans l'absolu.
C'est surtout le récit qui traîne en longueur qui me lasse. Je sais être un lecteur qui a besoin d'un récit pour avancer, les belles lettres ne me suffisent pas (qu'est-ce que j'ai pu souffrir sur Le Rivage des Syrtes...) et ici l'équilibre est brisé pour moi. Gagner la Guerre réussissait à conserver un rythme soutenu presque tout du long, si bien que même le passage mou-mélancolique aux 2/3 du bouquin semblait bienvenu. Là on est dans le mou-mélancolique tout le temps avec quelques brèves scènes où il se passe des choses, la plupart déjà sues du premier tome mais simplement vues sous un autre angle.
Bref, je sonne sans doute plus critique que le bouquin ne le mérite, c'est pas une bouse loin de là, mais je suppose que j'en attendais trop de Jaworski, et j'espérais que cette mollesse déjà perçue dans le premier tome allait s'évanouir sous la plume de l'Assassin. Je me trompais.
Je lirais le dernier tome à l'occasion, ne serait-ce que pour avoir le fin mot de l'histoire (la seule qui vaille vraiment étant finalement celle du narrateur), mais je ne pense pas que les bouquins resteront chez moi après lecture.

- Celi
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
J'ai profité de mon été pour les lire.
Je me suis longtemps demandé au fil des pages pourquoi Jaworski avait appelé sa trilogie "Le chevalier aux épines". Il faut attendre le tome 3 pour en avoir une idée, bien qu'assez vague en ce qui me concerne.
Il écrit bien, c'est un très bon compteur et certains passages valent le détour mais globalement je n'ai clairement pas été emballé. Je trouve qu'il y'a un manque de cadre, ça part un peu dans tous les sens et pour ce qui est du tome 2, là on sent qu'il se fait plaisir mais de mon point de vue c'est assez hors sujet.
Je relirai certainement un jour gagner la guerre mais pas cette trilogie.
Je me suis longtemps demandé au fil des pages pourquoi Jaworski avait appelé sa trilogie "Le chevalier aux épines". Il faut attendre le tome 3 pour en avoir une idée, bien qu'assez vague en ce qui me concerne.
Il écrit bien, c'est un très bon compteur et certains passages valent le détour mais globalement je n'ai clairement pas été emballé. Je trouve qu'il y'a un manque de cadre, ça part un peu dans tous les sens et pour ce qui est du tome 2, là on sent qu'il se fait plaisir mais de mon point de vue c'est assez hors sujet.
Je relirai certainement un jour gagner la guerre mais pas cette trilogie.
- Sakagnôle
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Ben ... dès le tome 1, les armoiries d"Aedan sont une fleur avec des épines... et on l'appelle le chevaliers aux épines, vu que les bouquins parlent de lui; on fait vite le rapprochement non?
Et ben moi curieusement le tome 2 c'est celui que j'ai préféré dans cette trilogie!
@Sammael99 ... vu ce que tu écris je pense que tu peux te dispenser de la lecture du tome 3

@Belphégor Fonce sur Eisenhorn c'est vraiment bien, un bon pageturner comme on les aime, bien rythmés avec du fond, une belle galerie de personnages et une excellente porte d'entrée dans l'univers de 40k. (écouté en livre audio et approuvé)
Vous ne l'avez sans doute pas remarqué mais j'ai changé mon avatar!
- Celi
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Oui bien sur.
Il aurait pu appeler ça " l'histoire des oiseleurs", ou "les méchants d'Ouromagne" ou "comment j'ai trahi mon père" etc;
Le chevalier aux épines occupe une portion congrue de l'histoire des deux premiers volumes. Les bouquins sont loin de ne parler que de lui. Et si recentrage il y'a sur sa personne c'est plutôt artificiel je trouve. D'ailleurs l'auteur n'arrive ni à me rendre le personnage sympathique ni antipathique. Au final il m'indiffère. Mais bien sur ça n'est que mon point de vue.
- Sammael99
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Au vu de certaines mentions dans le tome 2
Spoiler:
on peut penser que c'est un peu plus que juste ça, non ?
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Sakagnôle
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
oui un peu plus c'est certain, m'enfin à part la fin moi j'ai bien aimé, que ce soit l'ambiance, les personnages (Benvenuto, l'écuyer et le page aussi... ).
Vous ne l'avez sans doute pas remarqué mais j'ai changé mon avatar!
- fafnir
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Cédric Ferrand a écrit : ↑lun. sept. 01, 2025 7:59 pm Je suis tellement content de la couverture de l'édition québécoise de Wastburg qui sort le 15 octobre chez Alire que je ne résiste pas à la tentation de la partager sur ce fil :
Magnifique !
Au fait, c'est une première édition québécoise ?
- Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Dire qu'il existe tant de livres avec des défauts d'un coté et Perdido Street Station de l'autre.
Le monde est mal fait.
(même s'il y a des défauts à Perdido Street Station, je n'en doute pas, comme ce mauvais penchant pour te laisser perplexe avec l'usage de mots inconnus décrivant la réalité de la Nouvelle Corbuzon et la volonté d'inventer de nouveaux mots moches, même si je ne sais pas si c'est lié à la traduction ou au texte initial)
Ps. Je ne suis pas fan fan de l'illustration de Wastburg, qui fait trop jdr dans sa composition, notamment dans l'apposition du titre, un peu grossière, mais cela ne prive en rien le livre de ses qualités et ne m'empêcherait pas de l'acheter, vu que je ne remets pas la main sur l'ancienne version.
Le monde est mal fait.
(même s'il y a des défauts à Perdido Street Station, je n'en doute pas, comme ce mauvais penchant pour te laisser perplexe avec l'usage de mots inconnus décrivant la réalité de la Nouvelle Corbuzon et la volonté d'inventer de nouveaux mots moches, même si je ne sais pas si c'est lié à la traduction ou au texte initial)
Ps. Je ne suis pas fan fan de l'illustration de Wastburg, qui fait trop jdr dans sa composition, notamment dans l'apposition du titre, un peu grossière, mais cela ne prive en rien le livre de ses qualités et ne m'empêcherait pas de l'acheter, vu que je ne remets pas la main sur l'ancienne version.
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
- Tybalt (le retour)
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Perdido Street Station a été une semi-déception pour moi. Le travail sur l'univers est original et détaillé, même s'il porte la mention "bonjour, je suis un cadre de campagne pour D&D" inscrit en filigrane sur chaque page. Les arcs narratifs sont prenants et adroitement liés les uns aux autres, les personnages sont intéressants... mais toute la fin m'a paru d'une facilité excessive, parfois complaisante dans la violence et le martyr infligé à l'un des personnages, et le tout en contradiction assez étonnante avec le militantisme politique de gauche revendiqué par l'auteur.
Spoiler:
Mes sites : Kosmos (un jdra sur la mythologie grecque qui a lu les auteurs antiques pour vous) ; blog de lectures ; site d'écriture.
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
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