Arthus a écrit : ↑dim. juin 08, 2025 4:12 pm
@Cassius Clef @Mugen merci pour les infos! Je resterai donc à l'affut du late pledge et des sorties boutiques, et ce sont probablement les frais de port et le prix/exclu du foulancement qui me feront pencher pour l'un ou l'autre.
Concernant cette V6, je me demande comment elle est articulée si la grande campagne, qui formait la trame/colonne vertébrale sur laquelle vient se greffer tout le rester en V5 (si j'ai bien compris) n'est pas encore sortie.
Mais ce qui est déjà annoncé a l'air sympa.
@Harfang2 il semblerait que tu n'aies pas du tout aimé la V5 Icare...
En ce qui me concerne, c'est la seule que j'ai et j'ai bien apprécié.
Concernant les scénarios de Mahyar, je ne me suis pas trop posé la question, car ma suspension d'incrédulité était déjà bien présente avec le jeu en lui-même.
Si j'ai bien compris, Pendragon se situe dans les années 500, mais avec les règles féodales du 11e siècle, des siècles d'évolution des tournois ramassées en 40 ans, et les armures de plates du début de la renaissance qui font leur apparition à la fin du jeu... et le fantastique présent tout du long, et qui explose littéralement pendant la phase arthurienne.
Bref, ça m'a paru être un gros melting-pot, qu'il faut pouvoir accepter en "lâchant prise" pour pouvoir en savourer tout le charme (bien présent à mes yeux, et qui fait selon moi partie intégrante de l'imaginaire arthurien en général). Un peu comme pour les bretonniens de Warhammer.
A partir de là, le fantastique dans les scénarios de Mahyar ne m'a pas trop choqué, et j'ai plutôt apprécié ces scénarios qui avaient beaucoup de charme à mes yeux. Je regrette juste d'avoir hésité trop longtemps à commander le second livret à l'époque.
Enfin, de manière plus générale, ce que j'ai beaucoup aimé dans Pendragon, c'est ce système de campagne au long cours avec des phases cycliques par années, et sa gestion du patrimoine et des contacts. C'est un système simple et élégant, que je trouve vraiment intéressant pour créer (et surtout structurer!) facilement des campagnes au long cours sans avoir nécessairement besoin de beaucoup de mécanisation.
Ce concept me semble par ailleurs facilement déclinable pour d'autres univers et époques (j'imagine bien couvrir les 2 guerres de 100 ans comme ça, ou la série/les livres Last Kingdom, ou...), et il me semble d'ailleurs que c'est ce qu'a fait l'anneau unique (en particulier avec la campagne :"ténèbres sur la forêt noire").
Elle a le mérite d'exister. Mais la maquette est vraiment mauvaise.
Après, oui, tu as raison sur le "melting-pot".
Mais il y a une proposition Stafordienne qui, à mon sens est brillante et riche de renouvellement en donnant à chaque phases sa saveur.
Comme le dit
@Mugen
sinon, j'aime bien présenter Pendragon comme un double voyage au cœur de l'épopée arthurienne, mais aussi au cœur des étapes de son élaboration, du quasi-historique de l'ère d'Uther à la lourdeur et la décadence de la fin de la chevalerie.
C'est à dire qu'il y a évolution historique acceléré et aussi, accélération du merveilleux, jusqu'à, à la fin du cycle retombait dans le non merveilleux et le boueux. Un cycle, en sommes, avec la parenthèse enchantée de Bretagne (déterrement de la tête de Bran, visite du roi d'ajourd'hui et d'ailleurs etc...) et qui commence à se refermer, ou se referme avec la découverte du Graal.
Et, disant celà, soyons clair, chacun joue comme il veut*, mais la proposition Staffordienne est, vraiment puissante et pour l'avoir pratiqué elle peut donner quelque chose de vraiment fort.
En fait, in fine on peut même raccourcir le jeu, autant qu'on veut. Chaque phase à son ambiance
On peut jouer Geste d'Uther + Anarchie (485 - 510) se cloturant par Arthur tirant l'épée ou (485-518) avec Badon
Geste d'arthur (510-531), c'est à dire d'arthur tirant l'épée jusqu'a son sacre comme empereur qui, quelque part est une apogée
Zénith et quête (531 - 557) avec la grandeur ( Romance & tournoi), le déclin et le Salut par le Graal
Ou l'hiver de Bretagne (555-565), avec la quête et la guerre civile, concluent par le TPK de Camlann. **
Dans tous les cas, le sacre d'Arthur comme Haut-roi en 513, Badon en 518, le sacre d'arthur empereur à Rome en 531, ou la découverte du Graal sont des points d'orgues permettant la clôture.
Bref, pleine d'ambiance et d'enjeux complétement différent mais qui forme l'aspect multiface du jeu et permet, en fait, d'aborder plusieurs ambiances et enjeux à travers les âges.
* J'ajouterais que des campagnes alternatives sont tout à fait possible, comme la campagne saxonne commencant plus tôt, faire jouer a partir de Constantin, ciblé les pices, la petite Bretagne... Bref, un même joyau, beaucoup de faces.
Et, pour rebondir, les différents supplémentes, moyennant parfois, un peu d'huile de coude permettent, des campagnes très différentes jusqu'en 531, a près quoi a lieu le nécessaire resserement jusqu'à la quête du Graal.
** On pourrait même faire un 545 - 565, très Trône de fer, en mettant l'emphase sur les trois grands clans de Bretagne: orcanie, Galles et Ganis. Ou bien encore 462 -494, avec la lutte d'Aurélius Ambrosius et Uther contre Vortigern puis les tentatives d'Uther de devenir haut-roi jusqu'au désastre de St-Alban.