Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
- Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Ah oui, mais j'aime bien Honor Harrington.
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Ce n’est pas du JDR, mais quand même un peu :
Ma compagne vient de publier son troisième recueil de poésie : Sur les Chemins de la Fin’Amor.
En 2014, je maitrise une campagne d’Ars Magica : mon épouse y incarne Ambroise, une mage gasconne, habile à l’épée et à la plume redoutable.
La campagne associe les PJ à tous les grands évènements historiques : croisades en terre sainte, prise de Constantinople, croisades baltes, disputatio savante à la Sorbonne, amitiés avec le grand empereur cosmopolite Frédérick II, rencontre avec le Saint Père sur fond de querelle entre le pouvoir temporel et spirituel.
Pour Ambroise, la croisade Albigeoise est un déchirement. Le peuple occitan est durement frappé par les armées croisées : c’est aussi la tragédie cathare.
Confrontée à l’horreur, à la mort héroïque de son père, à un amour presque céleste avec un chevalier hospitalier, Ambroise chante la beauté du peuple occitan, sa résistance héroïque et l’horreur des croisades.
Ce recueil, inspiré directement par les travaux de Michel Zinc, témoigne – à la manière des troubadours et des minnesingers – de la Fin’Amor, cet amour courtois qui tient tant du temporel que du spirituel.
Dans une autre campagne, cette fois-ci de Mage : the Sorcerer Crusade, mon épouse incarne Chahinaz, une soufiste itinérante de la tradition d’orient.
Chahinaz est aussi une poétesse, impliquée dans son temps, choquée par les guerres turco persanes de la Renaissance ou par la prise de Rome et son sac par les armées mercenaires de Charles Quint.
La poésie devient alors une urgence : chanter l’amour divin pour toutes les créatures, chanter la présence du divin en chaque être, dans le lignage de Rabia, Attar ou Rumi.
Assez logiquement le recueil s’enrichie de la poésie mystique de Chahinaz.
Le lien vers Lulu :
https://www.lulu.com/fr/shop/eug%C3%A9n ... pageSize=4
Ma compagne vient de publier son troisième recueil de poésie : Sur les Chemins de la Fin’Amor.
En 2014, je maitrise une campagne d’Ars Magica : mon épouse y incarne Ambroise, une mage gasconne, habile à l’épée et à la plume redoutable.
La campagne associe les PJ à tous les grands évènements historiques : croisades en terre sainte, prise de Constantinople, croisades baltes, disputatio savante à la Sorbonne, amitiés avec le grand empereur cosmopolite Frédérick II, rencontre avec le Saint Père sur fond de querelle entre le pouvoir temporel et spirituel.
Pour Ambroise, la croisade Albigeoise est un déchirement. Le peuple occitan est durement frappé par les armées croisées : c’est aussi la tragédie cathare.
Confrontée à l’horreur, à la mort héroïque de son père, à un amour presque céleste avec un chevalier hospitalier, Ambroise chante la beauté du peuple occitan, sa résistance héroïque et l’horreur des croisades.
Ce recueil, inspiré directement par les travaux de Michel Zinc, témoigne – à la manière des troubadours et des minnesingers – de la Fin’Amor, cet amour courtois qui tient tant du temporel que du spirituel.
Dans une autre campagne, cette fois-ci de Mage : the Sorcerer Crusade, mon épouse incarne Chahinaz, une soufiste itinérante de la tradition d’orient.
Chahinaz est aussi une poétesse, impliquée dans son temps, choquée par les guerres turco persanes de la Renaissance ou par la prise de Rome et son sac par les armées mercenaires de Charles Quint.
La poésie devient alors une urgence : chanter l’amour divin pour toutes les créatures, chanter la présence du divin en chaque être, dans le lignage de Rabia, Attar ou Rumi.
Assez logiquement le recueil s’enrichie de la poésie mystique de Chahinaz.
Le lien vers Lulu :
https://www.lulu.com/fr/shop/eug%C3%A9n ... pageSize=4
- vermer
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

J'abandonne vers la page 100. C'est dommage, il y avait des trucs interessants comme son univers furturiste et la touche asiatique mais les faiblesse de l'exriture, des personnages et de la structure narrative sont trop rebutantes helas.
Est ce que quelqu'un ici l'a terminé ?
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Oui.vermer a écrit : ↑jeu. mai 22, 2025 10:08 pm
J'abandonne vers la page 100. C'est dommage, il y avait des trucs interessants comme son univers furturiste et la touche asiatique mais les faiblesse de l'exriture, des personnages et de la structure narrative sont trop rebutantes helas.
Est ce que quelqu'un ici l'a terminé ?
Peu de souvenirs marquants. Vague impression d'avoir bien aimé.
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Harfang2 a écrit : ↑jeu. mai 22, 2025 10:31 pmvermer a écrit : ↑jeu. mai 22, 2025 10:08 pm
J'abandonne vers la page 100. C'est dommage, il y avait des trucs interessants comme son univers furturiste et la touche asiatique mais les faiblesse de l'exriture, des personnages et de la structure narrative sont trop rebutantes helas.
Est ce que quelqu'un ici l'a terminé ?
Oui.
Peu de souvenirs marquants. Vague impression d'avoir bien aimé.
Pareil. Moyen mais sans plus.
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Oui, j'ai de très bons souvenirs du monde décrit, et de quelques scènes marquantes.vermer a écrit : ↑jeu. mai 22, 2025 10:08 pm
J'abandonne vers la page 100. C'est dommage, il y avait des trucs interessants comme son univers furturiste et la touche asiatique mais les faiblesse de l'exriture, des personnages et de la structure narrative sont trop rebutantes helas.
Est ce que quelqu'un ici l'a terminé ?
Je ne me prononcerai pas sur la qualité d'écriture par contre
L'expression "adolescent boutonneux" est désormais proscrite : Bienvenue chez les ayatollahs du dictionnaire
"Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin" J. Cocteau
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Summerland
Dernière lecture:

"Summerland" par Hannu Rajaniemi.
Ce roman a lieu dans un univers uchronique où la frontière entre la vie et la mort a été atténuée grâce à quelques inventions qui permettent de communiquer avec les esprits des morts, et même à ceux-ci de s'incarner dans des "mediums à louer". Nous sommes en 1938, à l'époque de la guerre d'Espagne, et l'action à lieu à Londres.
Rachel White, agent secret de la Cour d'hiver (comprenez les agents encore vivants), doit débriefer un agent russe transfuge, Kulagin, qui fait tourner en bourrique le service et ne leur a pas vraiment révélé grand chose d'utile. Un soir, juste avant de se suicider, il révèle à Rachel le nom d'une taupe au sein de la Cour d'été (les agents morts, leurs esprits, si vous préférez): Peter Bloom. Incapable de convaincre sa hiérarchie de la trahison de Bloom, Rachel va être mise au placard, et mener son enquête de son côté pour faire tomber l'agent double.
Peter Bloom, de son côté, a appris lors d'une mission en Espagne que Iossif Vissarionovitch Djougachvili (aka Staline) est sur place et semble avoir un intérêt particulier sur les événements en Espagne. Dans cet univers alternatif, Staline n'a pas succédé à Lénine, qui continue à diriger l'Union Soviétique en tant que "Présence" désincarnée, à laquelle les agents méritants peuvent être fusionnés grâce à une technologie particulière. Il va tenter d'en apprendre plus pour renseigner les Russes.
Le roman oscille entre ces deux personnages, d'un chapitre à l'autre, chacun tentant désespérément d'accomplir sa mission. Il offre ainsi différents points de vue, et révélant cet univers par petites touches. Ça aurait pu être un enième roman consacré au world building, ce qui m'aurait profondément déçu. Mais l'auteur va un cran plus loin et parvient à concocter une vraie histoire d'espionnage crédible, qui bénéficie de toutes les particularités de son univers.
Bref, on a là un mélange assez étrange, quelque part entre l'Uchronie, le roman d'espionnage, le tout n'étant pas sans évoquer le setting d'Orpheus... Si tout cela vous titille le frichti, je vous le recommande chaudement.
Lectures de 2025:

"Summerland" par Hannu Rajaniemi.
Ce roman a lieu dans un univers uchronique où la frontière entre la vie et la mort a été atténuée grâce à quelques inventions qui permettent de communiquer avec les esprits des morts, et même à ceux-ci de s'incarner dans des "mediums à louer". Nous sommes en 1938, à l'époque de la guerre d'Espagne, et l'action à lieu à Londres.
Rachel White, agent secret de la Cour d'hiver (comprenez les agents encore vivants), doit débriefer un agent russe transfuge, Kulagin, qui fait tourner en bourrique le service et ne leur a pas vraiment révélé grand chose d'utile. Un soir, juste avant de se suicider, il révèle à Rachel le nom d'une taupe au sein de la Cour d'été (les agents morts, leurs esprits, si vous préférez): Peter Bloom. Incapable de convaincre sa hiérarchie de la trahison de Bloom, Rachel va être mise au placard, et mener son enquête de son côté pour faire tomber l'agent double.
Peter Bloom, de son côté, a appris lors d'une mission en Espagne que Iossif Vissarionovitch Djougachvili (aka Staline) est sur place et semble avoir un intérêt particulier sur les événements en Espagne. Dans cet univers alternatif, Staline n'a pas succédé à Lénine, qui continue à diriger l'Union Soviétique en tant que "Présence" désincarnée, à laquelle les agents méritants peuvent être fusionnés grâce à une technologie particulière. Il va tenter d'en apprendre plus pour renseigner les Russes.
Le roman oscille entre ces deux personnages, d'un chapitre à l'autre, chacun tentant désespérément d'accomplir sa mission. Il offre ainsi différents points de vue, et révélant cet univers par petites touches. Ça aurait pu être un enième roman consacré au world building, ce qui m'aurait profondément déçu. Mais l'auteur va un cran plus loin et parvient à concocter une vraie histoire d'espionnage crédible, qui bénéficie de toutes les particularités de son univers.
Bref, on a là un mélange assez étrange, quelque part entre l'Uchronie, le roman d'espionnage, le tout n'étant pas sans évoquer le setting d'Orpheus... Si tout cela vous titille le frichti, je vous le recommande chaudement.
Lectures de 2025:
Spoiler:
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- Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Effectivement, ça donne envie.
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- Inigin
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Quel pitch de fou.Rachel White, agent secret de la Cour d'hiver (comprenez les agents encore vivants), doit débriefer un agent russe transfuge, Kulagin, qui fait tourner en bourrique le service et ne leur a pas vraiment révélé grand chose d'utile. Un soir, juste avant de se suicider, il révèle à Rachel le nom d'une taupe au sein de la Cour d'été (les agents morts, leurs esprits, si vous préférez): Peter Bloom. Incapable de convaincre sa hiérarchie de la trahison de Bloom, Rachel va être mise au placard, et mener son enquête de son côté pour faire tomber l'agent double.
Peter Bloom, de son côté, a appris lors d'une mission en Espagne que Iossif Vissarionovitch Djougachvili (aka Staline) est sur place et semble avoir un intérêt particulier sur les événements en Espagne. Dans cet univers alternatif, Staline n'a pas succédé à Lénine, qui continue à diriger l'Union Soviétique en tant que "Présence" désincarnée, à laquelle les agents méritants peuvent être fusionnés grâce à une technologie particulière. Il va tenter d'en apprendre plus pour renseigner les Russes.
- Belphégor
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
J'aurais une question pour les fin connaisseurs de Robert E Howard, est-ce que les histoires du Sonora Kid valent le coup ? à ma connaissance elles n'ont pas été traduites en français.
- Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

PERSEPOLIS
Les 9 noms du soleil, t. 2
Philippe Cavalier
J’ai mis du temps à me lancer dans ce second tome alors que j’avais beaucoup aimé le premier l’année dernière. Outre des faits historiques romancés, j’avais trouvé, dans le premier tome, une chouette vulgarisation de la culture grecque du Vème siècle avant JC mais aussi une de la culture de l’Empire Achéménide. Le second tome commence où se finit le premier : les mercenaires de Cyrus s’apprêtent à affronter l’armée d’Artaxerxès, plus nombreuse.
Au cours de cette bataille, les soldats grecs montrent la supériorité de leurs compétences stratégiques mais aussi de la puissance de leurs formations militaires. Ils s’enfoncent dans l’armée achéménide, dans le but avoué d’affronter le fameux bataillon des Immortels, dont ils ne font qu’une seule bouchée. Malheureusement, Cyrus n’est pas un général grec et décide qu’il lui appartient de prendre lui-même la tête de son frère. Ce faisant, il se heurte à une forte résistance et est tué. Les grecs, ignorant tout de la situation, combattent jusqu’à la déroute des Immortels avant de piller le camp de l’Empereur où ils trouvent nombre de femmes, d’or et de plaisirs volés. Xénophon va, toutefois, s’interposer entre des pillards grecs et une favorite du Roi des rois, Phylesia, qu’il va prendre sous sa protection. Après une soirée de pillage et de débauche, les grecs vont découvrir que la bataille est perdue, faute d’employeur. Un bras de fer va alors s’engager avec l’Empire achéménide : les militaires grecs vont chercher une porte de sortie, tandis que le roi des rois cherche, visiblement, à faire de ces hommes des esclaves : les cités grecques doivent continuer à ignorer la faiblesse militaire de l’Empire.
La plus grande partie du livre concerne l’Anabase, la sortie du territoire achéménide. Aux éléments historiques ou tirés du livre de Xénophon, vont s’ajouter des éléments un peu plus fantastiques, comme le fonctionnement des kardouks ou la cité d’Ea et ses prêtres étranges.
Il existe de grosses différences entre les deux tomes : la place du fantastique est plus importante. En grande partie, le fantastique trouve une place raisonnable : les haruspices disent le futur mais rien ne garantie qu’ils ont raison… On joue plus sur la frontière floue des Anciens entre monde réel et monde spirituel et l’emphase est mise sur l’impact que la « magie » ou le fantastique peut avoir sur les comportements et les motivations des hommes : si les prêtres disent que c’est le bon moment de lancer une attaque, alors la motivation des soldats est augmentée.
Une autre différence est une relecture défaillante. Autant j’ai trouvé que le style du premier tome était acceptable, autant je trouve que ce tome comporte un trop grand nombre de phrases mal négociées qui se terminent souvent en sortie de route et qui ont nécessité que je reprenne la phrase pour comprendre, après deux ou trois nouvelles lectures, la façon dont la phrase était construite, sans pour autant en être convaincu. Rien de grossier, mais suffisamment pénible pour m’avoir marqué.
Au final, les 9 noms du soleil m’ont intéressé, notamment pour ce qui est de la vulgarisation de la période et d’une partie historique que je ne connais pas assez, celle de l’empire achéménide. Et, surtout, ce livre m’a donné envie de lire l’Anabase, texte dont j’ignorais, jusqu’à la découverte de cette série, l’existence.
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
- Sammael99
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
La semaine dernière j'ai lu Ancillary Justice de Ann Leckie, premier tome d'une trilogie de SF qui tourne autour (au moins pour la première) du concept d'Ancillary (Ancillaire, je suppose) à savoir des intelligences artificielles sophistiquées qui s'incarnent dans des corps multiples pour former des équipages (de vaisseau spatiaux, de stations spatiales, etc.) Sauf que notre personnage principal, Breq, est un de ces corps coupé de l'essaim, et qu'il envisage sérieusement de se venger...
C'est franchement pas mal, et assez high concept donc pas forcément très facile d'accès (mais on est loin de trucs de hard science que j'ai pas réussi à lire, quand même), bien écrit et pour tout dire assez chouette. Je vais sans doute me procurer la suite, même si ce n'a pas été une claque.
Ma critique plus détaillée (en Anglais) si ça vous chante: https://benfelten.blogspot.com/2025/05/ ... eckie.html
C'est franchement pas mal, et assez high concept donc pas forcément très facile d'accès (mais on est loin de trucs de hard science que j'ai pas réussi à lire, quand même), bien écrit et pour tout dire assez chouette. Je vais sans doute me procurer la suite, même si ce n'a pas été une claque.
Ma critique plus détaillée (en Anglais) si ça vous chante: https://benfelten.blogspot.com/2025/05/ ... eckie.html
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- sherinford
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Des meurtres qui font du bien
Dernière lecture:

"Des meurtres qui font du bien" par Karsten Dusse.
Ce roman m’a été recommandé par ma soeur, actuellement en arrêt de travail pour burnout, et je vous avoue que je ne sais pas si je dois m’inquiéter ou non pour ses collègues… En avant pour le petit résumé habituel.
Björn Diemel est un avocat spécialisé en droit pénal qui travaille pour un grand cabinet d’avocat, et plus particulièrement pour un client unique, Dragan Sergowicz, mafieux notoire dont il assure régulièrement les arrières en échanges de somptueux honoraires.
Cependant, ses activités professionnelles nuisent à sa vie de famille, raison pour laquelle il a accepté, à la demande de sa femme Katharina (qui menace de le quitter avec sa fille Emily) de consulter un spécialiste de la “pleine conscience”: Joschka Breitner. Celui-ci va l’entraîner dans cette discipline, en vue de l’amélioration de sa situation familiale et professionnelle.
Björn va donc mettre en pratique les techniques de la pleine conscience, mais de façon parfois un peu trop littérale, ce qui va l’entraîner dans des situations quelque peu tendues, en particulier lorsqu’il laisse son client enfermé dans le coffre de sa voiture pour profiter en pleine conscience de son week-end au lac avec sa fille…
Hilarant et complètement tordu, ce roman forme un très bon plaidoyer pour vivre sa vie en pleine conscience, en prêtant attention à l’équilibre précaire entre équilibre professionnel et vie privée… Je vous le recommande, ne fut-ce que pour les portraits de mafieux dont on peut aisément s’inspirer pour des jeux de rôles policiers.
Lectures de 2025:

"Des meurtres qui font du bien" par Karsten Dusse.
Ce roman m’a été recommandé par ma soeur, actuellement en arrêt de travail pour burnout, et je vous avoue que je ne sais pas si je dois m’inquiéter ou non pour ses collègues… En avant pour le petit résumé habituel.
Björn Diemel est un avocat spécialisé en droit pénal qui travaille pour un grand cabinet d’avocat, et plus particulièrement pour un client unique, Dragan Sergowicz, mafieux notoire dont il assure régulièrement les arrières en échanges de somptueux honoraires.
Cependant, ses activités professionnelles nuisent à sa vie de famille, raison pour laquelle il a accepté, à la demande de sa femme Katharina (qui menace de le quitter avec sa fille Emily) de consulter un spécialiste de la “pleine conscience”: Joschka Breitner. Celui-ci va l’entraîner dans cette discipline, en vue de l’amélioration de sa situation familiale et professionnelle.
Björn va donc mettre en pratique les techniques de la pleine conscience, mais de façon parfois un peu trop littérale, ce qui va l’entraîner dans des situations quelque peu tendues, en particulier lorsqu’il laisse son client enfermé dans le coffre de sa voiture pour profiter en pleine conscience de son week-end au lac avec sa fille…
Hilarant et complètement tordu, ce roman forme un très bon plaidoyer pour vivre sa vie en pleine conscience, en prêtant attention à l’équilibre précaire entre équilibre professionnel et vie privée… Je vous le recommande, ne fut-ce que pour les portraits de mafieux dont on peut aisément s’inspirer pour des jeux de rôles policiers.
Lectures de 2025:
Spoiler:
"Si tu souffres à propos de quelque chose d'extérieur, ce n'est pas cette chose qui te trouble, mais ton jugement sur elle ; il dépend de toi de le faire disparaître." - Marc-Aurèle
- Sammael99
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Re: Des meurtres qui font du bien
sherinford a écrit : ↑lun. mai 26, 2025 5:11 pm Hilarant et complètement tordu, ce roman forme un très bon plaidoyer pour vivre sa vie en pleine conscience, en prêtant attention à l’équilibre précaire entre équilibre professionnel et vie privée… Je vous le recommande, ne fut-ce que pour les portraits de mafieux dont on peut aisément s’inspirer pour des jeux de rôles policiers.
Ca fait partie des rares bouquins récemment que j'ai abandonnés au bout d'un tiers environ.
J'ai trouvé tous les personnages plus détestables les uns que les autres.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
J'ai tenu un peu moins de 4 pages sur celui-ci tant l’écriture est horrible.
