Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Ciné, télé, zik et bla bla persos (trolls, floodeurs et baskets interdits)
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rogre
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par rogre »

Chat GPT, dis moi si les grecs anciens se baladaient souvent torse nu (comme dans la BA de Ulysse) ?:

✅ Torse nu en contexte sportif
  • Les athlètes grecs s'entraînaient et concouraient nus dans les gymnases et lors des Jeux Olympiques. C’était une pratique valorisée, symbolisant la beauté du corps et la discipline.
  • Le mot « gymnase » vient d'ailleurs du grec gymnos (γυμνός) qui signifie « nu ».
✅ Torse nu en contexte militaire
  • Les guerriers ou hoplites étaient représentés torse nu dans certaines œuvres artistiques (notamment dans des scènes héroïques ou mythologiques), mais en réalité ils portaient souvent des cuirasses ou des tuniques légères au combat.
  • Certains peltastes (infanterie légère) ou mercenaires pouvaient être plus légèrement vêtus, surtout dans les climats chauds ou pour des escarmouches rapides.
❌ Pas torse nu dans la vie quotidienne
  • Les hommes grecs portaient généralement une chiton (tunique) ou un himation (manteau drapé) dans la vie courante.
  • Être torse nu en public hors du contexte sportif pouvait être perçu comme vulgaire ou inapproprié, surtout dans les grandes cités comme Athènes.
⚠️ Nudité dans l’art vs. réalité
  • L’art grec idéalise souvent la nudité masculine comme symbole de vertu, bravoure ou divinité. Cela ne veut pas dire que les gens circulaient nus dans la rue.
La bêtise de surface est plus superficielle que la bêtise des profondeurs. Mais en même temps, elle est moins profonde. C'est le fameux "en même temps". (Goossens)
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Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Gridal »

Caltiki, le monstre immortel (Mario Bava & Riccardo Freda, 1959) : en explorant une ruine maya, les membres d'une expédition archéologique réveillent une créature informe et dangereuse. Ils réussissent à fuir, en emmenant avec eux un morceau du monstre, en vue de l'étudier.

Spécimen typique des séries B italiennes de cette époque, le film mêle de façon maligne légende mayas, SF et horreur. Le début avec l'exploration des ruines est réussi, puis malheureusement ça se casse un peu la figure avec un acte central longuet, un tunnel de dialogues pas très intéressants déclamés par des acteurs sans trop de talent ni de charisme. Il faut attendre les vingt dernières minutes pour que ça se réveille à nouveau et que le monstre immortel du titre arrive sur le devant de la scène ; et là c'est très cool, ce blob informe est une vraie saloperie, les effets spéciaux sont pas mal du tout et c'est bien tendu.

C'est un scénario tout cuit pour du Cthulhu un peu pulp. La bestiole fait forcément penser à un shoggoth, les protagonistes explorent les ruines d'une civilisation disparue, plusieurs deviennent fous à cause de ce qu'ils ont enduré, la science de l'époque (en l'occurrence la radioactivité et la datation au carbone 14) est au centre du récit, tout au long du film j'ai pensé à du Lovecraft version série B.
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Juliet dans Paris (Claude Miller, 1967) : une jeune femme s'installe à Paris pour y être étudiante. Elle cache un secret qui aura de lourdes conséquences sur sa vie.

Première réalisation de Claude Miller (Garde à vue, La Petite Voleuse, La Classe de neige, L'Effrontée...), ce court métrage de 18 minutes, à la limite parfois de l'expérimental, utilise l'allégorie du vampire pour parler de solitude et de dépression. Juliet, incarnée par la sublime Juliet Berto, future icône de la Nouvelle Vague, a besoin de boire du sang pour vivre. Sa "différence" va peu à peu l'isoler, elle va être rejetée par les gens qu'elle fréquente et va finir par perdre pied.

Une jolie découverte. Je suis très probablement passé à côté de pas mal de choses, le déroulé du film n'étant pas toujours très clair, mais j'ai bien aimé cette ambiance et cette façon de raconter une histoire.
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Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Mugen »

Indomptables, de et avec Thomas N'gijol
Et, non, ce n'est pas un film comique, plutôt un polar réaliste.
N'gijol y campe un flic et un père camerounais qui se comporte de la même façon dans son foyer et dans la rue. Soit un flic très paternaliste et un père très autoritaire...
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Gridal »

Planétarium (Rebecca Zlotowski, 2016) : Fin des années 30. Deux sœurs médiums originaires des États-Unis sont en tournée à Paris. Elles sont repérées par un producteur de cinéma qui veut filmer une séance de spiritisme et imprimer le paranormal sur pellicule.

C'est un film étrange, "malade" pour reprendre une expression de critiques cinéma. Il est généreux, trop peut-être, abordant relation entre sœurs, triangle amoureux, spiritisme et science, prémices de la Seconde Guerre mondiale, le cinéma comme échappatoire à la réalité, fin de l'innocence, réflexion méta... Le scénario passe donc parfois du coq à l'âne, et survole ses sujets, mais je me suis complètement pris au jeu ; visuellement c'est très beau, la BO est excellente et le trio d'acteurs principaux, Natalie Portman, Lily-Rose Depp et Emmanuel Salinger sont formidables. Avec en plus Amira Casar et Pierre Salvadori dans des rôles secondaires, excellents eux aussi.

Le cinéma de Rebecca Zlotowski me touche beaucoup donc j'étais bon client, mais je peux tout à fait comprendre que le film laisse des spectateurs sur le bord de la route à cause de ce côté foutraque qui fait parfois penser à un premier film, quand de jeunes cinéastes essaient de traiter de toutes leurs obsessions en moins de deux heures, sans savoir s'ils auront droit à un deuxième essai.
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Xena, Princesse Guerrière : La Mort de Xena (John Shulian & Robert Tapert, 2002) : Xena est contactée par Akemi, une vieille connaissance qui lui demande de l'aide. Avec Gabrielle, elles vont au Japon pour sauver une ville et combattre un fantôme maléfique.

Oui, bon. Merci les DVD à 1 € chez Occ' N Cash. Dans les années 90, j'ai pas dû voir plus de cinq ou six épisodes de Xena la guerrière et Hercule. Déjà ado je trouvais ça nul et ultra cheap, plus ou moins à la même époque j'étais fan de X-Files, le grand écart donc. Ce téléfilm est un nouveau montage tardif des deux derniers épisodes de la série.

C'est effectivement ultra cheap et ringard, mais je me suis bien marré quand même. L'alternance assumée entre premier et second degrés est efficace, Lucy Lawless a une présence dingue (elle jouera d'ailleurs un super-soldat quelques années plus tard dans la saison 9 de X-Files) et le délire est complètement assumé (les hommages à Evil Dead de Sam Raimi, producteur exécutif), ça m'a donné envie de ressortir le JdR Tylestel pour jouer des scénarios dans le genre. Du "mythologique-fantastique" rock'n'roll.

Un autre truc, c'est le "sous-texte" lesbien. Entre guillemets parce que c'est bien plus qu'un sous-texte, c'est clairement balancé directement, on sent que les scénaristes sont allés à la limite de ce qui était faisable à la télé à cette époque. Je savais que Xena et l'actrice Lucy Lawless étaient devenues des icônes lesbiennes, mais là j'ai vite compris pourquoi. C'est intéressant de voir ça aujourd'hui.

Ça m"a pas donné envie de regarder la série, faut pas déconner, mais je suis content d'avoir vu ce téléfilm.
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Vorghyrn
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Vorghyrn »

La venue de l'avenir : j'aurais aimé être emballé mais en fais j'ai trouvé ça mou. Pas mal mais mou. Je dirais que le film part d'une idée assez intéressante, qu'il propose quelques bonnes choses mais il est tellement cousu de fil blanc que je me dis que j'aurais pu voir la BA et deviner 90% le reste. Ca manque cruellement de disruption, de conflits à résoudre et d'enjeux

Bref, je ne le recommande pas au prix d'une place de ciné, plutôt pour les curieux, un jour où il passera à la télé / sur une plateforme de streaming
Mon blog JDR : De l'autre Côté de l'écran. critiques de JDR et techniques de jeu, surtout en solo

"la bêtise naturelle bat l'intelligence artificielle à tous les coups" 
(Terry Pratchett)
 
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Cassius Clef
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Cassius Clef »

Gridal a écrit : sam. juin 21, 2025 9:37 pm... ça m'a donné envie de ressortir le JdR Tylestel pour jouer des scénarios dans le genre.

Xena sera mon modèle pour créer mon PJ de Périls et Princesses. J'ai hâte que ma MJ lance sa première séance. :mrgreen:
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