Hadrien (G-2), écuyer de Sire Erec.
Aventure d'Erec et d'Enide
Hadrien, écuyer posé, au physique discrâcieux s'était retrouvé être écuyer d'Erec depuis la campagne de France. Si la première année où il guerroya en France lui permit d'apprécier la vaillant, tout autant que la bonne nature d'Erec, si la deuxième lui avait permis de voir que celui-ci était capable de force exploit tandis qu'il conquerrait le coeur d'Enide et rosser un seigneur adepte de mauvaise coutumes et de voir comment celui-ci accéder à la table ronde, les deux années suivantes furent pleine d'ennui; En effet, le calme d'Erec, allié a son amour dévorant pour Enide lui avait abandonner tous gouts de exploits guerriers. Il ne semblait plus penser qu'a passer son temps paisblement le jour, ardemment la nuit avec son épouse. Composition et poésie, ballades simples, vie paisible et campagnarde. L'entraînement même d'Hadrien était négligé et, n'aurait ses nombreuses sollicitations à son maitre (jet oppose énergie Hadrien contre Paresse Erc), il n'aurait touché une épée durant deux ans.
Mais, celà devait basculer au début du printemps 539. Hadrien se trouva témoin du début d'une scène ou Enide fit remonté à son époux les méchantes rumeurs le concernant.
Hadrien vit surgir un Erec blanc et qui d'un on froid, bien loin de son habitude lui intima l'ordre de "Prépare nos deux meilleurs chevaux de guerre, nos deux meilleurs chevaux de monte, un palrefoi pour mon épouse, et trois chevaux de bât; Tu veilleras a ce que l'équipement de guerre et de voyage soit bien préparé et veilleras au vivre, pour une longue période. Et au plus tôt."
Son seigneur le bat froid a son épouse la faisant chevaucher derrière lui, plusieurs fois celle-ci cherchera-t-elle a le prévenir mais n'obtiendra que le courroux d'Erec "Ha celà femme! Je ne suis point assez vaillant pour vous et vous doutez même tant qu'il vous faut me prévenir. Vous faites bien peu de cas de votre époux, ne m'adressez pas la parole vous jugerez bien ainsi par mes actes."
Loin des oreilles de son épouse il demandera Hadrien "Ecuyer, je ne veux qu'en aucun cas vous ne m'assistiez dans les combats qui seront miens, mais je veux que vous vous teniez auprès d'Enide pour la protéger; Et, si d'aventures vous me voyiez faillir ou manquer de succomber, sauvez-là, menez -là en sureté, sa vie m'est plus chère que la mienne. Jurez-le sur votre honneur écuyer!"
Ce sera l'occasion, pour Hadrien de jauger la Justice, la miséricorde, et le fierté. et, si au fond, il juge que, peut-être, Enide manqua de tact, la réaction de Sire Erec est, par trop excessive, malgré le fait que, personnellement, il préfère voir son chevalier ainsi plutôt que de le voir aussi dolent qu'il le fut ces deux dernières années.
Au bout d'une année d'errance, un dernier combat, plus dangereux que les autres, eut lieu où Hadrien fut assailli par trois soudoiers qui comptait bien mettre la main sur Enide tandis qu'Erec combattait à un contre vingt. Hadrien s'escrima, inspiré par sa loyauté puis, débordé, blessé, se décida a se saisir d'Enide qu'il assit a l'arrière de son cheval et piqua des deux. Un dernière adversaire s'accrochait qu'il réussit, in extremis a faire rouler au sol, d'une volte-face bien manoeuvré.
Le soir ils allèrent chercher Erec qui gisait dans on sang, victorieux, mais mal en point. Les deux amants se serrèrent dans les bras, l'un s'excusant, l'autre refusant, prétextant ses propres maux qui étaient son commune mesure.
Hadrien, encore fut témoin, s'interrogeant sur ce que son physique, lui interdisait, à savoir l'amour. Mais; à n'en pas douter que cet amour était beau et même pour lui qui aspirait plus à la paix du Christ qu'a l'amour des dames, celà le touchait.