Doctor Who saison 15 épisode 7 -
Wish World (spoilers !)
La Rani a réussi à modifier la réalité sans que personne ne s'en rende compte, même pas le Docteur qui est persuadé qu'il est un simple employé de bureau marié avec Belinda.
Première partie du final de la saison, l'épisode raccroche les wagons de diverses pistes lancées pour certaines depuis la saison précédente, tout en en lançant d'autres, et pas des moindres. Comme
The Legend of Ruby Sunday était une longue introduction à
Empire of Death l'année dernière,
Wish World introduit des éléments, beaucoup d'éléments, mais ne se réveille vraiment que dans sa dernière partie pour réserver le bouquet final à l'épisode de samedi prochain. Difficile de vraiment donner un avis sans avoir tout vu, les fins de saisons ne sont pas le point fort de Russell T. Davies donc avec tout ce qui est balancé ici, j'ai aucune idée de la direction que ça va prendre.
Parce que des idées balancées, il y en a des tonnes. Presque trop d'ailleurs, ça va tellement vite que le scénario n'a le temps de s'attarder sur rien, c'est parfois frustrant.
-la nouvelle réalité et ses lois bizarres
-les deux Ranis
-le retour de Ruby
-le retour de la petite fille aperçue dans
The Story and the Engine (et également dans
Space Babies me dit Google, aucun souvenir)
-le retour de Mel
-le retour de Conrad (
Lucky Day)
-un nouveau dieu du Panthéon du Chaos
-la finalité du plan de la Rani, invoquer Omega (j'y connais quasi rien à l'ancienne série, j'ai fouillé dans mes suppléments du JdR
Doctor Who pour savoir qui c'était)
-le caméo de Rogue
Il reste 45 minutes à Davies pour gérer tout ça et conclure la saison, sans compter deux gros morceaux supplémentaires, le retour de Susan, teasé dans l'épisode précédent, et la bombe lâchée l'air de rien par le Docteur : Poppy est sa vraie fille (donc la mère de Susan ?)
Wish World est desservi par le trop plein d'informations données et par son statut d'épisode d'intro, mais a malgré tout quelques bons côtés, même s'ils sont trop vite abordés : Ruby (Millie Gibson illumine l'écran dès qu'elle apparaît) et sa bande d'"invisibles", la réalité alternative littéralement sortie du cerveau d'un incel taré, la relation entre les deux Ranis, ou encore une DA très réussie : le Bone Palace, les dinosaures/squelettes/fantômes géants et les espèces de cyborgs calculateurs sont franchement beaux.
Allez, Russell, ne fous pas tout en l'air avec le dernier épisode,
Wish World est imparfait mais il a du potentiel et sa suite peut être bien !
